MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 LES ANCIENS DE TANGER

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MessageSujet: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 19 Juil 2006 - 15:26

Rappel du premier message :



"Tanger la Blanche !"

A l'évocation de ce nom, on songe tout d'abord aux multiples films et romans qui eurent comme toile de fond la légendaire Tanger. Sans doute, le mystère qui l'entoure est-il né de son emplacement si particulier. Bâtie en amphithéâtre autour d'une baie donnant sur le détroit de Gibraltar, Tanger se situe aux frontières de l'Europe et du Maghreb. Posée entre deux mondes, n'appartenant ni tout à fait à l'un ni tout à fait à l'autre, elle est une porte ouverte à tous les rêves
Toutefois, cet emplacement stratégique a de tout temps suscité la convoitise des grandes puissances européennes. C'est ainsi qu'après quelques siècles d'une histoire mouvementée, Tanger devient en 1923 une zone internationale contrôlée par une dizaine de diplomates étrangers et un représentant du sultan. Grâce à son statut particulier (liberté économique totale, neutralité politique et militaire), Tanger connaît une prospérité grandissante.

Séduits par ce bastion de toutes les libertés, aventuriers, milliardaires et artistes s'y déplacent en grand nombre. Toutes sortes de trafics apparaissent et les somptueuses réceptions données dans les hauteurs boisées du quartier résidentiel de la "Montagne" apportent la touche finale à la légende de la ville !
Depuis l'indépendance, Tanger s'est un peu assoupie et a surtout eu une vocation touristique. Attirés par la beauté du site et la douceur du climat, les Marocains aisés l'ont choisi comme lieu de villégiature. Mais le roi Hassan II entend rendre à la ville sa gloire passée en y restaurant une zone de libre échange. Un projet de construction d'un tunnel ou d'un viaduc reliant Tanger à l'Europe est aussi à l'étude

Içi règne encore cette atmosphère de mystère héritée de l'époque où Tanger était une zone internationale. ''Tanger la blanche'', vedette de bien des films, ville de bien des vedettes, subjugue. Nombreux sont ceux qui, venus pour un séjour, ont choisi de s'y établir.

Depuis sa fondation, elle a été l'objet du désir de plusuieurs peuples, de plusieurs puissances. Conquise, reprise, libérée, son pouvoir de séduction reste intact. Elle attire les touristes du monde entier, et aussi des Marocains charmés par la douceur de son climat. Partez à la conquête de Tanger, Tanger fera votre conquête


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REGARDEZ ON VOIT AU FONT LE ROCHER DE GIBRALTAR

Bercée par les hautes vagues de l'océan Atlantique d'un côté et apaisée par le calme plat de la Méditerranée de l'autre, Tanger ne semble nullement inquiétée par ce dilemme. Aboutissement des conquêtes vers l'Occident, départ des conquêtes vers le Nord, Tanger a toujours été un carrefour de civilisations, ayant conservé son caractère de ville internationale jusqu'en 1960, année de son intégration définitive au Royaume.
Carrefour de civilisations, au croisement de la Méditerranée et de l'Océan Atlantique, Tanger étale une baie magnifique au pied de collines verdoyantes. A partir de la Kasbah, on peut visiter le palais du Sultan, où se trouvent rassemblées toutes les facettes de l'art marocain. Si vous le préférez, vous pouvez aussi flâner tout à loisir dans les ruelles de la médina, qui vous conduirons vers la terrasse qui surplombe le détroit de Gibraltar. Tout près, de multiples excursions s'offrent à vous, comme le Cap Spartel, extrême pointe de l'Afrique, non loin des fameuses grottes d'Hercule, et le Cap Malabata.





Dernière édition par le Dim 13 Aoû 2006 - 10:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 0:54

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 11:48

MERCI BEAUCOUP RIGALLOR DE NOUS FAIRE
PARTAGER CES BELLES PHOTOS DE TANGER
QUI ME RAPPELLENT TOUTES MES VACANCES
PASSEES CHAQUE ANNEE A TANGER PUISQUE
MES PARENTS SONT TANGEROIS
HANNAH
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMar 3 Juil 2007 - 14:45

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 4 Juil 2007 - 20:48

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 4 Juil 2007 - 20:51

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeSam 7 Juil 2007 - 20:57

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 8 Juil 2007 - 13:05

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Les nouveaux jardins derrière de la Mendubia
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 18 Juil 2007 - 22:47

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 19 Juil 2007 - 21:41

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Le Cap Spartel
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeSam 21 Juil 2007 - 14:41

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeSam 21 Juil 2007 - 21:09

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 22 Juil 2007 - 21:01

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 29 Juil 2007 - 20:43

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeSam 4 Aoû 2007 - 19:55

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeSam 11 Aoû 2007 - 20:53

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 12 Aoû 2007 - 14:31

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 13 Aoû 2007 - 22:05

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2007 - 9:50

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeVen 17 Aoû 2007 - 12:06

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 19 Aoû 2007 - 20:15

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 27 Aoû 2007 - 20:31

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 3 Sep 2007 - 0:13

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 5 Sep 2007 - 15:50

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Juste en face, a 15 kms...l'Espagne..l'Europe..une façon de vivre d'une autre manière....
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 9 Sep 2007 - 21:07

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 24 Sep 2007 - 14:24

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 26 Sep 2007 - 22:47

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 27 Sep 2007 - 19:07

Ricardo merci mille fois pour ces merveilleuses photos mon mari est ne a Tanger, mais a l'age de 4 ans il est parti pour Israel donc c'est a travers tes photos qu'il voit sa ville natale.
merci encore et continues a nous embelir le site avec tes photos merveilleuses.
bisous Michelle
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 3 Oct 2007 - 22:25

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 3 Oct 2007 - 22:26

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MessageSujet: les anciens de tanger   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 17 Oct 2007 - 12:04

me.llamo marie elkobi[tapiero] no saben la alegria que me da de ver las fhotos poues me acouerdo del pouerto poues iba mounchas veses con mi padre que en esa epoca tenia un llate chico i tanbien le gustaba pescar poues es su locura la pesca.tanbien meacouerdo de la venida de espana que asi se llamaba .elsoco chico.el boulevar pasteur.el cine rif ya veo que ai sitios moui canbiados .grasias otra ves MERCI
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMar 30 Oct 2007 - 19:07

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 25 Fév 2008 - 17:46

"PAVANE
POUR UNE COMMUNAUTE JUIVE DEFUNTE".
Par Abraham BENGIO- 05/2000
(rédigé à Toulouse ,Octobre 1995)

ROI NE PUIS, PRINCE NE DAIGNE, TANGEROIS SUIS…


" Bien souvent, je me dis que Tanger était un état d'âme, probablement installé à jamais dans ce recoin un peu fantomatique de la mémoire où certains d'entre nous ne savons plus distinguer la vérité du mensonge ".
Eduardo Haro Tecglen
(préface au catalogue de l'exposition Tanger en blanco y negro, Gran teatro Cervantes de Tanger, 1993 - citation traduite de l'espagnol)
A mes enfants Ariane, Raphaël et David, nés à Barcelone, Reims et Besançon,
dans l'espoir un peu fou qu'ils deviennent à leur tour
" dans un recoin un peu fantomatique de leur mémoire " des juifs tangérois.

LES ENFANTS,
Un jour vous viendrez à Tanger, Perle du Détroit, Ville blanche, Tourterelle posée sur l'épaule de l'Afrique (Oui, je sais, cela ressemble un peu aux litanies de la Vierge : pourtant, rien de moins vierge que cette ville si longtemps offerte à tous ceux qui voulaient la prendre). Vous viendrez à Tanger, avec moi ou en souvenir de moi. Mais vous n'y verrez pas - ou si peu - de juifs. Il vous faudra découvrir Tanger sans les juifs tangérois.
Il faut pourtant que vous sachiez que cette ville ne peut en aucun cas, à la différence des shtetels de Pologne, être réputée judenrein (expression nazie qui veut dire à peu près : "débarrassée de ses juifs") et ce, au moins pour trois raisons : la première est, bien entendu, qu'il n'y a pas eu ici de massacre; personne ne nous a chassés : un jour, nous avons cru que l'heure était venue de partir, voilà tout. La deuxième est que les juifs tangérois dispersés à travers le monde restent prisonniers, passionnément, des charmes puissants et des sortilèges de cette ville. La troisième est que Tanger, bien que plus de trente ans se soient écoulés, n'a pas oublié ses juifs. Il y en a même une quatrième : c'est qu'il reste encore à Tanger quelques juifs, semblables à ces roches témoins épargnées par l'érosion ; regroupés autour d'une unique synagogue, ils gardent nos cimetières et se réunissent le soir au cercle, le "Casino de Tanger".


Autant vous l'avouer tout de suite. Les juifs de Tanger se sont rendus coupables du péché d'orgueil ; tout se passe comme si le monde juif se divisait pour eux en deux catégories : les juifs tangérois (17 000 âmes au moment de l'apogée de cette communauté) et le reste de l'univers. Certains, pétris de tolérance et d'amour du prochain, et qui avaient beaucoup voyagé, acceptaient de reconnaître comme quasiment humains les juifs de Tétouan, voire (mais nous atteignons là une limite extrême), ceux de l'ancienne "zone espagnole" : Larache, Asilah et Ksar el-Kébir.


Mais les explorateurs intrépides qui n'avaient pas craint de visiter les synagogues "de l'intérieur" (sous-entendu du Maroc), ou qui, poussés par une curiosité aussi insatiable que téméraire, avaient pénétré, à Paris par exemple, dans un oratoire de rite constantinois ou polonais, n'en croyaient pas leurs oreilles quand on leur affirmait que les sons étranges qu'ils entendaient étaient considérés par leurs auteurs comme de l'hébreu.


En revanche, il n'est que de voir s'allumer, aujourd'hui encore, l'œil d'un juif originaire de Tanger lorsqu'il rencontre un arabe tangérois ou un "européen" qui a connu le Tanger "de la grande époque" ("européen" est un concept large, qui englobe notamment les Amériques, du nord comme du sud), pour mesurer la sympathie mêlée de considération qu'il leur porte, moins pour leurs qualités propres que parce que ce sont des témoins de sa gloire passée.


Bref, pour le juif de Tanger, la notion de peuple élu n'avait de sens que si l'on voulait bien admettre que certains étaient plus élus que d'autres... Plagiant la fière devise des Rohan, il se serait volontiers écrié : "Roi ne puis, prince ne daigne, tangérois suis"


Vous me connaissez les enfants : lorsque j'ai l'humour grinçant, c'est pour dissimuler mon chagrin. Je ferais mieux d'essayer de vous faire comprendre pourquoi ceux qui sont partis sont inconsolables. Mais si on peut toujours se demander ce que les juifs ont perdu en quittant Tanger, et même ce que Tanger a perdu avec le départ de ses juifs, la raison profonde de notre nostalgie va bien plus loin que cette perte ; en réalité, nous tremblons de découvrir que ce qui s'est effacé sous nos yeux, "comme à la limite de la mer un visage de sable", c'est peut-être tout simplement un art de vivre, une façon d'être au monde, étroitement déterrminés par un contexte si singulier que plus jamais, nulle part, l'espèce humaine n'en retrouvera le secret.


Tout exil est un arrachement et une souffrance : voilà un beau lieu commun. Mais ceux qui ont jeté un coup d'œil une fois dans leur vie, sur la baie de Tanger m'accorderont que la douleur est plus poignante lorsqu'on porte le deuil d'une telle beauté. De plus savants que moi situent le Paradis Terrestre entre le Tigre et l'Euphrate: c'est qu'ils ne connaissent pas, ou plutôt qu'ils n'ont pas connu Tanger.


Douceur du climat mollesse heureuse des paysages, à peine contrecarrée, entre cap Spartel et cap Malabata, par les épousailles vigoureuses de la Mer et de l'Océan ou par le souffle entêtant du vent d'Est que nous appelions levante ; éclat presque insoutenable, contre le soleil de midi, des façades de chaux blanche nuancée de bleu pâle; contrastes violents et pourtant harmonieux - c'est là le plus grand miracle - des langues, des costumes, des odeurs, des rites : des générations de voyageurs, sans bagages ou plusieurs fois milliardaires, n'ont-elles pas tout dit sur la fascination qu'exerçait cette ville incomparable ? J'admets que, pour y être né, de parents qui eux-mêmes y étaient nés, tout comme leurs aïeux, nous n'avions pas toujours conscience de la valeur et encore moins de la fragilité de toutes ces richesses offertes avec profusion : demande-t-on à un poisson ce qu'il pense de la mer ? Vient cependant le jour où il faut apprendre à respirer sur la terre ferme...


Comme si les bénédictions de la nature ne suffisaient pas, les fées marraines nous ont également offert ce statut international, source nouvelle de prospérité et d'échanges économiques et culturels de tous ordres, dont les juifs de Tanger n'ont certes pas été les derniers à profiter. Dans sa sécheresse, la courbe démographique est assez éloquente: 800 juifs à Tanger en 1808, 2 000 en 1835 . 2 600 en 1856, 3 500 en 1867... et puis soudain, 10 000 en 1923, 12 000 en 1948, 15 000 en 1950, et enfin - sommet de la courbe - 17 000 en 1956. Pour mémoire, ils n'étaient plus que 4 000 en 1968 et 250 en 1970 ; je ne connais pas les chiffres pour 1995 et préfère les ignorer.


Pour moi, j'ai quitté Tanger en 1964, à l'âge de 14 ans : si mon enfance et jusqu'à mes premières amours furent tangéroises, je ne comprenais pas grand chose en revanche au Tanger des adultes, à ce monde diurne des affaires (mais je me souviens des cambistes, ces personnages mystérieux que je voyais officier dans leurs drôles de petits kiosques) ou à celui plus nocturne des plaisirs. L'image que je garde de la ville n'est donc guère polluée par le souvenir, plus ou moins légendaire, d'un Tanger plaque tournante de trafics étranges ou de voluptés inouïes.


Mais les sensations de l'enfance restent si vives encore qu'elles provoquent parfois des douleurs comparables à celles qu'éprouvent, dit-on, les amputés. Un peu partout dans le monde, on me montre des plages, et je m'étonne le plus souvent que des personnes apparemment saines d'esprit puissent désigner ainsi une étendue de galets ou de sable grossier, baignée par des eaux nauséabondes où l'on perd pied au bout de quelques mètres. De même, une campagne sans eucalyptus ni mimosas, ni troupeaux de chèvres dans le soir qui tombe, m'ennuie comme le plus fade des potagers.


Mais surtout, me font pitié les efforts qu'il faut déployer, chez nous en France, afin de promouvoir le respect et la reconnaissance mutuelle entre des communautés d'origine différentes - ce que nous baptisons pompeusement "interculturalité" : c'est que je me souviens de ces journées d'été où, après un bain de mer, nous pouvions choisir de déguster une pâtisserie française chez Porte ou juive chez Pilo ou Anidjar ou de croquer des churros madrileños trempés dans du chocolat si épais que la cuiller tenait debout sans s'incliner ou encore d'aller trouver le marchand ambulant venu d'Andalousie avec ses barquillos croustillants (ce sont les "oublies" chères à Jean-Jacques Rousseau), avant de nous attabler chez Elias pour commander des keftas et des pinchitos morunos et de finir la soirée à la Nueva Ibense, le café valencien célèbre pour son horchata et son granizado de limon. Tous ces délices étaient l'occasion d'entendre parler chacun dans sa langue ou avec son accent spécifique, et de passer, dans le même après-midi de Mozart au cante jondo et à la musique orientale. Plus gravement, c'est que je me souviens aussi comment, chaque vendredi soir et chaque jour de fête, mon père me prenait par la main ; nous quittions le Tanger moderne du boulevard Pasteur, des immeubles "à l'européenne" et des beaux magasins pour remonter l'histoire vers le Tanger traditionnel ; nous traversions des quartiers aux fortes senteurs de crottin, d'épices et de menthe fraîche, nous passions devant une mosquée, nous longions le vieux cimetière juif dont l'odeur rassurante, gravée dans ma mémoire, suffit encore aujourd'hui à apprivoiser en moi l'idée de la mort, et nous parvenions enfin dans la calle de las esnogas, la vieille rue des synagogues pour participer à l'office religieux.


Assez les enfants, assez sacrifié à la nostalgie. Je voudrais plutôt essayer à présent, comme un historien se penche sur une civilisation disparue, de vous dire ce qu'étaient ces juifs de Tanger, du temps heureux où la préposition "de" ne désignait pas une origine mais une appartenance.


Il y a deux ans, l'Espagne commémorait avec un éclat paradoxal le cinquième centenaire de l'expulsion des juifs par les Rois Catholiques. Pour atténuer le paradoxe, la jeune démocratie espagnole avait résolu de placer les cérémonies sous le signe des retrouvailles. Des expositions, des ouvrages savants ou de vulgarisation, des films documentaires firent ainsi découvrir au grand public le destin singulier de ces juifs sépharades restés fidèles, au long des siècles, à la langue et aux coutumes de leur ingrate patrie.


Or, Tanger fut à la fois la première et la dernière de ces cités sépharades aujourd'hui légendaires. La dernière, car le départ des juifs tangérois est postérieur de plus de vingt ans à la Shoah, au cours de laquelle, comme leurs soeurs ashkénazes, les communautés juives hispanophones d'Europe centrale furent exterminées par les nazis: à la fin de la deuxième guerre mondiale, Salonique, la Jérusalem des Balkans, dont la majorité de la population était naguère constituée de juifs sépharades, fut littéralement rayée de la carte du monde juif. Et pendant vingt ans, Tanger fut (avec son "arrière-pays" : Tétouan, Asilah, Larache, etc.) la seule communauté au monde où des juifs autochtones, en nombre significatif, s'exprimaient naturellement en judéo-espagnol, c'est-à-dire dans ce castillan du XVème siècle que les exilés d'Espagne avaient emporté avec eux; un castillan très ancien, mêlé d'hébreu, et dont notre variante locale, avec ses emprunts à l'arabe, s'appelle jaketia : c'est la langue dont je me sers encore lorsque je vous dis des mots doux : mi rey, mi vida mi jial pintado, mi diamante fino, luz de mis ojos me vaya yo kaparà por ti, escapado de mal me seas, escapado de l'aïnarà...


Dernière cité sépharade, Tanger fut aussi la première, et même avant la lettre. Carlos de Nesry, dans son ouvrage sur Le juif de Tanger et le Maroc, en fait l'observation. Permettez-moi de le citer car je ne saurais mieux dire. Parlant de l'apport espagnol si décisif dans l'histoire de cette communauté, il note qu' "il a précédé l'exode juif sous les Rois Catholiques. Dès le haut moyen âge des contacts s'établissaient avec la Péninsule. C'est l'époque qu'on peut appeler pré sépharade. L'Age d'or du judaïsme espagnol eut des reflets tangérois. On peut même avancer que la renaissance sépharade s'est développée sur les deux versants du Détroit. Bien entendu, les Halevy et les Maïmonide ont manqué de ce côté-ci, mais une parenté spirituelle indéniable s'était établie dés cette époque, que les impératifs géographiques ne pouvaient que favoriser. Le décret d'Isabelle de Castille fut la conclusion de ces prémices. Eteint en Espagne, le flambeau de cette civilisation passa désormais à ces rivages où il continua à briller d'un éclat moindre mais sur des réserves durables".


Poussons jusqu'au bout ce raisonnement, et nous parviendrons à la conclusion que les juifs de Tanger ont cultivé la référence à l'Espagne pendant près d'un millénaire, plus qu'aucune autre communauté sépharade au monde, et plus longtemps que leurs propres ancêtres dans la Péninsule Ibérique, car on admettra volontiers que mille ans avant l'expulsion, soit vers la fin du Vème siècle, avant même la conquête arabe, il y avait sans doute des juifs en Espagne... mais l'Espagne n'était pas encore née. L'exaltation venant, vous me feriez écrire que les juifs de Tanger furent, à la veille de leur départ, la plus ancienne communauté juive espagnole ayant jamais existé...


Si le sépharadisme peut se définir comme une double nostalgie, celle du Temple de Jérusalem et celle des fastes de la civilisation espagnole - Tolède et Cordoue -, le juif tangérois en est la quintessence. Le soin jaloux qu'il apporte à la prononciation de l'hébreu en est une preuve supplémentaire encore qu'inattendue. Ce point exige sans doute un mot d'explication. Si la langue hébraïque, sous sa forme écrite, s'est pieusement transmise sans la moindre altération au long des générations et à travers tous les exils, sa prononciation en revanche a beaucoup souffert au contact, ici de l'arabe, là de l'allemand et des langues slaves, ailleurs du turc. Seules les communautés sépharades, et tout particulièrement celles du nord du Maroc, ont pu rester fidèles - par une combinaison de hasards historiques et géographiques - à la prononciation originelle. L'Etat d'Israël a d'ailleurs reconnu ce phénomène en proclamant officiellement que notre manière de prononcer les voyelles, de rouler les "r", de marquer les consonnes gutturales (je vous épargne pour cette fois-ci les autres subtilités, telles que le guimel avec ou sans daguesh ou la regrettable prononciation ashkénaze du tav final... ) était la seule correcte. Officiellement, certes, mais dans les faits, la prononciation israélienne résulte d'un compromis entre cet idéal... et les possibilités limitées du gosier des pionniers, dont la langue maternelle était le yiddish, le russe ou le polonais. Comme cette prononciation dite "moderne" tend à se répandre par mimétisme dans toute la diaspora, il n'y a plus qu'à espérer qu'au jour du jugement dernier, il restera un descendant de juif tangérois pour servir d'interprète entre les tenants de la prononciation moderne et les générations de la Bible et du Talmud...
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Tangerin
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 25 Fév 2008 - 17:48

Je m'avise soudain que cette digression linguistique, qui présente le juif tangérois comme un gardien sourcilleux de I'orthodoxie, pourrait vous induire en erreur. C'en serait une en effet que de se représenter notre communauté comme un bastion de l'intégrisme. Nous sommes charnellement attachés à une prononciation de l'hébreu qui n'a pas eu à souffrir des tourments du ghetto ou du mellah, c'est vrai : mais c'est là une jouissance toute sensuelle et qui ne s'accompagne d'aucun rigorisme en matière de pratique religieuse.


Nous touchons peut-être ici au point capital : ce qui caractérisait les juifs de Tanger, c'était un judaïsme souriant, sans ostentation ni contraintes inouïes, et avec cela d'une évidence aussi naturelle que l'air qu'on respire. A cent lieues, à mille années-lumière des deux dangers qui guettent la plupart des communautés juives occidentales : l'assimilation des uns, qui vide les communautés de leur substance, et la surenchère hystérique des autres, sur le modèle du "plus casher que moi tu meurs", sorte de fantasme pseudo-fondamentaliste, toujours à la recherche de nouveaux interdits.


Juifs nous étions, fiers de nos origines et bien décidés à persévérer dans notre être. Mais convaincus que la Thora nous avait été donnée pour embellir notre vie, non pour nous empoisonner l'existence. Manger casher n'était pas seulement un devoir, mais encore une source infinie de réjouissances gastronomiques. En revanche, si l'un de nous s'était avisé de s'armer d'une loupe pour scruter la liste des ingrédients d'une malheureuse boîte de biscuits, dans l'espoir d'y découvrir, même à doses infinitésimales, la trace d'une substance interdite ou simplement suspecte, et de pouvoir déclarer en conséquence ces biscuits inaptes à la consommation, celui-là aurait certainement prêté à rire. D'ailleurs, en ces temps bénis, la loi n'imposait pas d'indiquer la composition chimique sur les emballages alimentaires, de sorte que nous pouvions nous régaler en paix sans cesser de nous considérer comme de bons juifs. S'abstenir de travailler les jours de fête allait de soi : le Tanger de l'époque du Statut détenant le record du monde du nombre des jours fériés, il eût été plaisant qu'un juif s'ingéniât à travailler le samedi ou le jour de Kippour ! Mais gravir à pied, un jour de fête, les 12 étages qui mènent à votre appartement, au motif que l'ascenseur fonctionne à l'électricité, laquelle est une forme de feu, et qu'on ne doit pas allumer de feu ce jour-là, aurait été considéré comme une mortification incompréhensible, ou comme un exploit sportif. D'ailleurs, je n'ai pas souvenir qu'il y ait eu à Tanger d'immeuble de 12 étages.


Bref, nos ménagères astiquaient vaillamment la maison à la veille de la Pâque, mettaient les petits plats dans les grands pour les circoncisions, les tefelim (nom judéo-espagnol de la bar-mitsva), les mariages ou le banquet de Pourim - en l'honneur de la reine Esther - et rivalisaient d'ingéniosité pour que le plat rituel du samedi, l'adafina ou la oriza, brillât de plus de feux, au four municipal, que celui de leurs voisines. Et je ne permettrai à personne de douter que chacun d'entre nous ne versât des larmes sincères, le neuvième jour du mois d'Av, en souvenir de la destruction du Temple, et ne tremblât le jour de Kippour, conscient que le Seigneur lui demandait compte de ses mauvaises actions. Pour autant, nous ne cherchions pas à nous singulariser par des tenues vestimentaires extravagantes, et si l'idée nous avait traversé l'esprit de marquer nos enfants de signes extérieurs distinctifs pour les désigner comme de petits juifs à la face du monde, nous l'aurions aussitôt repoussée comme une chose honteuse.


Soyons clairs. Si la communauté juive de Tanger m'apparaît exemplaire, ce n'est pas parce qu'elle aurait accompli des exploits dignes d'entrer dans la légende, ni parce que tel de ses membres aurait laissé à la postérité un nom illustre et glorieux. Non, il faut bien le dire : cette communauté n'a jamais fréquenté les sommets où souffle l'esprit d'héroïsme, de sagesse ou de sainteté.


Chez nous, pas de soulèvement du ghetto de Varsovie. L'événement le plus dramatique dont nous conservions le souvenir est le bombardement de Tanger en deux occasions : d'abord en 1578 par la flotte de Sébastien, roi du Portugal, à la veille de la Bataille des Trois Rois, puis en 1844 par le Prince de Joinville. Bombardement, c'est beaucoup dire : quelques boulets de canon atteignirent dans l'un et l'autre cas la terre ferme et causèrent un certain émoi parmi le bon peuple. Les juifs tangérois n'en furent pas moins reconnaissants au Seigneur de les avoir épargnés dans cette double éprouve et instituèrent en action de grâce des fêtes annuelles respectivement connues sous le nom de Pourim de Sebastian et de Pourim bombitas (le Pourim des petites bombes), au cours desquelles il était d'usage de lire des rouleaux de parchemin relatant ces terribles épisodes. J'ai vu tout enfant un exemplaire de la méguilah de Sebastian et je me souviens que le texte, rédigé dans un hébreu très pur, commençait à la manière du Livre d'Esther, qui est à l'origine de la vraie fête de Pourim : "Ce fut au temps du roi du Portugal (Sébastien était son nom et que son nom s'efface)... ". Il faudra que je demande à mon père si ces fêtes sont encore en usage dans quelques familles de la diaspora tangéroise... En tout cas, ces péripéties héroï-comiques rappellent étrangement une autre communauté sépharade : celle de Céphalonie, dont Albert Cohen raconte dans Mangeclous les aventures imaginaires mais parfaitement crédibles pour un juif tangérois. Lisez donc notamment l'épisode des "Jours noirs de la Lioncesse".


(Puisqu'il est question d'héroïsme , il me faut tout de même mentionner, comme une exception qui confirme la règle, un cas individuel et hélas authentique: celui de Sol Hachuel, que nous appelons Sol la Tsadeket - Sol la juste - une petite tangéroise qui fut condamnée à mort et décapitée à Fès parce qu'elle refusait d'embrasser la foi musulmane. C'était en 1834... L'affaire est assez compliquée : des voisins arabes, dont elle était l'amie, déclarèrent que, convaincue par eux, elle avait prononcé la formule par laquelle un non-musulman se convertit à l'islam, ce qu'elle nia toujours farouchement. Les autorités musulmanes choisirent de croire les voisins et indiquèrent à la fillette que tout retour en arrière serait sanctionné par la mort : il est toléré d'être juif, mais non de renier la vraie foi. Sol tendit sa tête au bourreau en récitant la profession de foi juive. Elle était âgée de quatorze ans).


Notre communauté n'a pas non plus donné naissance à quelque Grand Luminaire de la Thora, et bien que le pieux et vénéré Rabbi Mordejai Bengio soit notre ancêtre direct, les enfants, nous n'aurons garde de le comparer à Maimonide ou au Maharal de Prague... De nombreux juifs tangérois se sont engagés avec succès dans des études plus profanes, et nous comptons même dans nos rangs un ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm mais celui-ci est trop modeste pour s'offusquer si je dis que ni Spinoza ni Moïse Mendelssohn ne sont nés à Tanger...


Et pourtant, je persiste à penser que cette petite communauté était une manière de chef-d'oeuvre. Ses fous et ses sages, ses pauvres et ses riches, ses aristocrates et ses parvenus, et surtout la masse de braves gens dont elle se composait pour l'essentiel, avaient en effet au moins un point commun : une incapacité congénitale à prendre la vie trop au sérieux ou du moins à l'envisager sous l'angle de ce qu'Unamuno appelait le "sentiment tragique de l'existence". Pas de fanatiques chez nous : les rares exemples que l'on peut citer étaient invariablement l'objet de railleries plus ou moins affectueuses ; mais en revanche, de nombreux esprits subtils et des érudits généralement autodidactes, qu'un solide sens de I'humour préservait le plus souvent de la cuistrerie (d'autant qu'ils savaient à l'occasion retourner cet humour contre eux-mêmes). C'est ainsi, me semble-t-il, que cette communauté - sans le savoir et bien entendu sans l'avoir cherché -avait atteint un équilibre rare et précieux entre l'attachement à ses particularismes et l'aspiration à l'universel.
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Tangerin
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeLun 25 Fév 2008 - 17:49

Ce petit miracle s'explique bien sûr par la rencontre entre une tournure d'esprit et une situation historique favorable. C'est à l'époque du Statut que l'art de vivre des juifs tangérois parvint à son plein épanouissement. Ces juifs marocains d'origine espagnole, propulsés par un hasard de l'Histoire sur la scène internationale, donnèrent l'exemple si peu commun d'une synthèse réussie entre la tradition et la modernité. Sans renoncer en rien à une identité complexe forgée dans le creuset des siècles par l'alliage du substrat biblique, de l'apport espagnol et de l'influence maghrébine, ils se rêvèrent désormais citoyens du monde.


Puisque toutes les langues et les cultures de la création s'étaient données rendez-vous à Tanger, et que l'argent, "cet équivalent universel" dans la terminologie marxiste, se déclinait ici, au gré des opérations de change, en devises plus nombreuses que les étoiles du ciel et que le sable de la mer, ces fils d'Abraham se souvinrent que le mot "hébreu" signifie étymologiquement "passeur", et dès lors le personnage du cambiste devint l'emblème et la métaphore d'une vocation métaphysique. Cela n'alla pas bien entendu sans quelques excès, et l'on frôla parfois le ridicule. Par la grâce du Statut, les juifs tangérois acquirent les nationalités les plus extravagantes et l'on vit bientôt, sillonnant le boulevard Pasteur, des consuls honoraires du Venezuela ou du Honduras qui n'avaient pas quitté les bords du Détroit depuis dix-sept générations. L'aristocratie multiséculaire des Tolédano, des Hassan, des Pariente, des Pimienta et autres Benchimol faillit se laisser déborder par la foule, chaque jour plus compacte, de nouveaux riches saisis par le démon du négoce international. N'empêche ...
A force de fréquenter, et souvent au sein de la même famille, qui le lycée français, qui le collège espagnol, qui l'école italienne ou anglaise ou même allemande, sans cesser pour autant de vivre pleinement une existence juive, cette communauté qui n'atteignit jamais vingt mille âmes était à elle seule comme un équivalent microcosmique du monde juif tout entier. Au fond, c'était peut-être bien cela Tanger: toute la diaspora à domicile, et le front de mer en prime... Souriez si vous le voulez, les enfants, mais il me semble que ce mariage harmonieux d'un enracinement authentique et de l'appel du large mérite d'être appelé sans abus de langage une civilisation.


J'ajoute cependant que je ne crois guère à la génération spontanée. Si les circonstances historiques furent propices, il fallait cependant que le terreau ait été favorable. Combien de communautés n'ont pas su réagir à l'irruption tumultueuse du monde extérieur dans leur univers longtemps confiné, et ont choisi soit de se replier sur elles-mêmes jusqu'à leur extinction, soit au contraire de s'engouffrer dans la brèche sans espoir de retour ! Si les juifs tangérois ont su tirer un tel parti du Statut international sans y laisser leur âme, c'est aussi parce que tout, dans leur expérience passée, les avait préparés à cette rencontre avec la modernité.


Je ne prendrai ici qu'un seul exemple, mais je le crois assez significatif. C'est en 1870, soit plus de cinquante ans avant la promulgation du Statut, que la presse fait son apparition à Tanger. Ces journaux, les tout premiers qui virent le jour au Maroc, avaient été lancés par de jeunes juifs tangérois, tels que Pinhas Assayag, Abraham Pimienta, Isaac Laredo ou Haïm Benchimol (qui fut aussi le fondateur de la franc-maçonnerie au Maroc). Ces journalistes, qui s'étaient lancés avec fougue dans un combat pour l'éducation des masses populaires et la réforme des institutions, acquirent leurs lettres de noblesse en 1890, à l'occasion de l'"affaire de la Junta", que je vais vous raconter.


La communauté juive était dirigée jusque là par un comité (junta en espagnol) de notables cooptés. Un groupe de jeunes gens, acquis aux idées réformistes, se mit en tête d'obtenir que la Junta fût désormais démocratiquement élue. Leur initiative serait sans doute demeurée sans lendemain si la presse naissante ne leur avait aussitôt accordé son soutien. Contre toute attente, à l'issue d'une véritable campagne de presse, ils l'emportèrent et à partir de cette date, les juifs tangérois furent périodiquement convoqués aux urnes pour élire leurs représentants. Les journalistes avaient pourtant eu affaire à forte partie : il leur avait fallu vaincre en effet les réticences du grand rabbin de Tanger, qui n'était autre que rabbi Mordejaï Bengio.


Il faut que vous sachiez, les enfants, qui était l'arrière-grand-père de votre grand-père. Considéré comme l'une des plus illustres figures du judaïsme marocain, il a rempli sa charge pendant soixante-deux ans, de 1855 à 1917. C'est de tout le pays qu'on venait le consulter et son autorité avait depuis longtemps dépassé les frontières de la communauté juive. Lorsqu'il mourut, à l'âge de 92 ans, c'est la ville entière, toutes confessions confondues, qui lui rendit un dernier hommage. Une anecdote le dépeint assez bien : il reçut un jour la visite d'un arabe, qui avait été volé par un juif et, ne parvenant pas à se faire rendre justice, s'était laissé convaincre, en désespoir de cause, de consulter le célèbre rabbi. R. Mordejaï convoqua les deux parties et prenant le juif à part, il lui déclara: "Mon fils, continue de nier, comme si tu étais innocent, même lorsque je t'interrogerai devant cet arabe". "Je te remercie, Rabbi, lui répondit l'autre, c'est exactement ce que je fais depuis le début !". R. Mordejaï éclata alors en imprécations et enjoignit au coupable de restituer sur-le-champ la somme dérobée. Je ne sais si le code de procédure pénale autorise de semblables ruses, mais on ne saurait en contester l'efficacité. Que dites-vous, les enfants ? Que l'attitude adoptée par R. Mordejaï vous paraît relever de la plus élémentaire équité ? Si vous le dites sincèrement, cela prouverait que je n'ai pas entièrement raté votre éducation ; mais je vous parle d'un temps farouche, où il fallait un certain courage pour transgresser ainsi les barrières ethniques. Ma conclusion à moi est que de tels adversaires (je veux dire les journalistes "progressistes" et le rabbin "traditionaliste") étaient, chacun à sa manière, prêts à subir victorieusement le choc de la modernité.


Quelque part en Israël, dans de grandes caisses semblables à celles qu'utilisent les déménageurs, dort en pièces détachées la synagogue de mon enfance. C'est un juif tangérois de notre "paroisse", si je puis dire, qui a fait transporter là-bas les objets du culte, les boiseries, les éléments de décor, dans l'espoir de remonter un jour les pièces de ce puzzle étrange. Je ne sais que penser de cette initiative émouvante. Je rêve, bien entendu, moi aussi d'abolir le temps par quelque tour de magie. Mais, passée la secousse bouleversante des premières minutes, retrouverais-je vraiment dans cet édifice reconstitué notre bonne vieille synagogue, si pour y parvenir je n'ai pas d'abord emprunté le Boulevard, traversé le quartier arabe, longé le vieux cimetière et pénétré dans la calle de las Esnogas ? En tout cas, cette synagogue endormie, ni morte ni vivante, me paraît bien symbolique de la mémoire des juifs tangérois en exil. Relisant cet article, j'ai constaté que je parlais d'eux tantôt au présent, tantôt au passé. Respectueux de la grammaire, j'ai commencé à corriger. Et puis j'ai arrêté : l'inconscient a ses règles, qui valent aussi d'être respectées...


Je suis retourné à Tanger à l'été 1980. Un matin, je me suis rendu aux Siaghin, dans la vieille ville, pour tenter de retrouver le premier magasin que mon père et son frère aîné y avaient tenu dans les années 50 et qui s'appelait El Patio. J'étais sur le point de renoncer (c'était il y a si longtemps, et je n'ai aucun sens de l'orientation...) quand un vieil arabe, assis sur le pas de sa porte me demanda dans un espagnol assez correct, si je cherchais quelque chose. Je le remerciai et lui expliquai qu'il ne pourrait certainement pas m'aider : je cherchais un magasin qui avait fermé ses portes 25 ans plus tôt ; moi-même je n'avais pas plus de six ans la dernière fois que j'y avais mis les pieds. J'étais venu aujourd'hui à tout hasard, parce que c'était le magasin de mon père. Le nom du magasin ? Je le lui livrai, sans grand espoir. Son visage s'éclaira: "El Patio ? Tu es le fils de Yusito ou de Moses ? Ah bon, de Moses ? Bien sûr que je connais l'endroit ! Si tu savais quels bons moments nous avons passés ensemble avec ton père et ton oncle ! On riait on riait ! Maintenant je suis vieux et ce n'est plus pareil... Mais pourquoi vous êtes partis?"


Eh oui en fait, pourquoi ?


Abraham BENGIO.

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 24 Avr 2008 - 1:16

merci mme soly pour ces photo.sont maghnifique.je suis de tetouan et j attent quelque photo de tetouan.
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rigallor
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 27 Aoû 2008 - 12:47

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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 28 Aoû 2008 - 19:10

Ami Rigalor, très belles photos majorette
Tangerin merci d'avoir partagé avec nous votre vécu agéablement rédigé à la manière des grands écrivains. majorette
Moussab enchanté je crois que Soly sera heureuse si tu ouvre une nouvelle rubrique "photos de Tetouan". C'est aussi une ville très belle.

Rigalor mon ami ta photo de "bab el bhar" où on aperçoit 2 hommes assis au bord de la falaise vue sur mer, est de très belle qualité artistique, ton commentaire aussi est très bien. ça me rappelle un dicton qu'on dit sur nous les tangérois, dont voici la traduction :
Les tangérois ont les yeux rivés sur la mer,
assis sur les rochets et l'oreille à l'affût des faits divers (ou l'actualité). lol
Enfin j'ai un peu triché pour ne pas prononcer un mot vulgaire. 555
bonne journnée à chacun par son nom.
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MessageSujet: Boulevards Mohamed V et Pasteur   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 31 Aoû 2008 - 7:04

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Dscn081420070925uy2
Photo prise le 25 Septembre 2007

A gauche, l'hotel Rembrandt et à droite l'immeuble Marques où je suis né et où j'ai vécu jusqu'à mon départ pour l'Europe. Y a-t-il quelqu'un parmi nos amis de Tanger qui voudrait bien me dire où je pourrais contacter un vieil ami et ancien voisin, du nom de Leiby Goldberg? Merci d'avance.

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Photo prise le 29 Septembre 2007

Quand j'étais encore petit, pour aller me baigner, je n'avais qu'à descendre cette ruelle (qui fait probablement un angle d'inclinaison de 45 degrés)! Devinez ce que je portais; rien d'autre que mon maillot de bain!

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Dscn123820071002lt9
Photo prise le 2 Octobre 2007

Une vue de notre balcon. C'était pour moi un spectacle quotidien jusqu'à l'âge de 28 ans!

Chère Estrella, muchas gracias por este sitio web y este foro. Je vous souhaite tout le succès du monde et j'espère pouvoir publier d'autres photos dans le futur.

Contact: www.Intruderbill.com
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cleo
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MessageSujet: photo tanger   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 16:31

photo prise le 6 septembre 2008
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cleo
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MessageSujet: photo tanger   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 16:38

[img]
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cleo
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MessageSujet: tanger   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 16:47

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 25LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 25
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cleo
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MessageSujet: PHOTO DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 11 Sep 2008 - 16:50

[img][/img]photo prise le 6 septembre 2008
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nunu
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MessageSujet: para hijo/a Francisco García Sempere - Rigallot   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 26 Oct 2008 - 20:49

Buenas noches,

Mi nombre es Nuria Villena García, mi abuelo se llamaba Manuel García Sempere, hijo de Miguel García y Rosa Sempere, sus abuelos se llamaban José Garcia y Rosario Palop y José Sempere y Maria Moll. Mi abuelo nació el 16 de enero de 1923 eran 7 u 8 hermanos. Mi madre no conoció a su padre, Manuel, ya que mi abuela estaba embarazada de 8 meses cuando murió él. Mi madre fué la pequeña de tres hermanas, luego llegó la guerra. Agradecería me pudiera decir si su padre tenía relación con las personas que le refiero. Muy atentamente,

Núria Villena García
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rebecca bitton
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 26 Oct 2008 - 21:29


QUERIDA NURIA BIENVENIDA A ESTE APARTADO DE TANGERINOS.
ESPERO TE LO PASES BIEN ENTRE NOSOTROS BONITA.



LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 6d36fa10


PRINCESS PRINCESS PRINCESS PRINCESS PRINCESS PRINCESS

majorette majorette majorette majorette majorette majorette

coeur coeur coeur coeur coeur coeur coeur coeur
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeDim 2 Nov 2008 - 21:21

Para Nuria Villena:

Por los nombres que das, mi padre, Francisco García Sempere, no guardaba relación con tu familia. Por si te sirve como referencia, toda la familia de mi padre era de Elche (Alicante).
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assialamarty




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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeSam 13 Déc 2008 - 12:25

Ante todo, quisiera agradecer a todos los componentes de este FORO tan importante para nosotros los de Marruecos en general y los tangerinos en particular. Es una noble initiativa humana a la cual digo: "Chapeau".

Me llamo Assia LAMARTY. Soy Tangerina nativa. Estuve trabajando en "Office National Marocain du Tourisme" Boulevard Pasteur a Tanger. Nuestras oficinas ocupaban la planta baja junto con "le Syndicat d'Initiative" y la Oficina de Cambio del edificio de la Policia, frente al estanco de cigarrillos denominado "El As" administrado por un "Soussi"
Ahora bien, quisiera anadir el nombre de otra amiga Merry Bensadon quien vivia al lado de mi casa.Yo vivia en 1, Boulevard Mohammed V y ella en el inmueble pegadito al mio. Son dos inmuebles identicos. Me acuerdo cuando ibamos a ver peliculas de Dracula saliendo muertas de miedo pero igual volviamos otras veces. Espero poder encontrarla.
Carinos de Assia Lamarty
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assialamarty




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MessageSujet: Photos   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 15:14

Salut tout le monde!
Voici une autre serie de photos pour aider à m'identifier et identifier d'autres personnes eventuellement. Je reviendrai plus tard avec d'autres photos.
A la prochaine
Assia Lamarty

Première à partir de la gauche, 2ème rangée en haut. Environs 1959 avec des collegues de travail
(Usine Bedford pendant les vacances d'été)

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Maman1959so2

27 Janvier 1961 avec ma nièce
LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 270161wzakiaandaminabjb9

De gauche à droite: Abdelwahab, Ahmed Merdi, moi-même, X, Isaac Toledano, Luisa Atalaya
et Mechnine (guide) 24 Novembre 1964

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 2411648alf6

2 Fevrier 1965 avec le maire de Londres et son épouse à Tanger
LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 0206655aed1

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 0206656pw9

Environs 1965 avec Horeya Hantout et Ahmed Merdi
LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Billscan0046atb1
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tanjaoui
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMer 17 Déc 2008 - 18:45

Bienvenue Assialamarty majorette
J'espère que tu retrouvera des anciens amis via notre forum. En tout cas je suis sûr que tu va aimer notre forum.
Les photos sont magnifiques.

Encore une fois bienvenue.
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tangerin
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMar 20 Jan 2009 - 14:50

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Image_fr242.


Tanger est située sur le Détroit de Gibraltar qui délimite la Mer Méditerranée à l'ouest. La largeur du détroit varie de 44 km à l'ouest à 15 km à l'est. Par beau temps, les côtes espagnoles et marocaines sont parfaitement visibles.
Limites
Tanger est délimitée au nord par sa baie en forme de croissant long de 14 km de sable blanc. Cette baie compte parmi les plus belles du monde. En allant vers l'est, on part du plateau du Marshan, on traverse le quartier Californie, l'oued Lihoud, on dépasse le Jebel Kebir (la "Montagne", 311 m) pour arriver au Cap Spartel. On longe le littoral atlantique sur 48 km vers le sud en passant devant les grottes d'Hercule, les ruines de Cotta, la forêt diplomatique jusqu'à l'embouchure de l'oued Tahaddart. Celui-ci, prolongé par le Mharhar constitue la limite sud à travers les vallées basses (anciennes lagunes) de Boughdour et Boukhalf.

La péninsule tingitane. Le relief, les cours d'eau et le littoral au nord et à l'ouest font de la zone de Tanger une presqu'île bio-géographique.

A l'ouest, se trouvent la vallée de Moghogha (une ancienne lagune) et les massifs de Zem-Zem et de M'Jimet. L'oued Moghogha s'infiltre dans le sable avant la baie. L'oued Mellaleh se trouve au nord du Moghogha mais l'ensablement de la baie l'empêche de s'y jeter. On revient vers Tanger en passant par le Cap Malabata. Les montagnes représentent 9 % du territoire contre 91 % de plaines.
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMar 20 Jan 2009 - 14:56

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Affiche_Voleur_de_Tanger_1951_1
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMar 20 Jan 2009 - 15:01

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Logo-region-tanger

l'emble de notre ville Tanger
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMar 20 Jan 2009 - 15:02

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Mission_a_tanger01
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeMar 20 Jan 2009 - 15:05

LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Mission_a_tanger
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 22 Jan 2009 - 17:01

Le minaret de la Grande Mosquée de Tanger est cerné par les antennes de télévision, toutes orientées vers l’Espagne.
Les émetteurs espagnols ne sont qu’à une quinzaine de kilomètres par-delà le détroit de Gibraltar, et diffusent sur la partie nord du Maghreb en direction des présides de Ceuta et Melilla,
mais aussi du Maroc, qui fut autrefois, de 1912 à 1956, sous protectorat espagnol et où la population parle encore largement la langue de l’ancien colonisateur.
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 22 Jan 2009 - 17:22

Les côtes espagnoles vues depuis Tanger.
A droite, un ferry pour Tarifa ou Algésiras, entre Tanger et Gibtaltar devant vous le Détroit de Gibraltar


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Soly Anidjar
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MessageSujet: Re: LES ANCIENS DE TANGER   LES ANCIENS DE TANGER - Page 6 Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 6:49