NOUS AVONS ETES RECU AU VILLAGE ABOU-GOSH.
"Abou-Gosh", est un village arabe, installé sur les Monts de Judée à une altitude moyenne de 700 mètres, sur la route principale reliant Tel-Aviv à Jérusalem. Tout pres de Mevasheret-Zion". Le village abrite les restes d'une implantation du néolithique, une église et un monastère croisés, les vestiges d'un caravansérail de l'époque arabe et une église moderne située sur le point culminant du lieu, abritant lui-même quelques vestiges archéologiques.
Le nom précédent de Abou-Gosh était "Karyat el-Anab" (la "ville du raisin" en arabe) car se trouvant à l'emplacement de l'ancien village biblique de "Kiryat-Anavim" (la "ville du raisin" en hébreu). Les vestiges les plus anciens datent de l'époque du néolithique, à proximité des sources d'eau naturelles situées dans le village et dont la découverte date de 1950
C'est à Kiryat-Yéarim que l'Arche Sainte est momentanément entreposée -Premier livre de Samuel (7/1)-. Sous le règne du roi Salomon, le village sert de position stratégique, comme Gezer et Beït-Horon, dominant l'accès aux monts de Judée. Puis la ville perd progressivement de son importance. Elle sera toutefois de nouveau mentionnée dans les écrits bibliques au Livre de Jérémie (26/20) et au Livre de Néhémie (6/29) lors du retour de Babylone.
Du fait du séjour de L'Arche Sainte sur les lieux, Kiryat-Yéarim devient lieu vénéré pour la chrétienté. Les Byzantins y construisent une église, détruite par les Perses en 614. Depuis 1924, l'église et le couvent Notre-Dame de L'Arche d'Alliance sont construits sur les vestiges de l'édifice byzantin, dont on voit encore dans la cour de l'église, les restes d'une mosaïque. Le couvent appartient à l'ordre français de Saint-Joseph de l'Apparition. Parallèlement au culte du souvenir du séjour de l'Arche Sainte, à partir de l'époque croisée la tradition chrétienne identifie Kiryat-Yéarim comme le lieu d'Emmaüs et d'Anatot. Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, le monastère est utilisé comme infirmerie improvisée par l'unité Harel.
Dans le village, au fond de la vallée et à proximité de la source d'eau Eïn-Marzouk, est dressé un camp militaire à l'époque romaine, semblable à ceux retrouvés au Qastel et à Motza. Plusieurs écritures gravées dans la roche ont été retrouvées, laissées par la Xe légion romaine.
Sur les vestiges du camp romain abandonné, au IXe siècle durant l'époque arabe et sous la dynastie des Abassides, est construit un caravansérail fortifié, comme celui retrouvé à Ramla. Il sert alors de point de surveillance sur la route menant à Jérusalem. C'est à cette époque que Kiryat-Yéarim prend le nom de Karyat el-Anab.
A l'époque médiévale, les Croisés construisent à l'emplacement une église et un monastère, restauré depuis. Ces derniers sont à plusieurs reprises détruits par les armées musulmanes turque et caucasienne. En 1875, le terrain est racheté par Napoléon III et le monastère confié successivement aux moines franciscains, lazaristes puis Olivétains. Jusqu'à aujourd'hui la source de Eïn-Marzouk sert de crypte à l'édifice religieux.
L'appelation du lieu "Abou-Gosh" provient du nom de la famille propriétaire du terrain depuis le XVIe siècle. La famille Abou-Gosh fut une famille musulmane originaire du Caucase. On estime que 98% de la population musulmane de Abou-Gosh est descendente de cette famille. Au cours des XVIII et XIXe siècle, la famille Abou-Gosh se rend célèbre dans la région, puisque perceptrice des taxes de passage sur la route menant à Jérusalem, mais également grâce aux relations d'amitié qu'elle a su tisser avec la population juive. Il faut signaler que, même au plus fort de la Guerre d'Indépendance, la population arabe de Abou-Gosh n'a jamais pris part aux conflits entre Juifs et Arabes.
Kiryat-Yéarim abrite aujourd'hui un mausolée commémorant le souvenir du général Mickey Marcus, tombé sur les lieux en 1948, lors de la Guerre d'Indépendance.
Les environs de Kiryat-Yéarim sont aujourd'hui boisés, grâce aux pins plantés par le KKL. On y trouve également de nombreux tamaris.
Kiryat-Yéarim compte aujourd'hui quelque 3000 habitants parmis 80 familles juives et des famille chretienes.
Hier pour fortifier nos belles relations d'amitié le maire du village monsieur Salim qui est adorable nous a invite a Abou-Gosh, nous etions quelques 15 marocains, nous avons raconter sur le Maroc, sur l'amour que nous avons pour le Maroc, sur l'amour que nous avons pour le roi du Maroc, regardez les photos, et vous comprendrez.
Je n'ai pas de mots pour remercier tous les gens qui se trouvaient hier avec nous, leur gentillesse et leurs paroles m'ont enchantees, nous avons recu un livre chacun cadeau du Maire, et nous avons soupe au Kibbutz "Maale a khamicha" tous ensembles.