TOUTES LES SPECIALITES A SOLY ANIDJAR EN PHOTOS
Les juifs, peuple connu par leur grande mouvance à travers l’histoire, ont marqué, par leur passage, dans bien des pays, les cultures et les civilisations. Il existe beaucoup de recettes régionales et chaque lieu a sa variété. Etant donné qu’ils sont très attachés aux exigences et aux coutumes de la cuisine casher, les juifs ont pu, depuis la haute Antiquité, imaginer des préparations adaptées au climat et à la disponibilité des produits agricoles des régions de leur implantation. Ils ont emprunté les ingrédients et le savoir-faire aux cuisines de leur terre d’accueil, à chaque fois que cela est possible. La cuisine marocaine, est une des meilleures cuisine au monde. Epicée et aromatique, elle emploie le safran, les citron confits, l’ail, la coriandre fraîche le cumin et des quantités de cannelle, noix de muscade, gingembre…….. La communauté juive de la zone espagnole possède un répertoire culinaire riche en saveurs orientales. Merveilleusement raffinée, cette gastronomie propose en fonction des fêtes, des mets spécifiques. Cette communauté, chassée d’Espagne par l’inquisition catholique (parmi eux mes ancêtres) trouvèrent refuge dans les pays d'Afrique du nord et surtout au Maroc. Au fil des temps, cette communauté, installée à Tanger, Larache, Tétouan, Arcila et Alcazarquivir, dans les quartiers juif, appelés la juderia, ou dans les quartiers européens s’est constituée un merveilleux répertoire culinaire, influencé par les traditions Marocaines et Andalouses à la fois. Le repas du vendredi soir (noche de sabbat), composé du pastel à la pomme de terre et farci de viande hachée que tous les juifs de la zone espagnole préparent depuis des centaines d'années, le poisson, symbole d'abondance, symbole du shabbat symbole de bénédiction, le pain pétrit que chaque maman faisait, avec le prélèvement de 3 petites pincées de la pâte pour la afrachat hala, même que l'on était pas religieux, le kidouch, les bougies sur la table dans des bougeoirs en cuivre qui ont servis de mère en fille,( je garde jalousement ceux de mon arrière grand-mère Simha Benquessous) la dafina de café de massa (des petites pates frites en forme de café qu'on met dans la dafina),la orisa de trigo, los pastelitos de wuerka………Jadis, la communauté juive Marocaine se rassemblaient au four le vendredi après midi munis de leur dafina, dans la marmite de la dafina il y avait une boite de guigoz en aluminium avec la orisa de blé, jamais je n'oublierais que j'ai appartenu à cette communauté et surtout à cette époque le terah marquait un numéro sur la dafina et nous donnait une pièce ou était marqué ce numéro, maman fermait la dafina avec une bande de papier colle avec une colle faite avec de la farine et de l'eau. La table juive marocaine est scellée aux fêtes religieuses, et aux coutumes, le samedi soir( noche de alhad) chez nous on ne buvait pas de café a cause de sa couleur noire, on ne mangeait pas d'olives noires a cause de leur couleur un invite qui avait passé le shabbat avec nous il ne quittait la maison que dimanche matin, papa ne sortait pas de l'argent le samedi soir, on ne balayait pas le samedi soir, et chez tita Clara la sœur à mon grand-père maternel, on ne disait pas un œuf; on appelait l'œuf samedi soir le fils du poulet (car les œufs sont donnés à la personne qui doit s'asseoir chiv3a). Se retrouver en famille autour de mets de nos mamans de nos grands-mères, est l’occasion d’honorer la mémoire des ancêtres et les principaux événements de l’histoire. Les goûts culinaires, les habitudes, les coutumes, sont le signe d'une identité. Depuis dix siècles au moins les juifs étaient présents au Maroc Les fêtes étaient souvent l'occasion, entre les deux communautés, (les tochavims et les megourashims) de savoureux échanges où chacun était heureux de faire goûter à l'autre "sa" spécialité. Nous préparons encore nos pains dans nos foyers. La façon de préparer notre pain diffère suivant les fêtes et les circonstances: (pain de shabbat la Hala, pain de Pourim avec les œufs dessus, pain de Kippour tressé, pain au lait (panesitos de leche), pain au chocolat, (panesitos de chocolate), pain doux (panesitos dulces) Monitas, pan de makala (la pita), khobj bidaoui (pain arabe), pain de la circoncision, pain de la mariée, le pain de Rosh Achasna avec les grains d'anis et les graines de sésames,pain avec de la graisse frite dedans.........lorsque la palestinienne est arrivee au Maroc maman faisait le pain et les cakes dans la palestinienne)" une fois par semaine maman et la bonne préparaient les petites couronnes (rosquitas) les biscuit à la machine (biscochitos de maquina) ou les galettes( tortitas),pour prendre le the toute la semaine et surtout le shabbat.
Le couscous est un plat typiquement Marocain, autrefois, nos grands-mères roulaient elles-mêmes leurs couscous,
pour Rosh Achana il était doux avec des raisins secs et des amendes grilles,
pour Kippour il était au coq et les légumes se caramélisaient au four,
le couscous de souccot.
le couscous de Hanoucca a l'occasion du miracle.
pour pourim il était au lait et on l'appelait berkoukech.
pour les femmes steriles,le couscous d'el hsoub avec des herbes et les lentilles (je l'ai mange il y a 4 ans).
le couscous au poulet
le couscous a la viande
le couscous de l'inauguration d'une nouvelle maison, pour cette occasion le couscous se faisait sans sel(apres ils ajoutaient le sel,on mettait le couscous pret dans des petits sachets nylon qu'on fermait hermethiquement et on mettait un sachet de se couscous dans chaque coin de la maison, on a garde l'habitude et on le fait exactement aujourd'hui).
le couscous de la premiere dent du bebe.
le couscous de mimona
le couscous de shavouot
pendant la guerre de Franco à Larache à Alcazarquivir à Tanger à Tétouan et à Arzila; le couscous se préparait à base de pain sec, qu'on mouillait un peu et on faisait cuire a la vapeur exactement comme le couscous il avait pour nom alkochor (mfouer), j'ai encore le gout à la bouche des Alkochors de mon enfance,a l'ail au piment rouge et au cumin....mmmmmmm je suis née Presque vingt ans après la guerre de Franco, et Mama Sol ma grand-mère maternelle nous préparait l'alkochor pour le plaisir et non plus par nécessité Mama Sol préparait ses pâtes fraîches (la letrea) à la main.
La cuisine marocaine est une cuisine sensuelle, chargée de saveurs, d'odeurs, de parfums, de textures et de produits que chaque marocaine marie avec un art personnel. La cuisine marocaine est souvent considérée comme l'une des meilleures du monde. Elle se caractérise par une très grande diversité de plats, couscous, innombrables tagines, pastilla, méchoui pour les plus connus, mais aussi bien d'autres plats souvent connus des seuls Marocains mais tout aussi succulents : le tagine mrouzia, la tangia, le kebab, la harira (soupe marocaine), le "m'hammar", kouajada, cette omelette à base de pommes de terre et d'œufs que l'on prépare à chaque occasion et qui n'a pas pris une ride, il existe aussi beaucoup de recettes régionales et chaque lieu a sa variété de menthe pour préparer le thé. La pâtisserie marocaine est aussi très variée et très raffinée. Au Maroc, une femme qui ne livre pas ses recettes de cuisine c'est une bibliothèque de saveurs et de secrets qui disparaît. La cuisine marocaine est un art, resté longtemps simple tradition orale, un héritage transmis de mère en fille depuis des générations, un art traditionnel bien ancré qui représente "le génie créateur et l'habileté artistique des femmes marocaines",c'est prendre un zeste de rêve, beaucoup d'amour et vous aurez là une bonne partie de la réussite de votre plat. Les épices, les herbes, les associations sucrées salées sont un merveilleux voyage au cœur d'une cuisine riche et variée qu'on n'oubliera jamais.
Venez nous allons decouvrir les gouts de notre cuisine a travers mes photos.
S'il vous plait, je prie les sites de ne pas copier mes textes et mes photos sans ma permition, je mets des heures pour ecrire un texte et hop en 1 seconde quelqu'un fait du coller copier et place mon texte dans son site, j'ai trouve sur beaucoup de sites mes photos et mes textes.
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Jeu 11 Juin 2009 - 13:23
