Le site Internet d'infos locales "Local" fait part le 24 avril de nouvelles nous concernant.
Le conseil régional de Galilée s'est opposé à la création d'un yeshouv -une localité- pour immigrants français en Galilée, et les investisseurs responsables du projet, se sont tournés vers la Cour Suprême en recours.
Ramat Arbel, tel est son nom, verrat-il le jour ? Les responsables du projet le croient, car un développement est apparu la semaine dernière.
Le yeshouv, qui devait être construit près de Massad en Galilée inférieure, devait comprendre 1800 unités d'habitations. Mais le projet s'est heurté à l'opposition farouche des Verts qui se plaignirent d'une atteinte à l'environnement,le projet alla de commission en commission, et subit de nombreuses modifications, jusqu'à ce qu'un compromis fut fait par les investisseurs, qui se contentèrent de 500 unités d'habitations.
Mais la commission nationale de programmation de la construction, qui s'est réunie il y a un an, a refusé, par 13 voix contre 10, d'appouver l'édification de la localité.
Au conseil régional de Galilée inférieure, on a accueilli avec colère cette décision, et Motti Dotan, chef du conseil et un des supporters enthousiastes du projet, a dit que c'était une honte que des fonctionnaires s'opposent à un acte sioniste- l'édification d'une nouvelle localité en Israêl.
Dotan prétend que certaines personnes ont déjà versé des accomptes pour des logements, et que l'échec du projet les dissuadera de venir en Israël.
Les promoteurs se sont tournés vers la Cour Suprême qui a rendu sa décision il y a quelques jours : la commission nationale de programmation doit examiner à nouveau le projet, et ce dans un délai de 40 jours.
Que faut-il en penser ?
D'un côté, la commission de programmation a raison. C'est vrai qu'il existe des logements vacants dans le Nord, et des projets de construction dans les villes.
D'un autre côté, de nombreux immigrants veulent rester entre Français quand ils viennent en Israël, afin de pouvoir s'entr'aider. Leur intégration est peut-être plus facile les premières années, mais celà ne facilite pas l'apprentissage de la langue