Riri ne répondra pas !
J’ai fais maintes tentatives d’appeler Riri, Henri Belolo- EvenHen a Ramleh dans son atelier d’imprimerie, ce lieu ou il a passé sa vie et avant même toute son enfance.
Henri avait dés sa tendre enfance quitté les bancs d’école pour être apprenti dans l’imprimerie « L’AIGLON » a Safi. Cette papeterie, imprimerie, librairie qui était une grotte d’Ali Baba pour tous les enfants de Safi.
Qui n’a pas acheté ses livres, ses disques chez l’Aiglon ? Qui disait l’Aiglon disait aussi Henry – Riri. Ce beau gosse aux yeux si clairs et limpides. Tantôt timide, tantôt naïf, il nous captivait avec son sourire et sa générosité.
Avec une enfance endurcie, pour avoir vécu très tôt sans père et avec une mère infirme qui a si bien luttée pour son fils unique, oui il était aussi unique dans ses qualités, était un ami fidèle, disponible, très peu de ses amis peuvent se rappeler d’un rixe ou d'un malentendu avec lui.
Mme Belolo mère z’l, était connue pour son courage a vouloir élever son fils et travailler. Infirme d’une main, elle avait habilement développé son art de coudre avec une seule, aussi bien qu'une couturière expérimentée.
Henri a fait partie de toutes les associations, de toutes les activités des mouvements a partir du Scoutisme, au DEJJ. Il était un des piliers de la jeunesse juive de Safi et surtout de notre bande, des yéyés et surprises-parties.
Je me vois encore chez lui à la maison, perplexe devant son immense collection de disques dont personne ne pouvait rivaliser, avec toutes ses dernières nouveautés !
Je le croisais de temps à autre en Israël, c’est toujours ce sourire, ce rire, son éternel jovialité et sa douceur qui me faisait regretter de ne point en profiter plus souvent.
Lors des rencontres de Safiots, il a été le premier à être mis au parfum, car c’était lui qui imprimait toutes nos annonces et les tickets. Riri n’avait jamais accepté d’être payé, car il croyait et fut aussi un fervent nostalgique de Safi et toutes ses causes. Ainsi, il nous a suivi dans toutes les rencontres depuis la première en 1976 jusqu'à la dernière en 2007 à Ashdod.
Cher ami, tu as bien su caché ta maladie, Elle fut foudroyante, tu es parti en silence, discret comme fut ta vie, Je viens d’apprendre ton départ, je pleure l’idée de ne plus pouvoir te rencontrer et jouir de ton beau sourire et de ton amitié.
Je pleure aussi pour beaucoup de tes amis qui n’on pas put être à tes cotés au moment ou tu gémissais seul.
Si tu nous vois de la haut, près du seigneur, car c’est la qu’est ta place, pardonne nous, Riri ! Nous t’aimons et penseront a toi avec beaucoup de tendresse.
Au nom de nos amis, au nom des Safiots qui t’ont connu, je me permet de présenter nos sincères condoléances a Mme Belolo et ses enfants, qui, comme reflétait le visage d’Henri, a vécu des moments de bonheur parmi vous.
Henri a laissé une femme, deux filles et deux garçon.
Avec beaucoup de regrets
Soly Azran
Safi2009@menara.ma
(Henri Belolo – EvenHen est décédé en novembre 2008, sans qu’aucun de ses camarades/compatriote de Safi n’assistent ni a l’enterrement, ni a la Shiva’a et ni au Mois) Je pense que les Safiots d’Israël auraient pus faire l’effort de donner l’attention qu’il méritait !!
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Lun 8 Juin 2009 - 22:16