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| LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA | |
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Auteur | Message |
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Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Sam 15 Mar 2008 - 23:33 | |
| le larousse marocain d'Alain firouge = feu rouge bolice= police msio = monsieur fakance = vacances Taubiss = le bus paraboule = Parabole lantrite = la retraite laminioum = aluminium frane amane = le frein à main kninitan = le clignotant swiglasse = les essuies-glaces tricinti = électricité Tilifoune = Téléphone skiriti souciale = sécurité sociale proumyamitta = 1ère mi-temps douzyamitta = 2ème mi-temps zalamette = allumettes lfiriti = la vérité bermassioune = permission traboblik = travaux publiques kssida = accident ezzebour = sport jmafou = je m'en fou lmizeria = la misère sauvage= chauffage lacabe = la cave chapouane = shampooing salgote = sale gosse dicodeur = Décodeur bosta= La poste trétoir = Trottoir trétorr= Traiteur Fillage= Village Doctor = Docteur Climatisor = climatiseur Monada = limonade lproblime = le problème firma = La ferme kninitan = le clignotant franne = les freins Rassab lma = rassemblement pilanti = penalty lantrima = l'entraînement orjou = hors jeux lminitire = militaire likobtère = l'hélicoptère un zoizo = un oiseau la bôche = la bouche lafe ficel = lave vaisselle intirnet = internet li ziou = les yeux boite boucale = boite vocale chiflor = choux fleur lmagaza = le magasin nimiro dtilifone = numéro de téléphone labartma = l'appartement lbatéma = le bâtiment çafariane = ça fait rien ! rampoi = rond-point bitagaze = butagaz La foute = La faute L'Cariane = La carrière Ch'mane di fire = chemin de fer Tobba = Taupe L'boutiou = Les bottes cinima = cinema Tonobile = L'automobile Zit "sangoo" = Huile "sans goût " rampa = le rond point tiliboutique = teleboutique motour = mobylette meditti= Meditel tirane = terrain afacenter = avant centre ci mita = six mètre serbissa = la bierre couffra = coup franc coup'tpi = coup de pied goul = gardien
Dernière édition par Soly Anidjar le Lun 27 Juil 2009 - 7:59, édité 1 fois | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Sam 15 Mar 2008 - 23:37 | |
| c'est la langue qui est couramment parlée, dans la rue, la vie quotidienne, Ainsi, un Marocain du Nord ne s'exprime pas avec le même accent qu'un Marocain du Sud,si vous connaissez des mots completez
l'babor =le bateau a vapeur l'pisri = epicerie | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Sam 15 Mar 2008 - 23:46 | |
| Parler du Nord (Tanger Larache Tetouan Arcila et Alcazarquivir) : Comporte beaucoup d'emprunts lexicaux à la langue espagnole et des caracteristiques de l'arabe andalou. Lorsque les juifs voulaient parler l'arabe dialectal c'est comme ceci pour dire le coq il montraient la poule et disaient marido de adi. | |
| | | David Benmouyal
Nombre de messages : 14 Age : 82 Date d'inscription : 30/06/2007
| Sujet: larousse marocaine Lun 7 Avr 2008 - 20:55 | |
| Hi all. Ce qui est important quand on lit LAROUSSE Marocaine on voit qu'il y a une ligne ,ou une epoque , une liason entre notre pays le Maroc, la France, et les Espano/portugalo. Comme Corrufio (Choux-Fleur) Suerte ,Elfondo ( Fond d'eau) Les jeux de carte ....bastos ,spada etc..Raii,elkabar ,tres quatro cinquo.les marins dans le port qui disent Atras,atras......penalti.et soudain on se trouve a l'angleterre ..Corner au football... regards David Benmouyal | |
| | | Michelle Anidjar
Nombre de messages : 2519 Age : 68 Date d'inscription : 17/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Dim 29 Juin 2008 - 7:52 | |
| camio =camion
tobis=autobus biro=bureau tonobil=automobil tobaja=serviette l'scouela=l'ecole l'sala=le salon l'cozina=la cuisine l'balco=le balcon l'bouke=le bouquet 'maistra=l'institutrice sakatrapo=tire bouchon l'tilifoun=le telephon l'tilibizion=la television l'serbieta=la serviette de table l'saya=la jupe ilictriciti=electricite l'drapo=le drapeau | |
| | | Anita Anidjar Ponte
Nombre de messages : 982 Age : 68 Date d'inscription : 08/08/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 30 Juin 2008 - 6:39 | |
| la bagite=la baguette l'sardil=la sardine l'cilima=le cinema teknikoulor=tecnicolor biro di plazmon=bureau de placement l'posta=la poste l'cominoti=la communaute l'banca=la banque l'merna=le merlan giniraliti=generalite l'sebissa=la biere l'monada=la limonade mariposa=la veilleuse qu'on allume shabat dans l'huile. l'pozitoir=le suppositoire l'siro=le sirop midicamen=medicaments l'magazin=le magasin l'sirene=la sirene le souvenir de cette langue me transporte vers une douce nostalgie. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:47 | |
| Recueil de mots par un eleve de l'Ecole Foucauld a Casablanca, d’expressions, de noms de personnes utilisés par les élèves du collège tout ce qui m’est revenu est là en vrac. Vie de Foucauld, reflet des mélanges de cultures avec des termes empruntés à l’arabe, l’espagnol, l’italien ou à la communauté juive, certains termes ont du même quitter vos souvenirs. Les blédards utilisaient plus facilement les mots d’origine arabe, ceux de quartiers populaires comme le Maarif ou les Roches se servaient de termes espagnols ou italiens. Ce recueil n’est qu’un début : pourquoi pas puiser dans vos souvenirs pour l’étoffer ? | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:48 | |
| A tire cheveux: se scande et se chante : sorte de ruée organisée pour s’approprier un objet. Cette « ruée » pouvait, à la saison des noyaux, être particulièrement farouche si celui qui jetait en l’air une bonne poignée de noyaux le faisait à l’instant où la cloche sonnait la fin de la récréation. Voir aussi « staffa » qui concerne plutôt de la nourriture. « A de vrai »: expression(contraire : à de faux) qui avait cours notamment au jeu de billes et qui impliquait que le joueur devait céder ses billes en cas de perte. « A jbed ! »: se disait lorsqu’on envoyait qq chose très, très loin - équivalent « envoyer à Cayenne », « a dach » « A qui tire 5 noyaux ? »: En mai lorsqu’au réfectoire on servait des petits abricots (mech-mech), on récupérait les noyaux pour en faire un jeu. Il s'agissait de lancer un noyau à environ 1, 50 mètre dans un orifice percé dans une boite à chaussures en carton. Si on réussissait, on gagnait 5 noyaux et… la mise, six au total. Deux autres occasions étaient offertes de montrer son adresse : faire tombe – on disait plutôt décaniller – la capsule de bouteille de soda posée sur un bouchon de bouteille, et démolir le « paquet » constitué de trois noyaux plus un posé au sommet. Les plus adroits disposaient d'une quantité phénoménale de noyaux. Actualités: au cinéma, entre le documentaire et le film, on avait droit aux Actualités Françaises soit Fox Movietone soit Pathé journal, invariablement « transportées par Air France… » Afrique film: un temps d’annonces publicitaires se déroulait au cinéma, un peu équivalent au Jean Mineur Publicité. Il était présenté par un personnage qui avait la particularité de rouler les yeux. Agadir: lieu le du tremblement de terre de février 1960. Certains grands, de première et de seconde étaient allés donner un coup de main aux secouristes et les plus jeunes ne se lassaient pas de les entendre raconter leur travail à leur retour Agate : bille dont l'aspect faisait plutôt penser à du marbre. . Aicha Candicha. : nom d'une sorcière dans la tradition marocaine. Censée faire peur aux enfants.. Ain Diab : lieu dit sur la côte, après le phare d’El Hank, où il était de bon ton d’aller à la piscine (Tahiti ou Kon Tiki). Allumettes de marque "chariot" je crois. Elles étaient verte et jaunes et pouvaient s'allumer au moindre frottement. Je le me souviens qu'un grand (qui fumait) s'était assis sur sa boite d'allulettes qui avait pris feu et lui de hurler !.. Angel » : marque de chewing-gum dont la publicité reprenait une musique du sud-des USA avec comme paroles « Chewing gum Angel, au doux parfum, c’est american chewing gum… ». Antésite : boisson servie systématiquement au réfectoire. Araucaria : Les deux grands arbres majestueux situés de part et d’autre du perron conduisant au bureau du père directeur était des araucarias devant le bureau du directeur. Arbaoua: nom de le gare-frontière entre le Maroc et le Maroc espagnol par lequel on passait jusqu'en 1956 pour aller vers Tanger(ville internationale ou il y avait une autre frontière) ou Ceuta pour franchir le détroit de Gibraltar et traverser ensuite l'Espagne. Arthur le sanglier : les pères avait ramené de la chasse un marcassin qui fut prénommé Arthur. En grandissant, il était devenu dangereux. Il a fini en ragoût et beaucoup le pleurèrent et se refusèrent d’en manger lorsqu’il fut servi au réfectoire . "A voir": a prononcer avec un petit air de curiosité, équivalent de "fais voir" ;cette expression vient directement de l'espagnol " a ver"
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:49 | |
| B comme
Blanco: surnom donné père Leblanc qu'il n’appartenait pas au même ordre que les pères de Bétharam. Certains l’appelaient « le père Abbé Leblanc ». il portait sur sa soutane une ceinture de cuir et pratiquait un humour ravageur du genre « la langue anglaise est impossible : ils écrivent élastique et prononcent caoutchouc ». A ceux qui demandaient à « aller aux WC pendant la classe, il avait l’habitude de répondre : Mettez une ficelle. Babala (à la) cette expression d’origine inconnue avait pour objet d'indiquer quelque chose de mal fait. Peut être origine arabe, en raison de la prononciation, Bab Allah, la porte d’Allah, inaccessible par définition Basque ou béarnais : il existait une rivalité chez les pères de Foucauld entre ceux qui étaient basques et ceux qui étaient béarnais .Mais leur chorale unie était sans pareille Bata, Skali ,Princia : les marchands de chaussures du bd Mohamed V Bateaux : « Azrou », « Koutoubia », « Lyautey », « Azemmour », « Djenné », tous ces nom étaient ceux de cargos mixtes de la compagnie Paquet qui faisaient la liaison avec la France, souvent en provenance du Sénégal Bénédicité : prières que l'on prononçait avant et après le repas au réfectoire. Avant le repas c'était : « Bénissez nous Seigneur ainsi que la nourriture que nous allons prendre, pour vous entretenir dans votre saint service ». Après le repas c'était « merci Seigneur pour ce repas et donnez du pain a ceux qui n’en n'ont pas » Berrechid : lieu d'un asile psychiatrique. Dire de quelqu'un qu'il méritait d’aller a Berrechid, c'était l’équivalent de le traiter de fou Bessif, chouia, bezef, walou, fissa : mots arabes couramment utilisés Bghel (brel) : mot arabe signifiant mule ou mulet, d’usage très courant Bibliothèque : bibliothèque située contre le bureau du préfet, dans un placard qu’ouvrait le père Coupeau pendant la récréation de 10h et demie. Parmi les livres ceux qui racontaient les aventures d’un aviateur dénommé « Biggles », avait beaucoup de succès. Dans les années 50, le bibliothécaire était le P. Duboë : il n’avait pas son pareil pour reprendre et sanctionner ceux qui avaient du retard à la restitution et pour repérer les dégradations infligées aux livres. Billets de coiffeur : le lundi venait un coiffeur et les pensionnaires dont on avait remarqué les cheveux trop longs étaient invités à y aller s'ils avaient au préalable écrit un billet de coiffeurs selon la formule : « l'élève untel désire aller chez le coiffeur ». Il travaillait à la tâche et, chaque lundi, vous exécutait prestement, en quelques minutes seulement, une quantité impressionnante de pensionnaires. Billets de confession : les billets de confession étaient rédigés le mardi, pour pouvoir se confesser le mercredi avant la messe du jeudi ils étaient rédigés de la façon suivante : « l'élève untel désire se confesser au révérend père (RP) un tel » .A ce jeu- là, c'était le père Coupeau qui battait de loin tous les autres : Il devait confesser les trois-quarts des pensionnaires Billets de sortie : pour sortir le jeudi où le week-end , il fallait rédiger un billet de sortie sur un carnet à souches, Ils étaient gérés par le père préfet et s'il y avait de pas de problème( une colle privant de sortie), ils devaient être signés par les parents et rendus lorsque l'on rentrait. Ceux dont les parents habitaient trop loin pour faire sortir leur(s) enfant(s) avaient parfois un corres, un correspondant. Bloffe (c’est de la bloffe) ou bloffer : altération de bluff ou de bluffer Boissons : « Judor », « Crush », « Oulmès », « Stork Beer »….ça vous dit qq chose ? Bonaparte (boulevard) adresse de Foucauld avant qu’il devienne bd Moulay Idriss 1er Bouzid : nom du concierge, d'origine algérienne aux cheveux calamistrés, à la fine moustache et aux dents en or qui usait et abusait de l’expression « à part de ça ». Brandam (père), André de son prénom, ce Père est l'un des personnages clé de ces années collège. Il faisait le bonheur des sportifs il était l'animateur de la buvette et devint chargé d'économat après le décès tragique du père Bur en mai 1958 Brasseries : le roi de la Bière, la Chope ou les Négociants Bréviaire ; les pères récitaient des prières en commun le soir en montant et descendant les galeries Breloque : médaille que l'on gagnait à l'issue d'un événement sportif, en particulier à l'issue des matchs interclasse Bur (père).Econome,surnommé Isaac, il mourut tragiquement en mai 1958 au cours d'une partie de chasse au cours de laquelle il chutat dans un puit. Placé dans une chapelle ardente, les élèves furent autorisés à aller le voir; certains y allèrent deux fois plutôt qu'une, alors que d'autres s'y refusèrent. En tous cas, il y eut pas mal d'agitation dans les dortoirs à la suite de cauchemards liés à cette visite. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:50 | |
| Cailles : nom donné aux filles : par extension petite amie : ex « c’est sa caille » « Calvo ! » : expression d'origine espagnole (calvo signifie chauve) utilisée à propos d'un élève qui avait été victime de la tondeuse agressive du coiffeur. En général ce mot, était accompagné d'une grande claque à la base du crâne par quelqu’un qui arrivait en courant et en hurlant : « la coupe ! ». « Caps, pas caps »: expression qui se dit aujourd'hui : « t’es cap ou t’es pas cap » Cahoueter, cafter : mot d'origine espagnole (alcahuete est un entremetteur, mieux un cancanier) signifiant rapporter Caix (tomber) : équivalent de tomber ou rester raide. Faire caix appartient au registre des joueurs de billes. En cas de litige, on appuyait le côté extérieur d’un pied contrer la bille litigieuse et, avec l’autre pied, un peu comme pour se mettre au garde-à-vous, on donnait un coup de l’autre pied, ce qui avait pour effet d’envoyer la bille litigieuse à dach, au diable vauvert. Caméquée : se disait d'une bille qui a beaucoup servi et dans un certain nombre d’éclats – un éclat se dit un cameq – ont sauté. En général bille de grande qualité Camp Boulhaut : aujourd'hui Benslimane, sa forêt était l'objet de promenade dominicale et renfermait, disait-on des gazelles et les dernières panthères. Camp Cazes : ou encore « l'aviation ». C'était le nom de l'aéroport casablancais avant qu'il n'émigre vers Nouaceur, l’ancienne base américaine Canne : coup ou béquille reçu dans les jambes lors d'un match de foot. On disait aussi cagne. Cantine (s’appelait-elle comme cela ?) : gérée par le père Coupeau où, aux récréations de 10 h 30 ou de 4 h 30 il était possible d'acheter des fournitures scolaires et de la petite papeterie. Caravelle : avion magique qui a pris son envol à Casa au début des années 1960 et qui envoyait au musée des antiquités les Constellations ou DC 4 jusque-là utilisés pour aller en France. Carmel : collège de filles situé dans le quartier de l’Oasis Carnet de correspondance : carnet de notes de couleur rose, remis le samedi après proclamation par le père directeur. Carnet d’usage interne et à ne pas le confondre avec le livret scolaire qui nous suivait si nous changions d'établissement. Casa, Casasport olympique : les cigarettes les plus courantes Casablancaise (la) : stade d'athlétisme fréquenté par beaucoup d'élèves le dimanche matin Casier à provision : pour les pensionnaires, ce casier recelait tout ce qui pouvait être mangé avec le pain du petit déjeuner ou du goûter : Confiture de la marque Aïcha, chocolat Bléda enveloppé dans son papier rose, Vache qui rit, lait concentré sucré "le Moutchachou ou Val d'Or" ou sardines pour les safiots. Chibani : souvent utilisé de façon pléonastique "vieux chibani". S'appliquait à toute personne âgée et par extension quelque chose d'ancien voire de démodé Chicha : prononcer t’chitcha mot d'origine espagnole de chichón, bosse qui signifie coup ou encore bosse. Chicha la fava : prononcer t’chitcha Jeu interdit parce que dangereux ou on sautait sur le dos de copains qui formaient une sorte de chenille Chimicolor : rond point réputé pour ses embouteillages Chitane : mot arabe, dérivé de Satan, signifiant diable et appliqué à quelqu'un de malicieux ou de coquin. Chopis : mot prononcé d’un air entendu et en frissonnant. C'était en fait, une dérivation "chaude pisse" la maladie sexuelle. Attraper ou avoir la « chopis » était une menace Chouffa nom trivial du sexe féminin,qui venait souvent dans les conversations dont l'origine n'est pas claire, peut être espagnole ou de l'arabe "chouf" Cigarettes : punition pratiquée notamment par le père Brandam qui consistait à faire rouler les oreilles entre le pouce et l'index et c'était extrêmement douloureux et plus douloureux encore quand la faute commise était si grave que le P. Brandam corsait le châtiment en vous soulevant du sol en même temps qu’il « roulait les cigarettes ». Cinéma : les cinémas étaient très nombreux et ceux du centre-ville, l’ABC, l’Empire, le Ritz, le Rialto, passaient des films de cowboys (mot préféré à westerns) particulièrement appréciés. On fréquentait aussi le Lutétia, le Triomphe, L'Eden Club, le Lynx, le Vox, le Liberté en face de la Brasserie Marcel Cerdan puis plus tard le Rif, sans oublier le Familia au Maarif. On m'a rappelé qu'il y avait aussi le Beaulieu a Ain Sebaa .Il y avait aussi le « cinéma des pères » à deux pas de N-D de Lourdes, au Rond Point Mers Sultan. On y voyait, pour six centimes, La cage aux rossignols dont Les choristes est une forme de remake, et une quantité intéressante de fils de Laurel et Hardy et des frères Marx. Clark’s : Marque du chewing-gum le plus courant Clavecin : marchand de disques réputé ou l’on pouvait acheter tous les succès à la mode située rue Blaise Pascal Cloche : la cloche marquait tous les temps de la journée. Un élève, équipé d'une montre était chargé de la faire sonner, ce qui signifiait rassemblement en rang pour regagner l'étude ou la salle de classe. C’était une des fonctions les plus prestigieuses Colle : indissociable de deux heures, la punition minimale Communion : l'un des temps forts de l'année .elle avait lieu un jeudi au mois de mai, dans les années50, c’était un dimanche et concernait des élèves de sixième et cinquième. Elle était précédée et d'une petite retraite et les communiants ont été habillés en aube. D’où la plaisanterie « avec leurs aubes sous le bras : a prononcer avec la liaison) Confirmation : cérémonie qui se déroulait huit jours après la communion, en présence de l'évêque, Mgr Lefebvre. Les confirmants avaient pour parrain un grand, de seconde ou de première et recevaient une petite gifle de la part de l’évêque qui prononçait la phrase « prénom (latinisé) te confirmo ». Pour ceux qui s'appelaient Alain cela a donnait : « Alanus, te confirmo», c'était rappelez-vous des éclats de rire à n'en plus finir. Confisqué : mot terrible qui nous privait d'un objet. En général il s'agissait des billes qui en rebondissaient de façon infinie sur le pavé en provoquant un bruit épouvantable. Corbeaux : nom pas très gentil donné aux pères, à cause de leur soutane noire. Corbeille (à pain) : à la récré de 16 h 30, des grands allaient chercher de grands paniers remplis de morceaux de pain qui constituaient la base de notre goûter que l'on agrémentait avec les trésors qui se trouvaient dans notre casier à provision Coupe (la ) : voir « calvo ». C’était la grande claque que l'on m'infligeait sur la nuque de ceux qui avaient été chez le coiffeur. Coupe au rasoir, coupe basse : dans les années 60, la mode des cheveux longs commençait et le rêve de tous était d'éviter la tondeuse (à main à l’époque !) à l'époque et d'avoir des cheveux pas trop courts dans le cou. La longueur de ses cheveux dans le cou était étroitement surveillée par les pères. Coupeau : une des figures marquantes de nos années collège. Professeur d'histoire, de religion, confesseur, bibliothécaire, animateur de la cantine, la variété de ses tâches n’avait d'équivalent que sa modestie Couscous : le mercredi, le couscous était le plat du jour. C'était l'occasion de faire des concours d'absorption de sauce piquante et c'était parfois homérique. CTM : les cars qui reliaient les villes à rapprocher de gare CTM ou place des Alliés Curutchet (père) aux baffes célèbres. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:51 | |
| Demi.: raccourci pour désigner les demi-pensionnaires « Dern » : expression destinée à jouer le dernier, ce qui permettait de connaître la position des adversaires « Dern-touche-preum-déquillo » : expression utilisée aux billes qui signifie que l'on veut jouer le dernier mais si l'on touche une bille déjà jouée en les déquillant, on devient le premier à jouer. Dortoirs : il y en avait 3 : celui des grands, celui des moyens et celui les petits. On fonctionnait au claquement de mains, on baptisait le lit tous les matins sauf le jeudi où on le faisait en grand. Les sœurs venaient aider les petit à faire leur toilette (certains avaient tout juste 6 ans !) Duboë (père), prof principal de 5e. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:52 | |
| Estaque (ou tire boulette): nom donné au lance-pierre, probablement en référence au bruit. Si l’étymologie de ce mot fait pencher pour une origine espagnole, elle reste bien mystérieuse Evénements Période ainsi appelée, s'étendant de 1953 date de la déposition de Mohamed V et son exil en corse puis à Madagascar jusqu'à son retour fin 1955,pendant laquelle des évènements tragiques se sont produits avnt l'accession à l'indépendance Etude : un des temps forts quotidiens de la journée à Foucauld. Pour les pensionnaires, c'était de sept à huit, pour tous de 10 h 45 à 11 h 15, de deux heures à 2 h 50.de 5 heures à 6 h 30 pour les demi-pensionnaires jusqu'à 7 h 30 pour les pensionnaires. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:53 | |
| Fabor: gratuit Le fabor pouvait être aussi quémandé par un miséreux ou donné à qui rendait service Fayot : Fayot équivalent de lèche, de resquilleur, souvent utilisé à travers le verbe fayoter Feinte, feinter : très utilisé voir zbiber Feneu : insulte méprisante dont j'ignore complètement la signification Ficus benjamina : arbres bordant les allées dont les fruits (de petites boules) faisaient de bons projectiles Fly : surnom donné au père Subervie qui avait été missionnaire en Chine. Passablement sourd, fumeur de pipe, il postillonnait pas mal et par d'assimilation au vaporisateur de produit antimoustique, il avait reçu le surnom de Fly Tox et plus souvent Fly Sa surdité etait l'occasion d'un jeu cruel : le doublage où un élève demandait la parole, faisait bouger ses lèvres sans prononcer un son alors qu'un autre, à l'autre bout de la classe, parlait et Fly ne se rendait compte de rien Foire : foire internationale qui se déroulait au printemps et où les pensionnaires étaient conduits pour visiter un jeudi après-midi. Jusqu’en 1956 au moins c’est sous la voûte arrondie d’un vaste bâtiments que se retrouvaient une grande partie des candidats du Maroc pour les épreuves écrites du baccalauréat Frères (de Lasalle) : école concurrente mais qui s’arrêtait en 3é Frotter : flirter, en général en dansant Frères : religieux non prêtres, il yen avait quelques uns, confinés dans des taches de surveillants, frère Jaime dit « Timido » ou Frère François Fronton.indisociable de la culture basque pour jouer à la pelote à mains nue, qui donnait des mains de fer, ou avec la chistera. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:54 | |
| Gordo fayo: insulte d'origine espagnole qui signifie à peu près « gros imbécile » Gamate : insulte méprisante, équivalent de pauvre type.Gamate : insulte méprisante, équivalent de pauvre type. Garicoits (Saint Michel) : Saint basque ou béarnais qui avait été plus ou moins à l'origine de la fondation de l'ordre des pères de Bétharam et qui était invoqué dans nombre de prières. Michel Garicoïts (1797-1835) était basque pur jus, Il est le fondateur de l’Ordre du Sacré-Cœur de Bétharram, ordre de missionnaires et d’enseignants, congrégation de missionnaires et d’enseignants ; nous l’avons d’abord invoqué comme « bienheureux » puisqu’il n’a été canonisé qu’au début, je pense, des années cinquante. Gaufrettes : vendues à la buvette sur lesquelles étaient écrites des phrases ou des maximes. Ghalef (derb) : Derb tout proche de Foucault qu'il fallait traverser pour aller vers l'Oasis où le Maarif. Gilet (père) prof de math qui voulait nous faire croire que les anglais disaient à la fin d’une démonstration au lieu de « ce qu’il, fallait démontrer »( quod erat demonstrandum en latin) ; « what fair foot ! » .Il disait aussi " le ciel est beau et toi laid( étoilé!)" Glaces : Glaces à l'eau fabriquée à partir de grenadine ou de menthe dans des bacs à glace et qui étaient vendus à la buvette. Pendant quelques semaines le père Brandam essaya même d’en faire avec de la crème Mont-Blanc ce qui les faisait davantage ressembler à des Esquimaux. Gousse ( mettre une ) :mot souvent utilisé à propos d'un geste déplacé que la correction empèche de préciser Godasses de foot : ceux qui avaient des chaussures de foot, des chaussettes à rayures marchaient en faisant un bruit d'enfer sur le goudron. Avoir de telles chaussures leur conférant un prestige certain. Goulot : grosse bille utilisée dans le jeu. Les plus redoutés étaient en acier, prélevés sur des roulements à billes. Grand prix du Maroc : se deroula a Ain Diab en 1957 et 1958 auquel participait la gloire locale André Guelfi qui defraya par la suie l'actualité dans l'affaire Elf, sous le nomde "Dédé la sardine". A l'occasion on sortait nos voitures "Dinky toys" et nous faisions des courses sur les terrains de basket en lancant les voitures (Ferrari, BRM, Maserati, Vanvall etc) que l'on tenait par le capot entre le pouce te l'index et qu'il fallit faire avancer le plus loin possible pour gagner }Grossard (père) grand organisateur de camps d’ados Guemser : mot d’origine inconnue qui signifie péter. probablementd’origine arabe. Guide Romain antique : petit livre utilisé en 4e, cher au Père Latapie Guitare ! : insulte signifiant à peu près, rouleur de mécanique, fanfaron. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:55 | |
| HAK ! : signifie « tiens « en arabe et, prononcé entre les dents, cela accompagnait généralement un bras d’honneur Hchouma : mot arabe signifiant honte Henry (petits beurres). Les biscuits aux bords dentelés vendus à la buvette Hijo de… insulte espagnole, mise a toutes les sauces Hmar : mot arabe signifiant bourricot Hurou : le père Hurou est l'un des personnages du collège. Passionné d'histoire et il idolâtrait Napoléon, utilisait les ouvrages de Le Nôtre « la petite histoire de France » et insistait souvent plus sur la petite histoire plutôt que sur la grande. Il avait un humour tout à fait particulier ainsi lorsqu'il rendait les copies de composition, il sortait son canif, le plantait dans la table et disait « c’est lame en table ». Je l’ai entendu, en cours de géographie, célébrer l’industrie textile de la Principauté de Monaco où l’on pouvait admirer particulièrement la splendeur des draps devant lesquels il était impossible de ne pas s’exclamer Grâce quel lit !, (Grâce Kelly ). Il affirmait « il y a trois grands hommes dans l'histoire de l'humanité : Napoléon, De Gaulle, et moi ». Musicien, roi de l’harmonium, il jouait pendant les cérémonies. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:56 | |
| Jaguar : groupe de rock mythique (en 1962), animé par un certain Titi et dont le batteur était un ancien de Foucauld Jeanne d’Arc: collège religieux de filles Jeudi (après midi) : pas de classe mais pour les pensionnaires rien à faire jusqu’à l’étude de 5 h Jeudi (messe) : tous les jeudis à 11 heures, le collège se rendait à la messe. Il arrivait que certaines messes soient concélébrées par trois officiants ; nous les appelions les messes à trois moteurs Jeudi (douche) : les pensionnaires avaient droit à une douche le jeudi soir à six heures pour le dortoir des moyens, à huit heures pour les grands. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:58 | |
| Kelb : chien en arabe, insulte fréquente Khaïco : prononcer jaïco, avec une jota espagnole équivalent de mauvais goût s'appliquait à des objets ou des couleurs exagérément criardes Khalouf : cochon en en arabe, insulte fréquente Khoubz : pain en arabe Khouia : « mon frère » en arabe Kigliss : surnom donné à un professeur laïc qui avait succédé au père Duboë ou Pitcha comme prof principal en cinquième Klaoui : mot arabe signifiant les parties génitales. Prendre un coup dans les klaouis faisait très mal.
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:59 | |
| Laclau (père): prof de français-latin en fin de cycle qui nous faisait traduire l’Eneide et guettait l’usage de traduction. Une fois débusqué il disait d’un air las « Ca pue la trado" Lascassis (père) : aussi surnommé « tonton » ; inventeur d’un système de rattrapage des mauvaises notes le samedi après midi. Il savait lui aussi très bien « rouler les cigarettes ». Latapie (père) : à l'embonpoint célèbre, préfet de discipline et a quitté le collège en 1960. Ces baffes étaient rares mais de qualité. Il avait pour habitude, face à de grands gaillards, un peu à l’âge bête, de dire désabusé : « grand fort et bête, tout ce qu’il faut pour faire un gendarme ! » Leblanc (père) : voir Blanco, prof principal de 5e Lèche : insulte méprisante; abréviation de lèche-botte de lèche-cul, en général accompagné d'un bruit de succion Lelong (père) Liberté : le célèbre gratte-ciel de Casa : 17 étages, le top ! Lignes : « 100 lignes » était le tarif d'une heure de colle mais pouvait être donné en dehors d'une colle comme punition. Certains malins en préparaient à l’avance Loterie : algérienne ou de Tanger vendue sur les trottoirs par des marchand ambulants avec l’éternelle phrase finale « tirage ce soir » Louf : où « loufer » signifie pet, péter. Voir « guemser » Lycée de filles : situé bd Foch devenu par la suite Zerktouni Lycée Lyautey : lycée situé tout prés de Foucauld ou l’on allait en terminale, puisqu’on s’arrêtait au 1er bac à Foucauld (jusqu’en 1965). Le petit Lycée ( devenu Ibn Toumert), on y passait le BEPC Lynx : cinéma de Mers Sultan où se déroulait le dimanche matin des matinées enfantines avec une espèce de radio crochet, parfois diffusée le jeudi sur radio Maroc | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 6:59 | |
| Marchés: Central, de la Liberté, les plus connus et plein d’autres Maarif : quartier populaire de Casablanca avec un parler et un accent particulier Maboul : mot arabe signifiant fou Macaque : insulte banale Mailharo (père) surveillant de l’étude des moyens, surnommé « Macchabée » Maricon de la playa : insulte d'origine espagnole équivalent de pédé « Marché » faute technique au basket lorsque que l'on cesse de faire rebondir la balle au sol Macchabée : surnom donné au père Mailharo, probablement à cause de sa pâleur. Macchabée. Il n’enseignait pas mais surveillait l'étude des moyens « Mano » : mot d'origine espagnole signifiant « main » et au foot cela impliquait évidemment de réclamer un penalty, un péno Marie France : animatrice d'une émission de radio Maroc de 12 h 30 à 13 heures où les auditeurs dédiaient des disques et nous espérions que le foyer serait ouvert par le père Brandam avant la fin de l'émission : Mechmech : nom arabe des petits abricots, dessert habituel au mois de mai Meskine : mot arabe signifiant « pauvre » Mercedes la camionnette, carossée par un père d'élève qui nous balladait parfois le jeudi ou pour nous amner au théatre et comme il n'y vait pas la radio, on chantait et notamment des chants corses, le maitre de chants se reconnaitra ! Minvielle (père) Mira : mot espagnol signifiant « regarde », utilisé en alternance avec « Chouf » Missel vespéral romain : missel dont il était recommandé de faire l'acquisition auprès du père directeur pour ceux qui préparaient la communion Mois de Marie : en mai, en début d’après midi, étaient organisées des séances d’éducation religieuse dans la chapelle. En 1958 sur Bernadette Soubirous, en 1959 sur le curé d’Ars. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:00 | |
| Nadal (père): Directeur jusqu’en 1960, .le premier à avoir été appelé Tonton parce qu’un de ses neveux fut pensionnaire une année ou deux. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:02 | |
| Oliveri (glaces): C'était le mailleur marchnd de glaces du monde.Le fils fut un moment à Foucauld.. Oulima (transcription phonétique de Haut les mains): si ti bouges, ti mort » pour ceux qui ont joué aux gendarmes et aux voleurs avec les petits marocains « « Our father who are in heaven..”, prière Notre Père en anglais que le père Subervie dit Fly essayait de nous apprendre. Holly mary, mother of God… était la traduction de « je vous salue Marie ». | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:08 | |
| Pair ou impair façon de se départager qui était plus en cours que marteau /ciseaux Preum, deuz, troiz: quand on commençait un jeu, chacun voulait être le premier à jouer excepté abréviation de premier, deuxième ou troisième. « Peno » : abréviation de penalty en général eurent les associés à « Mano » « Petit Marocain » : quotidien du matin longtemps en concurrence avec "Maroc Presse" « nous metro » (demi-mètre) surnom donné au père Duboë, .C’était un homme de petite taille, avec un accent très particulier qui circulait a vélo et qui demandait parfois qu'on baisse la tête pour pouvoir nous gifler quand on lui manquait de respect et qu’on était plus grand que lui et c'était facile de l'être ! Un jour pendant la periode d'exil de Mohammed V, il fut sommé alors qu'il circulait à vélo de crier "Vive Ben Youssef" et lui de crier "Vive Saint Joseph" et d'enfourcher sa bicyclette et de repartir Paille (la paille au dern) : expression utilisée lorsque nous courions vers un but précis et où il ne fallait pas être dernier. Faut-il préciser où le dernier se voyait contraint de mettre la paille ? Palladium : marque de chaussures de basket très à la mode et très recherchée Pare-cannes : on parle aujourd'hui de protège-tibias ; morceau de plastique glissé sous la chaussette pour éviter les coups douloureux Passage Sumica : un passage bordé de commerces sous des immeubles qui partait du bd Mohamed V pour rejoindre le bd du général Drude Pattes : punition qui consistait à soulever du sol l'élève en faute par les pattes des cheveux Pensionnaires : on ne disait pas internes, comme au lycée, mais pensionnaires Pento : gomina ou brillantine très en vogue destinée à fixer les cheveux Pépites : graines de tournesols grillées et salées vendues dans des cornets en papier journal Père Préfet : l'un des personnages importants du collège le numéro 2 dans la hiérarchie c'est lui qui réglait les sorties, administrait des punitions, le censeur. quoi ! Le père Latapie fut remplacé par la suite par le père Pucheux Perruches : cages remplie d'oiseaux, perruches et tourterelles, situées à côté de la loge du concierge PetitMangin : la grammaire latine à mettre au rang des manuels mythiques avec le dico Gaffiot, « Carpentier Fialip » en Anglais, « Lagarde et Michard ou Castex et Surer » en français ou Mallet Isaac en histoire Pions : des laïcs assuraient quelques charges de surveillance. D’abord les dortoirs des petits et des moyens étaient surveillés par des élèves parfois de 1ere ou plus généralement ayant fini leur cursus à Foucauld et préparaient leur 2e bac (on ne disait pas encore terminale) au Lycée Lyautey. Le surveillant des petits assurait aussi l’étude des petits. L’étude des moyens a aussi été surveillée par des extérieurs parfois un peu frimeurs dont un venait en « Triumph » ou « Mg » décapotable ! Planches ou (derrière les) les « planches », (aussi galeries DLP) : situées derrière la place de France devenue Mohamed V, c’était l'endroit où l'on pouvait acheter des jeans ou des chemises américaines de fripe. Pois chiches grillés : petits cornets de papier rempli de pois chiches grillés vendus à la sortie du collège Porca miseria, madonna : exclamation juron italien désigner une grosse fille"patata hloua" (patate douce) Profs de gym ; ils venaient de l’extérieur MM Vargas ou Bladanet par exemple ont longtemps fonctionné Pucheu (Père) est arrivé de Sonis, l'équivalent de Foucault en Algérie, à Sidi Bel Abbes, avec un surnom qu'il a essayé de nous imposer sans succès « P4 » à cause de Père Pierre Pucheu, Père Préfet à son arrivée. Il enseigna les maths, le français et prit la succession du père Latapie en 1961 Pullman : car de la Compagnie des Grands Pullman du Sud qui faisait la liaison tous les soirs de Casa vers Agadir et en passant par Mazagan, Safi et Mogador et emportait les pensionnaires lors des vacances. Il voyageait toute la nuit .On le prenait face la "Vigie marocaine" Punitions : physiques avec les baffes, les cigarettes ou les pattes ou les lignes « bien écrites » (100 à l’heure) ou enfin les récitations (les « catilinaires » par exemple !). le pire était pour les pensionnaires s’entendre dire : « privé de sortie » | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:09 | |
| Questure: c'était une fonction occupée par un élève qui consistait à faire le tour de la cour, après la récréation pour récupérer les vêtements oubliés. Ces derniers étaient ensuite enfermés dans un placard où on pouvait les récupérer contre espèces sonnantes et trébuchantes. La fonction de questeur était à peine moins prestigieuse que celle de chargé de sonner la cloche qui rythmait la vie du collège. « Quitte-moi tranquille » : hispanisme équivalent à « laisse-moi tranquille » « Quitte-toi de là » : hispanisme, qui signifie « pousse toi » | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:10 | |
| Rab ou rabiot: supplément que l'on souhaitait avoir lors du repas au réfectoire Radio Maroc : radio Rabat ou radio Maroc était la radio officielle qui émettait alternativement en français et espagnol (« Aqui Rabat radio nacional maroqui ») et arabe. Il y avait notamment une émission le jeudi qui commençait par : « Petits-enfants du Maroc, voici votre émission…. » Radio Tanger l'autre radio ! C’était une radio privée, basée à Tanger, qui diffusait beaucoup de publicité et beaucoup de musique espagnole Rang : il fallait toujours se mettre en rang au coup de sifflet. On se rangeait « par deux » à l’intérieur mais « par trois » quand on devait sortir du collège Rapporteur de petits paquets : expression méprisante à propos des cafteurs, des rapporteurs, qui rapportent à leur mémé.. Raquette : « trois secondes dans la raquette », faute technique au basket Réfectoire : lieu de rassemblement quotidien situé au sous sol, avec des tables de 6 en mosaïque avec un chef de table. Les plats en étain ressemblaient à des casques anglais et l’on faisait tourner les couteaux ou les verres pour désigner lorsqu’il s’arrêtait devant un élève, « le plus.. » au choix Retraite : outre les retraites qui précédaient la communion les pères décidèrent pour les grandes classes de seconde première de nos organiser des retraites en 1960 la première sous l'égide d'un père venu de France le père Colliard, la seconde en 1962 avec le père Chedanneau également venu de France. Une dernière retraite fut organisée devant l'ancienne caserne petite caserne Malakoff à Ain Bordja peut être pilotée par le père Auber ( ?) Roches Noires : quartier populaire de Casablanca plus habituellement appelé « les Roches » | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:14 | |
| Staffa : ruée organisée pour se servir de quelque chose, en général de la nourriture, et certains n’attendaient même pas la fin du benedicite pour se précipiter sur la nourriture ! « Schlouf » : -était une façon de marquer un panier au basket dans le quel le ballon rentrait directement. Le nom vient du bruit que faisait le ballon en passant ce qu'aujourd'hui on dirait « tir à 3 points ». Marquer un panier « sans vaseline » c’était envoyer le ballon directement dans l’arceau sans se servir de la planche. « Sgarra la pipa » : expression probablement d'origine italienne qui consiste à jeter un sort à celui qui tire aux billes où au basket pour lui faire rater son coup. Quand un joueur – au billes, au foot ou au basket – manquait l’immanquable on disait il se l’est asgarré, il l’a manqué. J’ai trouvé, dans un Nouvel Obs de 1984, une possible origine : les sgarri sont en Sicile les affronts, sachant qu’un échec peut être considéré comme un affront. Sabaté (père) sous préfet et préfet des petits, prof principal de 6e A1, prof d’espagnol, la gentillesse même Salla (père) : un de ceux qui est resté le plus longtemps, a succédé au père Brandam pour les sports et la buvette. Spécialiste de pelote basque, qu’il jouait à la main qu’il avait très dure : attention les baffes ! Salle de jeux : située sous la chapelle ouverte après le repas de midi quand il n’y avait pas de matches de foot. On y jouait aux cartes, on écoutait de la musique apportée, par les uns ou les autres (on y a découvert Fats Domino, Ray Charles, Elvis et bien d’autres) Les « grands » avaient même le droit d’y fumer ! Sarbacane : en général fabriqué avec un tube de Bic cristal et une petite boulette de buvard ou un grain de riz Sauterelle ou criquet : parfois, au printemps des sauterelles s'abattaient un peu partout le grand jeu était de les lâcher en classe car cela faisait grand bruit en volant et si possible en n'ayant placé une paille au cul ou mieux une fleur de géranium… Scoubidou : grande folie de l'année 58 où chacun s'amusait à tresser, avec parfois des billes incluses, ces espèces de petits porte-clés qui furent par la suite appelés scoubidou. Presque à la même époque ce fut le hulahop Scout : mot arabe signifiant « tais-toi » Scouts marins : forme de scoutisme très prisée est plutôt chic Servy.prof d'anglais, de maths etc. Il a avit une studebacker bleu et un mauvais plaisant avait glissé un sucre dabs son reservoir. Servant de messe : pour les cérémonies religieuses, la messe du jeudi ou la communion, il fallait des servants de messe. Certains élèves étaient chargés de les former. En général on procédait par cooptation en associant un servant attitré et un débutant lors d'une messe à sept heures du matin, au premier étage de la chapelle. Le père Sala supervisait la chose. En semaine, certains pères recouraient aux services d’un servant de messe ; ils devaient sortir du lit bien avant les autres ; le plus, à cinq heures et demi pour la P. Brandam ! Sifflet : instrument favori qui ponctuait le début et la fin de beaucoup de choses au collège : les repas, les matchs, rappels à l'ordre etc. Parfois remplacés par des claquements de mains (notamment au dortoir). Un grand coup de sifflet – ceux du P. Lalane étaient réputés pour leur puissance – pouvait interdire de parler pendant les repas. Souris : surnom donné à quelques profs d’anglais femmes. En 1959 ,ce fut Madame Lehmann, une autrichienne d'une soixantaine d'années, qui nous distribuait de « zéro avec palmes » sans qu’on ai jamais su ce que cela signifiait ; en 1960, ce fut miss Lamont, une anglaise d'une trentaine d'années, plutôt jolie, à laquelle on murmurait des insanités salaces en attendant qu’elle dise, pour nous encourager, répondant ce qu'elle croyait de efforts pour parler anglais « c’est très bon, continuez » Spring court : Marque de tennis mythique que tout le monde rêvait de posséder Nsrani on dit plutôt n’srani : nom donné par les Marocains aux Européens (c'est une déformation de Nazaréen) Stade Marcel Cerdan : le grand stade de foot situé au Maarif, juste au pied d’Anfa .. Subervie (père) : voir Fly Surnoms des eleves de l'Ecole Foucauld: les surnoms n'étaient pas très nombreux chez les élèves il m'en revient assez peu : Bouboule, Cabiche, Donald, Palomino, Pépé, Zitoun, Félix... ils étaient un peu plus nombreux chez les pères Fly, Blanco, Tonton, Macchabée, Timido... | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:16 | |
| « Tapes-5! »: était une façon de marquer un accord en se tapant mutuellement les mains l'une sur l'autre « Tu l’as ! » « retouche compte pas » : jeu qui consistait à attraper les autres qui pouvaient se réfugier sur une base en hauteur et celui qui était touché risquait de se faire retoucher immédiatement et cela rendait le jeu difficile, d'ou la précaution de demander « retouche compte pas » T.A.C : acronyme de transports autonomes casablancais. Prendre le TAC signifiait prendre le bus. Pour aller à Foucauld, il fallait prendre le 6, direction Derb Ghalef qui vous laissait au bas de l’Hôpital militaire. Tahiti, Kon Tiki : piscines de mer très fréquentées, situées à Ain Diab Tapette à roulette : insulte gentillette, parfois complétée par « quand tu roules tu pètes » Taxi (petit) : les petits taxis ont remplacé les calèches au milieu des années 50.Ce furent d'abord des 4CV puis des Simca1000, couleur pie (noires et blanches). Mode de transport des plus économiques Tchumbo (à la) : est une façon de dire « faire n'importe comment « équivalent de "à la babala" à la tchumbo vient probablement de l'espagnol qui signifie « figue de barbarie » Tête (la) de ma mère : façon de jurer, raccourci de « je jure sur la tête de ma mère » Tonton : surnom donné au père Nadal qui avait un ou des neveux dans le collège. Par la suite tous les directeurs se sont vu affubler de ce titre T’siri : interpellation de cireurs pour proposer leur service et ils promettaient de faire briller les chaussures « coum les glaces de Baris (comme les glaces de Paris) » Touche-touche : jeux de billes qui consistait à toucher la bille devant soi : toute bille touchée été gagnée si on jouait à « de vrai » | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:17 | |
| Union sportive Mers Sultan: c’était je crois le nom du club de Basket dont le coach était le père Brandam et qui était un des meilleurs de la ville .Il jouait en semi nocturne sur le terrain qui disposait une petite tribune, une table d’arbitrage et surtout un éclairage puissant. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:18 | |
| Vacquet (père): prof de chimie qui a monté le labo sous la chapelle. Il adorait pratiquer la reliure et l’enseignait aux élèves Valise « Air France » : ce fut la mode de début des années 60, pour les pensionnaires, d'avoir cette petite valise à armature de contreplaqué, recouverte de tissu avec écrit « Air France » fermée par une fermeture éclair Vallerey : piscine Georges André piscine, située près de la piscine municipale de Casablanca, appelée ainsi à cause du nageur célèbre de ce nom. Une fois par an le jeudi après-midi, le père Brandam conduisait des pensionnaires. Il y avait toute une famille de nageurs célèbres Vallerey, et une Mme Vallerey a même enseigné en primaire à Foucauld Veillée : étude du soir de huit à neuf, invariablement surveillé par le Père Duboë Vie (la) de ma mère :façon de jurer Vieux habits ou « vieuzabis » : personnages qui parcouraient les rues pour récupérer de vieux habits Vigie marocaine ; journal du soir situé bd Mohamed V. Distribué par des vendeurs criant « Giee, giee ! » | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:19 | |
| Walou: expression marocaine signifiante rien du tout Weled : prononcer « ould » : expression marocaine signifiant "fils. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:20 | |
| Yalla, vamos: expressions diverses signifiant « on y va » Yazid : nom de l'ouvrier qui nous servait à la cantine qui prit la tête d'un mouvement de grève en 1961, ce qui conduisit les grands élèves à assurer le service au réfectoire Yen el dine baback (écriture selon ASSIMIL) (plutôt N’aal dine) : insulte courante mettant en cause en maudissant les parents, babak étant une transcription phonétique de papa Yen el dine oummk : (plutôt N’aal dine) insulte courante mettant en cause en maudissant la mère Yen el waldik : plutôt N’aal dine insulte courante me maudissant celui dont on est l'enfant celui qui t’a enfanté Yriarte nom du boulanger basque qui livrait le pain à l'ecole Foucauld et dont le fils Mimo a effectué une grande partie de sa scolarité au collège.. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:24 | |
| Zaama: expression signifiant à peu près faire semblant Zbiber : rater, feinter un cours, faire l'ecole buissoniere. Zlaguer : embrasser une fille, flirter Zoo d'Ain Sebaa : le seul zoo. Avec des bêtes qu'on ne pouvait voir que là, à une époque ou les films animaliers ne courraient pas les rues et que la télé n'existait pas .
Zazou: elegant. Zaze: elegant. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:29 | |
| Merci a Foire de Casablanca pour le dictionaire de l'ecole Foucauld a Casablanca.
L'école Charles de Foucauld est située à Casablanca, la capitale économique du Maroc. C'est une des institutions les plus anciennes de cette grande ville puisqu'elle a été fondée en 1936. Jusqu'en 1983, c'était une école mixte, primaire et secondaire. Les élèves passaient leur baccalauréat avec la mission française et recevaient leur diplôme de fin d'études secondaires de Bordeaux. A partir de cette date, elle est devenue une école diffusant l'enseignement maternel et primaire. Les enfants passent leur examen de fin d'études en CE6 avec les écoles de l'état. Le 24 avril 2006, l'école Charles de Foucauld a fêté ses 70 ans. En 1985, un événement historique a marqué la mémoire de cette école catholique:
la visite du pape JEAN-PAUL II. voici les mots du pape:
Une école de tolérance 71 ans déjà, et l'école Charles de Foucauld est encore fertile pour éduquer aux grands principes. Actuellement, l'équipe pédagogique a fait de la tolérance un enjeu de taille pour conduire ses élèves vers plus de tolérance, moins de violence. Ce thème est inséré dans le programme et dans la vie de l'établissement, car bien vivre ensemble ne va pas de soi,cela s'apprend; et c'est dès le plus jeune âge que s'acquiert cet apprentissage. Au delà de tout discours, nous nous mobilisons pour sensibiliser et développer chez les petits et les grands une paix intérieure. Que la tolérance soit vraiment vécue, qu'elle nourrira les esprits et parcourra les âmes pour faire de nous tous des vrais artisans de paix!
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:34 | |
| Quelle poilade = comme on se marre on s'est poilé= on s'est marré le col zaz=col levé il est zazou= il est chic les sopissat= les voyoux
Chez l'épicier, quand on touchait les fruits ou autre chose il disait:
TI GARDE TI TOUCHE PAS AH ! (inutile de traduire)
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:45 | |
| mots a Robert Abitbol --------------
Ce serait intéressant de traduire en français les expressions qu'on utilisait; la mère d'une amie de ma fille avait fait une liste mais elle l'a égarée.
----------------- Voici ce dont je me souviens:
- 22 les flics! (pour avertir de l'arrivée de la gent policière) - On s'est donnés le petit doigt (on s'est réconciliés) - Ils marchent ensemble (ils sortent ensemble) - à voir (montre-moi); encore un calque de l'espagnol - Quitte ton manteau; enlève ton manteau (ça vient de l'espagnol) - Il est chié de la tête (calque de mhd fl' rass) - il fait du ahbo: il exagère, raconte des histoires - Lèhgzen! Casanier - Aicha glba: personne d'humeur changeante - Tchatcher: c'est éffectivement un mot typique de chez nous. En tout cas dans ce sens là; nom masculin = tchatcheur. - il se croit (= il se prend pour un autre; il tchache) - Abiadk (dialecte jui marocain) - Aoudi ah Robert (dialecte juif marocain) - Tahdaèlik, tankfuss elik; je te massacre! - Zi shrana, tifouss (que t'attrapes la fièvre, le typhus) - Sbahelila ou sbèholillè; quelle sale journée! - Il lui a donné sa mère (lui a cassé la gueule) - Bouché à l'émerie; ce n'est pas une expression marocaine mais bien une expression couramment utilisée en France et en Afrique du nord sans les années 60.
Aghzen c'est fainéant; je me demande si les Arabes ont ce mot. D'autres expressions: - il nous a éclatés (expression plus récente = il nous a bien faits rire) - je vais le dire à ma mère! - va chier - Va te chier (en fait cette forme pronominale [se chier] est très marocaine; les Français et les Québécois disent: ''va chier''; - C'est un chleuh (personne pas très civilisée) - Il vient du mellah - C'est toi que tu es un crétin; c'est pas moi que je suis un hmar. Ah les phrases subordonnées! On était fortiche dans ce domaine à l'époque! Ce doit être un calque de l'arabe.
- Elle a pleuré de hbina (toutes les larmes de son corps; pleurer de peine) - La presse; on utilisait un mot arabe dont je ne me souviens plus; pour indiquer qu'on faisait qq chose à la hâte sans se soucier de le faire convenablement; vite fait mal fait). C'était la hbèla (la folie) - La kbèla (mais cuit sur des charbons ardents; miam miam!) - Il est bassl (il veut faire rire mais il n'y arrive pas) - il nous a saoûlés (à propos d'une personne bavarde qui ne sait pas quand il faut se taire.) Comme moi! :-) mots a Robert Abitbol | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:49 | |
| y lé parti au cilima.il est alle au cinema.
il l'a pris l' avion à l'aviation
le mot o li mains, qui voulait dire haut les mains, m'a fait rire longtemps. lorsqu'on chantait a l'ecole une chanson en francais.
au lieu de: un canard deployant ses ailles qui vivait avec sa canne fidele il disait coin il repetait coin c'est toujours la meme histoire coin coin
elle etait melangee au point que ca donnait ca: un canard de coyant si aille qui vivait dans sa cage fidele il disait coin il repetait coin c'est toujours la meme histoire coin coin.
qui se souvient?
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:52 | |
| lorsqu'on voyait une dauphine rouge (voiture)on pincait notre camarade en disant, dauphine rouge surprise. Brigitte Bardot on l'appelait Brigitte Tarot.
Liz Taylor on l'appelait Elizabeth Tayfor | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:54 | |
| envoi de Driss Kenza:
Quand 2 vieux Msio disaient Anava = En Avant Spiktour = L'Inspecteur Les Chleuh d'Agadir disent : Labil Noubel= La Ville Nouvelle Jmafou = Je m'en fou Baliza= Valise Botagaz = Bouteille de gaz Soulima = Cinèma Bichklita = Bicyclette Sbardilla = Espadrille
Kenza et tojor Kenza | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 7:57 | |
| envoi de Robert Abitbol --------------
Quand on parlait d'une personne dont un oeil s'ouvrait et se fermait (qui clignotait, quoi :-)), on disait d'elle: ''il a un oeil qui joue au billard et l'autre qui compte les points''. :-)
C'est sans doute le clignotement qui a fait que cette expression utilise la métaphore du billard. On parle du flipper bien sûr.
----------------------- Quand on jurait que quelque chose était vrai, On disait très solennellement: ''je te jure sur la Torah d'Israel'', ce qui donnait encore plus de foi à nos paroles. À ce jour on se demande où se trouve LA Torah d'Israel. Il doit y avoir beaucoup de Torah en Israel! On disait aussi: ''je te jure sur la vie de ma mère'' et pour accentuer: ''qu'on me tue et qu'on m'enterre ce soir''. Ou encore, ce qui était encore plus accentué et plus mélodramatique: ''je te jure sur la tombe de mon grand-père''.
Ah la la! :-)
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 8:09 | |
| Vilo Solex pour Veo Solex
l'icole pour l'ecole le tobis pour l'autobus li foto pour les photos balek pousses toi jid ajoute tilifoune telephone le telephone arabe de bouche a oreille | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 8:18 | |
| ti e ziro tu ne vaux rien c'est ziro ca ne vaut rien
les vece les toilette lcabine les toilettes li voisins les voisins un chibani un vieu monsieur une chibania une femme agee cirbisa bierre tapas aperitif doukha vertige bernis vernis bernisseur vernisseur bit el bagno salle de bain tobaja serviette de toilette lbiro di plasmon le bureau de placement | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 8:20 | |
| n3ar el had dimanche
n3ar el tnine lundi n3ar el klata mardi n3ar el arba mercredi n3ar el khmis jeudi n3ar el jum3a vendredi n3ar el sebt samedi | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 8:29 | |
| khla desert
choukal el khla plainte dans les champs layster que D. preserve dba3 ours je crois zda3 3araj bruit tres fort loubia haricot vert ou blanc (lorsqu'on habitait a Casablanca ma soeur Michelle etait maigre ne voulait rien manger elle devait avoir 2 ou 3 ans il y avait un marchand de haricots verts qui passait tous les jours sous notre balcon en criant Loubia Loubia ma soeur Michelle qui etait tres blonde croyait que le marchand criait roubia (blonde en espagnol, langue qu'on parlait a la maison) et depuis chaque fois qu'il passait elle s'accrocait a maman et demandait a manger. louani ustensils de cuisine il y avait un moul louani qui passait aussi sous nos fenetre il vendait des ustensils de cuisine en aluminium. bambaran ada halou c'est ce que chantait bambara en faisant tourner le pompom de sa chachia. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 8:45 | |
| idek pour dire le chiffre 5 nos mitro un demi metre mitro un metre bezez par force shiba absinthe na3na menthe ma3dnous persil kzbor coriandre libzar poivre batata cazbia topinembour batata hloua patate douce khizo carotte barba beterave dressa l'adresse scouela ecole matecha tomate limonada limonade cafi o li cafe au lait lapiritif l'aperitif lilictriciti l'elecricite derb l'ingliz quartier des anglais derb seltan quartier Mers Sultan derb talian quartier des Italien derb bejdi le quartier bejdi mahia anisette maison nesrani chretien lioudi juif 3arbi avec des idee ancienne pali di justis palais de justice jedi ou shabo mon grand pere et son copain lcatre le lit lmita le lit lsala le salon lbalcon le balcon lcozina la cuisine lsale di bain la salle debain
| |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 9:02 | |
| dozena pour dire douze de l'espagnol docena
3iba avoir de la classe au sens d'etre beau pur rial real argent espagnol au temps de Franco au Maroc espagnol polici policier comite comite jma3a reunion flous argent fdeha scandal mefdoh scandaleux horka l'estomac en feu sendok l'e3jeb la boite des merveille, la television ltilivizion la television maquina del sabon machine a laver maquina del moua3en lave vaissele maquina del khiat machine a coudre maquina del hame machine a hacher la viande bitagaz butagaz frigidaire frigidaire kayton tente pour la plage lmari l'armoire de l'espagnol almario chtaba le balaie stal le seau jefafa le chiffon du parterre cristos un sel special qui servait a tremper le linge javil l'eau de javel bagno la bassine pour laver le linge stah la terrasse lkaoukaou les cacahuète el reh le vent | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 9:20 | |
| Fransa la France
Spania l'Espagne el mericane l'americain el portugez le portugais el talian l'italien el chinois le chinois el japoni le japonais el sla la synagogue el jamaa3 la mosquee el bala la friprie el fondak hotel de vilage el chita la chaise el mandile la nappe tuile long n3ar tuile un jour long rzala jolie khsara dommage loquid allumettes 3afia feu garo cigarettes de l'espagnol cigaro saya jupe sewoual pantalon arabe cherbil babouche sebat chaussure de l'espagnol sapato saca trapo tire bouchon de l'espagnol saca tapon bel roh di mama sur la vie de ma mere bel roh di babasur la vie de mon pere meziana fik tres bien pour toi=tu l'as merite el bola l'ampoule elecrique lchta la pluie khayeb moche caftera cafetiere de l'espagnol cafetera carossa ou cotchi caleche ou carosse de l'espagnol carosa cotchi etait aussi le landeau de l'espagnol cochesito el baporat ou el tiarat les bateaux a vapeurs et les avions de la chanson de Samy el Maghribi | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 9:44 | |
| ma de z3ar eau de fleur d'oranger de l'espagnol agua de azaar lhmar fel couri l'ane dans l'ecurie mektoub el la ecrit par D. bousa bisou trab sable habla enceinte ka touhem elle a des envie de femme enceinte ji conais pas je ne le connais pas el feroj le coq el jaja la poule el hrira soupe de hrira drari les enfants el oueld le garcon el bente la fille yma maman baba papa jedi mon grand-pere sahbi mon ami sahbek ton ami jarti ma voisine nsara les europeens khalti ma tante khoya mon frere khti ma soeur el borma une grande marmitte el sahfa la bassine en terre ou l'on petrit oum baba ma grand-mere paternelle khlas ca suffit ma3jone confiture faite a la maison sksou del hsoub couscous aux herbes | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Lun 27 Juil 2009 - 10:06 | |
| farina farine baida oeuf skar sucre zit huile khmira levure habit hlaoua grains d'anis touma ail besla oignon batiba poire pour lavement mhamar omelette marocaine baghrir crepe marocaine yahasra comme avant de l'espagnol et de l'hebreu ella khasera qui veut dire elle nous manque en hebreu(l'epoque) | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Mar 28 Juil 2009 - 7:33 | |
| enboudo entonnoir de l'espagnol embudo zit rgan huile d'argan zit el 3oud huile d'olive zitoune olive de l'espagnol aceituna picier l'epicier piserie l'epicerie itage etage mra felle rajel mari scalier ou droj les escaliers moutchou bout de chou veut dire bebe pergata espadrille de l'espagnol alpargata kercha ventre bou kerch gros avec un gros ventre ou qui mange beaucoup tbibi doctor docteur medecin de l'espagnol doctor firmier infirmier doua medicaments kesoua romia robe européenne banico eventaille de l'espagnol abanico spital hopita khringo chouros miga farce pour les pastels et les cigarres de l'espagnol miette | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Jeu 30 Juil 2009 - 15:24 | |
| gripe sisouniere grippe saisoniere
sison saison | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA Dim 29 Nov 2009 - 5:33 | |
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| Sujet: Re: LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA | |
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| | | | LAROUSSE MAROCAIN DE CASABLANCA | |
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