Ce rabbin se trouve a Moualines El Oued sur la route de kkouribga- Settat.
Situé à une quarantaine de kilomètres de Settat, dans la commune rurale de Sidi Mohamed Ben Rahal, la localité de Dad est ce qu’on peut appeler un trou perdu au fin fond de la Chaouia. Petit hameau enclavé au beau milieu d’une vallée aride, parsemée de rocailles et balayée par
les vents chauds, ce village d’environ une centaine de familles vit au rythme des récoltes agricoles, plutôt maigres ces derniers temps. Et si ce n’était Rabbi Abraham Aouriour, le saint juif qu’il abrite, Dad n’aurait sans doute jamais émergé de l’anonymat. Deux fois par an, à l’occasion de deux fêtes dénommées Hiloula, ce saint attire en effet des nuées de pèlerins d’un genre particulier, qui affluent du Maroc et des quatre coins du globe pour le célébrer. Ce dimanche 6 mai marque justement la clôture de l’une de ces deux fêtes. Célébrant l’ensemble des saints juifs à travers le monde, cette “Hiloula générale”, en quelque sorte, intervient au trente-troisième jour après “Pessah”, la Pâque juive. Plus spécifique, l’autre Hiloula commémore, elle, l’anniversaire du décès du saint. Dans le cas d’espèce, elle se situe au milieu du mois d’août. Pendant ces deux périodes, comme par enchantement, Dad émerge de sa somnolence et cède à une étrange effervescence.
Dans ce sanctuaire où reposent le vénéré Rabbi Abraham Aouriour et son disciple Rabbi Nessim Ben Nessim.