| | DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE | |
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Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 5:54 | |
| Rappel du premier message :
Je voudrais dédier ce recit à tous les haverim de tous les mouvements qui ont travaillé dans l'ombre et l'anonymat.
Ma femme, Daphna, est devant le clavier de notre ordinateur et je suis à ses côtés, tâchant de renouer avec les lointains souvenirs de notre période dans le mouvement clandestin au Maroc.
Quarante-quatre ans plus tard, il est très difficile de se rappeler tout ce qui s’y rapporte, d’autant plus que les souvenirs doivent être entretenus, encore et encore, pour qu’ils restent gravés dans notre mémoire. Malheureusement, cela n’a pas été le cas en ce qui me concerne.
En 1958, à l’âge de 18 ans, je fus contacté par un ami de Victor B…….. Victor s’occupait d’émigration clandestine vers Israël et fut arrêté et torturé en prison, avec notre ami Meir Weizman (zl).. Victor depuis son alya, est haver kibboutz.
Je fus mis en contact avec un shaliah qui me dit qu’il fallait créer l’Hashomer Hatsair au Maroc. En fait, il n’y avait que lui et moi. Quelques semaines plus tard, il me pr oposait d’aller en Israël, au Machon le Madriche Houtz laaretz à Jerusalem.
Je partis et passai six mois au Machon durant lesquels j’appris l’Hébreu, l’histoire du peuple juif, etc. Puis je passai six mois au Kibboutz Shouval..
De retour au Maroc en 1959, je retrouvai un nouveau shaliah, Shimon Meller (Z’’L), envoyé par l’Hachomer Hatsair. Nous commençâmes à sillonner les villes les plus importantes du Maroc afin de constituer des groupes de jeunes. Pour des questions de sécurité, le shaliah ne pouvait pas se montrer dans des endroits publics avec des Juifs car on pouvait immédiatement deviner qu’il était étranger.
Donc, il m’incombait de faire le recrutement. Ma méthode était simple : bien que je n’aie jamais eu l’habitude de fréquenter les synagogues, ni en tant qu’enfant, ni en tant qu’adolescent, j’y allai tous les vendredis et les samedis soir. C’était, à mon avis, l’endroit idéal pour y rencontrer des jeunes et leur parler d’Israël.
En fait, je n’eu aucune difficulté à recruter ces jeunes gens de 18 ans et plus, car ils étaient déjà très proches d’Israël, et étaient autant de fruits mûrs qui se laissaient volontiers cueillir.
Dès que nous eûmes constitué un groupe d’une dizaine de personnes, je louai un appartement meublé afin de pouvoir y organiser des rencontres et de donner des conférences sur tout ce qui avait trait à Israël. Pour ma propre protection, je m’introduisai sous le pseudonyme bien français de Gérard Chabasson.
Bien évidemment, il y avait d’autres mouvements de jeunesse, tels que Dror, Ihoud Habonim. En fait, les mouvements de gauche d’Europe, d’Amérique du nord ou latine étaient très différents de ceux du Maroc. Au Maroc, le mouvement était purement sioniste, et la Aliya en était le but principal, et nous n’inculquions à nos recrues aucune doctrine sur la lutte de classes, le socialisme ou le prolétariat.
Chaque nouvelle recrue était introduite auprès du Shaliah qui portait une cagoule. Il se tenait devant une table enveloppée du drapeau israélien, sur laquelle étaient posés une Bible et un revolver. La recrue prêtait alors serment de fidélité à l’État d’Israël et au peuple juif, et s’engageait à garder le secret sur toutes nos activités communes, et ceci se faisait en présence des plus anciens haverim.
Bien entendu, les règles de sécurité étaient sévères. Les haverim portaient tous un pseudonyme et chacun arrivait seul ou avec un haver. Ils faisaient le tour du pâté de maisons pour s’assurer qu’aucune surveillance ne nous menaçait. En général, le meublé se trouvait dans un immeuble à double issue. Nous avions mis au point un système de rendez-vous alternatif. Chaque rendez-vous était fixé à une heure et un endroit précis et, si le contact faisait défaut, le rendez-vous était reporté deux heures plus tard à un autre endroit fixé d’avance. Souvent, les rencontres avaient lieu à des terrasses de café et, en signe de reconnaissance, le contact était identifié par la marque d’une certaine boisson ou la une d’un certain journal.
J’ai implanté un premier groupe de haverim de l’Hashomer Hatsair à Casablanca, puis à Fez, Meknès, Marrakech, et Rabat. À tour de rôle, Shimon, le shaliah, et moi-même visitions régulièrement tous ces groupes en allant de ville en ville. Nous faisions des conférences sur différents sujets et nous organisions des activités de plein air et de camping dans différents endroits au Maroc. Et c’est ainsi que nous avons réussi à former un premier Garin Solelim qui ferait son Aliya au kibboutz en Israël.
Il est certain que les mouvements de jeunesse ont été le creuset dans lequel nous avons puisé pour former des haverim susceptibles de travailler pour l’émigration clandestine, la Makela, et pour d’autres tâches beaucoup plus secrètes. Mais il faut aussi mentionner tous ceux que j’ai connus personnellement et qui venaient d’Europe et d’autres pays d’Afrique du Nord, tels que Hubert Corchia z’l et Roger B…., pour ne nommer que ceux-là. Ils étaient pour la plupart originaires d’Oran en Algérie, et passèrent environ deux ans au Maroc pour superviser l’émigration illégale.
Roger B…. joua un rôle très important pendant notre « lune de miel », dont le récit de cette époque est évoqué plus loin.
Afin d’enrayer l’émigration vers Israël, les autorités marocaines ne délivraient que très peu de passeports aux Juifs, et c’est donc à ce moment que les organisations israéliennes sont passées à l’action en délivrant de faux passeports, en créant un réseau chargé de transporter les familles jusqu’aux plages où des embarcations les attendaient pour les mener ensuite vers un petit bateau qui les débarquait à Gibraltar, ou ailleurs en Espagne, pour enfin être dirigés vers la Terre Promise.
Les premiers haverim que nous avons délégués au travail de l’Aliya étaient Ouri M…. et feu Gégène Chocron z’l, tombé au combat dans le Golan durant la guerre des six jours. Ces deux haverim, après avoir cessé leurs activités au mouvement de jeunesse, furent affectés à l’émigration.
Cependant, après avoir accompli un excellent travail, ils furent « brûlés » et quittèrent le Maroc pour se retrouver à l’Ahshara d’Agen en France. Ces deux haverim ont été les premiers membres du Garin Solelim. Je me souviens qu’une nuit, le shaliah me rendit visite pour m’informer que le département de la Aliya avait besoin d’aide pour une grande opération. Mon rôle consistait à me rendre à Fez pour prendre en charge cinq garçons âgés de 10 à 12 ans, et les acheminer vers Casablanca. Leurs parents en pleurs me les confièrent en s’assurant qu’ils portent des uniformes de scouts. On leur apprit qu’en cas de questions quant à leur destination, ils devraient répondre qu’ils étaient en route pour un grand Jamboree. Les enfants avaient faim et j’ai réalisé que, dans l’émotion, leurs parents avaient même oublié de leur donner de la nourriture. Lorsque l’autobus s’arrêta pour une pause, je leur achetai des sandwichs et des boissons. Tout en dégustant les sandwichs un des garçons me demanda si c’était casher ! Et là, sans hésiter, je mentis pour une bonne cause ! Arrivés à Casablanca, je confiai les enfants à un autre membre du mouvement qui les prit en charge pour la nuit. Le lendemain matin, je vins les chercher en voiture et nous prîmes la direction du Nord du Maroc. À un arrêt prévu d’avance, les enfants furent embarqués dans un autre véhicule, et je retournai à Casablanca.. Quinze jours plus tard, nous reçûmes un télégramme du gouvernement israélien, transmis par nos shlichim, nous félicitant de notre participation réussie au départ et à l’émigration de 250 enfants dans le cadre de l’Aliyat Hanoar. Nous fûmes très heureux de ce succès, fiers de savoir que les enfants étaient arrivés sains et saufs, et qu’un bel avenir s’offrait à eux. Cela démontrait l’efficacité de nos organisations dont chaque contribution, si petite soit elle, ajoutait aux succès de tous les groupes. Je dois louer le courage et la détermination des parents qui témoignèrent une confiance totale envers l’État d’Israël et nos différents mouvements. Lorsque les membres d’une famille prenaient contact avec l’organisation, manifestant leur désir de faire Aliya, ils étaient immédiatement pris en charge. On leur faisait alors part d’une date approximative pour leur départ et on leur demandait de se tenir prêts et de se débarrasser discrètement de leurs possessions, afin de ne pas éveiller les soupçons du voisinage. Chaque membre de la famille n’avait droit qu’à une seule valise ne laissant que peu de choix entre le nécessaire et l’indispensable.
Il arrivait que, le jour venu, la date soit repoussée. Les familles devaient alors survivre sur le peu dont elles disposaient, et il fallait souvent les supporter en leur donnant les moyens de se nourrir. L’attente continuelle était notre plus grand ennemi. Les émigrants, et nous-mêmes, vivions dans l’anxiété de départ, la peur d’être remarqués et même arrêtés, ce qui minait le moral de chacun. Toutefois, la force du désir de ces familles de rejoindre la Terre d’Israël prenait le dessus et, tout en écrivant ces lignes 44 ans plus tard, les larmes me montent aux yeux et je me remémore le courage de ces familles anonymes, simples, riches d’espoir et qui, sans mot dire, prouvaient à chacun de nous que le Sionisme n’était pas un vain mot.
À ce propos, je me souviens d’une rumeur qui courait dans le Mellah : Le propriétaire arabe du four, dans lequel les familles juives avaient apporté leur dafina du samedi, voyant que des plats n’avaient pas été récupérés, s’exclamait : « Ah! Encore 10 familles qui sont parties en Israël! ». Cette rumeur reste gravée dans ma mémoire jusqu’à ce jour et démontre que nul ne pouvait prévoir de date de départ précise.
Vers la fin octobre 1960, un deuxième groupe du Garin Solelim, composé de quatre membres sous les pseudonymes de Orna, Moshe, Lulu, Félix, et Youval, prit le départ pour l’Achshara d’Agen en suivant la filière des sans-papiers. Quelques jours plus tard, nous apprîmes qu’ils avaient été arrêtés à la frontière et emprisonnés à Nador, ville du Rif au bord de la Méditerranée. Immédiatement , l’organisation mandata des avocats pour les faire libérer. Bien entendu, tous les haverim étaient inquiets pour leur santé, ainsi que de leur réaction aux éventuels interrogatoires. Tous les membres de l’organisation qui avaient été en contact avec eux furent mis au « vert », et certains groupes cessèrent toute activité afin d’assurer la sécurité. Nous fûmes soulagés d’apprendre de la part de l’avocat chargé de leur défense qu’ils n’avaient pas beaucoup souffert des interrogatoires.
Nous entrâmes en contact avec les familles pour qu’elles rendent visite aux prisonniers, mais ce projet s’avéra plutôt risqué. Je me portai volontaire mais, compte tenu du fait que j’étais connu des 5 haverim, et probablement brûlé moi-même, on refusa cette option. Malgré cela, j’insistai en avançant le fait qu’en tant que natif de la même ville, comme Lulu, je pouvais me faire passer pour son cousin car il paraîtrait plus normal qu’un membre de la famille rende visite à l’un des prisonniers. Le lien avec l’avocat était insuffisant et nous étions déterminés à les informer que nous étions solidaires dans leur malheur et que nous étions disposés à leur acheminer de la nourriture et des cigarettes afin d’atténuer leur souffrance.
Dès que la décision fut prise, je décidai de me raser le bouc pour éviter d’être reconnu, et je pris le train à destination d’Oujda, ville située à la frontière algéro-marocaine. Après une nuit passée dans le train, j’arrivai à Oujda, ville qui m’était tout à fait inconnue, et je tâchai de trouver un transport pour Nador. Il s’avéra qu’aucun transport public de jour n’existait pour Nador. Je dus donc me résigner car les heures de visite n’étaient permises que dans la journée. Un homme, qui m’avait entendu m’enquérir des moyens de transport vers Nador, s’approcha et me proposa de m’y conduire, moyennant paiement. Je pris pour acquis qu’il s’agissait d’un un taxi collectif, cependant, en chemin je m’aperçus que ce n’était pas le cas. J’avais commis une erreur et ma sécurité était en cause. J’étais assis sur la banquette arrière que je partageais avec un Marocain, tandis qu’une femme occupait le siège avant. Chacun de nous paya sa part. Chemin faisant, le chauffeur me demanda la raison de mon séjour à Nador et je lui répondis que j’étais en vacances et que je voulais profiter de la plage à Melilla. Il m’invita à lui rendre visite chez lui et m’apprit qu’il était policier à la frontière Nador-Melilla , enclave espagnole jusqu’à ce jour. L’angoisse me prit aux entrailles et je fis des efforts surhumains pour ne pas me laisser aller à la panique.
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Soly Anidjar
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| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:13 | |
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:14 | |
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:15 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:15 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:16 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:16 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:17 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:18 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:19 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:20 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:21 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:21 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:22 | |
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Dernière édition par Soly Anidjar le Mer 3 Juin 2009 - 7:26, édité 1 fois | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:25 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:28 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:32 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:36 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:44 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 7:47 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 8:07 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 8:08 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 8:09 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Mer 3 Juin 2009 - 8:12 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 6:01 | |
| toutes ces photos appartiennent a Dan et Daphna Knafou, merci encore et merci mille fois d'avoir partager avec nous votre album photo et votre histoire. bisous Soly Le garin SOLELIM Agen | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 6:02 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 6:10 | |
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| | | Larache
Nombre de messages : 305 Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 8:41 | |
| Toutes mes felicitations a ce couple merveilleux, Dan et Daphna Knafou, qui nous ont reveller une partie cachee de la Alya secrete au Maroc,
merci a Igal Assaf qui a traduit le texte de Dan et Daphna Knafou en hebreu. | |
| | | Larache
Nombre de messages : 305 Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 8:44 | |
| http://www.otbritkodesh.com/content/view/21/41/ | |
| | | Larache
Nombre de messages : 305 Date d'inscription : 09/12/2007
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 9:12 | |
| Au Maroc, les mouvements de jeunesse fonctionnaient clandestinement, ni moi, ni mes parents ne sommes sortis clandestinement, car vers la moitie des annees 60 avant la guerre de 6 jours le roi du Maroc S.M.Hassan II, avait donner l'autorisation de laisser partir les juifs, il avait fait un reve apres la mort de son cher pere S.M. Mohamed V qui lui disait d'ouvrir les cages et de l'aisser les poulets libre, la traduction du reve a ete de laisser les juifs partir ou rester librement, on ne peut pas vivre dans un pays par force, chaque individu doit choisir le pays ou il veut vivre sans etre force. en 1960 les francais rentrais en France les portugais au Portugal les espagnol en Ispagne et les juifs partaient vers le Canada, la France, l'Espagne et les pauvres, les moins cultives,les familles nombreuses et les jeunes (les enfants d'Aliat nohar directement dans des Kibboutz qui etaient loin de la religion de Moshe Rabenou) en Israel. | |
| | | A.rubis Invité
| Sujet: Re: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 10:04 | |
| Chapeau a Dan et Daphna Knafou pour avoir partage avec nous cette periode brumeuse, que nous pourront partager avec nos enfants et petits enfants, je suis nee apres tout ca, et pour moi c'est une histoire qui fait parti de mon heritage judeo-marocain.
Merci encore pour ce recit, il faut faire un film. bisous rubis |
| | | Mercedes Barcessat
Nombre de messages : 161 Age : 78 Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: DAN ET DAFNA KNAFOU RACONTENT LEUR HISTOIRE Jeu 4 Juin 2009 - 16:04 | |
| MERCI DAFNA ET DAN DE PARTAGER VOTRE HISTOIRE DE L' ALYA CLANDESTINE ET DU GRAND ROLE QUE VOUS Y AVEZ JOUE. PENDANT TOUT LE TEMPS QUE JE VOUS LISEZ, J'AVEZ LES LARMES AUX YEUX, MES PROPRES SOUVENIRS DE MADRICHA A L'ICHOUD A BONIM, ME REVENAIENT A LA MEMOIRE. ANNEE 1965, LA CLANDESTINITE, LES SLICKS, LES CLEFS DES DIFFERENTS APPARTEMENTS, DISCUSSIONS AVEC FAMILLES, RECRUITEMENT, LES SIGNAUX, ET L'ANONIMITE ETC...MES PARENTS ONT VU DES VERTES ET DES PAS MURES AVEC MOI. FINALEMENT MON DEPART POUR ISRAEL QUELQUES JOURS APRES LA GUERRE DES 6 JOURS, AVEC UN PASSEPORT FABRIQUE. NOUS ETIONS DES SIONISTES FERVENTS, JEUNES, PRETS A LA GRANDE AVENTURE DE NOTRE VIE. C'EST TELLEMEMT LOIN, MES LES SOUVENIRS RESTENT BIEN VIVANT.
MERCI, MERCI, COMME RUBIS VOTRE RECIT FERA UN BON FILM. BISOUS
MERCEDES | |
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