Conversion au judaïsme
Le judaïsme ne manifeste aucune velléité de prosélytisme. Il peut accueillir l'individu adulte qui demande à se convertir après avoir longuement examiné ses motivations, mais ne va en aucun cas le solliciter. Les rabbins exigent une forte motivation et une adhésion sincère à la Torah chez ceux qui désirent se convertir. Ainsi la conversion ne peut avoir pour seuls motifs la satisfaction d'un conjoint juif et de sa famille.
Quelques conversions de groupe, plus ou moins spontanées, jalonnent l'histoire mais elles peuvent correspondre également à l'assimilation partielle aux populations environnantes de groupes juifs coupés de leurs traditions (légendes des "Dix Tribus" disparues) :
la conversion des Jébuséens, sous David,
celle de la tribu iduméenne des Hérode, sous les Hasmonéens,
celle de peuples ouralo-altaïques comme les Khazars de Russie.
après la fin de l'Empire romain, celle d'une partie des Francs ripuaires et des Souabes,
celle de Berbères (Djerawa de l'Aurès et Nefzaouas de Tripolitaine),
celle des Falashas d'Éthiopie