MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 VIE JUIVE AU MAROC

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Soly Anidjar
bidaouia 40
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bidaouia 40




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MessageSujet: VIE JUIVE AU MAROC   VIE JUIVE AU MAROC Icon_minitimeMar 2 Déc 2008 - 23:42

a loccasion de chacune des differentes hilloulotes la communauté juive de casablanca organise des voyages vers les lieux saints. C est soit l'aller et retour dans la journée, soit nous passons le shabbat . J"ai quelques photos de safi, Al Kazar Kevir,essaouira....malheuresement je n arrive pas à les transmettre. De plus je suis tres maladroite.Une fois j arrire et 10 fois je rate pouvez vous m aider. Merci d avance
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Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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MessageSujet: Re: VIE JUIVE AU MAROC   VIE JUIVE AU MAROC Icon_minitimeDim 11 Jan 2009 - 6:51

La diaspora marocaine est assurément l'une des plus anciennes d'lsraël. Selon certains historiens, l'arrivée des Juifs au Maroc se situerait à l'époque du roi Salomon, tandis que pour d'autres, après la destruction du Temple de Jérusalem par Nabuchodonosor en 586.
L'histoire de cette communauté deux fois millénaire est, aujourd'hui encore, mal connue. Le monde juif s'y est, du reste, fort peu intéressé. Les Juifs marocains demeurent encore ces « Juifs de l'oubli », comme d'autres sont les « Juifs du silence ». Dépossédés de leur histoire, coupés de leur mythologie, orphelins de leur passé...
Ces communautés ont pourtant jadis déposé dans la grande corbeille du patrimoine spirituel d'lsraël Ie meilleur cadeau : l'aristocratie intellectuelle. La seule source et l'unique réalité de ces communautés en terre d'lslam résidaient dans la religion et la religiosité. Dans un contexte historique et sociologique difficile, parfois hostile, dans une misère matérielle que les images sur Ie Mellah — Ie ghetto marocain — ne restituent qu'imparfaitement, Ie Judaïsme marocain a mené, durant des siècles, la vie des communautés ancrées dans la foi et dans l’espérance.

À voir vivre ces Juifs du Maroc, on les croyait, naguère encore, bâtis pour l'éternité. Les régimes passaient et ces communautés demeuraient fidèles à elles-mêmes. Les colonisateurs du pays changeaient, et elles poursuivaient leur marche à travers l'histoire, indifférentes aux contingences et aux secousses. On les croyait uniques dans la longue liste des exils d'lsraël puisque, constituées à l'époque de Carthage, elles survécurent à la domination des Romains, des Vandales, des Byzantins, des Turcs, des Espagnols et des Français. Les maîtres changeaient, l'oppression se transformait, mais ce judaïsme marocain continuait à vivre dans une espèce d'exterritorialité, dans une Jérusalem rêvée et imaginaire. II donna à plus d'un historien les preuves de sa permanence et les lignes de son enracinement.
Les mutations subies
Le Pont sur l'oued El Youdi A l'extérieur du ghetto
par l'histoire juive depuis cinquante ans ne l'ont pourtant pas épargné. En moins d'une décennie, les « murs du ghetto » ont cédé. Des lieux hier encore riches d'histoire juive sont désertés, privés de leur élément Israélite.
Les Juifs du Maroc, ultimes témoins d'une communauté prestigieuse, tournent-ils la dernière page d'une longue histoire ? Sur les routes de l'Europe, du Nouveau Monde où en Israël où ils se sont installés, sont-ils encore fidèles à leur mémoire et à leur nostalgie ? Ou bien ont-ils renié, une fois pour toutes, Ie Mellah, ses symboles et ses lumières ?

Le heder, en hébreu chambre, est Ie nom donne à l'école élémentaire qui prépare à l'enseignement du judaïsme. Trois groupes : les garçons de trois à cinq ans, ceux de six à sept ans et ceux de huit à treize ans. A partir de quatorze ans, les adolescents ayant fait leur bar mitzva continuent leurs études talmudiques dans une école rabbinique (yeshiva).

MODE VIE

L'habitat juif est différent, comme Ie costume, de la maison arabe.
« Quiconque franchissait la porte du quartier juif (Bab el mellah) quittait les rues larges et claires de Fez Chehid pour pénétrer dans les ruelles étroites , tortueuses et sombres, bordées de maisons à plusieurs étages, percées de nombreuses fenêtres, badigeonnées en jaune ou en bleu, avec des portes rouge sang de bœuf. On se serait cru dans un monde différent et pourtant on n'avait pas fait plus de cent mètres. »

(H. de la Martiniere, Souvenirs du Maroc, 1899.)


Les femmes africaines ont l'habitude de porter leur bébé sur Ie dos. Apparemment, les femmes juives ne dérogent pas à cette coutume dictée par Ia commodité.
Les femmes sortent sans se voiler, leurs cheveux sont couverts d’un foulard à franges noué sur une sorte de tiare analogue au hantouz des musulmans, avec un filet pour contenir les cheveux. Un châle, également, couvre les épaules.
« Pendant longtemps, nous avons connu un vieux juif qui suivait I'armée du sultan. On Ie rencontrait dans chaque résidence chérifienne ; il évoluait de Fez à Metinès et à Marrakech. II s'était, peu à peu, introduit parmi mes gens ; il leur fournissait bien des choses et apportait à la cuisine de la viande provenant des bouchers Israélites plus soigneux, comme on sait, que les musulmans dans Ie choix des animaux à abattre. A Marrakech , ce pauvre diable nous arrivait après avoir traversé, pieds nus, toute la ville, dans la boue ou la poussière, parfois tout remué par les insultes violentes qu'il recevait aux abords de la sainte Zaonia. Je Ie faisais protéger de mon mieux. Un jour, mis en confiance, il nous conta son histoire. A la suite d'infortunes variées, il était revenu au Maroc après avoir travaillé à la bourse de Lisbonne où il avait, disait-il, porté Ie chapeau haut de forme. Il nous confiait sa tristesse et ses regrets, la tête couverte de l'affreuse calotte noire si méprisée et de I'ignominieux mouchoir imposé à ses coreligionnaires. » (H. de la Martiniere, Souvenir du Maroc, 1889.)

DEBDOU

Debdou , capitale au XVe siècle d’un état indépendant dont le prince Merimid était pro juif. La communauté juive était divisée en deux : les Sévillans et les immigrants de Murcie. Le choléra décime la communauté au XVIIIe siècle. A la fin du XIXe, les deux tiers de la population sont juifs. Aujourd'hui, la communauté a entièrement émigré en Israël.


MASSACRES AU MAROC

En l'absence de troupes françaises à Fez, la protection de la ville était assurée en 1912 par des autochtones recrutés à la hâte, encadrés par quelques officiers et sous-officiers français (les tabors). Ces recrues touchaient, depuis Ie Ier 1 mars, une solde supérieure à celle allouée auparavant par Ie sultan. Les autorités militaires décidant de la réduire de trente centimes par homme pour constituer « l'ordinaire », l'exaspération des indigènes, suivi par toute la population de la ville, dégénère en mutinerie Ie 17 avril à midi. Les tabors massacrent leurs supérieurs, tuent les Européens trouvés sur leur chemin, et pillent établissements publics et privés. Les têtes des Français sont promenées au bout de piques dans les rues de Fez .

C'est alors la ruée générale sur le mellah . Ce quartier d'environ 12 000 habitants est entièrement


Dans le ghetto Vue plongeante sur le cimetière de Bab Ftouh
pillé et saccagé, en partie incendié : une cinquantaine de cadavres, juifs sont découverts, et une centaine d'autres gisent sous les décombres. Les habitants n'avaient pu se défendre, Ie port des armes leur étant formellement interdit. Ceux qui avaient réussi à fuir ne devaient leur vie qu'a une porte aménagée dans Ie mur d'enceinte.

Dès lors que Ie sultan est prévenu des évènements, il ordonne d'ouvrir une porte du palais donnant près du mellah et offre asile à tous les rescapés. Ces malheureux grouillent par centaines, entassés dans de grandes cours, dans les couloirs, dans de vieux magasins, dans les écuries, sous les voûtes, derrière les portes... Mais Ie spectacle Ie plus original et Ie plus inattendu est donné par plusieurs centaines de femmes, de jeunes filles et d'enfants blottis dans les cages bardées de fer, réservées aux bêtes féroces du sultan. Ces fugitifs resteront enfermés pendant une quinzaine de jours.


Le bureau de poste du mellah de Fez est créé le 15 août 1893. Ce bureau était tenu par un commerçant juif qui prenait et distribuait le courrier, vendait des timbres, recommandait lettres et paquets, mais ne payait ni recevait aucun mandat. Complètement détruit pendant les évènements d’avril 1912, le bureau ne fonctionnera plus pendant un certain temps.


Victor MALKA
Journaliste, écrivain.


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MessageSujet: Re: VIE JUIVE AU MAROC   VIE JUIVE AU MAROC Icon_minitimeDim 11 Jan 2009 - 7:06

Sœur longtemps méprisée de la photographie, la carte postale est cependant le véritable témoignage populaire des sociétés disparues, ainsi que des événements qui ont le plus souvent échappé à l’œil des reporters photographiques du début du siècle.

En ce qui concerne les Juifs, elle apporte des informations précieuses sur des lieux-dits dont aucun spécialiste du judaïsme n’avait jamais fait mention. Elle a fixé, pour la postérité, les magasins, les auberges, les rues, les mellahs,les commerces en tout genre éclairant d’un jour nouveau l’implantation des familles juives dans le monde. La vocation d’une carte postale étant de voyager, elle a suivi le juif tout au long du XIXe siècle. Elle fut témoin des petits instants de bonheur, et des grands moments de malheurs, pour en tirer le meilleur, mais aussi le pire. L’image des juifs véhiculera à travers le monde pendant plus de soixante ans ne sera pas toujours animée de bons sentiments. Les vieux rabbins, les pauvres, les vieux habits, les bonnes.... qui posaient bien innocemment devant l’appareil du photographe ignoraient tout des intentions du photographe.............
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Michelle Anidjar
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MessageSujet: Re: VIE JUIVE AU MAROC   VIE JUIVE AU MAROC Icon_minitimeDim 15 Mar 2009 - 6:16