COMMUNAUTE JUIVE DE TAROUDANT – APPEL AUX ORIGINAIRES ET DESCENDANTS.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 10/02/2007

COMMUNAUTE JUIVE DE TAROUDANT – APPEL AUX ORIGINAIRES ET DESCENDANTS.

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Dans le but de préserver la mémoire de nos anciens de la Communauté Juive de Taroudant , nous demandons à toutes les personnes originaires de Taroudant et alentours, qu’il s’agisse d’un père,
d’une mère, d’un cousin, une nièce, un ami, un voisin près de chez vous,
nous vous prions de vous manifester et de nous contacter.

En effet, cette demande de contact fait suite à une initiative de
collecte de noms de personnes ayant vécu à Taroudant de mémoire d’homme,
nous voulons réunir le maximum de témoignages et de noms et ainsi
pouvoir les publier et honorer cette présence juive combien ancienne du
Sud Marocain.

Nous vous demandons donc de bien vouloir nous laisser un petit message, afin que nous puissions entrer en contact avec vous.

N'Hésitez pas à intégrer au groupe des personnes susceptibles de correspondre au profil demandé

Meilleures Salutations.

geoseb@gmail.com

In order to preserve the memory of our former Jewish Community of
Taroudant, we ask all the people from Taroudant, whether a father, a
mother, a cousin, a niece, a friend, a neighbor near you, please you
contact us and manifest.
Indeed, this contact request followed an initiative of collecting names
of people who lived in Taroudant , memory of man, we gather as much
testimony and names and so be able to publish and honor this Jewish
presence how old in Moroccan South.

Do not hesitate to integrate to the group, people likely to correspond to the profile required.

We therefore ask you to kindly leave us a message so we can contact you.

Best regards.

C'est l'une des villes les plus anciennes du Maroc. Elle fut un poste avancé de l'armée romaine portant le nom de Vala, dans la zone gétule (zone au sud de la maurétanie tingitane, hors du contrôle de Rome) et de ce fait a connu une lutte sans merci des Berbères contre l'occupation romaine. Le poste fut pour cela ravagé par les Romains.

Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume chiite (royaume des Bajjalis). Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle fut notamment la capitale des princes rebelles Ben Yedder qui régnèrent sur le Souss de 1252 à 1334 ; elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle connaît son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh Saâdi, fondateur de la dynastie sâadienne, qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir (nommée, à l'époque, Santa Cruz de Cap de Gué). Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc.

Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, la région située entre Tiznit et Tafraout, et, à ce titre, la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans alaouites. Les Alaouites n'avaient pas oublié l'humiliation infligée par Abi Hassoun Semlali, qui gouvernait la région située entre Taroudant et Tiznit et qui a emprisonné le fondateur de la dynastie alaouite Moulay Ali EsSharif dans la bourgade d'Iligh. En représailles, le sultan Moulay Ismaïl fit massacrer une grande partie de la population pour son soutien à son neveu, le prétendant rebelle Ahmed Ben Mahriz en 1687.

Comme toute la région, Taroudant a souffert de la fermeture du port d’Agadir, à partir de 1760. Elle s'est repliée derrière ses remparts jusqu'en 1912, date à laquelle le rebelle El-Hiba Bin Ma'a El Aïnine fit de la ville le centre de sa résistance à l’armée française jusqu'en 1914.

La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles, la ville fut en grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.

La ville fut une capitale de la dynastie saadienne. Elle accueille par ailleurs des tombeaux saints pour les Juifs.

La ville de Taroudant est défendue par 6 km de remparts dans lesquels s'imbriquent 130 tours et 19 bastions d'angle reliés les uns aux autres par un chemin de ronde, ce qui fit de cette ville une citadelle imprenable.

Les remparts permettent le passage par neuf portes voûtées d'architecture mauresque, disposées principalement aux points cardinaux. La muraille compte 5 portes anciennes et de nouvelles ont été bâties récemment pour faciliter la circulation dans la ville.

Ces portes se nomment :

Bab al-Kasbah ou Bab al-silsila, porte ancienne
Bab Leblalia
Bab Zorgan, porte ancienne
Bab BenYara
Bab Targhount, porte ancienne
Bab Agafay
Bab Oulad Bounouna, porte ancienne
Bab al-Khemis, porte ancienne
Bab al-Hajr ou Bab Jdid
Une toute nouvelle porte a été ouverte récemment, entre Bab Oulad Bounouna et Bab el-Khemis, mais elle n'a pas encore reçu de nom.

La ville se trouve à 80 km à l'est d'Agadir (à 60 km de l'aéroport international Agadir Al Massira), et à environ 250 km au sud-ouest de Marrakech, le long de l'oued (ou assif) Souss.

Taroudant (ou Taroudannt, [prononcer « Taroudannte »]) est située dans la vallée du Souss, entourée par deux chaînes de montagnes, le Haut-Atlas au nord et à l'est, l'Anti-Atlas au sud ; à l'ouest, la plaine s'ouvre sur l'Atlantique. Cette vallée fertile est traversée par l'oued Souss qui longe la ville. La province de Taroudant a, sur son territoire, la plus haute montagne d'Afrique du nord, le Mont Toubkal, en arabe Jebel Toubkal, en berbère Adrar N' Dern, 4 167 mètres.

L'origine du nom berbère Taroudant est énigmatique : certaines légendes l'associent à une princesse syrienne qui s'est installée dans la région et qui portait le nom de "la Reine Roudana", d'autres l'expliquent par la phrase berbère "Taroua ddante" qui veut dire "Les enfants ont été emportés (par l'eau)" que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve quand les crues emportèrent ses enfants

Le petit-fils de Rabbi David Ben Baroukh, le tsadik Rabbi David Ben Baroukh, le deuxième, fut connu sous le nom de "Baba Doudou". Il repose dans le bourg de Taroudant.

"Baba Doudou" était très vénéré par les juifs du Maroc, et célèbre par ses miracles. Par sa bénédiction , les femmes stériles enfantaient et les malades guérissaient. Tous ceux qui entraient chez lui, malheureux et déprimés en ressortaient sereins et souriants, certains que la bénédiction du tsadik se réaliserait.

On raconte qu'un juif s'était associé à un arabe dans son commerce. Le jour de Pourim, le juif but un peu trop de vin, et en état d'ivresse, il alla rendre visite à son associé, l'arabe, qui demeurait non loin de chez lui. L'arabe eut vite fait de constater l'état d'ébriété dans lequel se trouvait le juif. Il rédigea rapidement un acte de vente et demanda à son associé de le signer devant deux témoins arabes membres de sa famille. Inconscient, le juif s'exécuta et perdit de ce fait ses parts dans l'association, le lendemain, dégrisé, le juif retourna à son magasin. Quelle ne fut pas sa surprise de s'entendre dire par son associé qu'à partir de ce jour, il n'avait plus aucun droit sur son magasin. Il lui présenta même l'acte de vente, bel et bien signer de sa main, et qui stipulait que le juif avait bien reçu l'argent de la vente.

Ce dernier réalisa soudain la malhonnêteté de l'arabe qui avait profité de son état d'ivresse.

Mais, que pouvait-il faire maintenant, contre son associé en possession d'un acte de vente signé de sa propre main, en présence de deux témoins ?

Dans sa détresse, le juif se rendit chez le tsadik Baba Doudou, et lui raconta sa mésaventure.

"Ne crains rien, consola le tsadik, retourne chez toi, et évite de parler avec cet arabe, Tu verras d'ici peu de temps, avec l'aide de D. béni soit-il, cet arabe viendra te supplier de le pardonner pour ce qu'il t'a fait..."

Le juif fit ce que le tsadik lui avait ordonné. Il retourna chez lui, et attendit impatiemment la délivrance de D. qui ne tarda pas à venir.

Depuis le jour où il avait escroqué son associé l'arabe ne cessa d'avoir des malheurs : alors qu'il était à cheval près de la porte de la ville, il fut blessé par une pierre. Deux jours plus tard, II fut convoqué par le gouverneur de la ville, qui lui ordonna de quitter sa maison. Et ainsi de jour en jour, les malheurs s'abattirent sur lui. Il réalisa alors que peut-être sa perfidie envers son associé juif, en était la cause. Brisé et épuisé, l'arabe se présenta au domicile de ce dernier. Il tomba à ses pieds, et en sanglotant, demanda de lui pardonner...

Rabbi David Ben Baroukh est le fils de Rabbi Baroukh hagadol, il est enterré à oulad brakhèle ou Berhil, sa hiloula se déroule le 3 Tevet.

La Hiloula réunit chaque année plusieurs centaines de personnes, du monde entier.
Je connais la famille du tsadik a Ashdod en Israel.

https://solyanidjar.superforum.fr/t6071-rabbi-david-ben-barroukh-cohen-azogh?highlight=david+ben+baroukh

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 10/02/2007

Merci Soly, pour vos précisions sur la ville de Taroudant, bonne description et l'histoire de Baba Doudou est bien belle également et surtout vraie.....
Je compte sur vous et votre implantation auprès de la communauté juive Marocaine en Israël, pour véhiculer ce message de recherche d'anciens de Taroudant.
Si vous en connaissiez, je serai heureux de pouvoir me mettre en relation avec eux....Nous avons des tas de questions à leur poser.
Nous sommes en relation avec la famille COHEN AZOGH, ici au Maroc, et faisons conjointement cette recherche..
Je vous en remercie d'avance et bravo pour votre engagement sans limites dans l'histoire du Judaisme Marocain.

Georges SEBAT
geoseb@gmail.com

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 10/02/2007

Un site d'information sur le grand Tsaddik de Taroudant.....

http://www.rabbidavidbenbarroukh.com

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