Chers amis
comme vous le savez peut-être je viens de passer un mois à Mogador essentiellement au cimetière où je déchiffrais les inscriptions sur les pierres tombales et j'en ai trouvé des sublimes comme ce poème d'amour d'un mari à sa femme défunte en 1907. je l'ai déjà envoyé en hébreu et à la demande de plusieurs personnes je l'ai traduit en français
Asher Knafo
Keren Hayessod 49/11
Ashdod
Israel
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Elle m'a prodigué le bien tout au long de sa vie
Ma femme, ma femme
Amie de mon âme, amour de mon cœur
Gracieuse gazelle, gazelle de l'amour
Femme de ma jeunesse, tu étais mon soleil et ma lune
Dans ta lumière, je voyais la lumière des étoiles
Je cherchais ton approche de tout mon être
Mon prestige était dû à toi et à Celui qui siège parmi les anges
Entre tes mains j'ai placé ma force, mon ardeur et ma foi.
Parents, amis, proches bien-aimés,
Elle a été mon soutien quand j'étais sur le point de m'écrouler
Elle a lutté pour que je sois heureux entre les heureux.
Avec la douceur de ta parole tu enchantes tous les cœurs
La lumière de ton visage est pure comme une flamme transcendante
Tu es humble et modeste et prête à t'abaisser
Jusqu'à terre pour les enfants et les vieillards.
Lamentation de David
Femme valeureuse, couronne de ma tête
Ma part en ce monde et mon destin
Qui a créé ma joie et mon allégresse
Pleine de qualités
Qui honore la Thora
Pure et craignant Dieu
Pourvue de toutes les vertus
Aimée de tous
Toujours à la recherche du bien.
Son calme et son enseignement
Le courage de sa foi et son attachement à la justice
Son amour et l'aura de sa lumière.
Dès que vint son jour elle quitta la maison de son mari et de sa mère
Et soudain son logis s'assombrit, et elle n'avait plus ses fils.
Les filles qu'elle avait élevées dans ses bras se lamentent :
Ô ! Ô ! Notre mère Yacotte
Pourquoi nous as-tu abandonnées comme des brebis sans berger
Nous sommes maintenant un troupeau égaré !
Comment dorénavant me contiendrai-je et combien souffrirai-je ?
Mes larmes couleront comme les eaux du déluge
C'est la mort dans l'âme
Que j'accepterai le verdict divin
Mes yeux ne quitteront plus sa tombe
Cette pierre j'en ai fait un monument
Qui deviendra mon autel d'amour
Pour le repos de la lumière de mes yeux, de l'honorable-vertueuse,
Perle précieuse, belle, pure et limpide,
Son nom lui convient et elle convient à son nom.
Mon épouse, mon amour,
Madame Yacotte
Femme de l'honorable David Yflah que Dieu le protège
Son soleil s'est assombri
Le lundi Tammouz 1907