MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE

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Michelle Anidjar
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MessageSujet: LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE   LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE Icon_minitimeDim 6 Aoû 2006 - 23:42

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MessageSujet: Re: LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE   LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE Icon_minitimeDim 6 Aoû 2006 - 23:47

LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE


La musique marocaine actuelle est un cumul de genres très diversifiés . La musique traditionnelle continue à reproduire les formes anciennes modifiées par des interprétations plus modernes .

A coté de la musique traditionnelle d’art, la ville a produit à l’époque contemporaine un nouveau style musical, plus « occidental », une musique faite plus pour divertir et privilégiant les rythmes dansants, l’intellectuel et le spirituel étant exclus .

Les techniques de mixage, les instruments électroniques, la commercialisation de cassettes, la radio ont aidé à la diffusion de cette musique .

La chanson marocaine s’est véritablement développé avec l’indépendance du pays . Deux grandes tendances se sont d’emblée dessinées : l’une adoptant l’arabe classique et l’autre adoptant l’arabe dialectal , la première essaya de rester classique, très conventionnelle alors que la seconde a introduit un répertoire plus léger, plus proches du public populaire .

Mais ce modèle marocain faisait souvent écho à la musique égyptienne ( Oum Kalthoum, Farid al Atrach, Abdelwahab ...) et a entraîné une crise de la chanson marocaine dite moderne .

Au début des années 70, la chanson marocaine est à bout de souffle .



Les années 70


Les années 70 ont vu l’arrivée d’un renouveau dans la musique marocaine avec l’émergence de groupes tels que Nass el Ghiwan, Jil Jilala, Lem Chaheb, les frères Bouchenak .


Nass el Ghiwan

Ce groupe a été crée à Casablanca en 1970 . Il est composé de cinq garçons tous issus du quartier Hay Mohammedia, un quartier très populaire de Casablanca .

Leur idée est très simple : il fallait requestionner le patrimoine pour créer des textes portant sur des questions de société , il fallait écrire des textes engagés. Ils sont un groupe novateur, tout en respectant les traditions musicales traditionnelles , ils apportent des textes plus engagés, plus militants .

Leur musique est la synthèse de tous les rythmes du pays : aissawa, berbère

de l’Atlas et surtout gnaoua, ils réunissent des instruments d’origine différente : ils ont fait se côtoyer le guembri gnawi avec le bendir (grand tambourin) des chanteurs populaires .

Leurs mélodies puisent aussi bien dans le Malhun que dans les chants gnaouas .

Ils symbolisent le renouveau de la musique marocaine contemporaine et ils ont rencontré tout de suite un succès immédiat .

Les Nass El Ghiwane furent les premiers au Maroc à secouer le cocotier des habitudes. Avant eux, la tradition imposait aux groupes de jouer (assis) à l'occasion de mariages, de réceptions officielles du gouvernement ou de l'armée, simples plantes vertes sonores devant "notre ami le Roi". Ils furent les premiers à oser chanter debout, sur une scène, devant un public venu pour leur musique, pour l'essentiel les jeunes du pays, dopés par de tels catalyseurs. C'était en 1971. Plus de vingt-cinq ans plus tard, ils sont toujours là, mais sans Iarbi Batma, l'auteur poète et membre fondateur, décédé en 1997, comme avant lui Boujemâa, un autre des fondateurs, et toujours fidèles à l'arabe dialectal et aux instruments traditionnels, le bendir, la taarija (percussion), le guembri et la s'nitra (banjo sans frette). Ce disque date du début 1998 mais ressort avec un son enfin digne.

En savoir plus


Jil Jilala

Ce groupe a été créé à Marrakech en 1973. Ils sont six : cinq garçons et une fille . Ils se sont proposé de rechercher d’autre sources d’inspirations . Ils s’intéressent plus particulièrement au style gnawi .




Au début le groupe se cantonne à une musique très typique du folk marocain, puis en 1974 un de leur titre « leklem lembrasa » ( savoir quoi dire ) est une chanson critique sur le monde arabe et sur les politiques, c’est le début d’une renommée dans tous le monde arabe . En même temps se fait une évolution musicale en intégrant davantage les rythmes gnawi .

Un autre virage musical en 1986 alors qu’ils rajoutent une section cuivre . Ensuite ils vont s’intéresser à l’arrivée de deux mouvements qui bousculent le paysage musical africain : le reggae et le rai .




Lamshaheb

Ce groupe a été créé en 1975 à Casablanca, on pourrait les surnommer les Sex Pistols du Maroc . Ils ont un goût prononcé pour les musiques occidentales, la provocation .

Ils introduisent des instruments électriques et utilisent la guitare dans une approche plus moderne . Ils composent des textes très revendicateurs, qui dénonce les excès du régime .

Tous d’origine différente amènent des influences musicales différentes : un amène le rai, un autre la musique berbère, la musique gnawi et aussi l’influence du rock et de la pop ; certains sont de plus des chanteurs talentueux .

Malgré la provocation et la dénonciation de l’inégalité du régime , ils ne connaissent pas de problèmes, sans doute du à leur trop grande popularité . Ils ont une grande renommée dans le monde arabe .

Ils disparaissent à la fin des années 80 .




Les frères Bouchenak

Ce groupe a été créé en 1974 à Oujda, qui est la ville du rai marocain .

Le rai est essentiellement une musique d’Algérie, Oujda par sa proximité avec la frontière algérienne a bien sur développé ce style de musique .

Il s’agit de quatre frères et un cousin . Ils imposent tout de suite leur style rai électrisé ou se confondent toutes les facettes du patrimoine musical marocain : arabo-andalou, malhun, gnawa, chants berbères .

La modernité de leur musique , l’introduction de synthétiseurs et leur look en font très vite un groupe phare à la fin des années 70 .

Ils vont effectuer des tournées en Europe, participe à des festivals de musique et signent avec Sony music .

Leur parcours discographique montre une progressive amélioration de leur maîtrise des outils électroniques .

Leurs textes véhiculent des images traditionnelles mais aussi un discours ancré sur la réalité politico-sociale marocaine .



Les années 80 et 90


Le début des années 80 voit le développement de la «world music », synthèse entre les musiques traditionnelles du tiers-monde et le rock occidental ; ce phénomène favorise l’exportation de ces musiques .

Au Maroc, si les groupes des années 70 ont eu une renommée avant tout auprès d’un public marocain et sur l’ensemble du monde arabe , le phénomène « world music » va faire connaître les rythmes marocains et essentiellement gnawa à l’occident .

De nombreux musiciens introduisent alors des rythmes gnawas dans leurs propres compositions .


Sapho

Elle est d’origine marocaine, de Marrakech plus précisément, elle pratique une musique multiculturelle à base de rock, de chanson et de musique arabe, mélangeant des instruments traditionnels marocains et des instruments plus électroniques .


Hassan Hakmoun

Il est avant tout un musicien gnaoui, sa rencontre avec Richard Horowitz, le compositeur de la musique du film « Un thé au Sahara » de Bertolucci, lui permet de rencontrer d’autres musiciens qui sont les plus importants de la scène jazz et rock new-yorkaise comme Adam Rudolph et Don Cherry .

Le résultat est un mélange de jazz et de gnawa, mais aussi des mélanges plus détonants avec des rythmes plus électriques .


Le troisiéme millenaire


Abdellah Boulkhair El Gourd


Abdellah Boulkhair El Gourd est né en 1947 dans la casbah de Tanger. Parallèlement à des études d'ingénieur électricien, il a été initié à la philosophie gnawa. Les gnawa forment une confrérie religieuse basée au Maroc, mais descendent des esclaves venus d'Afrique de l'Ouest. Basée sur des pratiques islamistes proches du soufisme mais aussi des croyances animistes africaines, la philosophie gnawa utilise la transe pour soigner les maux ph ysiques et mentaux de l'homme. La musique et la danse y ont une place prépondérante et les principaux instruments sont le luth gumbri ou hajouj, les tambours et les castagnettes de métal (karkab ou crotales). Le répertoire gnawi comprend 243 chants qui sont interprétés dans un ordre préétabli lors de cérémonies rituelles appelées "Lilas" dirigées par un maâlem, maître initié. En 1967, Abdellah Boulkhair travaille comme électricien à la station de radio "Voice of America" lorsqu'il fait la connaissance du pianiste américain Randy Weston. Le jazzman et le futur maâlem partagent vite une amitié qui ne se démentira plus. Ce séjour marocain revêt la plus grande importance pour le jazzman qui, grâce à son ami, découvre la musique gnawi qui, selon Weston, porte en elle tous les germes de ce qui le fascine dans le jazz. En 1972, les deux musiciens participent ensemble au premier festival de jazz de Tanger. En 1980, El Gourd, qui se sent investi d'une mission de préservation de la culture gnawa ouvre "Dar gnawa". "Situé dans la Médina de Tanger "Dar gnawa" est à la fois un musée de la culture gnawi, un centre d'apprentissage pour les jeunes musiciens et un club de musique. C'est également sous cette appellation qu'est designé le groupe de musiciens qui accompagne El Gourd. En 1992, les deux amis réalisent un vieux rêve en réunissant sur un même disque la majorité des anciens maâlems en activité au aroc. L'album "The Splendid Master Gnawa Musicians of Morocco" reçoit une nomination au titre de meilleur album de World Music en 1996. Randy Weston emmène son ami jouer en Amérique et en Europe où El Gourd rencontre d'autres jazzmen comme Archie Shepp ou Akosh S. avec lesquels il collaborera à plusieurs occasions. En mai 1999, la troupe française de spectacle vivant, les Barbarins Fourchus vient s'installer quelques temps à Tanger pour travailler sur un spectacle avec Dar Gnawa. Le résultat, mélangeant acrobaties, musiques gnawa et chanson française fait l'objet d'un film mi-documentaire, mi-fiction de Mohamed Choukri appelé "Mosso Mousso". En septembre, Randy Weston, Abdellah Boulkhair El Gour , le nigérian Babatunde Olatunji et une poignées de virtuoses américains et marocains donnent un concert à l'église presbytérienne Lafayette à Brooklyn qui est enregistré et commercialisé
quelques mois plus tard sous le nom de "Spirit The Power of Music". La même année, El Gourd est distingué dans son pays par des prix décernés lors des festivals de Marrakech et Essaouira. Abdellah Boulkhair El Gourd est l'un des principaux ambassadeurs de la culture gnawi et sa maison "Dar Gnawa" est l'un des rares endroits au monde où l'amateur peut trouver renseignements et enseignements sur cette musique et sa riche philosophie. Benjamin MiNiMuM
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MessageSujet: Re: LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE   LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE Icon_minitimeDim 6 Aoû 2006 - 23:51

SAID MESNAOUI

Saïd Mesnaoui. Compositeur, musicien, Saïd Mesnaoui a fondé au Maroc le groupe Jil el Ghiwane dans les années 70. Au Canada où il s’est installé en 1986, il a participé aux festivals Les FrancoFolies de Montréal, Coup de cœur francophone (Montréal), Front Music Festival (Toronto), Festival des journées d’Afrique (Québec), Festival d’été francophone (Vancouver). Il a participé à l’enregistrement des trames sonores de Dessine-moi le Maroc (TV5) et Mon Amérique à moi (ONF). Son premier disque La Montagne est sorti en 1997.

SAMIRA SAID

Cela faisait presque 30 ans que Abdel Halim déclara une fois que cette fillette deviendra un jour une star fameuse dans le monde arabe . Elle a connu des grands succès avec des chansons marocaines tel que wa3di, sidi oula bihiri, fayetli sheftak, kifesh fata7t galbi, Bitaqat 7ob.. Cette fillette qui chantait avec assurance devant les camér as de la télévision marocaine il y a une trentaine d'années dans le cadre de la célèbre émission de variétés " Mawahib ", ne pouvait ne pas avoir davenir florissant. Son talent sautait aux yeux, même des non-avertis les solliciteurs du monde musical eux, misaient avec certitude sur cet espoir. Ils ne seront pas démentis. Loin de là.
Samira Said, exigences de la scène obligent, a fait plus que marquer. Elle s'est hissée, à force d'acharnement, au premier rang des stars de la chanson arabe, et y demeure depuis des années renforçant à chaque nouvel album une position quelle ne semble as prête de quitter.
Le chemin semble avoir été tracé de tous temps. Des premiers pas prometteurs, des rencontres marquantes, notamment celles de Baligh Hamdi, Abdelwahab, Mohamed El Mougi, Sayed Mekaoui ainsi que Faïza Ahmad et son mari Mohamed Soltan, et voilà Samira qui débarque au Caire, forte d'un immense talent et des encouragements de ceux qui avaient cru en elle.
Après un passage au conservatoire, ce sont les premières oeuvres. Son amie Faïza Ahmad demanda de Mohamed Soltan de signer deux chansons pour Samira c'étaient " El 7ob elli Ana 3aycheh " et " Eddounia Kedah " qui, même si elles ne furent pas de grands succès, permirent à Samira desquisser ses premières marques sur la scène de la musique arabe.
La rencontre avec Baligh Hamdi allait enrichir considérablement le répertoire de la jeune marocaine. Ce seront coup sur des chansons que lon fredonnera partout dans le monde arabe : "Ben lif", "sayidati sadati", "malich 3enwan", "akher hawa".
Les ponts n'ayant jamais été rompus avec Mohamed Soltan, les retrouvailles se solderont pas "Hikaya", "Metha a'li" et "Ellila deh" Kassid yakoulouna "3anni kathiran"
Pourtant, le tube explosif que présageait le talent de Samira n'était pas encore au rendez-vous. Ses collaborations avec de grands noms qui donnèrent certes des titres aussi appréciés comme Mohamed El Mougi par ya dam3iti haddi, Khaled el Amir par choft 7abibi, Helmi Bakr par Ech gab li gab", "lilet el ouns", "amrak 3ajib", "men ghir sabab" , mais le grand coup, celui qui allait vraiment faire la différence, tardait à venir.
C'est Baligh Hamdi qui enfin propulsa Sami a au firmament. La merveilleuse chanson " 3allemnah el Hob ", quelle la présenta comptant pour le festival des layali al télévision au Caire en 1983.
Le coup d'envoi était donné. Samira, désormais super star, continuera sur sa lancée avec Baligh Hamdi accumulant des succès comme "ketr al kalam", "asmar malak" et "malak moch zay 3awaydak".
Gamal Salama, quant à lui, lui donna la bombe "Al gani ba3d youmin" qui embrasa longtemps les Hit parades. Le nouveau couple ne s'arrêtera pas en si bon chemin et larguera une autre bombe sur la scène : "moch7atnazel 3annak abadan".
Après cela, Samira et après ces grands succès n'avait plus rien à prouver en Egypte. Un autre défi se profilait que la position de la super star ne lui permettait pas d'occulter. Elle fera cap sur le Golfe où elle travaillera avec les plus grands : Talal meddah, Abderrab Idris, Seliman El Malla, Youssef Mahana et enrichira son répertoire de titres comme "Ya ebn al Halal", "tisaddeg, Hatouli 7abibi", "sindibad", "ghariba", "A7ad sa'al Aani".
Les vents soufflant désormais en faveur de la chan on moderne légère, un coup de gouvernail s'imposait. Samira le fera en temps opportun, se tournant vers des jeunes compositeurs pleins de talent comme Salah Charnoubi, Riadh Hamchari, Mohamed Dhia'a signalant des albums tel que Ensani, Khayfa, 3ach2a, Enta 7abibi, Kol de echa3at, 3al bal, rou7i et Lila 7abibi D'autres en ont été pour leurs frais. Mais pour Samira, le succès est encore une fois au rendez-vous. Et enchaallah elle continue ses succès pour rester sur le top ! Toujours sur le top.
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MessageSujet: Re: LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE   LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE Icon_minitimeDim 6 Aoû 2006 - 23:56

HOBA SPIRIT

Cela pourrait être du raï, c’est de la " haiha ", comme ils le disent. Haïha music, inconnue au bataillon pourrait bien être le début de quelque chose de nouveau et planant puis même déboucher sur une musique moderne typiquement marocaine, puisqu’elle se nourrit de patrimoine et d’insolence, elle existe, elle est née, elle s’appelle Haïha music et ceux qui la jouent s’appellent The Hoba Hoba Spirit. Mano Negra ont chanté " Aïli hbibi diali fin houwa " et Hoba Hoba Spirit reconnaissent l’influence de l’Orchestre international de Barbès. Pourquoi s’appellent-ils comme ça ? " Une blague complètement con, qu’on est les seuls à comprendre et d’ailleurs on a jamais pensé un jour que ça pourrait devenir sérieux. Alors Hoba Hoba, ça pourrait bien être un cri de paix. Et un éclat de rire en même temps.
Avons-nous affaire à des originaux ? Sans conteste. Mais c’est la dérision qui force le respect de leur folie, leur conviction : la musique heureuse, de belles paroles et plein de sentiments. La fête marocaine revue et corrigée rock, voire folk ou même world, bien que ce mot soit et galvaudé et réducteur. Alors, il y a deux guitares électriques et un derboukiste, mais ils sont tous trois percussionnistes puisqu’il s’agit de rythme. Depuis Lalla Mennana jusqu’au rythme qui fait danser les hétaïres sur un fond de tonneau métallique. Rekza, khemsa ouel khemsin et compagnie. Tout ça dans du Hoba Hoba qui pourrait bien être un élixir enivrant. D’ailleurs, comme ils jouent au Vertigo qui tient du pub et du cabaret français. Il y a aussi un hommage appuyé à la musique gnawia, d’ailleurs ils accompagneront Maalem Rougui, gnawi ouvert sur le jazz, en première partie de leur tour de chant. Puis ensuite, Raïna Raï, les virtuoses les plus méconnus de la musique arabe. Ceux que l’on écoute trop vite en disant, " ouais, c’est vachement sympa, comme musique. Cette amitié pour Raïna Raï, les Marocains qui savent l’ont attrapée en 1986. Ils ont suivi le groupe jusqu’au dernier album : Isabelle. Alors je considère que des gens capables de rendre cet hommage à Raïna Raï sont des artistes. Les amis de Raïna Raï au Maroc, de tous âges et de toute extraction sont d’ailleurs très hoba hoba.
Réda dit que toute " intellectualisation de nos mobiles est inutile ". Nous, on en a marre des gens sinistres, alors on chante Bienvenue à Casa. Il faut absolument dire que ces musicos baroques sont de dignes enfants de la culture rock et pop. Et que leur répertoire compte une quinzaine de morceaux originaux.




Samir & Raï-X - La musique


C'est un mélange original - aluni du savoir et des expériences musicales du groupe et des connaissances profondes de Samir Essahbi qui apporte sa culture marocain et international. Le Raï, le Reggae, le Chaabi, le Gnawa, les rythmes de l'Arabie entière, de l'Afrique noire, des deux Amériques, des Caraïbes, de l'Europe se mêlent à des musiques exotiques, les mélodies mélanges fascinants de musique issue de la musique tradition arabe et des chansons populaires européennes sont compréhensibles à un large public. Raï-X était dominée par le Mélange Raï-Reggae. Les dernières temps, par contre, les mélodies composées par Samir Essahbi s'inspirent de plus en plus de la tradition marocaine .
Samir & Raï-X - une musique à danser et à écouter.
En ce qui concerne la forme et les métaphores des textes de Samir, ils se basent sur la tradition du Maghreb. Mais Samir la dépase en même temps, parce qu'il entre un dialogue avec la vie telle qu'elle est vécue en Suisse. Chez les Européens, les chansons évoquent une nostalgie pour les pays de l'Orient, chez les immigrés du Maghreb un amour joyeux pour leur pays. Raï-X invite tous à se sentir à l'aise lors de ses nombreux concerts nationales et internationales. Le public - connaisseur du Raï ou pas - est vit entraîné par la musique de Raï-X
„El hamdoul ‘Allah“! En 1995, Samir trouve enfin des musiciens suisses et marocains qui savent interpréter et maîtriser les rythmes compliqués de la musique marocaine et en même temps apportent leur propre inspiration.
On peut écouter Raï-X sur ces deux CD "Chaïf"(SAVA 1197, distribution Sound Service). Et ,,Salam Aaleikoum''( HP LC 10469,distribution VSM ) De "Bladi" existe un vidéo-clip qui a été enregistré au Maroc et à Berne. il ya aussi un résumé de la Tournée 2002 ( au Maroc et en Suisse)



Les frères ESSAHBI

Samir,Kamal ,Charafeddine et Taoufiq forment le groupe rythmique, solide, compact et dynamique qui assure le groove de la formation Raï-X.

En 1995, Samir trouve enfin des musiciens suisses et marocains qui savent interpréter et maîtriser les rythmes compliqués de la musique marocaine et en même temps apportent leur propre inspiration..
On peut écouter Raï-X sur ces deux CD "Chaïf"(SAVA 1197, distribution Sound Service). Et ,,Salam Aaleikoum''( HP LC 10469,distribution VSM ) De "Bladi" existe un vidéo-clip qui a été enregistré au Maroc et à Berne. il ya aussi un résumé de la Tournée 2002 ( au Maroc et en Suisse
AZA

Aza est le nom d'un nouveau groupe musical créé à Santa Cruz (Californie). Il est formé de deux chanteurs Fattah Abboo et Mohamed Aoualou, originaires du Maroc, et de musiciens américains, Jason Paquin (banjo, guitare), Joel Ford (clarinette, saxophones), Andy Zenczak (basse électrique) et Alex Work (percussions). Par cette association, Aza crée un style unique fait de mél odies enlevantes et issu de la rencontre d'instruments traditionnels et modernes.

Leur premier album, Marikan (Amérique) (2003), est un voyage musical, teinté d'influences occidentales modernes, à travers la culture amazighe. (d'après CDBaby.com) Site web du groupe : azamusic.net ALBENSIR (Damsiri) Mohamed Albensir (dit Damsiri) est l'un des plus grands rrays contemporains. Ce fils de boucher est né en 1937 à Tamsoult, dans le territoire des Ilbensiren (Haut-Atlas occidental). Il a le parcours classique de tout jeune Amazigh du Sud du Maroc (école coranique, randonnées pastorales derrière le cheptel familial) mais il est happé très jeune par le monde de la poésie et de la musique. Il fait preuve dans les cérémonies d'ahwach d'un don poétique exceptionnel. Il tient ainsi tête dans les asays (place villageoise où s'exécute l'ahwach) aux plus grands poètes de sa région. Fort de cette expérience, il rejoint en 1958 les troupes des chanteurs Amentag et Ahrouch. Il s'attache alors à mieux maîtriser la vielle monocorde ribab qui caractérise la tradition des Rways. Après quelques années d'exil en Allemagne (1961-1964), il retourne au Maroc pour devenir chanteur professionnel. Dès 1965, il commence à enregistrer des albums. En 1969, un terrible accident de la route le rend paraplégique. l s'installe alors à Casablanca auprès de la plus importante communauté émigrée chleuh. Composant et chantant en tachelhit, il acquiert une renommée au sein de sa communauté et parmi les auditeurs de la section " dialectale " (qism allahajat) de la radio nationale. Il chante, à côté de thèmes sociaux et affectifs, sa colère de l'attitude méprisante des autorités envers les Amazighs et leur culture. La contestation a marqué la trajectoire poétique et militante d'Albensir.

Il a certes chanté, au début de sa carrière, la gloire de la monarchie et de la nation, mais en vain : l'indifférence des représentants de la " nation " chantée et glori iée le conduit à prendre conscience de la position dominée et marginale de son métier et, partant, de sa culture amazighe. Devant le mépris opposé à son art, Albensir ne se résigne pas. Il passe à la révolte et exprime dans un langage clair son attachement à sa culture natale. Ainsi, il compose au début des années soixante-dix une chanson-poème où il exprime toute sa déception et sa colère envers un pouvoir méconnaissant : men wâhd ustin a nettmjjad agellid ullah amk izdâr ad ax ifek mqqar d lebcklîd Depuis 1961, nous n'avons pas cessé de faire éloge du Roi Hélas, nous ne sommes jamais récompensés. Selon lui, le pouvoir n'est pas simplement i différent, il est aussi aliéné puisqu'il ne reconnaît de la chanson que celle exprimée en arabe par des nationaux ou des Égyptiens comme Abdelhalim Hafiz et Abdelawah. Cette attitude ravive chez lui le sentiment douloureux de la marginalité. L'État, chante-t-il, ignore les chanteurs chleuhs dont il se sent le porte-parole. Il ne " nous " réserve, poursuit-il, qu'une mort indigne et silencieuse dans les marges de la cité comme des chiens errants (zun d igh immut uydi gh umedduz).

L'humoriste chleuh Abdallah Anidif résume ainsi la place de la culture amazighe dans les média : Tumêz tcelhît gh lidaàa uncek lli tamêz lebcklît gh cc nti (la place qu'occupe tachelhit à la radio est la même que celle d'une bicyclette sur la route). Loin d'abandonner sa " petite tradition " poétique pour s'intégrer dans la " haute culture " imposée, Albensir est le premier rrays à chanter la langue amazighe. Il déclare ainsi son inscription dans la marginalité : Rebbi zzayd làezz i tcelhît Nettat as ligh atig innagh sawelgh Ô Dieu ! Honore bien ma langue, Avec le chleuh, je suis revalorisé, estimé auprès des miens. Attentif aux mouvements sociaux, les chansons du rrays, en particulier celles qui font allusion à la situation politique, sont parfois à l'origine d'intimidations et persécutions. En 1982, il est emprisonné durant une semaine en raison de sa chanson aggurn (la farine), très critique du gouvernement après " les émeutes du pain " (suite à la terrible sécheresse de 1981). Une autre de ses chansons, sur la mosquée de Hassan II, vilipende sans ménagement le gouvernement et ses pratiques oppressives. Albensir a enregistré près de 100 cassettes. Il meurt à l'âge de 53 ans à Casablanca, le 11 novembre 1989.
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MessageSujet: Re: LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE   LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE Icon_minitimeDim 6 Aoû 2006 - 23:57

TINARIWEN, LE BLUES DE L'HOMME BLEU

La musique et la poésie ne traversent que rarement les sentiers de la guerre. Faire le soldat ou versifier, voilà deux activités qu'il est à priori difficile de mener de front. Si les poèmes de Case d'Armon ont conservé un accent unique dans l'histoire de la littérature c'est qu'Apollinaire les a composés pendant sa convalescence après avoir été blessé dans les tranchées de Champagne en 1916. Leur lecture prouve combien le poète en lui, bien que soumis au feu des batteries ennemies, n'a jamais reculé devant l'artilleur, poste qu'il assumait par devoir. Ainsi surgissent les chansons de Tinariwen, en embuscades derrière une dune de sable dont la crête délimite a sphère propre à l'artiste, de celle réservée à l'homme d'arme. L'image la plus saisissante devant contribuer à forger la légende de ce groupe vraiment à part reste celle de Keddu Ag Hossad, partant à l'assaut du poste militaire malien de Menaka près de la frontière nigérienne, une kalachnikov à la main, une guitare électrique dans le dos. Cette offensive du 30 juin 1990 sera l'amorce de la seconde rébellion touareg qui durera 3 ans et fera des milliers de victime. Pendant le conflit, Tinariwen va assumer une fonction "double lame", maquisards engagés dans la lutte de libération de la région de l'Adrar des Ifoghas, au nord du Mali, poètes mu iciens se construisant style et répertoire dans les veillées d'après combat.

Pareille ambiguïté encombre nos esprits rationnels peu habitués à voir des individus embrasser des vocations rivales. Pour un touareg cette nature, loin d'être duelle, confirme au contraire l'appartenance à un peuple et le lie à une histoire. Car la poésie fut longtemps pour les gens du désert une autre façon de faire la guerre. Comme la danse, où interviennent fréquemment les sabres, en est le prolongement chorégraphié. Quand les fusils refroidissent, les rimes ne tardent jamais à siffler en relais. Avant tout, un touareg se doit d'apprivoiser un environnement hos ile, le Sahara, et une langue, le tamacheq. Rétablis dans leur contexte géographique et linguistique, les hommes du désert cessent alors d'être des Touaregs - mot impropre que leur attribuèrent les Arabes et qui signifie "abandonnés de Dieu" - pour devenir des imajeghen ("hommes libres") ou kel tamacheq ("qui parlent le tamacheq"), termes plus légitimes par lesquels se définissent leur essence et leur identité. Si la maîtrise de l'espace a toujours découlé du contrôle des ressources d'eau, le verbe s'est quant à lui constamment abreuvé de métaphores et d'élégies. Comme si vivre dans cette immensité désolée exigeait que l'on étanche deux soifs plutôt qu'une, celle du corps, celle de l'âme

. Préserver ou conquérir des territoires va générer de nombreux conflits, entre tribus adverses, contre l'envahisseur français ou les états africains nés de la décolonisation. Peuplant tout un panthéon de héros dont les plus fameux Kaosen, Firhoun et Chokbo - vainqueur en 1894 de la colonne du commandant Bonnier à l'oasis de Takumbawt - font resplendir la bravoure de l'homme bleu jusqu'à nous. Quant à la passion de la langue, elle produira tant de vers, et d'une telle richesse poétique, que Charles de Foucault, reclus dans la garnison de Tamanrasset, abandonna toute ambition évangélique pour se consacrer à leur traduction en français. Tinariwen est le produit de ce monde, né de la prouesse d'une langue chantée et du verdict des armes ; aussi sûrement qu'il est le reflet de son effondrement. Deux guerres contre l'état malien (1963-1990) et une série de catastrophes écologiques ont eu raison d'un mode de vie ancestral reposant sur le nomadisme pastoral. Avec la civilisation du méhari menacée de disparition et une paix, signée en 1992, au goût amer, les chansons de Tinariwen portent le deuil de l'épopée des tribus sahariennes, et s'efforcent de deviner le futur des générations qui doivent leur survivre. La friction entre ce glorieux p ssé et un avenir incertain profite ainsi à l'embrasement de textes et de musiques dont l'esprit et la structure évoqueront pour beaucoup le blues des origines ; sans doute parce que l'origine du blues se situe précisément dans cette région située de part et d'autre de la boucle du fleuve Niger.

Ce blues de l'homme bleu fixe les sédiments de l'Histoire, récente et lointaine, d'une nation oubliée. Mais aussi des éléments musicaux traditionnels typiquement sahariens passés au filtre de la modernité par une instrumentation électrique, notamment les guitares, beaucoup de guitares. Pourtant pareille conjugaison n'aboutirait probablement à aucune érité artistique si le destin personnel de chacun des acteurs de cette aventure n'y apportait son grain d'exil, de tragédie, de sublimation. photo: Eric Mulet Avant Tinariwen, la notion de groupe musical n'existait même pas. Seules des ensembles ponctuels s'organisaient à la faveur des réjouissances coutumières dans les campements ou les oasis.

La structure de base de ce qui s'appelait à l'origine Taghreft Tinariwen ("le groupe des déserts") fut le commando. C'est en effet dans un camp militaire libyen ouvert par le colonel Kadhafi pour accueillir et entraîner les réfugiés des pays voisins que se sont rencontrés les musiciens. Keddu, Ibrahim, Enteyeden et Mohammed dit "japonais", étaient à l'époque sous le commandement d'Iyad Ag Ghali, chef du Mouvement Populaire de l'Azawad luttant pour l'émancipation politique de la zone septentrionale du Mali. Ce même Iyad Ag Ghali ira jusqu'à financer le matériel du groupe, utilisant en contre partie certaines de leurs chansons comme outils de propagande pendant la rébellion des années 90. L'exil avait réuni dans les confins du désert ces jeunes gens originaires de Kidal, capitale administrative de la région de l'Adrar. La musique soudera leurs talents. Enfant, Ibrahim avait quitté le Mali quand son père chargé de ravitailler en munition les maquis, fut abattu par les soldats. Les autres s'étaient enrôlés dans l'armée autant par conviction que par désœuvrement. Cette condition d'exilés-désœuvrés leur vaudra le nom d'ichoumar ; dérivé de chômeur le mot deviendra à force une sorte de marqueur métaphysique pour un style de chansons où l'être ne cesse de le disputer au néant. Car après le traité de paix, le retour au pays se révèlera si décevant que les Tinariwen consentirent à rendre leurs armes, mais pas leurs guitares.

Depuis ces temps inauguraux, les choses ont bien changé. Keddu est parti s'installer de l'autre côté de la frontière algérienne. Enteyeden est mor d'un cancer de la gorge. Ibrahim préside désormais aux destinées de la tribu. À ses côtés on retrouve les fidèles lieutenants : Hassan, présent dès la fin des années 70 quand la petite troupe cherchait un point d'ancrage entre Tamanrasset et la Libye ; et Abdallah qui apporte sa touche personnelle et contrastée, plus romantique et contemplative. Japonais continue d'y faire des allers-retours. Mina et Wounnou en sont devenues l'indispensable objection féminine. Quant aux plus jeunes, Eyadou, Said et Elaga, ils complètent cette fratrie qui, née dans l'exil, a survécu dans l'instabilité. Après un discret premier album réalisé à l'énergie solaire d ns les locaux de radio Tisdas, la station de Kidal, Amassakoul immobilise enfin cette musique de l'errance. Ces onze chansons mêlent le rythme envoûtant et la parole émouvante. Toutes possèdent cette texture de l'essentiel. Toutes sont le fruit d'une détresse, d'une espérance, que dépasse celui qui l'exprime pour mieux en restituer une valeur propre à l'ensemble de la communauté. Chacune témoigne d'une part de vie singulière et commune à tous.

Dans Arouane, Abdallah jette les bases du rap tamacheq pour nous dire combien le désert gagne peu à peu, jusqu'à l'intérieur des individus, jusqu'à recouvrir leur existence. Dans Oualahila Ar Tesni am, authentique rock'n'roll saharien, Ibrahim retrouve les accents de l'insurgé pour appeler à la seule révolte - celle de l'individu ensablé dans l'apathie et l'indifférence - qui aujourd'hui vaille la peine. Et dans Tenere Dafeo Nikchan, bouleversante psalmodie accompagnée au tindé, à la flûte t'zamârt et à la guitare, il nous fait ressentir, à fleur de peau, ce qu'est l'äsouf, solitude au sens physique et moral qui irrigue toute cette poésie des dunes. Comme habité par la présence des camarades tombés au combat, des amis disparus, des amours enfouis, ce moment, comme bien d'autres sur ce disque, nous rend joyeux d'être triste. Et laisse en suspens ces questions. L'âme des guerriers connaît-elle la paix quand cesse l'aboiement des armes ? Les rêves du combattant lui sont-ils rendus avec ses vêtements civils ? Ou bien restent-ils mobilisés sur les champs imaginaires de batailles sans repli ? La chanteuse Wounou WALLET OUMAR, qui assurait les chœurs avec sa sœur cadette Mina s'est éteinte le 23 mars 2004 à l'hôpital de Bamako
KHEDDAM

Avant d'être ce maître incontesté de la chanson kabyle moderne, Kheddam destiné d'ab rd aux écritures saintes du Coran. Né en 1927 à Aït Boumessaoud en Haute Kabylie, il fréquente l'école coranique locale avant de se rendre à la zaouia de Boudjelil en Basse Kabylie pour poursuivre
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MessageSujet: Re: LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE   LA MUSIQUE MAROCAINE CONTEMPORAINE Icon_minitimeLun 7 Aoû 2006 - 15:49

La musique rurale : est inspirée par la beauté du paysage rural marocain, par ses sons rythmiques et ses percussions omniprésentes. Cette musique est principalement produite dans le Rif, les haut moyen et anti Atlas ainsi que par toutes les tribus ; sans oublier les gnaouas dont le festival d’Essaouira a lieu tous les ans vers le mois de juin.
La musique citadine : est diversifiée, elle se décline sous plusieurs formes rythmées, poétique et
Mélodieuses parmi elle la musique andalouse : l’orchestre est composé de plusieurs instruments à cordes, les poèmes
sont en arabe classique ou dialectal sans oublier la musique soufie. Un événement a lieu chaque année à Fès : le festival
des musiques sacrées.

Les danses marocaines : sont aussi nombreuses que les tribus du royaume. Chaque tribu respecte ses chants et danses comme veulent les traditions locales. Un événement a lieu chaque année à Marrakech vers le mois de Juin : Le festival des arts populaires
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