MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)

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Soly Anidjar
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MessageSujet: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeMer 19 Juil 2006 - 15:29

Kénitra a été fondée par le Maréchal Lyautey en 1912, sous le régime du protectorat français, établi par le traité signé à Fès le 30 mars 1912.
Kénitra porta le nom arabe de Knitra "petit pont" (1) jusqu'en 1932. Dès lors et durant près de 24 ans ceci jusqu'au moment du transfert de souveraineté pour l'indépendance, obtenue par le (2) Sultan Sidi Mohammed Ben-Youssef en mars 1956, elle porta le nom de Port-Lyautey.
Après cette période, la ville reprendra son nom d'origine par un décret Royal du 2 Janvier 1958.
Kénitra est située au Nord-ouest du Maroc à proximité de l'Océan Atlantique entre Rabat et Tanger. Cette ville est construite sur la rive de l' Oued Sebou, qui prend sa source dans le Moyen Atlas et dont la longueur est d'environ 500 kilomètres. Kénitra est la capitale du Gharb riche région agricole arrosée par le Sebou et ses affluents.

Kénitra est proche de la station balnéaire de Mehdia Plage dont les dunes bordent l'Océan. En 1614, au moment où la Hollande se disposait à occuper le port de Mehdia, l'escadre espagnole de l'Amiral Luis Fajardo débarquait ses troupes et s'emparait de la citadelle. El Mamoura devint alors San Miguel de Ultramar. La domination espagnole dura 67 ans. En 1681 la place succomba face aux troupes de Moulay Ismaïl.

En 1911, là où s’étend aujourd'hui une ville moderne et importante, il n' y avait qu’une Kasbah, perdue dans les sables qui servait de gîte d'étape et de lieux de refuge aux troupes du Makhzen, lorsqu'elles étaient obligées de cheminer dans un pays peu sûr.

Moulay Ismaïl est l'un des principaux constructeurs de ces points semés dans tout le Maroc tels Kasbah-Talda, Khénifra et Bou Laouane.
Le 19 Mai 1911, le Capitaine Petitjean est tué au cours d'un engagement à deux kilomètres de Kénitra. Son corps est ramené à la kasbah.[/justify]

Le 17 Avril 1912, éclate à Fès la mutinerie des troupes chérifiennes qui, assiègent le Sultan Moulay Hafid. Quatorze officiers français et dix civils sont massacrés. Le Général Lyautey, premier résident Général de France au Maroc, après avoir débarqué le 13 Mai à Casablanca, se dirige rapidement sur Fès. C'est alors que va se jouer l'avenir de kénitra.

Le 15 Août 1912, Le Général Lyautey décide d'adopter Kénitra comme base de la voie ferrée entre Salé et Fès. Dés lors, l'aménagement du port de Kénitra est entrepris sans retard.
Le Lieutenant de vaisseau Lagorio, avec des moyens de fortune, fait construire, par ses marins, un poste d' accostage composé de mahonnes reliées à la rive par une passerelle sur chevalets, et qui pu servir tel quel au débarquement de la première locomotive de 15 tonnes pour la voie ferrée de 0.60 mètre.
Ce fut l'embryon du premier appontement, réalisé par la marine, et dont le génie poursuivra les travaux par la suite.Kénitra possède l'unique port fluvial du Maroc. Il est situé en bordure de l'anse la plus méridionale du Sebou à environ une dizaine de kilomètres, à vol d'oiseau, de l'Océan Atlantique.

Le Port ne s'inscrit pas dans un passé historique ancien puisque fondé en 1913, à l'instar de celui créé par les Carthaginois sur l'estuaire du Sebou à l'emplacement de Mehdia (1) et qui, bien que fermé au trafic maritime en 1795, servit avec sa batterie de défense côtière (notamment 2 canons de 138 mm), le 8 Novembre 1942, de base de débarquement pour une partie des troupes Américaines, environ 9000 hommes, qui faisaient parties du groupe Nord sur le cuirassier Texas et le croiseur Savannah. Le port de Mehdia est maintenant à vocation de pêche et minéralier.

Le Port fluvial de Kénitra est un important centre d'exportation de vin, de cultures maraîchères, de bois issus de la forêt de la Mamora, de pêche et minéralier.

La construction des chemins de fer a été retardée par les querelles de l’Allemagne, puis par la guerre de 1914. Aux termes des lettres explicatives annexées à la convention franco-allemande de 1911, la mise en adjudication du chemin de fer de Tanger à Fès ne devait être primée par celle d’aucun autre chemin de fer marocain. Pourtant l’Allemagne avait dû admettre l’établissement rapide des voies de 0m.60 pour le transport des troupes et la pacification du Maroc : il ne s’agissait là que d’un réseau stratégique et de voies légères, système Decauville, construites par le génie militaire.
Ce réseau commencé dès 1911, se développa avec une remarquable rapidité ; en dix ans il atteignit un parcours total d’environ 1300 kilomètres. Il joignait d’abord, en 1905, Casablanca et Rabat à Meknès et Fès, d’une part, Oudjda à Taza, d’autre part ; la liaison Fès-Taza, retardée à la fois par des raisons de sécurité et des difficultés techniques, ne fut réalisée que le 31 juillet 1921.
De ce grand central marocain partirent des voies secondaires et celle de Kénitra-Ouezzan fut réalisée en 1922.
La guerre de 1914 annulant les engagements pris envers l’Allemagne, ces voies stratégiques, dès 1916, purent servirent en même temps au trafic commercial. Mais, leur rendement était forcément limité.
Aussi, dès après la guerre, on s’appliqua résolument à la construction de voies normales (1m.44).
Ce réseau comporta, entre autres, un ligne côtière Casablanca-Rabat-Kénitra longue de 145 km qui en 1931 était déjà électrifiée. Une voie transversale fut aussi construite entre kénitra et Petitjean longue de 85 km.
La construction et l’exploitation de ces lignes ont été réglées par une convention que le Parlement Français a approuvé en 1920 ; elles ont été confiées à un consortium qui comprenait la Compagnie générale du Maroc, la Compagnie Paris-Lyon-Méditérannée, la Compagnie d’Orléans et la Compagnie Marocaine.
Dès 1932, commencèrent les travaux de construction d'une vaste base aérienne, établie sur la rive gauche du Sebou à mi-distance entre les coudes de l'Abattoir et des Ouled-Bergel.
Des lignes d'envol doivent être aménagées sur le terrain d’atterrissage qu'utilise déjà l'aviation de tourisme.
Aujourd'hui, Kénitra dispose d'une importante base militaire qui, jusqu'en 1963 était une base aéronavale Américaine.
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 6:12

Le Pénitencier de Kénitra en 1931

Le pénitencier de Kénitra a remplacé celui de Dar-Bel-Hamrit qui en 1931 n'existe plus. Ce bel établissement tout neuf dont six miradors aux abris de tôle dominaient l'enceinte aux murs blancs avec des toits de tuiles rouges se situait le long de la voie ferrée. Il était réservé aux soldats qui avaient été condamnés, pour la première fois, par le Tribunal Militaire à des peines allant de six mois à un an de prison pour des délits de désertion, refus d'obéissance, vols d'armes ou d'effets militaires avec l'intention de les revendre, outrages à des supérieurs pendant le service. La surveillance était assurée par les "chaouchs" sénégalais.
Le train qui s'arrêtait à Kénitra était celui qui de Fès à Marrakech, en passant par Casablanca reliait deux fois par jour le Nord au Sud du Maroc. Ce train était composé de wagons blancs et jaunes dont les classes s'échelonnaient jusqu'à quatre.

Les soldats, qui menottes aux poignets, étaient transférés à Kénitra, ou qui, libérés, les mains libres rejoignaient leurs bataillons, voyageaient en troisième classe.

La vie au pénitencier était celle du régime cellulaire où les quelques deux cent prisonniers étaient logés dans des cellules individuelles d'où ils ne sortaient qu'aux heures du travail et des repas.

Le travail était de dix heures par jour, dans les différents chantiers du génie, constructions militaires, fabrication des draps de lit et la réparation du matériel des hôpitaux. Les chantiers du campement et des corps de troupe: réparation des toiles de tente des marabouts, blanchissage des sacs de couchage. Le chantier du jardin avec l'entretien du potager de la prison. Ce dernier chantier était réservé aux libérables qui ne risquaient pas de tenter de s'évader. Ce travail avait lieu chaque jour sauf le samedi après-midi, consacré aux corvées de propreté, le dimanche aux jeux et à la correspondance.

Certains prisonniers, les "pègriots", prétendaient ne pas avoir à se plaindre, allant jusqu'à dire que si le temps passé au pénitencier avait pu compter dans leur durée d' incorporation au service militaire ils auraient préférés rester ici plus qu'ailleurs. Ce qui n'était pas le cas puisque le nombre des jours passés à Kénitra, s'ajoutait à la durée du service du condamné.

http://www.carphaz.com/album_ken_bagne/kenitra_biribi.htm
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 6:14

A l'intérieur, à quelques kilomètres de Kénitra, à l'embouchure de l'oued Sebou, s'érige la vieille casbah de (1) Mehdia, dont les ruines se dressent sur une colline, sorte de tumulus qui a vu, au cours des millénaires s' élever succéssivement des constructions Carthaginoises, Romaines puis, Vandales sur l'emplacement choisi par Hannon lors de son périple africain.
Ce fut l'ancienne Thymateria des temps Puniques, au VI eme siècle avant Jesus-Christ, passée ensuite sous la domination Romaine et redevenue EL Mamora alors qu'une tribu berbère, les Beni-Ifrène l'occupèrent vers 900 de notre ère.
Des colonies Phéniciennes, Romaines s'agglomérèrent autour d'elle, avant l'invasion Vandale et l'anarchie qui la suivit.

Yacoub El Mansour vers 1185 essaya de faire refleurir ce centre d'échanges et fît bâtir la casbah, qui eût ses moments de gloire lorsque sévissait la Piraterie Barbaresque. Temps de gloire qui attirèrent des représailles Espagnoles, Hollandaises et même en 1614 sa prise en possession par les Espagnoles.

Le 6 Juin 1614 la vigie de la forteresse des pirates de La Mamora appélée aujourd'hui Mehdia, signalait deux vaisseaux battant pavillon de Savoie qui entraient dans le Sebou.
Le Capitaine Henry Mainwaring, qui dirigeait la "République des Pirates de La Mamora" reçu le capitaine Antoine de Salette, sieur de Saint-Mandrier qui venait au nom de Charles Emmanuel 1er, lui offrir la protection de la Savoie.

Charles Emmanuel 1er venait de perdre la Montferrat qu'il avait dû rendre à l' Espagne et rêvait de vengeance. Aussi, Saint-Mandrier le persuada de prendre la guerre de course contre l'Espagnol et de s'assurer pour cela, moyennant sa protection, l'alliance des pirates de La Mamora. Ceux-ci étaient arrivés grâce à leur organisation et à leur habileté, à représenter une force incontournable et étaient soit un danger soit une aide pour qui savait l'employer.

La forteresse de Mehdia était armée de canons qui avec ceux installés sur l'autre rive assuraient la défense de la passe et la protection des vaisseaux qui venaient, après la course, s'embosser en rivière, à l'abri de Mehdia pour y décharger leur butin, sous la surveillance d'un anglais, Henry Mainwaring chef de cette "Compagnie de Pirates".

Les conversations commencèrent entre Mainwaring et Saint-Mandrier mais le 27 Juin, trois frégates Hollandaises, sous le commandemant de l'Amiral Jan Eversten, venaient mettre le blocus devant le Sebou. Les discussions duraient encore lorsque l'Amiral Espagnol Fajardo paraissait avec quatre-vingt dix neuf voiles.

Le Hollandais salua les couleurs et disparut sans insister. Fajardo s'empara de la batterie Nord et retourna les canons contre la forteresse de Mehdia.

Mainwaring, aussitôt mit le feu à ses prises et s'enfuit à pied chez ses "collègues" les pirates de Salé.
Saint-Mandrier, gentilhomme Toulonnais, était d'une autre trempe. Il arma le Faisant Doré, hissa les couleurs et courut sus à l'ennemi.

Mais il fut si rudement accueilli par les vaisseaux de l'Amiral Fajardo qu'il fut contraint de fuir en remontant le Sebou jusqu'en forêt de Mamora où, il s'échoua. "De là, il remonta, à pied, jusqu'à Fès où il fut fait prisonnier avec ses hommes et présenté au Roi qui, voyant sa bonne mine et celles de ses gens, l' employa en ses guerres, tant pour l'Infanterie que pour la Cavalerie, en quoi il réussit parfaitement bien".

Port-Lyautey voudra t-il garder le souvenir du Paon Doré qui, le premier, a remonté le Sebou

http://www.carphaz.com/mehdya_pirates.htm
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 6:19

Kénitra (القنيطرة, signifie « petit pont » en arabe) est une ville du Maroc, connue durant le protectorat sous le nom de Port-Lyautey, 40km au nord de la capitale Rabat. Elle compte près de 650 000 habitants, et plus d'un million avec l'agglomération.

Là où s'étend aujourd'hui une ville moderne et importante, il n'y avait avant 1912 qu’une kasbah.

Kénitra fut créée par le Maréchal Lyautey en 1912 au bord du fleuve de Sebou en tant que fort militaire français, port et ville. La ville fut fondée sous le régime du protectorat français, établi par le traité signé à Fès le 30 mars 1912.

Elle porta le nom arabe de Knitra « petit pont » jusqu'en 1932 (elle tire son nom d'un ponceau construit sur l'oued Fouarat en amont de la kasbah ; ce ponceau fut détruit en 1928).

En octobre 1942, les troupes américaines y débarquèrent lors de la Seconde Guerre mondiale.

Durant près de 24 ans, elle porta le nom de Port-Lyautey. En mars 1956, lorsque le Maroc devint indépendant, la ville reprendra son nom d'origine et sera donc renommée Kénitra.

jardin du cadi

cité d'urgence
Boulanger
Texas
Mimousa
Le village (centre ville)
Ain Sebaa
Bir Anzarane
Dar Chabab
Val Fleury
Mimosas
Bir Rami Est
Bir Rami Ouest
Ismaïlia
Haddada
Seyad
La Ville Haute
Pam
Hay Sinaii
Km 9
Bir Rami Industriel
Le Port
La base
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Fouarat
Bab Fès
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Labetta
Riyad
Afca
La City
Assam
Atlas
El Menzah
Saknia
hay tabib
hay larma
Farahat Hachad
Capitale économique de la région du Gharb au nord-ouest du pays, Kénitra est considérée aujourd'hui comme l'une des principales villes marocaines, réputée entre autres pour son exportation des produits agricoles, elle est souvent citée comme étant la capitale agricole du Maroc.

http://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9nitra
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 6:22

Kénitra possède une bonne infrastructure hôtelière. La plupart des hôtels remonte à l'époque du protectorat français. La ville n'avait pas de vocation touristique après les années 1970. Aujourd'hui, Kénitra accueille chaque année de plus en plus de touristes, bien que ce nombre ne soit pas très important. Environ 25 000 touristes ont visité Kénitra en 2005 et les estimations de 2006 semblent légèrement meilleures.

Le KAC de Kénitra est l'un des grands clubs marocains. Il a gagné 4 titres de champion du Maroc et une coupe du Trône. Il évolue actuellement en première division. En 2007, le KAC a réussi sa montée en 1re Division, grâce à sa 2e place dans le championnat de 2e Division. La ville dispose du Stade Municipal, d'environ 10 000 places. Il a été inauguré en 1916, et c'est le premier stade de foot construit sur le sol du Royaume du Maroc et il accueille les matches du KAC, ainsi que ceux de la Renaissance de Kénitra, le 2e club de la ville, qui évolue actuellement en Championnat Amateur.

La section Basket-ball du KAC de Kénitra a remporté la Coupe du trône en 1984.

La municipalité dispose de la Salle Al Wahda qui est une salle couverte omnisports d'une capacité de 2 500 places qui accueille chaque année plusieurs manifestations sportives.
LES ANCIENS DE KENITRA SONT LES :LES KENITREENS.
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 6:25

Quand on ne fait pas tout pour être le premier, pour le devenir ou le rester on ne demeure pas le deuxième on tombe fatalement le dernier.

Maréchal Hubert LYAUTEY
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 6:31

Célébration de la 54e Journée de la résistance dans la région de Kénitra

Les anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération dans la région du Gharb-Chrarda-Beni Hssen ont organisé, mercredi à Kénitra, une cérémonie en signe de célébration de la 54e Journée Nationale de la résistance (18 juin).

Cette rencontre, organisée par la délégation du Haut Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération dans la région coïncide avec la commémoration du martyr Mohamed Zerktouni, événement qui fut un grand tournant dans l'historie de la lutte pour la liberté et l'indépendance.

A cette occasion, le délégué du Haut Commissariat, M. Mimoun Hajout a souligné que cet anniversaire constitue un moment de rappel du sens du patriotisme afin de garder toujours vif le lien entre le passé et le présent et de s'en inspirer pour faire face aux défis actuels.

Le programme de célébration établi par la délégation du Haut commissariat prévoit, du 11 au 18 juin courant, diverses activités commémoratives, notamment dans des établissements scolaires, des maisons de jeunes, des clubs féminins et des centres de qualification. Il s'agit particulièrement de concours culturels et sportifs et de conférences sur le rôle de Feu SM Mohammed V dans le combat pour l'indépendance.

Il prévoit également des visites au cimetière des chouhada de Kénitra pour des cérémonies de recueillement à la mémoire des martyrs, ainsi que des causeries religieuses dans plusieurs Mosquées de la ville sur la profonde signification de l'événement.Publié le: 19/06/2008 à 10:54:22 GMT
http://www.kenitraville.com/index.php?option=com_content&task=view&id=203&Itemid=62
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeDim 22 Juin 2008 - 6:34

Dans ce village de pêcheurs, les hommes affrontent quotidiennement l'un des estuaires les plus dangereux du pays. Beaucoup y laissent leur vie. Les veuves, généralement analphabètes, pauvres et sans revenus, se battent pour survivre.


“Douar Lahouna” ou, littéralement, “ils nous ont jetés” ! Coincé entre le fleuve Sebou et la forêt, à quelques encablures de l'océan Atlantique, ce village de pêcheurs, situé à une quinzaine de kilomètres de Kénitra, ressemble à tous les villages pauvres du Maroc. Habitat
anarchique, jeunesse désoeuvrée et élus souvent aux abonnés absents.

Le village est également surnommé “Douar El Hejjalate”, littéralement le “douar des veuves”. Pour une raison très simple : chaque année, périodiquement, des pêcheurs partent en mer, sans jamais en revenir ! La grande bleue ne faisant pas de distinction, jeunes ou vieux, le quota des morts dans la communauté des pêcheurs varie plutôt selon la durée et la violence des tempêtes. Le dernier décompte macabre, il y a juste quelques semaines, s'est soldé par trois morts. Et dans les rues du hameau, les veuves de ces pêcheurs sont bien “différenciées”, reconnaissables à leur accoutrement. Car ici, on ne badine pas avec la tradition : lorsqu'une femme perd son époux, elle se met en blanc de pied en cap, des chaussettes au foulard, en passant par la jellaba, durant exactement quatre mois et dix jours. “Ne cherchez surtout pas à l'aborder. Le blanc qu'elle porte est justement une garantie que les hommes étrangers à sa famille lui doivent respect pendant la période de la 'idda'”, rappelle l'imam du patelin.

S.O.S météo
Pour ce jeune gérant de téléboutique, qui semble être l'unique diplômé du village, le spectacle de ces femmes habillées en blanc fait désormais partie du décor local : “C'est vrai qu'il y a un peu moins de morts qu'avant, en raison notamment d'une évolution des mentalités et parce qu'il y a de plus en plus de jeunes qui font confiance aux bulletins météo, précise-t-il. Mais il arrive sou vent que des pêcheurs soient obligés de braver l'océan au péril de leur vie. Sinon, comment pourraient-ils survivre ?”. Même son de cloche auprès de Lahbib, pêcheur depuis une vingtaine d'années : “Hormis la mer, nous n'avons pas de ressources. Et même si la pêche ne rapporte plus comme avant, le choix est simple : risquer notre vie pour traquer le poisson ou crever de faim”, enrage-t-il.

En effet, entre les crédits à rembourser, les frais d'entretien des barques et l'achat d'articles de pêche, les hommes ont bien du mal à joindre les deux bouts. “Avec la pêche, je ne gagne que 60 DH par jour. Allez entretenir une famille de six personnes avec ça”, se plaint-il.

Habituellement, la journée d'un pêcheur commence à 4 heures du matin. C'est un moment où il est difficile de savoir exactement comment évoluera la houle. Après avoir déposé une bougie dans le mausolée de Sid Lghazi, le saint du village, les pêcheurs dévalent la pente qui mène au Sebou. Mais le moment crucial reste la traversée de l'embouchure du Sebou. À l'évocation de l'estuaire, le visage de Lahbib se crispe : “Même quand il fait beau, la traversée de ce passage n'est jamais facile : c'est là où il y a le plus de risques que la barque chavire”. Et des barques qui chavirent, ce n'est pas rare.

“Personne ne peut vous donner des statistiques exactes. Mais il est de notoriété publique que le métier de pêcheur est très dangereux pour la population de ces douars”, rappelle Abdelaziz Rebbah, élu local à Kénitra et secrétaire général de la jeunesse du PJD.

Et lorsque le pêcheur est pris par la mer, sa veuve se retrouve souvent seule pour assumer l'entretien de la famille. Difficile quand on sait que le défunt, souvent, était un simple employé chez un raïss, qui empochait jusqu'à 80 % des prises. De plus, si le propriétaire d'une barque meurt, les tracasseries administratives pour renouveler le permis de pêche et la licence sont telles qu'il est pratiquement impossible pour la veuve de louer la barque laissée en héritage.

Un emploi journalier
Maâti avait perdu un frère dans un accident en mer. En plus de ses quatre enfants, sa belle-sœur doit aussi subvenir aux besoins de sa mère. “En 2002, après la mort de mon frère, elle a bien essayé de tenir le coup, chacun de nous lui donnait un petit quelque chose pour survivre. Mais comme mon métier de tapissier ne rapporte pas beaucoup, j'avoue que j'ai moi-même vite arrêté de l'aider. Elle a fini par quitter le village pour rejoindre le douar de sa mère, du côté de Moulay Bousselham”. Si la belle-sœur de Maâti a choisi de s'exiler pour des cieux plus cléments, d'autres veuves du village n'ont pas eu la chance d'avoir une famille pour les entretenir. Alors, on les voit sortir chaque matin pour faire le pied de grue devant les rares unités de pêche de Mehdia pour un emploi journalier. Mais concurrencées par des jeunes filles plus dures à la tâche, elles ont bien peu de chances d'être embauchées. “De plus, à part quelques unités modernes qui emploient des ouvrières à plein temps, avec des salaires convenables, les autres patrons sont de véritables négriers, qui les font trimer pour quelques dizaines de dirhams dans des conditions inhumaines”, rappelle le jeune gérant de téléboutique.

Les conséquences, pour les veuves et leurs enfants, sont pour le moins désastreuses. La déscolarisation des plus jeunes devient la règle. Et pour les jeunes filles, la situation peut être pire encore... “J'en connais qui fuguent pour quelques jours et reviennent voir leurs mères, les mains chargées de cadeaux. Elles disent travailler, mais personne n'est dupe. En réalité elles font le trottoir”, commente un jeune sirotant un thé au café “Charghoua”, devenu le rendez-vous privilégié de la jeunesse désoeuvrée du village.

[url]http://www.telquel-online.com [/url]
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA)   LES ANCIENS DE PORT LYAUTEY (KENITRA) Icon_minitimeMar 13 Avr 2010 - 6:25

Les coureurs Cycliste a Port-Lyautey/Kenitra annees 50

René TERRUEL, Joseph ASTORGA, Manuel ASTORGA, Pierre PALOMBO, Georges VAN ROYEN, MARTIN, Jean & François BRAVO, Georges LE TROQUER, René RODRIGUEZ, Louis FERNANDES, les frères STIEFFATRE, "Missou" FICARELLI, NAJAR, PAOLINETTI, COLLET, ASNAR, LARBI, Gilbert LE CAER (mon frère), OLER, KERGUELER, JELLOUL, ARDEBOL, MARTINEZ, DECOSAS, CARVALHO, Robert ASCENCIO, François ASCENCIO, MILOUDI, CRAMPETTE, LOZANO, Pierre PERRELON, HICHER, VITALE et enfin Gilbert CREUZET, MOIROD et MESLAND
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