Bonite est le nom vernaculaire donné à plusieurs espèces de poissons, cousins des thons, et appartenant à la famille des Scombridae.
Les gourmets considèrent la bonite comme le meilleur de tous les thonidés, supérieur au thon et à tous les autres, d'ailleurs le terme dérive de l'italien bonito qui lui-même dériverait du latin bonus qui signifie « bon »[1]. Il est parvenu aux français via le sud est de la France, du Languedoc-Roussillon où on l'appelle Bounitou, de la Provence où on l'appelle Bounicou, Boussicou ou Palamida.
Description : la silhouette des bonites est plus profilée que tous les autres thonidés, la forme de sa tête plus allongée avec une bouche plus large, plus fendue ou ouverte. Elles dépassent rarement les 70-80 centimètres pour un poids de 3 à 4 kg, mais peuvent atteindre les 10 kg. La bonite de Méditerranée se distingue de celle du Pacifique et de l'Atlantique, par la forme des nageoires et le dessin des rayures.
Habitat : relativement peu commune en Atlantique, on les trouve en Méditerranée mais surtout dans le Pacifique.
En Méditerranée et en mer Noire les bonites se trouvent partout, d'où elles émigrent vers le sud au cours des derniers mois de l'année pour y revenir d'avril à juin. C'est le long des tombants profonds et des falaises que l'on a le plus de chance de les trouver. Il faut que l'eau soit claire et chaude et qu'il y ait un peu de courant. On les trouve dans l'Atlantique, de la mer du Nord à l'Afrique du Sud, du sud du Canada à l'Argentine. Aux Açores on peut les trouver par bancs gigantesques au milieu des thons et des sérioles. Dans tout le Pacifique elles constituent l'espèce la plus importante avec 45% des prises mondiales (Japon, États-Unis, Pérou).
Mode de vie : poissons très migrateurs, ils nagent près de la surface.
Alimentation : sardines, mulets, poissons volants chassés en surface.
Reproduction : ponte en juin, 400 000 à 500 000 œufs pélagiques.