PAIN MAROCAIN

Salut Pichourine
Ton pain a l'air délicieux miam miam, ça me donne envie de faire du pain moi même sauf que je ne connais pas la recette surtout le dosage et le temps de repos (tekhmira). Si quelqu'un pourra nous décrire la recette ce sera très sympa. d'avance.

Ciao

ma cherie,,,je n ai jamais entendu faire du pain avec beurre et lait
dans notre religion , nous ne pouvons pas mettre le beurre ou le lait et manger la viande en meme temps
niet interdit chez les juifs

j en ai fait aujourd hui et dommage que mon appareil n etait charge,,,mon pain
1KG DE FARINE TAMISEE
1/2 VERRE D HUILE
1 oeuf
une pincee de sel
une pincee de sucre
la levure de biere
bien petrir et laissez reposer et couvrir avec un sac en plastique pour le faire lever
ensuite le repetrir et former le pain tresse
laissez lever un peu
battre un jaune d oeuf avec deux ou trois gouttes de vinegre et le passer sur le pain soupoudrer de grains de cesame
a vous d essayer maintenant ,,je vous souhaite un tres bon courage,,,,laura

laura, tu sais bien que je ne suis pas juive, et pour la viande tu la mangeras un autre jour puisque vous ne pouvez pas le faire en même temps. Mais essaies ma recette et prends un potage aux légumes, ça fait du bien.
maghribya

Salut a tous
Chre Laura, tu remplaces le beurre
par la margarine, et le lait par un
verre d'eau, moi aussi je fais le meme
pain et il est delicieux.

Bisous
Esther

Et toc

maghribya

comme je suis gourmande je viens rentré dans les recettes
je connais ausi ce pain on remplace le beurre par la margarine et le lait par du lait de soja
et c'est délicieux
le pain de chabbat de laura aussi mais je mets 3 oeufs et un peu plus de sel et de sucre c'est au gout
merci aurevoir
Myléne

Ce petit récit pour raconter lorsque j'avais 8 ans,j'admirais ma mère faire le pain et la mouna de Pacques.A Rabat en 58.





EXTRAIT DU RECIT D'UNE ENFANCE HEUREUSE A RABAT DES ANNEES 58.

La Mouna, c’était le gâteau que toutes les mamans confectionnaient après Pâques,
surtout les familles originaires d’Oran comme mon père. La Mouna était une grosse
brioche, parfumée à l’orange et à l’anis.
C’était tout un cérémonial auquel toute la famille participait. L’avant-veille, les
enfants étaient chargés d’aller chercher chez le boulanger de grands plateaux
métalliques rectangulaires. A la maison maman avait commencé à préparer le levain
placé sous un linge pour qu’il monte. C’était un mélange d’eau, de lait, de levure et de
farine qui avait la particularité de doubler de volume sous l’effet de la chaleur. Nous
soulevions souvent la toile pour voir la progression du mélange et c’était des Oh! Ah!
Maman nous donnait alors à râper l’écorce de belles oranges. Ensuite il fallait en
extraire le jus. Comme rien ne se perd, on partageait les oranges pressées pour dévorer
ce qui restait de pulpe. C’était délicieux! Il nous arrivait même de manger de petits
bouts d’écorce pour retrouver l’amertume de cette partie du fruit. C’était bon, ça sentait
bon, ça collait un peu aux mains et aux lèvres, mais nous étions heureux.
La fête commençait, Maman, de son coté, préparait une tisane de graines d’anis. Ah!
Cette odeur qui envahissait la cuisine. Elle recueillait le jus parfumé après avoir passé
le tout à travers une passoire. Et c’était la grande préparation de la pate
qui commençait. De la farine, des oeufs, de l’huile, le jus et le zeste d’orange,
la tisane d’anis.
Maman relevait ses manches et plongeait ses mains dans le mélange pour travailler.
Nous regardions émerveillés prêts à intervenir quand elle trouvait que la pate collait
trop. Alors nous avions droit de verser un peu de farine dans ses mains qu’elle frottait
avant de recommencer à pétrir de toutes ses forces jusqu’à obtenir une bonne
consistance. Maman confectionnait de belles boules de pâte et qu’elle déposait sur un
disque de papier. Après il fallait badigeonner les boules avec du jaune d’oeuf battu
avec un peu de lait, puis recouvrir le sommet de morceaux de sucre concassés.
Ensuite elle enfonçait sur deux ou trois boules, un bel oeuf frais de poule. On
s’organisait pour porter les plaques pleines de bons gâteaux prêts à cuire.
On prenait le chemin du fournil.
Là, ça sentait bon et on applaudissait à chaque fois qu’un plateau ressortait du four au
bout de la grande pelle avec de belles mounas toutes dorées et luisantes. Les nôtres
cuites, on repartait à la maison en courant. On les rangeait au placard et aussitôt la
maison se parfumait à l’anis et à l’orange. Il fallait maintenant laver et rendre les
plaques vides au boulanger. Roland benzaken.

voici la mouna et bon appétit

prenez,servez vous!!!

sur quelques mounas,suivant le nombre d'enfants au foyer,on mettait dessus au sommet un oeuf cru,à la cuisson de la mouna, l'oeuf cuisait et devenait dur.
cette recette est d'origine de Oran en Algérie,c'est ma grand mère paternelle qui en est originaire et qui à transmis cette recette à ma mère.Et on les fait juste aprés Pacques.les enfants s'amusaient à colorier les oeufs pour les repérer.

BONJOUR TOUT LE MONDE
AURIEZ VOUS LA RECETTE ET LES EXPLICATIONS
MERCI
ANNE

voici la recette de:





LA MOUNA (brioche)


Ingrédients


- 1 kg de farine
- 40 à 50 g de levure de boulanger
- 4 œufs
- 250 g de beurre
- 300 g de sucre
- eau de fleur d’oranger

- extrait de vanille
- 1 orange ou citron au choix
- 1 œuf
- 4 sachets de sucre vanillé



Mélanger 200 g de farine et la levure de boulanger (coupée en morceaux) dans de l’eau tiède.

On obtient une pâte collante qu’il faut laisser monter jusqu’à ce qu’elle double de volume.

Mélanger les œufs bien battus, le sucre, les râpures de l’orange ou citron et son jus, le beurre, 6 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger et 1 cuillère à soupe d’extrait de vanille.

Dans un grand récipient, mettre la farine restante (800 g) dans laquelle on fait un trou. On y place le mélange que l’on recouvre du levain et on pétrit (longtemps) … jusqu’à obtenir une pâte qui ne colle ni aux mains ni au récipient.

Si la pâte est trop molle, ajouter un peu farine en pétrissant.
Ensuite on enveloppe le récipient dans un linge propre.

Le tout, recouvert d’une couverture, se place dans un endroit chaud durant toute une nuit.

Le lendemain, faire des boules avec la pâte qui a doublé de volume (avec 1 kg de farine, on fait 4 boules).

Poser les boules sur du papier d’aluminium beurré ou du papier cuisson sulfurisé et laisser reposer 3 heures.

Badigeonner chaque boule avec du jaune d’œuf (1 seul suffit) mélangé avec un peu d’eau et recouvrir de sucre vanillé. Faire 2 fentes en croix sur le sommet.
Faire chauffer le four à 190 °C. Mettre 2 boules sur la plaque du four placée au milieu du four Attendre 25 minutes. A vous de juger si elles sont assez dorées et roussies.

Faire cuire les 2 autres boules.
Vous pouvez maintenant déguster 4 mounas.


Bon appétit !

Pour l’histoire :

Au XVI siècle, les rois d’Espagne enfermaient leurs courtisans indésirables dans les forteresses qu’ils possédaient sur les côtes d’Afrique du Nord. La forteresse d’Oran était sur l’avancée de la rade de Mehrs-El-Khébir. De nombreux singes (monos) habitaient ce rocher qui fût appelé Fort Lamoune, une fois par an, lorsque les prisonniers étaient autorisés à recevoir leur famille, pour Pâques, elles leur faisaient passer à travers les barreaux, de grosses brioches parfumées, et depuis ce gâteau se nomme La Mouna. Des familles exilées d’Espagne s’étaient installées à Oran dans le quartier de La Blanca.

MERCI ROLAND
ANNE-THERESE

Voila ma miche a la francaise

Il doit être très bon ton joli pain ! j'aime beaucoup ta façon de le façonner , c'est original:majorette: