Chaque année, les expatriés venus du monde entier se retrouvent autour de tombeaux de saints situés à Ouezzane, Safi, Essaouira ou Taroudant pour fêter la hiloula, version juive du moussem, qui rappelle les fastes du passé et commémore l’attachement à la terre des ancêtres.
À Montréal, leur arrivée a modifié les relations entre nationalistes québécois et Juifs, dans leur quasi-totalité anglophones (ou yiddishophones) et pro-fédéralistes, en créant une nouvelle (communauté culturelle) juive francophone rapidement dotée de structures communautaires spécifiques.
En Israël, dès les années 1950, il y a eu des émeutes parmi les Juifs marocains parqués dans les villes de développement. Dans les années 1970 furent même créées des Panthères noires (HaPanterim HaSHkhorim) sur le modèle afro-américain du Black Panther Party mais, dans le dernier quart du XXe siècle, leur poids politique s’est considérablement accru, devenant plus conforme à leur importance démographique, principalement via des partis ethniques comme Tami, Gesher et surtout Shass. Ils font partie des Juifs dit Séfarades ou Mizrahi (orientaux).
L'humoriste Marocain Gad el Maleh, possédant également aujourd'hui les nationalités française et canadienne, est un exemple célèbre de juifs Marocain.