|
| JOURNEE DEDIEE AU RAMBAM A ASHDOD LE 5 DECEMBRE (RABBI MOSHE BEN MAIMON) LE MAIMONIDE | |
| | Auteur | Message |
---|
Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: JOURNEE DEDIEE AU RAMBAM A ASHDOD LE 5 DECEMBRE (RABBI MOSHE BEN MAIMON) LE MAIMONIDE Sam 12 Nov 2011 - 19:35 | |
| Les musulmans le connaissent sous le nom de Mussa bin Maimun ibn Abdallah al-Kurtubi al-Israili. « Moïse fils de Maïmoun fils d'Abdallah le cordouan juif »
Le rabbin Moïse Maïmonide, ou Rabbi Moshe ben Maimon dit le Rambam, né le 30 mars 1135 à Cordoue et mort le 13 décembre 1204 à Fostat, est un philosophe et théologien juif, Nagid (chef de la communauté) des juifs d’Égypte et médecin à la cour de Saladin. Considéré comme l'une des figures les plus importantes du judaïsme, toutes époques et tendances confondues, au point d'être comparé, dans son épitaphe, à Moïse : « Mi Moshe ad Moshe lo kam ké Moshe » (De Moïse à Moïse, il ne s'en leva aucun comme Moïse. Médecin, philosophe juif, commentateur de la Mishna, jurisconsulte en matière de Loi juive et dirigeant de la communauté juive d'Égypte, il excelle dans tous ces domaines, et influence également le monde non-juif, notamment Thomas d'Aquin, qui le surnomme « l'Aigle de la Synagogue ».
Son épitaphe en dit long sur l'importance du personnage, et l'estime dans laquelle il était tenu : Moïse ben Maïmoun naît à Cordoue, où ses ancêtres exercent la fonction de juge rabbinique depuis son aïeul à la septième génération, Ovadia (Abdallah) HaDayan. Certains font remonter son ascendance à Juda Hanassi, le compilateur de la Mishna, lui-même réputé descendre du roi David. Fils de Maïmon ben Yossef HaDayan, Issu d'une longue et illustre lignée de rabbins et juges. Le fait que sa date de naissance soit connue au jour près (encore qu'un doute subsiste sur l'année), ainsi que celle de son décès est indicateur de la réputation qu'il avait acquise de son vivant. Il perdit sa mère en jeune âge. Vers l'âge de 13 ans, il fut contraint à l'exil lors de la prise de Cordoue par les Almohades. Ceux-ci contraignaient effectivement à la conversion ou l'exil. La famille Maïmon émigra vers le Maroc, où le jeune Moïse s'instruisit en sciences juives et profanes. Il lut Aristote,Hippocrate et bien d'autres et prit connaissance des écrits d'Averroès à la fin de sa vie. La légende veut qu'il se soit brouillé avec son père, désespéré par son désintérêt affiché pour les études religieuses, avant de reparaitre, voilé par son talith, faisant un magistral sermon lors du Shabbat avant de se réconcilier avec son père, vaincu par l'émotion et la maestria dont faisait preuve son fils. S'il s'agit bien d'une légende, inspirée de la biographie de Rabbi Akiva rapportée dans le Talmud, il est probable que son intérêt pour les sciences philosophiques en soit à l'origine. Cependant, le Talmud lui-même ne rapporte-t-il pas : "La croyance des nations (idolâtres), ne la crois pas, la sagesse des nations, crois-la"?
Cependant, le Maroc devint rapidement lui aussi le théâtre de massacres sur fond d'intolérance religieuse, et la famille Maïmon dut émigrer en Terre d'Israël. C'est là que mourut le Rav Maïmon en 1170, après avoir encouragé sa famille à descendre en Égypte, où Maïmonide fut prié par toutes les communautés de devenir leur rabbin. Il n'avait que quarante-deux ans, mais le Karaïsme dominait en Égypte, et seul un homme de sa stature serait capable d'y faire face. A la mort, dans un naufrage de son frère David, dont le commerce de perles assurait leur subsistance, il refusa de "se faire une couronne de la Tora", et exerça la médecine pour subvenir à ses besoins. Son cabinet était ouvert à tous, juif, chrétien, musulman, riche ou indigent. Il parvenait encore à donner de magistrales leçons de philosophies, suivies de tous, et des cours d'études sacrées. Il devint rapidement médecin attitré du secrétaire de Saladin, ce qui lui valut autant d'inimitiés des médecins égyptiens, que de membres de la communauté juive qui le soupçonnaient de vivre comme un converso. Cette assertion, aussi fausse que ridicule, provient de ses rivaux, mais aussi de son disciple préféré, Joseph ibn Aqnin (auquel Maïmonide destina le Guide des Egarés). Joseph avait transitoirement feint d'embrasser l'Islam, avant de fuir, et de se rendre en Égypte, où il trouverait refuge auprès d'un érudit réputé nommé Moussa bin Maimun. Bien qu'il n'y ait pas eu de mauvaise intention de sa part, il est fort probable qu'il porta une grande créance à cette hypothèse, y donnant par là même beaucoup plus de crédit. Par ailleurs, dans son Epitre aux Juifs du Yémen, Maïmonide écrit effectivement qu'il n'y a ni honte ni disgrâce à se convertir sous la contrainte, et que mieux vaut un Juif converti mais vivant, pour autant qu'il continue à pratiquer sa religion en secret, qu'un Juif mort. Quant à Maïmonide lui-même, sa personnalité était trop forte, et son prestige trop grand pour qu'il dût y recourir : le Roi Richard lui-même souhaita l'attacher à sa cour, offre que Maïmonide déclina. Il mourut à Fostat, mais fut enterré à Tibériade, aux côtés de son père.
| |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: JOURNEE DEDIEE AU RAMBAM A ASHDOD LE 5 DECEMBRE (RABBI MOSHE BEN MAIMON) LE MAIMONIDE Sam 12 Nov 2011 - 19:54 | |
| Maïmonide indique avoir achevé son commentaire sur la Mishna à l'âges de 30 ans, en 1168, ce qui situe sa naissance en 4898 ( qui correspond à 1138 du calendrier julien) L'Énumération des principes dites par Maïmonide. Je crois d'une foi entière que le Créateur, que Son Nom soit béni, est le Créateur et Maître de toutes les créatures, et que Lui seul fit, fait, fera toutes choses. Dieu peut tout, sait tout, et Il n'a pas de limite - Il Est sans limites, et aucune limite ne L'entrave, ce qui explique qu'Il puisse S'occuper du monde et de chacun simultanément. C'est Lui qui a créé le mal (Isaïe l'écrit explicitement). Je crois d'une foi entière que le Créateur, que Son Nom soit béni, est Un et Unique; Il est Un dans une Unité comme il n'y en a nulle autre; et Lui seul fut, est, sera notre Dieu. Dieu est Un. Il Est non pas Un et Unique, mais l'Un et l'Unique - fondement du monothéisme, pour lequel non seulement il n'y a qu'Un Créateur du monde, mais en outre, Il ne fait qu'Un avec le Dieu providentiel garant de la morale, et du libre arbitre de l'homme. S'Il Est nommé par différents Noms, c'est que les hommes, incapables de Le comprendre, car Il les trancende complètement, sont obligés d'exprimer Ses différents aspects dans le monde. Je crois d'une foi entière que le Créateur, que Son Nom soit béni, est incorporel; qu'Il est libre de toute représentation et propriété anthropomorphique, et qu'Il n'a aucune ressemblance. Dieu est non-physique, incorporel et éternel, c'est-à-dire intemporel - Toutes les sentences anthropomorphistes dans la Bible et la littérature rabbinique sont des à-peu-près du langage, ou des métaphores; il serait impossible de parler au commun de Dieu sans elles. Je crois d'une foi entière que le Créateur, que Son Nom soit béni, est le premier et le dernier. Il est antérieur au monde, lequel n'est donc pas éternel, contrairement à ce que pense Aristote. Je crois d'une foi entière que le Créateur, que Son Nom soit béni, est le Seul auquel l'on peut adresser ses prières, et qu'il est inapproprié d'adresser ses prières à quiconque d'autre. Ce fut la faute des gens de la génération d'Enosh, et les sources de l'idolâtrie, selon la Bible,lorsque les gens commencèrent à prier des corps célestes, comme le soleil, ou séparés, comme des anges,d'intercéder auprès de Lui en leur faveur Je crois d'une foi entière que tous les mots des Prophètes sont vérité. Je crois d'une foi entière que la prophétie de Moïse notre maître, la paix soit sur lui, était vraie, et qu'il fut le père de tous les Prophètes, ceux qui l'ont précédé et ceux qui l'ont suivi. La Bible hébraïque - et beaucoup de croyances rapportées dans la Mishna et le Talmud - est considérée comme fruit d'une révélation divine, ainsi que les dits des prophètes (même si, par ailleurs, Maïmonide rationalise la prophétie, sa thèse étant que le prophète parfait ne fait qu'un avec le philosophe parfait) - L'expression de cette relation, et ce qu'on entend exactement par "divin" lorsqu'on parle d'un livre, est, a toujours été, et sera encore source de dissensions au sein des Juifs, menant à divers courants théologiques. Je crois d'une foi entière que toute la Tora que nous possédons actuellement fut donnée à Moïse notre maître, que la paix soit sur lui. Comme quoi, la polémique sur le Deutéronome ne date pas d'hier... Je crois d'une foi entière que cette Tora ne sera pas changée, et qu'il n'y aura aucune autre Tora donnée par le Créateur, que Son Nom soit béni. Allusion au Nouveau Testament et au Coran Je crois d'une foi entière que le Créateur, que Son Nom soit béni, connaît tous les actes et toutes les pensées des humains, ainsi qu'il est dit (Psaumes 33:15) : "C'est Lui qui façonne les cœurs de tous, Lui qui perçoit tous leurs actes" Allusion à la philosophie d'Aristote, qui professe que Dieu ne connaît pas le particulier, et que Ses actes intéressent la collectivité, et non l'individu. Cependant, Sa prescience n'exclut en rien le fait qu'Il nous ait donné le libre arbitre, sans quoi l'article suivant n'aurait pas de sens Je crois d'une foi entière que le Créateur, que Son Nom soit béni, récompense ceux qui suivent Ses commandements, et punit ceux qui les transgressent. L'âme est pure à la naissance, et les êtres humains ont un libre arbitre, avec tant un yetzer ha'tov ("bon côté") qu'yetzer ha'ra (mauvais côté), qui les entraîne à faire des "bonnes" ou "mauvaises" actions. Encore tout n'est-il pas manichéen : le yetser hara peut conduire à de bonnes actions, et inversement; "l'enfer est pavé de bonnes intentions", etc. Par ailleurs, les gens peuvent "revenir" de leurs péchés par des actes et des paroles, sans intermédiaires, par la prière (tefilla), la pénitence (teshouva), et la tsedaka, si cela s'accompagne d'une sincère décision de ne plus commettre ces actes inacceptables et si l'on fait amende honorable envers ceux et celles qu'on a lésés. "Il y a toujours moyen de revenir à Dieu". Je crois d'une foi entière à la venue du Messie, et même s'il tarde, j'attendrai chaque jour sa venue. Il y aura un mashia'h (Messie), ou peut-être une ère messianique. Il eut par ailleurs une grande portée dans l'histoire des Juifs, puisqu'il fut utilisé par les polémistes chrétiens (souvent des Juifs apostats contre les Juifs eux-mêmes, et entraîna la rédaction des Ikkarim de Joseph Albo Je crois d'une foi entière que la résurrection des morts se produira au moment voulu par le Créateur, que Son Nom soit béni, et que Son souvenir soit exalté pour toujours, à jamais. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: JOURNEE DEDIEE AU RAMBAM A ASHDOD LE 5 DECEMBRE (RABBI MOSHE BEN MAIMON) LE MAIMONIDE | |
| |
| | | | JOURNEE DEDIEE AU RAMBAM A ASHDOD LE 5 DECEMBRE (RABBI MOSHE BEN MAIMON) LE MAIMONIDE | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |