MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL

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Soly Anidjar
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MessageSujet: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeMer 17 Jan 2007 - 10:03



Les Juifs marocains au Brésil

L'attrait pour le Brésil, qui détient le monopole du commerce du caoutchouc, s'exerce au cours du XIXe siècle, sur les Juifs marocains qui veulent échapper aux conditions de pauvreté, aux épidémies et à l'insécurité politique.

L'existence d'une ligne maritime régulière entre Tanger et Belém facilite les départs d’une population qui vient surtout de la région du Nord du Maroc (Tétouan, Tanger et parfois Larache), et aussi de Rabat, Salé, Fès, Meknès, Marrakech, Mazagan, Mogador et Agadir.

Attirés par le mirage de l’Eldorado sud-américain, ils tentent leur fortune dans de petites villes amazoniennes (Garupa, Cameta, Macapa, Breves, Itaituba, Santarem etc...), et aussi à Belem et Manaus. Une communauté s’installe également dans la capitale, Rio de Janeiro et, plus récemment, à Sao Paulo .

La crise de l'industrie du caoutchouc entraîne un exode de la majorité de ceux qui sont en Amazonie à se diriger vers les villes où ils s’assimilent.

Si, dans ces diverses communautés, la tradition marocaine demeure importante (avec le maintien de la hakétia et des habitudes alimentaires), plusieurs de leurs membres se considèrent comme des Juifs d'origine ibérique, compte tenu de leur parcours migratoire depuis l'Expulsion.

On peut aujourd’hui observer un retour aux sources marocaines dans certaines de ces communautés.

Les villes amazoniennes connaissent une période de prospérité relative entre 1940 et 1960, avec le développement de nombreuse firmes qui participent au développement régional, comme à Bélem où l'industrie et le commerce dominent. Mais plusieurs de ces insdustriels quittent la région dans les années 1960 pour Rio de Janeiro où les marchés sont plus favorables.

Plus récemment, des petites et moyennes entreprises commencent à prendre leur essor, dans le domaine pharmaceutique, l'immobilier et le petit commerce. A Manaus, le commerce du caoutchouc et la création d'une zone franche. attirent les Juifs des villes de l'intérieur.

Quatrième génération installée au Brésil, elle s'oriente nettement en faveur des professions libérales (médecins, ingénieurs et avocats), plus mobiles. L'attrait des grandes villes tend à dégarnir les élites locales, un exode qui se poursuit aussi vers les villes américaines.

C'est à travers les institutions communautaires que se transmettent un ensemble de traditions judéo-marocaines.

Au Pará, la communauté de Belém est particulièrement active, et fait de nombreux efforts pour maintenir ses traditions marocaines.

Certains de ses membres distillent encore de la mahya (eau-de-vie à la marocaine).

Le Centro Israélita do Pará existe depuis 1918. Créé par des descendants des premiers pionniers juifs marocains, il fédère les communautés du Pará, et comprend une école, deux centres d’activités culturelles et sociales (société d’entraide) et deux synagogues, Echel Abraham et Shaar Hachamaïm dont les membres-fondateurs sont les Bentolila, Benatar, Benzékri, Larédo, Seruya, Azoulay.

La communauté de Manaus, en Amazonie est plus éloignée de la tradition que celle de Belém, mais c'est autour de la synagogue que s’organisent des activités culturelles, communautaires et éducatives. Le Comité israélite das Amazonas, fondé en 1929 est l’oeuvre des descendants des premiers immigrés juifs marocains et profite de la prospérité de la ville. La communauté de Rio de Janeiro bénéficie des activités de l’União israelita Chel Gemilout Hassadim, fondée en 1882 et qui poursuit ses activités aujourd'hui.

Parmi les personnalités dont les ancêtres viennent du Maroc, on peut noter les noms de Abraham Ramiro Bentés, un général de l’armée brésilienne, président de la communauté juive marocaine et écrivain, le député M. Ruben Medina, réélu six fois au Congresso Nacional depuis 1967 et président du parti Frente Liberal (PFL), Les famille Anidjar Roffe et Benarosh pionniers juifs de Arzila,le professeur Méir Benchimol, auteur de l'ouvrage Eretz Amazonia, Os Judeus na Amazonia et professeur à l'Universidad da Amazonias où enseignent de nombreux Brésiliens d'origine marocaine dans les différentes disciplines (médecine, économie, administration, ingienerie, mathématiques, etc.).


Dernière édition par le Lun 5 Mar 2007 - 22:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeMar 20 Fév 2007 - 2:23

HOLA SOY LILY,QUIEN QUIERE AYUDARME PARA QUE YO PUEDA ENTRAR EN CONTACTO CON EL CENTRO ISRAELITA DO PARA
EN BRASIL???????? GRACIAS
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Soly Anidjar
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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeVen 2 Mar 2007 - 14:24

Extrait de L’Arche n° 546-547, août-septembre 2003
Numéro spécimen sur demande à info@arche-mag.com

Luis S. Krausz est l’éditeur de Revista 18, publication du Centro da Cultura Judaica de São Paulo.
Bien plus ancienne que les communautés juives de Rio ou de Sao Paulo - les plus nombreuses du Brésil -, la communauté juive d’Amazonie a une riche histoire de presque deux siècles, qui est encore peu connue et peu étudiée, au Brésil comme à l’étranger. À présent, il ne reste des communautés juives organisées qu’à Manaus et Belém ; mais au cours du XIXe siècle, des petites kehilot (communautés) ont fleuri sur les rives de plusieurs fleuves de cette région sauvage. Dans des villages tels que Maués, Itacoatiara, Alenquer, Obidos, Cametá, Santarém, Itaituba et une dizaine d’autres, dispersés le long du fleuve Amazone, et même à Iquitos et Yurimauguas, au Pérou, on trouve d’anciens cimetières juifs - pour la plupart abandonnés. Les noms inscrits sur ces tombes, presque toujours des noms de familles provenant de Tanger et Tétouan,
racontent une longue histoire de présence juive dans la région. Sur ces monuments funéraires, on trouve des noms tels que Azulay, Abensur, Anijar,Assayag, Bengio, Benzaquen, Benchimol, Bendahan, Benarrosh, Chocron, Medina, Roffe, Royf, Sabba, Serrouya, Zagoury et beaucoup d’autres d’origine marocaine, avec des dates situées entre 1890 et 1930.ont une longue histoire de présence juive
L’apogée de l’exploitation du caoutchouc en Amazonie, entre 1890 et 1910, a attiré une importante immigration de Juifs marocains. Mais les premières familles juives étaient arrivées dans la région bien auparavant, dès 1810. La synagogue Shaar HaShamaim de Belém, la plus ancienne du Brésil (si on ne compte pas celle qui date de l’occupation hollandaise du Nord-Est du pays, au XVIIe siècle), a été fondée en 1823 et est toujours en activité.


Les immigrants juifs marocains d’Amazonie vivaient surtout du commerce de produits de la forêt. Ils voyageaient en bateau dans la région pour acheter des cuirs et des peaux d’animaux, des épices, des châtaignes et d’autres produits de la forêt, et pour vendre des grains, des tissus et autres produits de la « ville ». Dans les années 1880, la découverte du caoutchouc à partir de l’hevea brasiliensis, arbre très abondant en Amazonie, engendra un vrai boom économique. Mais ce boom n’a pas duré longtemps. Les Anglais, qui étaient présents en Malaisie, ont bientôt établi des « plantations » qui rendirent obsolètes les méthodes d’extraction du latex amazonien et provoquèrent une chute du prix international du caoutchouc. Ce fut la débâcle de l’économie amazonienne et la fin de l’immigration.
Les Juifs abandonnèrent leurs villages aux bords des fleuves amazoniens pour chercher de quoi vivre à Manaus, à Belém et à Rio. Certains, pourtant, ne sont pas partis et leurs descendants ont fini par s’assimiler totalement à la population locale. Leur identité juive s’est perdue au bout d’une ou deux générations, mais aujourd’hui encore on peut trouver, répandus dans cette immense région sauvage qui couvre un territoire plus grand que celui de la France, des milliers de descendants de ces immigrants qui, malgré l’abandon de la religion de leurs aïeux, gardent des prénoms et de noms de famille typiquement juifs marocains. Le plus connu parmi eux est sans doute le chanteur aveugle David Assayag, dont le grand-père était un immigrant juif marocain.

L’historien récemment décédé Samuel Benchimol, auteur du livre Eretz Amazônia, estime qu’environ mille familles juives ont quitté le Maroc pour l’Amazonie entre 1810 et 1930. Dans les communautés juives de Belém et de Manaus, on compte aujourd’hui environ 3 000 âmes. Albert Abecassis, qui vit à Manaus, est l’un d’eux. Il est le dernier des Juifs nés au Maroc à vivre encore en Amazonie, descendant direct d’une femme dont la triste histoire est devenue presque folklorique parmi les Juifs de Tanger - Solica la Tsadika, de la famille Hachuel ou Hatchwell. En 1834, alors que la jeune Sol Hachuel avait 14 ans, le sultan Muley Abderrahman voulut l’épouser et lui demanda d’accepter l’islam. Elle refusa et fut condamnée à mort. L’épisode a provoqué une émigration massive de Juifs de Tanger à Gibraltar, où la famille Hachuel s’est établie, mais aussi en Amazonie
Albert Abecassis, pourtant, est né à Tanger, en 1924, la famille de sa mère étant retournée de Gibraltar au Maroc au début du XXe siècle. Il n’est parti en Amazonie qu’en 1946, à l’âge de 18 ans. Son père vivait déjà depuis quelques années à Maués, où il pratiquait l’exportation de châtaignes. « Ma mère n’a pas voulu émigrer au Brésil. Elle est née à Gibraltar et elle a épousé mon père à Tanger, mais quand il a voulu aller au Brésil elle a refusé parce que son frère, Moïse, qui vivait avec mon père à Maués, y avait été assassiné par son gendre. Mon oncle Moïse s’était marié avec une portugaise catholique, et sa fille s’était mariée avec un “caboclo”[métis]. Un soir, il s’est disputé avec mon oncle, il était un peu saoûl, et il l’a tué avec son revolver. Cet oncle Moïse a eu huit enfants, mais après sa mort ils ont coupé les liens qu’ils avaient avec le judaïsme, leur mère étant catholique. Il n’y a que leurs noms juifs qui soient restés - Rachel, Rivka, Haïm, David, tous Hatchwell, tous baptisés. »
Comme le père d’Albert Abecassis, les émigrants juifs marocains qui partaient pour l’Amazonie, au XIXe siècle et au début du XXe, émigraient souvent seuls, et faisaient venir leurs familles du Maroc quand leur situation le permettait. Beaucoup ont épousé des indigènes, ce qui a donné des prénoms tel que Levi, Samuel, Jacob et David, assez communs en Amazonie jusqu’à nos jours.
« Quand j’ai émigré, en 1946, beaucoup de Juifs amazoniens allaient au Maroc pour rendre visite à leurs familles, mais je crois qu’aujourd’hui je suis le seul à avoir encore des relations avec Tanger, où il y a une communauté d’environ 200 Juifs ». Après avoir travaillé avec son père pendant vingt ans, à Maués, Abecassis a quitté la forêt pour Manaus. Il a gardé de Maués le souvenir d’un antisémitisme endémique. « On entendait tout le temps dire que les Juifs vendent plus cher, que les Juifs ont tué Jésus-Christ. On n’aimait pas les Juifs à Maués, et il ne reste pas de Juifs là-bas. » L’historien Samuel Benchimol narre l’histoire d’un pogrom qui eut lieu à Parintins en 1907, quand le sermon de Pâques d’un curé catholique conduisit la populace à tuer des commerçants juifs.
À Manaus, aujourd’hui, Abecassis ne voit pas d’antisémitisme. La ville a une communauté de Palestiniens grande et bien organisée, mais il n’y a jamais de problèmes. En fait, la ville de Manaus a parmi ses « saints » locaux un rabbin dont le tombeau, dans un cimetière chrétien, attire des pèlerins de toutes les religions. Il s’agit de Shalom Emmanuel Muyal, rabbin marocain venu à Manaus en 1910 pour chercher des ressources pour une yéshiva de Jérusalem. Tombé malade de la fièvre jaune, il est décédé et a été enterré parmi les chrétiens - comme 90 autres Juifs marocains qui sont morts dans cette ville avant que ne fût fondé un cimetière juif. L’origine de la réputation miraculeuse du rabin Muyal est inconnue, mais autour de son tombeau on trouve des dizaines de petites plaques en marbre, vieilles ou récentes, avec des remerciements pour des grâces obtenues, ainsi que de nombreuses marques récentes de chandelles.
« Quand on célèbre le jour de la mort du rabbin, ainsi que pendant les yamim noraïm, entre Rosh Hashana et Yom Kippour, les Juifs de Manaus visitent le tombeau du rabbin Muyal, mais ce sont surtout les non-Juifs qui y prient et y allument des bougies », dit Isaac Dahan, hazan (chantre) de la synagogue Beit Yaacov - Rabbi Meïr de Manas. Isaac Dahan, né à Alenquer, au bord du grand fleuve, a appris l’hébreu, les prières et la Torah avec son père, originaire de Rabat. Il est le chef spirituel de la communauté de Manaus, une petite kehila de 600 âmes. Le vendredi soir, plus d’une centaine de personnes se rendent à la synagogue pour la kabalat shabat (l’accueil du shabbat) et prient avec enthousiasme et concentration.
« Il y avait quelque autres familles juives à Alenquer quand j’étais enfant, dit Dahan. Les Benguigui, les Benzaquen, les Athias. Mon père est venu de Rabat pour rejoindre un oncle ; c’est lui qui m’a enseigné l’hébreu et les prières. Il avait reçu au Maroc une formation religieuse très solide et il a pu se perfectionner encore à Alenquer parce que notre vie, là-bas, c’était le travail et la religion. Le travail n’était pas dur : on achetait les châtaignes et le caoutchouc, on les revendait... Le reste du temps, c’était pour les études. » Mais Dahan père est devenu aveugle, a tout perdu, et a déménagé à Manaus pour chercher du travail pour sa famille. « À Manaus j’ai pu améliorer mes connaissances, dit Dahan fils. À cette époque, il y avait encore beaucoup de vieux immigrants, qui m’ont enseigné les Pirké Avot [Les Maximes des Pères], les prières, la lecture de la Torah ».
Depuis la mort du dernier rabbin de Manaus, Yaacov Azulay, en 1976, Isaac Dahan est devenu le responsable de l’organisation des services religieux et le guide spirituel de sa communauté. Un Juif marocain ne trouvera rien de déplacé dans le rituel de cette synagogue dont l’Aron ha-Kodesh [Arche sainte] garde une Torah vieille de plus de 400 ans, qui a été transportée du Portugal à Tanger à l’époque de l’exode des Juifs ibériques, et du Maroc à Manaus au XIXe siècle.

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Raquel
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MessageSujet: Para Lili Levy   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeSam 3 Mar 2007 - 4:29

Hola Lili

Soy Raquel desde Caracas Venezuela, estoy averiguando lo que pides por mediacion de conocidos mios que viven en Brasil, apenas me contesten te escribire.

Saludos
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Soly Anidjar
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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeLun 5 Mar 2007 - 22:10

Les Juifs marocains, descendants directs des communautés expulsées d'Espagne par les Rois Catholiques, arrivèrent au Pernambouc, à Bahia et surtout en Amazonie, où ils s'installèrent autour de 1810.
Ils s'établirent tout d'abord à Belém do Pará et, de là, remontèrent le cours du rio Amazonas et de ses affluents, et colonisèrent de nombreuses localités des États du Pará et de l'Amazonas, passant par Manaus et remontant jusqu'à Iquitos, Pérou, où existe encore à ce jour une communauté juive organisée.
La principale ativité économique de ces pionniers était l'économie extractive locale. Ils s'enfonçaient dans les forêts, luttant contre les préjugés, les difficultés de langue et les maladies pour espérer voir leurs descendants poursuivre vers une vie meilleure et émigrer vers les villes, une fois la fortune accomplie. Leur vie fut bien différente de celle de leurs congénères -nouveaux chrétiens ou Juifs- arrivés tois siècles plus tôt, dont les descendants ne les acueillirent pas avec plaisir.

Une étude génétique réalisée par l'Université Fédérale du Minas Gerais révèle que 16% de la population d'Amazonie qui se déclare blanche descend de Juifs et reste très attachée aux principes du Judaisme. Cette proportion est plus importante qu'à São Paulo, où vivent 60% des 120.000 Juifs brésiliens.

Les Juifs pauvres de l'Est européen arrivèrent aussi, en 1881, fuyant les pogroms conséquents à l'assassinat du Tsar. Pour faciliter leur transfert vers les colonies agricoles d'Amérique, fut fondée, en 1881, la Yidishe Kolonizatsye Gezelshaft (Association pour la Colonisation Juive). cette organisation agissait dans le sens d'éveiller l'intérêt des gouvernements locaux pour l'immigration juive.

Dans les décennies 1920 et 1930, les immigrants venaient pas seulement d'Europe Orientale, mais de toutes les regions du défunt Empire ottoman, telles que la Turquie, la Grèce et Rhodes. Venus initialement seuls pour gagner suffisamment d'argent et retourner dans leurs foyers, avec le temps, les possibilités d'ascension économique du pays et l'exacerbation des sentiements antisémites en Europe, ils firent venir leurs familles. Beaucoup s'installèrent á la fin des années 1920 dans le quartier de Bom Fim, à Porto Alegre.

Les années 1930 voient le début d'un grand exode juif allemands, en relation à l'arrivée des nazis au pouvoir et de la promulgation des Lois de Nuremberg.
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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeLun 5 Mar 2007 - 22:13

Lors des cinq cents dernières années, pour différentes raisons, le Brésil fut la destination de milliers de Juifs et de Nouveaux Chrétiens (Portugais d'origine juive convertis au christianisme, et pratiquant souvent le judaïsme en secret), qui abordèrent au Brésil arrivant du Portugal, d'Espagne, du Maroc (Tanger, Tetouan et Arzila), d'Angleterre, de France, de Turquie, d'Allemagne, d'Autriche, de Pologne, de Russie, de Roumanie, de Hollande, de Hongrie, d'Égypte et de nombreux autres pays.
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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeLun 5 Mar 2007 - 22:17

L'histoire des Juifs au Brésil commence avant l'arrivée des bateaux de Cabral, dont le bras droit, Gaspar de Gama (ou de Lemos), était un Juif polonais. Tout a débuté au début du XVe siècle, quand les Juifs espagnols et portugais furent obligés de se convertir au christianisme, sous peine d'être expulsés de leurs pays s'ils ne le faisaient pas.Gaspar de Lemos est un navigateur portugais qui commandait un des bateaux de la flotte de Pedro Álvares Cabral, qui a découvert le Brésil en 22 avril 1500.

Directement, on sait peu de choses de ses origines.

Comme commandant du bateau qui transportait les vivres, il fut désigné par Cabral pour retourner au Portugal après un court séjour dans la terre de la Vraie Croix pour apporter à Manuel Ier la nouvelle de la découverte. Ainsi, il revint au Portugal avec la fameuse lettre de Pero Vaz de Caminha. Il revint au Brésil à la fin de 1501 en voyage d'exploration, en compagnie, entre autres de Amerigo Vespucci.

Il partit de Lisbonne le 10 mai 1501 et revint le 17 septembre 1502 . Cette expédition aurait fait les découvertes suivantes:

l'archipel de Fernando de Noronha;
le 1er novembre 1501, la baie qui fut baptisée Baía de Todos os Santos (Baie de Tous les Saints);
le 1er janvier 1502, la Baie de Guanabara, qu'il a confondu avec une rivière et la baptisa Rio de Janeiro;
Angra dos Reis, le 6 janvier de la même année
l'île de São Vicente, le 22 janvier 1502 .
Ce gentilhomme est peut-être descendant d'une famille riche originaire de León qui vint au Portugal sous le règne d'Alphonse IV et reçu des terres sous Jean Ier .

Certains auteurs attribuent ce voyage de 1501/1502 à Gonçalo Coelho qui pourtant ne partit de Lisbonne qu'en 1503 accompagné aussi par Vespucci. D'autres le confondent avec Gaspar da Gama , nouveau chrétien.

José Maria da Silva Paranhos Júnior (Baron do Rio Branco) dans ses «Efemérides Brasileiras» le confond avec André Gonçalves.
L'Espagne vit apparaître le premier grand mouvement migratoire de populations juives en 1492, les Séfarades. Ils quittèrent l'Espagne après la conclusion du traité signé par les Rois catholiques, expulsant ceux d'entre eux qui ne s'étaient pas convertis au christianisme. Ils se dirigèrent vers l'Empire ottoman via la Pologne et la Russie, le Maroc et passèrent aussi au Portugal. En 1496, l'aristocratie portugaise expulsa les Juifs non convertis. Du Portugal, les nouveau convertis, et tout particulièrement ceux qui avaient conservé des pratiques religieuses juives, ne ménagèrent pas leur peine, à partir de 1540, pour émigrer dans le Nouveau monde. À cette époque, le Portugal commençait tout juste la colonisation des terres découvertes. Un nouveau converti, João Ramalho, aurait même, selon l'historien Rocha Pombo, touché les terres de ce qui allait devenir le Brésil avant l'arrivée de Cabral, navigant dans leurs parages en 1497, peu après l'expulsion du Portugal.
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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeLun 5 Mar 2007 - 22:24

au Bresil on trouve les Ashkenazes et les Sefarades
Les Séfarades (parfois orthographié sépharade) constituent une branche du peuple juif qui suit le judaïsme liturgique espagnol (en particulier dans la prononciation des mots des prières). Ils ont contribué de façon significative aux sciences et techniques en al-Andalus avec des érudits comme Maïmonide, Abraham ibn Ezra, Juda Halevi, Nahmanide, Salomon ibn Gabirol, Moïse de Léon et bien d'autres.
Contraints par le décret d'Alhambra signé par la reine Isabelle la Catholique en 1492, de quitter l'Espagne et le Portugal, les Séfarades conservent néanmoins une langue proche du castillan du XVIe siècle que l'on nomme judéo-espagnol (le haketia) et qui connait des variantes dialectales que sont le judéo-catalan, le judéo-portugais et le ladino (parlé en Turquie, en Grece, et en Bulgarie).

Les juifs d'Espagne s'exilent essentiellement en Afrique du Nord, dans les Balkans et en Anatolie alors sous le contrôle de l'Empire Ottoman mais aussi en Italie.
Les juifs du Portugal l'emmenèrent vers les Pays-Bas.
Les séfarades émigrent aussi dans le Nouveau Monde, ce furent les premiers juifs d'Amérique.

Le décret d'Alhambra de 1492, responsable de l'expulsion des Séfarades d'Espagne est resté en vigueur
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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeLun 5 Mar 2007 - 22:30

Les livres que l'on peut trouver en portuguais sur les juifs du Bresil
A História dos Judeus em São Paulo, Henrique Veltman, Expressão E Cultura, Rio de Janeiro (1996).
A História dos Judeus no Rio de Janeiro, Henrique Veltman, Expressão E Cultura, Rio de Janeiro (1996).
Os Hebraicos da Amazônia, Henrique Veltman (mars 2005), disponible en téléchargement (PDF/1,3Mo, en portugais).
O Levante do Maranhão - "Judeu cabeça do motim": Manoel Beckman (Mémoire de Maîtrise), Maria Liberman, USP, Faculdade de Filosofia, Centro de Estudos Judaicos, São Paulo (1983).
Le Brésil du XVe à la fin du XVIIIe siècle, Frédéric Mauro & Manuel de Souza, SEDES (septembre 1997) ISBN 271
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alaina
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MessageSujet: juifs d'amazonie   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitimeLun 19 Nov 2007 - 0:36

Bonjour
Je fais des reherches sur la vie de mon grand père qui a vécu à Iquitos dans les années 1904-1928. Je n'ai qu'une photo du magasin qu'il avait à Iquitos.
Pourriez-vous m'aider
Merci d'avance

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MessageSujet: Re: LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL   LES JUIFS MAROCAINS DU BRESIL Icon_minitime

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