MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 HISTOIRE DES GITANS AU MAROC

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poca
Soly Anidjar
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Soly Anidjar
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MessageSujet: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeJeu 21 Aoû 2008 - 17:52

Les Gitans ( gitanos)

Si le nom de "Gitan" est donne chez nous a l'ensemble des populations d'origine tsigane,
il n'appartient legitimement qu'a un seul groupe, de loin le plus nombreux et le plus implante aux Saintes Maries de la mer.
L'Espagne fut longtemps leur pays de predilection : leurs noms de famille en gardent la trace, comme leur dialecte : "le kalo",(langue que mon pere parlait "cette langue est malheureusement en voie de disparition ...
Les femmes sont brunes, belles, les hommes ont le teint basane.
Ils se disent soit, "Catalans", soit "Andalous"', soit "gitano"de raza cale.
suivant le lieu de leur principal etablissement.
On les trouve par dizaines de milliers dans le Midi de la France, en espagne certains sont sedentarises depuis plusieurs annees, voire depuis plusieurs generations.
il ne faut pas oublier les gitans de Casablanca, une fois je suis allee avec papa pour chercher un gitan qui devait tondre les poils de mon petit chien, et c'etait du cote de la place de Verdun, les femmes etaient assises dehors sur des chaises, de nombreux gitans se sont etablis en Afrique du Nord, pendant des generations, il y en avait aussi, enorment a larache, et a tanger, ils savaient lire dans les lignes de la main.
il tiraient les cartes(tarots).
et chantaient dans les comparsas.


Papa et son frere Isaque Anidjar ont danse avec eux dans les comparsas, ma tante Sultana a appris a tirer les cartes depuis l'age de 7 ans elle a aujourd'hui 92 ans D. benisse et tire toujours ses cartes.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeMer 24 Déc 2008 - 18:26

[i]salut
je m appele fatima zahra , j ai 21 ans , je vis au maroc , a casablanca
je vous ecris parsque j esperais pouvoir obtenir plus d informations sur les gitans du maroc , car malgrés le fait qu on habite la meme ville , je ne sais rien d eux , ni les marocains d ailleurs , j ai poser pas mal de questions... , peut etre que c par rapport au nom qu ils ne reconnaissent pas,ou pas aux bonnes personnes ...
en tout cas , ce serait vraiment sympa de votre part d y consacrer un ptit moment , voila en attente d un reponce , excelente soirée ou journée .
mail : ushuyamane@hotmail.fr
fatima zahra
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aissa
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeMer 24 Déc 2008 - 18:46

bonjour, moi jai un copain qui est gitan espagnol et du cote de sa mere, ils sont tous nes en algerie, mais je crois quil y en a aucun qui parle arabe, seulement espagnol et francais!
cependant jai une petite question, apparement comme l'indique fatima zahra, il y aurait encore aujourdh'ui des gitans au maroc, comment sont ils? ressemblent ils aux marocains? ont ils toujours des noms espagnols? sont ils chretiens ou alors musulmans mais font partis d'une autres tribus avec les coutumes? tout cela m'interresse et m'intrigue a la fois!
Il y a tres longtemps jai vu un reportage ou on pouvais voir des gitans qui vivaient soit en turquie soit en egypte, jai oublie, ils etaient pauvre et rejettaient par le reste de la population.
jai egalement un copain qui ma dit qua cote de chez sa cousine a oran, il y a avait une famille de gitan.( mais je ne sais pas la date avant ou apres 1962!).
voila, jattends vos explications et je vous remercie d'avance.
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Moris Dadon
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeJeu 25 Déc 2008 - 9:29

BONJOUR TLM.....ET SALUT AISSA....

VOICI UNE ATTESTATION ET PREUVE QU'IL YA DES GITANS NES AU MAROC:

Ce sujet sur l'origine des Gitans m'intéresse particulièrement, car mon père est Gitan. Et même si je ne le connais pas beaucoup -il a quité le domicile familial lorsque j'avais 4 ans-, j'ai réussi à renouer de très brefs contacts avec lui : j'avais en effet envie de connaître ses origines, sa langue et ses moeurs. Or voici ce que j'ai pu en tirer pour l'instant :

Mon père est un Gitan espagnol, c'est à dire non pas un Tzigane (un "Rom"), mais un "Kalo". Ce terme provient du nom de la déesse dravidienne Kali (mot qui désigne également "femme gitane" chez les Gitans espagnols !). J'ai également remarqué que la communauté de ces Gitans espagnols est une société matriarcale, tout comme l'était la civilisation dravidienne de l'Inde pré-indo-européenne (cf. Mythes et mythologie, histoire et dictionnaire, par Félix Guirand et Joël Schmidt ; coll. In extenso, Larousse). Ceci confirmerait donc l'origine indienne des Gitans. De plus, les quelques bribes de mots gitans qui sont parvenus jusqu'à la génération de mon père confirment effectivement la parenté de ce peuple à ceux de l'Inde du nord. Un exemple : l'eau se dit "pani" en hindi, "pagni" en gitan, etc. J'ai donc l'impression que les Gitans espagnols sont à la fois tributaires des civilisations indiennes pré-indo-européenne (leur nom et leur mode de société) et indo-européenne (leur langue).
En outre, le terme "Rom" (prononcé plutôt "Ron" par les Kalos) existe bel et bien chez les Gitans espagnols, mais il désigne chez eux le mot "homme" et non pas "Gitan". Par ailleurs, ils emploient des mots d'origine persane ("môl" pour le vin) et grecque ("drom" pour la route), ce qui laisse entrevoir que par le passé ils ont plus ou moins longuement séjourné en Perse et en Grèce. Par contre, je n'ai pas trouvé dans le vocabulaire kalo (gitan espagnol) de traces de mots russes ou roumains, utilisés par les Tziganes, ce qui laisse supposer que la scission entre les Gitans et les Tziganes a eu lieu à une époque assez éloignée.
Voilà en gros tout ce que j'ai pu en tirer pour le moment.

Quant à mon père, éternel nomade, né au Maroc de parents espagnols, ayant vécu en Algérie, puis en France à partir de 1962, il habite actuellement entre le Mexique et les USA, et il se préoccupe vraiment peu de la première famille qu'il a fondé avec une femme non-gitane et dont je suis issu ! : je ne dois effectivement pas faire partie de son clan !...


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PLUS CET ARTICLE SUR LES TSIGANES OU GITANS:
Les Tsiganes
Romani - Rom - Tsiganes?
Gitans? Gypsies? Bohémiens?

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1 Les Tsiganes (ou Rom)

Les Tsiganes forment un peuple indo-européen d’origine indienne. Il s’agit des Kshattriyas qui, venus du nord de l’Inde, sont arrivés en Grèce au IXe siècle. Puis, au XIIIe siècle, les Rajputs les ont rejoints.
Ensemble, ils ont formé la Romani Cel – le peuple tsigane – d'où leur surnom de «Romanichels», mais ils se nomment eux-mêmes Romané Chavé, c'est-à-dire «fils de Ram» (héros de l'épopée indienne Ramanaya).


2 Où habitent-ils?
Comme les Tsiganes n’ont pas d’État propre, ils sont dispersés non seulement à travers l’Europe, mais aussi en Amérique (Argentine, Brésil, Colombie, États-Unis). Bien qu’il n’y ait aucun recensement sur leur population on estime leur nombre à environ 80 millions, mais la quasi-totalité des Tsiganes ont perdu l’usage de leur langue ancestrale et se sont assimilés dans leur pays d’accueil.

De façon générale, les Tsiganes pratiquent le nomadisme, ce qui n’est pas sans leur causer des difficultés au plan de l’intégration sociale, car leurs valeurs et leur mode de vie différents les ont toujours soumis aux pressions assimilatrices de la population majoritaire, quel que soit leur pays d'adoption. Du fait de leur grande mobilité et de leur type d’habitat (souvent en caravane), les Tsiganes sont exclus des prestations et de la sécurité sociales, et généralement désavantagés dans les domaines de l’éducation, de l’emploi, de la santé, du logement et de la participation à la vie publique.

3 Quelle langue parlent-ils?
Il est beaucoup plus difficile d'évaluer le nombre des locuteurs de la langue tsigane. En effet, il n'existe pas de statistiques précises à ce sujet, et l'on doit se fier à des approximations. Il en résulte que toute estimation ne peut se révéler que partiale et suspecte. Par exemple, en ne tenant compte que des Tsiganes d'Europe et de l'Amérique, certains linguistes croient que les deux tiers des Tsiganes parleraient encore une forme de leur langue ancestrale, ce qui signifierait huit millions de tsiganophones. Pour sa part, le Summer Institut of Linguistics du Texas évalue le nombre des tsiganophones à 1,5 million de locuteurs. En 1989, l'Union soviétique les estimait à 202 810. Quant à l'Unesco, elle affirmait en 2002 que le tsigane était une langue en danger d'extinction. En somme, on peut croire que la plupart des Tsiganes auraient perdu l’usage de leur langue ancestrale et se seraient assimilés dans leur pays d’accueil.

Quoi qu'il en soit, les tsiganophones habitent surtout la Bosnie-Herzégovine, la Roumanie, la Pologne, la Hongrie, l’Albanie, la Grèce, la Slovaquie, l’Ukraine, le Portugal, l’Espagne, la Norvège, la Suède, la France, les Pays-Bas, l’Italie et l’Allemagne. On distingue le tsigane des Balkans (Serbie), le tsigane des Carpates (République tchèque), le tsigane finnois (Finlande), le tsigane sinté (Serbie), le tsigane gallois (pays de Galles), le tsigane valaque (Roumanie), le tsigane gréco-turc, etc. La langue que parlent les Tsiganes serait à l’image de l’itinéraire de leurs ancêtres: le romani paraît donc différent d’un pays à l’autre, très teinté de particularismes linguistiques, tout en conservant une certaine intercompréhension. On dénombre au moins une quinzaine de variétés de langues tsiganes:

- l'anglo-tsigane (Royaume-Uni),
- le calo-tsigane (Espagne),
- le domari (Iran),
- le lomavren (Arménie),
- le tsigane des Balkans (Serbie),
- le tsigane baltique (Pologne),
- le tsigane des Carpathes (République tchèque),
- le tsigane de Finlande (Finlande),
- le tsigane des Sintes (Serbie),
- le tsigane des Valaques (Roumanie),
- le tsigane gallois (pays de Galles au Royaume-Uni),
- le gréco-tsigane (Grèce),
- le serbo-tsigane (Serbie),
- le tsigane voyageur ou tsigane tatar (Danemark, Norvège et Suède).

Si les locuteurs du tsigane sont peu nombreux (environ 1,5 million de locuteurs), les Tsiganes eux-mêmes sont beaucoup plus nombreux, probablement plus de 10 millions.

La langue romani ou tsigane reste l’unique représentante européenne du groupe indo-iranien appartenant à la famille indo-européenne. Le romani a préservé en grande partie l'héritage des langues de l'Inde du Nord, plus particulièrement le hindi et le rajasthani dont il a en commun 60 % du vocabulaire de base. Enfin, le romani ou tsigane est parfois considéré comme appartenant au sous-groupe indien ou même comme une troisième branche indo-iranienne avec comme seule langue le tsigane. Bien que la langue des Tsiganes puise son origine dans le sanskrit et d'autres langues du nord de l'Inde, elle s'est fragmentée en de multiples variétés dialectales enrichies de termes persans, arméniens, grecs, slaves ou roumains; depuis quelques décennies, des racines anglo-saxonnes ont imprégné le vocabulaire moderne, technique et scientifique. Les variétés tsiganes de l'Europe de l'Est ont conservé la grammaire indienne ainsi qu'un bon fonds lexical d'origine sanskrite. Cependant, les variétés tsiganes de l'Ouest se sont créolisés pour devenir l'anglo-romani (anglicisé), le manouche (germanisé), le sinto italien, le calo (hispanisé), etc. De façon générale, les jeunes générations semblent abandonner progressivement la langue ancestrale, ce qui peut être ressentie comme une perte de l'identité tsigane. Depuis quelque temps, la langue a été dotée d'un alphabet et fait l'objet d'une standardisation.

4 Des surnoms ou des synonymes?
Rom: Le seul nom que les Tsiganes se donnent eux-mêmes, c’est le nom de Rom (masc. sing.) qui signifie «époux». Il emploient aussi Romni (au fém.) et Roma (au pluriel, masc. et fém.). Tous les autres termes servant à identifier les Tsiganes ont été donnés par des non-Rom. Habituellement, le terme de Rom désigne les Tsiganes d’Europe centrale.

Tsigane: Du mot grec athinganos, tsigane signifie «celui qui ne veut pas toucher ni être touché». Le terme sert à désigner les Rom, indistinctement de leur pays d’accueil.

Gitan: À leur arrivée en Grèce au IXe siècle, les Tsiganes se sont regroupés dans le Péloponnèse au pied du mont Gype. Par la suite, les voyageurs italiens appelèrent ce lieu «la petite Égypte» et leurs habitants Egyptiano. Le même mot a donné Gitano en Espagne et au Portugal, puis Gitan en France et Gypsy en Grande-Bretagne. En France, le mot gitan désigne les Tsiganes du Midi vivant près des Saintes-Maries-de-la-Mer.

Bohémien: Les premiers Tsiganes arrivés en France venaient de la Bohême (une région de la République tchèque actuelle), d'où ce surnom.

Manouche: Ce terme d’origine tsigane provient du mot mnouch et signifie «homme». On dit qu’il sert à désigner la moustache (ou bien la barbiche) que porteraient la plupart des Gitans. En France, les Manouches sont généralement installés près des rives de la Loire.

_______________
Source: MALHERBE, Michel. Les langages de l’humanité, Paris, Robert Laffont, coll. "Bouquins", 1995, p.197-198.
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aissa
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeJeu 25 Déc 2008 - 11:05

[size=18]Salut Moris,
c'est toujours un plaisir de te lire, on apprend a chaque fois beaucoup de chose!
tu sais, moi je suis espagnol, et en 2007 je travaille commercant sur les marchés, la, il y avait beaucoup de gitans espagnol.
Actuellement, il y a forte conversion de cette population au christianisme evangeliste, et ils me disaient quils descendait de la tribu des Caan, quils etaient d'origine juive et quils etaient la branche perdu d'israel,vouée a erer.
Ils m'ont egalement dis, que leurs ancetres se sont perdus en chemin, durant leur voyage et sont passes en inde.
jai egalement rencontre un manouche "ashkenaz", NON lol, un manouche qui venait des pays du nord ou de l'est, lui etait blanc et son frere un veritable arabe!
il ma egalement dit, que c'est ancetres, a lepoque, etait des juifs.
Aujourdh'ui convertis chretiens, les adultes gitans espagnol, ne font plus de betises, et entretiennent a leur maniere une certaine relation avec dieu, jesus et lange gabriel. [/size]
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aissa
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeSam 27 Déc 2008 - 18:25

[size=24]bonjour!!!
il y a là, un super sujet lancé par Soly, dans lequel Moris a apporte sa touche afin d' eclairer en autre tous ceux qui comm e Fatima zahra ou moi , sommes interresses par cette tribu en terre de maroc.
voila, je pense que se serait dommage de laisser tomber ce sujet.
on vous attend!!![/size]
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Laure
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MessageSujet: bonjour   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 6:06

bonjour tout le monde, je suis Libanaise, il y a baucoup de gitan Libanais sur tout à Tripoli, Biblos sur la cote jusque la cote Siryenne et Beyrouth, ils parle Arabe, et vive d'ailleur souvent comme les Arabes bedouins, de religion musulmane pour la plupart,ex; monsieur Matar Muhammad gitan Libanais (grand musicien).

Migrations des Roms

Les Roms ont apparemment quitté le Nord de l'Inde en plusieurs vagues, dès le Ve siècle.

Les migrations les plus importantes, commencèrent cependant, au XIe siècle.

Les Roms ont initialement émigré vers l'ouest en traversant l'Iran vers l'Asie Mineure et l'Empire byzantin. De là, la majorité se mit en route vers l'Europe au début du XIVe siècle en passant par la Grèce.

Ils restèrent en Grèce près d'un siècle (la plupart installés sur le mont « Gype » d’où, peut-être, l’appellation « égyptien » qui se transformera en « gitan ») avant de s'installer dans toute l'Europe.

Leur trajet en Europe peut être retracé par les emprunts de mots persans, kurdes ou grecs dans les dialectes rom européens que l'on retrouve.

La linguistique peut affirmer qu’avant de pénétrer sur le territoire persan, le tronc commun « domani » s’est séparé en trois groupes, que l’on désigne respectivement comme : « Domani », ou « Nawar » (pluriel de « Nuri »), qui se sont dirigés vers la Syrie, le Liban et l’Égypte ; « Lomani », ou « Posa », qui se sont installés dans les régions arménophones ; et « Romani », le groupe principal, qui a poursuivi sa route vers l’Europe.

voila tout ce que je sais!
tres bonne année a tout le monde!
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aissa
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MessageSujet: aissa   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeMar 5 Jan 2010 - 11:25

superbe laure,
des gitans libanais,un truc de fou, je ne savais pas que cela existait!
en tout cas merci pour tes infos, jirai voir sur google en ce qui concer me mohamed matar, je le connais pas.
merci.
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Laure
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MessageSujet: marhaba   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 7:21

de rien Aissa tu sais le Liban est une mosaique de peuples et les lois du pays en fon un "refuge" pour les minoritées, pour les gitans je ne sais pas grand chose de eux, mais mon frere a un amis Isam qui est gitan et ce defini comme Arabe Libanais d' origine Roms de religion chretienne orthodox, il est sédentarisé depuis plusieurs generations mais la famille vie en communauté sédentaire, je sais qu'ils sont tres attacher a la culture au valeures Arabe (Bedouine)avec leurs traditions Roms, c'est une des rare comunauté du Liban qui revandique autant son Arabisité attacher aussi a la religion Musulmane car la grande majorité est Musulmane quel que orthodox et "pas du tout" de Catholique, donc oui il y a des Arabo-tzigane
a bientot
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aissa
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MessageSujet: aissa   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeMer 6 Jan 2010 - 11:56

salut laure!
vraiment genial, moi je connais seulement les gitans espagnol, certains ont des tetes plus arabes que lesarabes, mais le courant passe mal entre les deux communautes.
jai vu mohamed mattar sur google, vraiment simpa le oud, il joue drolement bien!
encore merci.
bye
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Mreg




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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 18:50

Bonjour,

Les yeniches sont une branche des "gens du voyage" dont une partie des ancêtres sont vraisemblablement des juifs ashkénazes car 20% de leur langue est d'origine yiddish:
http://books.google.fr/books?id=4sHD15D9-YoC&q=juif#v=onepage&q&f=false

Ils ne sont pas vraiment des tziganes à l'origine mais ils ont fini par se mélanger plus ou moins avec eux en France.

Mreg
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Michelle Anidjar
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 15:32

Il fut un temps où l’arrivée d’une fête foraine dans une ville était un jour de fête. Aujourd’hui, les fêtes foraines se meurent à petit feu et les forains, ces gitans marocains, sont une espèce en voie de disparition. Par Maria Daïf


Casablanca est pleine de surprises. Il n’y a plus de fêtes foraines, nous a-t-on répondu, la ville s’est agrandie, les constructions ont poussé partout et il y a moins de terrains vagues où les forains peuvent s’installer. Pourtant, il a suffi de faire un tour dans la ville pour trouver dans presque
chaque quartier populaire une fête foraine : à Sidi Bernoussi, à Hay Mohammadi, à Qoreaâ comme à Sidi Moumen. Mais la fête foraine d’aujourd’hui, "la foire" comme on dit chez nous, est-elle la même que celle d’hier ? À la question, les forains répondent d’un "non" nostalgique. À la même question, Khemaies El May, concentré sur une partie de mini-foot, sourit d’abord puis d’un hochement de tête qui en dit long confirme : "Plus rien n’est comme avant".
Ce Tunisien d’origine, amoureux du Maroc, qui parle un mélange des dialectes de sa terre d’origine et de sa terre d’accueil "au point qu’on me prend pour un Algérien", gère la fête foraine El Wafa depuis déjà 20 ans. Même si ses premières amours, c’est le cirque, précise-t-il. Ce cinquantenaire a pendant de longues années, travaillé pour le fameux cirque Amar et sillonné les routes entre Alger, Casablanca et Tunis : "Non, je n’étais pas artiste, dit-il avec une pointe de regret, j’étais le chef. C’est moi qui gérait le cirque". Quand, pour des raisons familiales, le propriétaire du cirque Amar décide de tout arrêter et de rentrer en France, El May, lui, ne rentre pas en Tunisie et croise sur son chemin la fête foraine El Wafa, qui existait déjà depuis une vingtaine d’années : "C’est un peu la même chose qu’un cirque, les gens viennent pour s’amuser". Aujourd’hui, il est encore le chef et c’est ainsi que l’appellent la quinzaine de forains d’El Wafa, "des gars de Casablanca, de Settat, de Meknès".

El May, les mains dans la poche, s’arrête devant chaque attraction de sa "foire". Devant le canon - le lancer de poids sur une rail -, le petit train, les voitures tamponneuses, la grande roue : "Avec ce matériel, on ne peut plus concurrencer les nouveaux parcs d’attraction qui ont quelque part tué notre métier. Ils ont les moyens d’importer une logistique qui coûte très cher, pas nous". Pourtant, la plupart des fêtes foraines ont été obligées de se plier à la nouvelle donne et d'acquérir des attractions plus modernes : "La grande roue par exemple, qui ne fait pas partie des attractions traditionnelles d’une fête foraine". C’est ce qui plaît aujourd’hui aux enfants. Même ceux-là, dans les villes, ne fréquentent plus les fêtes foraines comme avant. Avant, un enfant pouvait venir seul, après la classe et rester toute l’après-midi à passer d’un jeu à l’autre : "Plus maintenant. À cause de l’insécurité, les parents ne laissent plus leurs enfants sortir seuls. Quand ils les accompagnent, c’est pour une demi-heure". Dans le rural, c’est pourtant différent : "Tout le monde se connaît, et les enfants ont plus de libertés". Quant aux adultes, premier public des fêtes foraines, ils n’y viennent plus du tout. D’ailleurs, toutes les attractions traditionnelles qui leur étaient réservées ne fonctionnent plus : plus de spectacles de théâtre, plus de conteurs, plus de musiciens, plus de moto de la mort et surtout plus de "souirti", la tambola qui jadis était le clou des fêtes foraines. À El Wafa, on n’entendra point de "Arrrrbah !" (qui veut gagner ?). À El Wafa, on n’entend plus rien, à part le bruit du générateur d’électricité. L’endroit ressemble à un cimetière de vieilleries. Pourtant, le stand "souirti" est là : "On l’appelle la mariée. On en trouve dans toutes les fêtes oraines. La mariée ne sert à rien, sauf à rappeler de belles années". Même en été, pendant le mois de Ramadan ou les fêtes religieuses, quand la vie reprend à El Wafa, plus personne ne regarde la mariée : "Maintenant, c’est la grande roue qui est le clou des fêtes foraines". Quant à la moto de la mort, à El Wafa, on ne la voit nulle part : "Tout est rangé, derrière. Le cascadeur est parti à Fqih Bensaleh. Là-bas, il peut encore travailler". Depuis six mois, la fête foraine n’a pas levé l’ancre : "On profite de ce moment de l’année pour faire des réparations. L’été approche, on va certainement aller sur une plage, dans le Nord". On a du mal à croire que l’été arrivé, tout sera démonté. La roue semble être fixée à terre et tout semble être là depuis des siècles : "Nous avons nos propres camions et à nous tous - ils sont une quinzaine -, on parvient à tout ranger en deux jours". Tous vont, une fois de plus, sillonner les routes, laisser leurs familles, pour ceux qui en ont. Ahmed, "videur" depuis sept ans (il est là pour régler à l’amiable les disputes qui peuvent éclater entre les clients) raconte : "Je suis marié et j’ai des enfants. Ma femme est habituée à me voir une fois tous les deux ou trois mois". Ahmed, comme les autres, est un "nomade" depuis toujours, habitué à ne pas s’attacher aux lieux : "Nous sommes les gitans du Maroc. Nous constituons une famille à nous tous". Quand le regard embrasse les "pièces" (les attractions dans le langage des forains) de la fête foraine, une chose saute aux yeux : tout est coloré, sur chaque bout de métal ou de bois, figurent des dessins rouge, bleu, vert, jaune, et derrière le stand des voitures tamponneuses, une roulotte rappelle étrangement celles des gitans : "Ceux qui ne louent pas une maison ou une chambre d’hôtel l’aménagent et y habitent pendant plusieurs mois. Le temps que l’on reprenne la route". On se rend compte, enfin, que chaque attraction est une pièce de musée, qui risque - si demain, pour survivre, El Wafa acquiert un stand de voitures tamponneuses flambant neuf ou une nouvelle grande roue - de tomber en désuétude. Restera, peut-être, la mariée, pour rappeler le temps des gitans marocains.

http://www.telquel-online.com/120/sujet5.shtml
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 15:36

Bonsoir a tous- Premettez moi d'intervenir sur ce sujet car je suis responsable d'une aire d'accueil pour les gens du voyage (comme on les appelle aujour'dhui).Sachez que les gitans arrives en afrique du nord par l'Egypte et la tunisie ont continué leur route et ont fini par s'installer dans le sud de l'Espagne- de Algesiras a cadix seville et cordoba- l'Andalousie donc- Certains dans nos annees vecues au Maroc venaient de Tanger Larache Tetuan- et par voie de consequence descendaient jusqu'a casa etc...bon nombre d'entre eux se sont sedentarises a casa, il y en avait au Maarif. Les noms: FLORES JIMENEZ -etc..En s'integrant a la vie normale les generations grandissantes ont un peu perdues de leur origine, aussi par la mixite due au mariage mais sans pour autant perdre certaines traditions. Je me souviens des femmes gitanes qui tapaient a nos portes pour la bonne aventure et vendaient aussi des dentelles et paniers en osier. He oui, le Maroc est aussi depuis longtemps une terre d'asile. Les gitans se remarquaient surtout par leur accent espagnol particulier, celui qu'on retrouve en ANDALOUSIE. Voila,qques eclaircissements peut etre.pour les autres ethnies, je les cotoies aussi ts les jours,je peux vous en parler egalement. Je vous salue bien a tous, a bientot Amities et bravo pour ce sujet.

Georges de casa-quartier La Fonciere

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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 15:44

Ni ethnologue, ni linguiste, ni sociologue, je ne suis que le témoin ami, d'un long parcours sur les routes de France, de familles Tsiganes, de Gens du voyage, de Circassiens . Mon propos n'est pas de raconter, de leur vie, ce qui ne m'appartient pas.
Simplement témoigner et dire que ces hommes ces femmes ne sont ni meilleurs ni pires que nous.
Ils sont en roulotte où en caravane, le miroir de notre société.
Ce site est destiné à illustrer une culture,un état d'esprit, à mettre le visiteur "au parfum" et à l'inciter au respect des communautés tsiganes.
Il ne prétend en aucune manière rendre compte de tous les aspects de la vie des tsiganes, des gitans, des manouches, des roms. Il n'est pas la seule VERITE car il est essentiel de ne pas généraliser. La société tsigane est composée de groupes dont les membres vivent des existences variables (nomadisme ou sédentarisation, aisance ou précarité). Mais il est vrai qu’ils maintiennent des traits qui les rapprochent les uns des autres, une cohésion sociale dont les valeurs essentielles sont la famille et le voyage.

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Les Tsiganes, les Manouches, les Gitans, les Roms
Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ?

Pendant des siècles leur origine demeura un mystère. Des hypothèses les plus fantaisistes furent avancées. Etaient-ils les enfants d'Adam et d'une femme antérieure à Eve, les descendants des Atlantes les fils d'une tribu perdue d'Israël ?
Aujourd'hui les chercheurs semblent unanimes à reconnaître l'origine indienne des Tsiganes.
Les linguistes ont confirmé que la langue des tsiganes était proche du sanskrit" hindi-rajasthani" et qu'elle s'était enrichie, au cours de leurs voyages de mots empruntés aux vocabulaires des pays traversés.
On ne connaît pas les raisons qui ont déterminé leur départ de l'Inde vers le IXe et Xe siècle. Leurs premières migrations les ont conduits du nord de l'Indus vers l'Iran, la Grèce et l'Europe via l'Empire byzantin.
La présence des Tsiganes est clairement attestée à Constantinople en 1150. Une longue implantation dans l'Empire byzantin a soumis leur langue à une influence importante du grec.
C'est en août 1419 qu'ils sont signalés en France à Châtillon-sur-Chalaronne, au pays de Bresse.
C'est déjà au XIVe siècle que les Roms commencèrent à venir en Europe centrale. Pour beaucoup d'historiens, ce siècle est qualifié de "siècle d'or des Roms en Europe", puisque les Roms étaient reçus par des aristocrates, obtenaient des sauf-conduits de protection, bénéficiaient de différents privilèges.

L'un de ces sauf-conduits de protection est une véritable pièce de conviction en ce qui concerne le séjour des Roms sur le territoire tchèque.
Il fut édité, le 17 avril 1423 au Château de Spis, par Sigismond, empereur romain et roi tchèque. Il est dit dans le texte de ce sauf-conduit qui fut conservé jusqu'à nos jours:"Nous, Sigismond, roi hongrois, tchèque, dalatien, croate..., notre Ladislav, seigneur fidèle, chef de son peuple tsigane, nous a demandé humblement de solliciter notre indulgence exceptionnelle. Nous vous prions donc de bien vouloir tenir compte de cette supplique et de ne pas refuser cette lettre. Or, si Ladislav mentionné plus-haut et ses gens apparaissent à un quelconque endroit de notre empire, en ville ou à la campagne, vous êtes prié de lui faire preuve de la même fidélité que vous avez à notre égard. Protégez-les pour que Ladislav et son peuple puissent séjourner sans préjudice entre vos murs. S'il y a parmi eux un ivrogne ou un bagarreur, nous voulons et ordonnons que Ladislav soit le seul à avoir le droit de juger, de punir, de pardonner, et de l'exclure de votre cercle..."

Les Tsiganes ont emmené ce sauf-conduit en France.
Et comme il fut édité en Bohême, les français appelaient les nouveaux venus, les Bohémiens.
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 15:49

Les Tsiganes en France
se partagent en plusieurs groupes

1-Les Manouches, les Sinti,sont européen mais d'origine indienne ils sont installés en France depuis plusieurs siècles. Parmi eux des noms célèbres, Django Reinhart pour la musique, Torino Zigler pour la peinture, les Bouglione, les Zavata, pour le cirque. Les Manouches sont dans notre région de la Loire parmi les plus modestes, certains vivent encore avec des véhicules hippomobiles. (2005)
les Manouches d'Alsace ont crée des écoles de musique et contribuent à la richesse de cette culture inépuisable.

2- Les Gitans qu'ils soient andalous ou catalans ont connu une influence espagnole importante et ont marqué très fortement de leur personnalité la musique et la danse du flamenco. Ils résident plus au sud et vivent avec difficultés une sédentarisation forcée qui est bien souvent un échec.

3- Les Roms
Les Roms sont un peuple européen d'origine indienne, dont les ancêtres sont venus de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, il y a environ 1000 ans. Ils sont aujourd'hui dispersés dans le monde entier, surtout sur notre continent. Parvenus en Europe par l'Asie Mineure et le Bosphore, ils se sont installés d'abord dans les Balkans, puis dans les Carpates et petit à petit dans tous pays européens. Qu'ils soient Kalderas, Lovara, Curara,ils vivent surtout en Europe Centrale.
Les Manouches, les Gitans refusent en partie de s’assimiler aux Roms.

Kaj sasto te aves!

Les Yéniches.
Les Yéniches sont un groupe ethnique européen. Certains se disent d'origine celtique mais la thèse est très contestée, tout comme celle qui en fait les descendants de commerçants juifs itinérants.Ils sont nombreux sur le Département de la Loire. Leur origine est encore mal connue, Au moment de la guerre de trente ans ils auraient à la suite d'événements historiques, quittés le Palatinat et adoptés le mode de vie des Tsiganes ( période palatine 1618-1623). De nombreux mariages eurent lieu entre les Manouches et les Yéniches au cours des siècles.
C'est en 1714 qu'on trouve le premier document avec le nom de "Yéniche".
Mais pour tous, le voyage est d'abord un état d'esprit.

tsiganes gitans manouches


Gens du voyage et préjugés

Leurs traditions et modes de vie si différents des nôtres et la crainte qu'ils inspirent, nourrie de préjugés solidement ancrés rendent souvent difficile leur cohabitation avec les populations sédentaires.
Si on dénonce l'antisémitisme ou toute autre forme de racisme, on oublie toujours que ce sont les Tsiganes, les Gens du voyage qui, de toutes les victimes de discriminations, suscitent, et de loin, le rejet le plus large. A l' inventaire des préjugés, ils se trouvent largement en tête: la seule arrivée de gens du voyage dans une ville suscite les pires craintes pour la sécurité des biens et des personnes.
Et même si des éléments objectifs prouvent que la délinquance des gens du voyage ne présente pas un taux différent de celui de la population sédentaire, (1) les tensions qui peuvent naître de leur présence se soldent trop souvent par l'intervention des élus et des agents de la force publique pour les chasser.
Les succès médiatiques de leurs musiciens, peintre ou poètes peuvent nous aider à mieux apprécier leurs valeurs culturelles si différentes des nôtres, mais ils ne masquent pas les difficultés qu'ils rencontrent en vivant quotidiennement leur tradition pluriséculaire du voyage. L'urbanisation galopante a peu à peu grignoté les espaces susceptibles de les accueillir et l'amélioration globale des conditions de vie des populations sédentaires a creusé un peu plus le fossé de l'incompréhension qui les sépare des voyageurs.

O Moskro tradel men

Le Maire nous fait partir, mais pour aller où et pour combien de temps ? La Loi se veut généreuse puisqu'elle permet aux nomades de nomadiser, mais laisse à la générosité des Maires, malgrè la loi Besson, de décider du lieu et de la durée du stationnement. Il suffit de quelques plaintes sans fondements d'ailleurs, pour que le petit morceau de terrain vague sur lequel se repose une famille soit immédiatement après leur départ confié aux soins du bulldozer.

" Allez sur la commune d'à coté. "

D es enfants aux jambes nues, au sourire encore plein d'espoir, jouent dans ces tranchées d'une guerre qu'ils n'ont pas voulue mais qui dure pour eux depuis plus de cinq cents ans.
Notre regard ne voit que les belles voitures et pourtant,la pauvreté est présente partout autour des feux, près des roulottes où des caravanes, mais celles que l'on voit n'est rien à coté de la pauvreté intérieur que chaque voyageur ressent au plus profond de son coeur.
Privé de dignité, de droit, de relations, ils voudraient pouvoir être fières aux regards des Gadje, d'être : Manouche, Sinti, Rom, Gitans, Yéniche.

tsiganes gitans manouches


Ham alautre tchorele.


J'ai vu cette pauvreté bien souvent, mais elle était encore bien plus cruelle dans la caravane de mon ami Piou, seul sur un terrain vague, son visage en forme de serpe, ses mains longues et fines habituées a travailler l'osier qui ne savaient plus que rouler de maigres cigarettes, ses mains trop fatiguées qui n'avaient plus que la force de serrer les miennes, son regard plein de surprise me questionnant sur le pourquoi de cette misère... Je n'ai pas pu te répondre Piou, mais nos mains se sont serrées plus fort .

Tu as rejoint les tiens.

Ta roulotte tirée par deux chevaux trapus semble glisser doucement vers un horizon bordé de haies. Des violons, des guitares, des sifflements d'oiseaux, des murmures d'eau pure dans un halo d'espoir, accompagnent ton rêve. Tu conduis ta vie de nomade poète sur une route que tu n'as jamais voulu quitter, que tu n'aurais jamais du quitter. Seuls les princes et les tsiganes se moquent du regard des autres. Fière d'être Manouche, fière d'être un homme, sans un regard pour ceux qui n'ont pas su voir en toi un homme de liberté, tu me tends la main.Tu peux compter sur moi.

Latcho drom mur pral

Yvon Massardier
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MessageSujet: Re: HISTOIRE DES GITANS AU MAROC   HISTOIRE DES GITANS AU MAROC Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 15:52

Les deux catégories de déportés acheminés par les nazis vers les camps étaient: - d'une part, les "déportés résistants et politiques " ,termes désignant, s'agissant dedéportés politiques français, les gaullistes, les communistes etautres, accusés par le gouvernement de Vichy de se livrer à desactivités qualifiées d'" antinationales "-et d'autre part, les " déportés raciaux ", c'est à dire les Juifs et les Tziganes.Pourdistinguer ces différentes catégories de déportés, tous soumis au mêmerégime, on leur cousait un triangle en tissu sur leurs vêtements rayés :
Triangle rouge pour les " Politiques ", porté par les opposants au nazisme, puis par tous les résistants d'Europe ;
- Triangle bleu pour les " apatrides "
- Triangle vert pour les " droits communs "
- Triangle violet pour les témoins de Jéhovah
- Triangle brun pour les Tziganes
- Triangle jaune pour les Juifs


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