La maladie rénale chronique
Les reins sont des organes essentiels à la vie. Leur fonction première est d’éliminer les déchets toxiques produits par l’organisme et transportés par le sang.
La maladie rénale chronique est souvent silencieuse et donc dépistée tardivement. Elle conduit pourtant inexorablement à une insuffisance rénale chronique, qui, à un stade terminal nécessite le recours à la dialyse ou à la transplantation rénale.
La maîtrise du taux de phosphore est un des enjeux majeurs chez les patients atteins d’insuffisance rénale, dialysés ou non. L’hyperphosphorémie est en effet corrélée à une augmentation du risque de mortalité cardio-vasculaire qu’il est indispensable de combattre (1).
Les règles d’hygiène diététique sont rarement suffisantes pour ramener le taux de phosphore dans les valeurs recommandées et il faut généralement y associer un traitement qui chélate le phosphore en excès.
En France, près de 3 millions de personnes souffrent de maladies rénales chroniques, dont plus de 35 000 nécessitent un traitement ont recours à un traitement par dialyse (2).