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| LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ | |
| | Auteur | Message |
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rbati el andaluz
Nombre de messages : 50 Age : 68 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 11:33 | |
| LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL
ANDALUZ
1E PARTIE
MES CHERS AMIES ET AMIS
Permettez-moi d'ouvrir cette fenêtre afin de partager avec tous les
mélomanes et les adeptes de l'art raffiné tout ce que j'ai appris depuis
mon enfance sur cet art qui tend actuellement vers l'universalité et ne
constitue plus une musique des cités traditionnelles et historiques du
maghreb.
Vos apports sont les bienvenus pour enrichir cette modeste tentative de
rassembler le maximum sur cet art et son rayonnement .
MERCI D'AVANCE...........votre serviteur. | |
| | | rbati el andaluz
Nombre de messages : 50 Age : 68 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: 2 E PARTIE Dim 10 Fév 2008 - 11:42 | |
| COMPARAISON ENTRE LES NOUBAS AU MAROC ET EN ALGERIE
AU MAROC LA MUSIQUE ANDALOUSE est officiellement musique al ala ou al
ala al andaloussia . 3 écoles principales sont unanimement reconnues :
Rabat , fès et tétouan ...le gharnati est la 2e variante : c'est une
irruption de l'école tlémcenienne à Rabat et oujda au début du 20e
siècle.
EN ALGERIE LA MUSIQUE ANDALOUSE s'appelle l'andalou à TLEMCEN ou
Alger , le Malouf à Costantine : ces 3 cités historiques sont le
fief des 3 écoles algériennes.
LES 11 NOUBAS MAROCAINES ( CONNUES A NOS JOURS )
* raml al maya
* issbihane
* al maya
* rasd eddhil
* istihlal
* rasd
* ghribat al hcine
* hijaz al kabir
* hijaz lemcherqi
* 3iraq al 3ajam
* 3ouchaq
CHAQUE NOUBA EST DIVISEE EN 5 PARTIES SUCCESIVES CORRESPONDANT A
UNE SUITE ARITHMETIQUE RYTHMIQUE ASCENDANTE:
* lebcite ou al bacit
* qaim wa niçf
* btay7i
* derj
* qeddam | |
| | | rbati el andaluz
Nombre de messages : 50 Age : 68 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: 3 E PARTIE Dim 10 Fév 2008 - 11:46 | |
| LES 12 NOUBAS COMPLETES EN ALGERIE
* dhil
* mjenba
* hcine
* raml
* ghrib
* zidane
* sika
* rasd
* mezmoum
* raml al maya
* rasd eddhil
* al maya
LES 4 NOUBAS DITES INCOMPLETES OU INACHEVEES EN ALGERIE
* LA3RAQ , Mawal , Jerka , ghribat al hcine
LES 7 NOUBAS DITES NQLABAT OU INQILABAT EN ALGERIE
* mawal , la3raq , mezmoum , jerka , zidane ,
raml al maya , sika
chaque NOUBA en Algérie ( ou pour le Gharnati au Maroc ) passe par
5 phases rythmiques :
* MçADDAR
* BTAY7I
* DERJ
* INCIRAF
* LEKHLASS OU MAKHLASS | |
| | | rbati el andaluz
Nombre de messages : 50 Age : 68 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: 4 E PARTIE Dim 10 Fév 2008 - 11:48 | |
| LES DIVISIONS , LES SUBDIVISIONS ET LES SOUS-SUBDIVISIONS NE S'ARRETENT
PAS LA........LA LISTE EST TRES TRES LONGUE......ON Y REVIENDRA SI VOUS
LE PERMETTEZ INSHALLAH .
ON ESSAIERA DE PARLER DU MALOUF , la musique andalouse de Constantine ,
la Tunisie sans oublier l'excellente école de tripoli la libyenne !!
AMITIES ET SALUTATIONS CORDIALES
DR.RBATI EL ANDALUZ..........FRANCE | |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 15:42 | |
| Merci rbati el andaluz La musique arabo-andalouse (الطرب الأندلسي), aussi appelée al-ala ou al-andaloussi au Maroc, gharnati, san'â ou malouf en Algérie, en Tunisie et en Libye est un genre musical profane, classique ou savant, du Maghreb, distinct de la musique arabe classique pratiquée au Moyen-Orient (ou Machrek) et en Égypte.
Elle est l'héritière de la musique chrétienne pratiquée en Espagne avant la Conquista, de la musique afro-berbère du Maghreb et de la tradition musicale arabe transmise au IXe siècle de Bagdad (alors capitale des Abbassides) à Cordoue et Grenade grâce notamment à Abou El Hassan Ali Ben Nafiq ou Ziriab, musicien brillant qui en créa à l’époque les bases, en composant des milliers de chants et en instituant le cycle des noubat, composées de formes poétiques tels le muwashshah ou le zajal (qui furent une des sources des Cantigas de Santa Maria du roi Alphonse X de Castille, et du flamenco). La nouba se distingue de la wasla et de la qasîda arabes tant par ses modes que par ses formes.
À sa suite, Abu Bakr Ibn Yahya Al Sayih, dit Ibn Bâjja ou (Avenpace), poète et musicien lui aussi, a mis au point l’accord du oud maghrébin, a perfectionné la nouba et a laissé un grand nombre de compositions.
La musique arabo-andalouse développée en Espagne s'est propagée grâce aux échanges importants entre les centres culturels d’Andalousie et du Maghreb, formant trois grandes écoles citadines :
Grenade (à Rabat, Salé et Oujda au Maroc - Tlemcen en Algérie) Cordoue et Valence (à Fès au Maroc - Béjaïa et Alger en Algérie) Séville (à Constantine et Blida en Algérie - Tripoli en Libye - Kairouan et Testour en Tunisie) Il y a deux écoles de Grenade : du XIIIe au XVe siècle, elle rivalise avec les styles de Cordoue, Séville et Valence ; au XVe siècle, lorsque les Arabes se retirèrent elle hérite de leurs répertoires.
D'après Al-Tifâshî, érudit tunisien du XIIIe siècle, les pôles musicaux andalous seraient plutôt : Cordoue, Saragosse et Murcie.
L'implantation maghrébine s'est accentuée grâce aux Maures et aux juifs sépharades expulsés de l’Andalousie redevenue catholique en 1492 lors de la Reconquista.
À partir du XVIe siècle, la culture et la musique ottomane investissent l'Algérie et la Tunisie, influençant fortement les formes musicales locales. Le Maroc est épargné et grâce en outre à l'importance de ses communautés immigrées (par sa proximité géographique), sa musique ne connaît pas à ce moment de genre mixte, tel le malouf, héritier à la fois des Andalous et des Ottomans.
Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle que des corpus écrits apparaissent, recueillant ce répertoire poétique menacé. Le début du XXe siècle verra lui ce recueil systématique par des transcriptions musicales ainsi que l'organisation de congrès internationaux (au Caire et à Fès).
Système musical [modifier] La musique arabo-andalouse est constituée autour d'un cycle de 24 noubat originelles, dont seule la moitié subsistent inaltérées. Elles s’inspirent largement des modes byzantins, perses, et arabes. Bien des noms sont encore en résonance, avec leurs origines : Ispahan, Iraq, Hijaz, Mashriq, etc. Ces 24 noubat étaient jouées sur 24 modes correspondant chacun à une heure des 24 que compte un jour (système similaire au râga indien). Chaque nouba est composée d'une suite fixe alternante de mouvements musicaux instrumentaux et poétiques. Il n'existe pas de répertoire unique et commun au Maghreb ; même des noubas de même nom diffèrent d'écoles en écoles, et à l'intéreur même d'une école, il peut y avoir des dizaines de versions d'une même nouba.
École marocaine : Compilée par Muhammed Ibn al-Hasan al-Hayik au XVIIIe siècle, la nouba marocaine est une suite de chants déclinés sur 26 modes (tab') diatoniques différents (n'usant pas de micro-intervalles, sauf dans les mawwâl récents), dont 4 principaux (Mâya - Al-dhîl - Mazmûm - Zîdân).
Les 11 noubat : Raml al-mâya - Isbahân - Al-mâya - Rasd al-dhîl - Al-istihlâl - Rasd - Gharîbat al-husayn - Al-hijâz al-kabîr - Al-hijâz al-mashriqî - ‘Irâq ‘ajam - ‘Ushshâq.
Elles sont composées chacune de cinq parties ou rythmes différents (mizan) : Basît (dont les ouvertures : mshâliya et bughya - Qâ’im wa-nisf - Btâyhî - Quddâm - Dârij.
Les formes poétiques sont les suivantes : Muwashshah - Zajal - Shugl - Barwal - Melhoun |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 15:44 | |
| Le Maroc est le pays du Maghreb où la tradition arabo-andalouse est la plus évidente de par sa proximité géographique avec l'Espagne qui incitera beaucoup d'arabo-andalous à s'exiler au Maroc dans l'espoir d'un retour, de par l'intervention des dynasties Almoravides et Almohades dans le maintien des arabo-andalous en Espagne, et enfin de par l'absence de la colonisation ottomane qui a été forte dans tout le monde arabe (de la Syrie à l'Algérie) en particulier sur les plans musical et architectural, vestimentaire etc... Cette musique est restée vivace et elle possède un véritable public depuis des siècles. l'Empire Chérifien ( ancien nom du Royaume du Maroc), contrairement aux autres pays du Maghreb, paiera cher cette proximité géographique puisque la Reconquista l'amputera des villes de Sebta et Melilla de nos jours encore espagnoles.
Au Maroc, les Andalous apportent trois formes musicales : tarab al-âla, qui est la forme principale, à Fès ; tarab al-gharnâti, forme rencontrée à Oujda, Rabat et Salé ; les piûtim et les trîq pratiquées par les juifs.
Après l'avènement des Alaouites, en 1660, la musique arabo-andalouse connaît un nouvel essor grâce aux zâwya et tariqa (confréries soufies) qui encouragent leurs adeptes à la pratique musicale.
Un siècle plus tard, le Tétouanais al-Hâ'ik sauvegarde le patrimoine poétique et musical de al-Âla. En 1886, Al-Jâm'î publie un ouvrage sur le répertoire pratiqué à Fès : Précis du kunnâsh de al-Hâ'ik. À la même époque, des mouvements importants de populations (juives notamment) entre le Maroc et l'Algérie, entraîne des échanges musicaux et une dissémination des styles, de part ét d'autres de la nouvelle frontière.
Il existe plusieurs écoles musicales ayant comme référence une cité andalouse : |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 15:48 | |
| fassiya (de Fès), liée à Cordoue, avec Haj Abdelkrim Rais est un digne représentant de la musique arabo-andalouse marocaine contemporaine ou Tarab El-Andalousi. Il a participé à de nombreux festivals internationaux et obtenu plusieurs prix et distinctions.
Haj Abdelkrim Raïs est né vers 1912. Jeune élève, il rejoint le dépositaire de cet art dans la ville impériale de Fès, Mohamed Benabdeslam Al-Brihi, qui tient lui-même de son père Abdeslam Al-Brihi. C’est auprès du premier qu’il perfectionnera son éducation musicale.
Au moment où Abdelkrim assure la relève, il donnera à son orchestre le nom du maître pour perpétuer son souvenir. L'orchestre s’étoffera par la présence de plus d’une vingtaine de musiciens, comme cela a été le cas lors de sa première apparition en France en 1984. D’ordinaire, l’ensemble d’Abdelkrim Rais ne dépasse pas la douzaine d’individus.
La notoriété du maître devait être déjà grande au Maroc puisqu’en 1969, il participait, en tant qu’expert, au congrée de la musique arabe de Fès. Il avait été inclus dans la commission des échelles et des rythmes de la musique andalouse-maghrébine. Cette commission statuera définitivement sur la nature des échelles, comme elle déterminera celle des rythmes en usage dans ce répertoire. Depuis, il a été demandé a tous les ensembles du Maroc de se conformer aux résolutions techniques prises par les participants-spécialistes.
Outre ses activités musicales les plus diverses, et la direction du conservatoire de musique de Fès, on doit à Abdelkrim Rais la publication de deux ouvrages. L’un, publié en 1982, collige sa version des poèmes de Al-Haik qui a été le premier, au début du XVIIIe siècle, à recueillir par écrit onze noubas avec leurs poèmes respectifs, la modalité musicale et les rythmes correspondants. L’autre titre a été édité en 1985. Abdelkrim Rais, avec l’aide de son élève Mohamed Briouel, réalisait une transcription en notation occidentale de la nouba Gharibat Al-Husayn.
Haj Abdelkrim Rais dirigera son orchestre (qui porte son nom) jusqu’à 1996, date de son décès. Ce même orchestre sera dirigé par Mohamed Briouel et portera le nom de Orchestre arabo-andalou de Fès.
Il restera, par ailleurs, l’un des meilleurs rebabistes qu’a connue la musique arabo-andalouse marocaine. |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 15:51 | |
| Mohamed Briouel (محمد بريول en arabe) est né en 1954 à Fès. Dès 1963, Mohamed Briouel étudie la musique, aux côtés de Haj Abdelkrim Raïs, l'un des maîtres de la Musique arabo-andalouse au Maghreb. Il est le premier marocain à recevoir le premier prix de solfège et le prix d'honneur en musique arabo-andalouse. Mohamed Briouel est le directeur du Conservatoire de Musique de Fès, où il enseigne également le solfège.
En 1986, il obtient le Prix du Maroc pour la publication de son ouvrage d'étude, Musique Andalouse Marocaine : Nouba Gharibat Al Husayn, dans lequel sont retranscrites en notation occidentale et pour la première fois, les onze noubas andalouses.
Ces dernières années, c'est avec son propre orchestre, l'Orchestre arabo-andalou de Fès, que Mohamed Briouel se produit au Maroc et à l'étranger, dans le double contexte de la musique arabo-musulmane et aussi de la musique sépharade, en compagnie d'artistes de traditions juives tels que Albert Bouhadana, Emile Zrihan, ou encore Françoise Atlan[2], fidèle en cela à cette vieille tradition marocaine d'ouverture et de tolérance.
Il a regroupé depuis quelques années de jeunes chanteurs de Fès, au sein d'une chorale qui s'est déjà produite avec succès dans les éditions passées du Festival de Fès des musiques sacrées du monde. |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 15:52 | |
| Abdelmajid Bouzouada (né en 1953 à Safi) est un musicien marocain de musique arabo-andalouse.
Ce passionné des éloges prophétiques et de l'authentique musique dès son enfance, il rejoint l'institut national de musique, adepte au ministère de la culture à Casablanca en 1973 sa carrière professionnelle a commencé avec des orchestres très connus sur le plan national, comme l'orchestre El Brihi présidé par Haj Abdelkrim Raïs (الحاج عبد الكريم لرايس) à Fès et l'Orchestre Azdine Benkirane et il a passé avec succès l'épreuve d'adhésion à l'orchestre national de musique andalouse de la RTM présidé à cette époque par Moulay Ahmed Loukili (مولاي أحمد الوكيلي).
Il reviens à Safi, sa ville natale pour enseigner l'étude rythmique en cours privés à l'institut dirigé par Abdkader Hakim.
En faveur des pionniers du centre d'enseignement et d'embauche au ministère des affaires sociales marocain, il figure parmi les fondateurs de l'association des amateurs de musique andalouse. Il a supervisé l'association en tant que président.
Abdel Majid Bouzaouda avait plusieurs activités citées dans des enregistrements transmis par la radio nationale et des sessions de chants diffusées sur la RTM en plus de sa participation avec l'association des amateurs de musique Andalouse à plusieurs festivals sur le plan régional et national comme il aide quelques associations à l'animation de leurs soirées dont le bénéfice va aux activités de bonnes causes et il a une présence particulière aux actions religieuses que préside le Roi Mohamed VI.
Il fait graver une vidéo intitulée Fiachat avec l'Orchestre arabo-andalou de Fès. |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 15:56 | |
| tetouanniyya (de Tétouan, Tanger et Chefchaouen), liée en partie à Grenade avec :
Il grandit au sein d'une famille éprise de musique arabo-andalouse. Son père, qui exerce la fonction de juge, fut un passionné de la poésie andalouse. Ce milieu artistique va jouer un rôle déterminant dans la formation de ce grand musicien.
Dès son jeune âge, il avait un penchant pour la musique, le chant et les instruments. A huit ans, son premier instrument fut la flûte. Après il apprendra à jouer du luth et du piano qui était à la mode dans les familles bourgeoises et constituait une manière de s'approcher de l'occident, détenteur des sciences et du savoir. Plus tard, il s'intéressera pour un instrument à archet qui avait pris un grand intérêt au sein des formations traditionnelles: l'alto.
En 1956, Mohamed Ben Larbi Temsamani est nommé directeur du Conservatoire de musique de Tétouan.
Mohamed Ben Larbi Temsamani (محمد بلعربي التمسماني en arabe) est un directeur d'orchestre né à Tanger en 1920 et décédé le 6 janvier 2001. Soucis de précisions dans l'exécution des phrasés musicaux par la formation musicale. Intégration de fioritures musicale appelées Zwaq dans le squelelette de la Sana' (poème chanté) et systématisation dans son exécution musicale. Variation dans l'exécution vocale (antiphonie et intégration du dialogue). Participation active de l'élement féminin avec le concours de la voix de Zohra Bettiwa et le choeur des élèves du conservatoire. Plus de richesse dans l'instrumentalisation. Il réorganise les airs de la Mshalya Elkbira, qui fut l'objet d'un concours en 1960.
Les musiciens avec qui il collabore dans son orchestre furent pratiquement tous des professeurs de ce conservatoire:
Piano: M. Temsamani Violon: Abdessadaq Chekara, Mohamed Hayun, Alghali Al Harraq. Violes: Albardai, Ahmed Shentouf. Violoncelle: Mohamed Ben Ayyad. Oud: Mokhtar Mfarrej, Salhi et Abdallah Chekara. Rabāb: Larbi Alghazi et ensuite Jawtam. Clarinette: Isawi, luego Mrabet. Saxophone: Querrish. Derbuga: Mustafa Alhawzi. Tar: Jawtam , et ensuite Abdelaziz Al Harraq. Voix solistes: Abdessadaq Chekara, Ahmad Harazem et Zohra Bettiwa. |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 16:00 | |
| La musique gharnati (en arabe nom de la ville espagnole de Granada) constitue le mode musical le plus courant dans la ville marocaine d'Oujda, où d'ailleurs est organisé chaque année au mois de juin le Festival International de la musique Gharnati. Cette musique demeure une symbiose presque millénaire entre divers apports arabo-hispaniques de l'Andalousie. Cet art musical a été conservé principalement à Oujda au Maroc et à Tlemcen, proche de la frontière Marocaine. Il s'est influencé de la musique turque sous l'empire Ottoman dont l'influence est sensible au niveau de l'interprétation vocale et instrumentale & de la Musique Isawa Musique Sacrée de Fès La Jumelle de Grenade. Gharnati est le terme sous lequel on connaît au Maroc la musique arabo-andalouse, forme la base principale du répertoire incluant en plus d'autres formes musicales marocaines arabe et judéo-arabes.
Les formations qui exécutent la nouba Maya est composé d'un petit nombre de musiciens qui sont à la fois des instrumentistes et des chanteurs. Toutefois, malgré les influence ottomanes la mélodie de base conserve l'esprit des origines. Le chant est exécuté à l'unisson, enrichi parfois de par des ornements vocaux effectués par le Mounchid. Cette musique ramenée d'Andalousie par les arabes a réussi à garder son caractère ancestral et sa richesse musicale est enjolivée par des textes chantés qui sont parmi les plus belles pages de poésie arabo-musulmane d'Andalousie.
Musiciens célèbres:
Cheikh Salah Chaabane, Bouchnak Benyounes dit Afendi Kerzazi Cheikh Brahim Amina Alaoui |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 16:03 | |
| Moulay Ahmed Loukili(مولاي أحمد الوكيلي en arabe) est né à Fès en 1909.
Moulay Ahmed Loukili apprend d'abord la musique auprès de son père, puis en auditeur libre à la mosquée universitaire Quaraouiyine où il rencontre ses premiers maîtres, Mohamed Zahi Berrada qui lui enseigne le oud, Mohamed Ayyoush et Abdelkader Kourrish qui l'initient au répertoire des san'a. Mais ses vrais maîtres seront Al-Brihi et Al-Mtiri, qui rendront d'ailleurs hommage à son talent. Jusqu'en 1936, Loukili fait partie de l'orchestre Al-Brihi à Fès, puis il repart pour Tanger où il fonde l'association Ikhwan al-fan (frères de l'art) qui organise des concerts et assure un enseignement musical.
Professeur au conservatoire de Tétouan, Loukili en profite pour approfondir sa connaissance du répertoire en apprenant les san'a' spécifiques des styles de Tétouan et de Chefchaouen.
En 1952 il devient chef de l'orchestre de la radio, fonction qu'il assure jusqu'à sa mort à la fin de l'année 1988.
Le style de Ahmed Loukili se caractérise par la précision du dawr (mètre poétique) et une parfaite maîtrise de l'utilisation des taratin (syllabes vides complétant le dawr), ainsi que par son souci constant de corriger les erreurs de langue et de grammaire très courantes chez les musiciens. Par un constant effort de recherche et d'analyse, il a également fait oeuvre de restauration en exhumant des san'a partiellement oubliées dont il a reconstitué le mètre et certains passages mélodiques
Laissant des élèves dans les villes où il a séjourné, Ahmed Loukili a également fait des adeptes un peu partout qui le tiennent, à juste titre, pour l'un des plus grand maître de la musique arabo-andalouse.
La conservation des documents concernant la sauvegarde des enregistrements visuels sont considérés comme d’une valeur artistique et culturelle inestimable. La rediffusion des enregistrements en noir et blanc des années 1960 et 70 sont considérés comme patrimoine culturel national au Maroc. |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 16:10 | |
| Suite à l'émigration massive des juifs vers ce pays, des musiciens arabo-andalous maghrébins s'y sont retrouvés et ont formé l'Orchestre andalou d'Israël en 1994, alors que cette musique était éteinte au Moyen-Orient depuis l'absorbtion de l'école d'Alep, où le muwashshah était très riche, dans la musique arabe.
La nûba andalouse-marocaine est exécutée par un ensemble de musiciens à la fois instrumentistes et chanteurs. Certains orchestres font appel à un ou plusieurs chanteurs solistes. La direction de l'orchestre est traditionnellement assurée par un de ses membres. Ce n'est que lorsqu'un nombre très important de musiciens est réuni que le chef dirige l'orchestre "de l'extérieur", cependant il s'agit d'une situation particulièrement rare. Le rôle du chef est de donner le départ du chant, alors aussitôt enchaîné par les autres musiciens. On peut souvent remarquer une grande connivence entre le chef et le joueur de târ, ce dernier étant responsable quant à lui du bon déroulement rythmique de l'ensemble. Une nûba n'étant, du fait de sa longueur, que très rarement jouée dans son intégralité, c'est par conséquent au chef qu'incombe la tâche d'effectuer le choix et l'agencement harmonieux des différentes parties qu'il souhaite exécuter. La musique andalouse-marocaine ne connaît pas d'orchestre type. Du fait de la grande souplesse laissée aux orchestres quant au choix des instruments et au nombre d'instrumentistes, il existe une grande variété de formations exécutant ce répertoire : ensembles marocains traditionnels, ensembles espagnols ou hispano-marocains tentant de réinterpréter le répertoire, orchestres modernes tentant d'adjoindre d'autres instruments…
Préambule Comme la plupart des musiques dites traditionnelles, la musique arabo-andalouse est aujourd hui confrontée à des questions telles que la recherche de l'authenticité, les problèmes de conservation du répertoire et les interrogations concernant son évolution. On ne peut être que touché par le pessimisme ambiant qui règne tant chez les musiciens que chez les musicologues. Vous connaissez ces discours aussi bien que moi : Il n y a plus de grands maîtres aujourd'hui, le répertoire est en train de disparaître, le public ne s intéresse plus qu'aux mouvements rapides ... etc.
Mais s'il est tout à fait compréhensible de craindre pour le devenir de ce qui nous est cher, il ne semble pas que la situation actuelle de la musique arabo-andalouse soit aussi critique qu'on peut le croire. En comparaison avec la plupart des répertoires traditionnels, il semblerait même que celui des noubas marocaines soit relativement privilégié, que ce soit au niveau des enregistrements disponibles, des écrits publiés, des colloques organisés ou encore du travail de recherche et de conservation entrepris par les associations.
L'avenir du répertoire arabo-andalou semble dépendre de trois domaines d'action.
Tout d'abord du travail musicologique relevant de ce que l'on peut appeler une musicologie de l'urgence et qui consiste en l'enregistrement systématique de tous les maîtres actuels. La réalisation de l'Anthologie al-Âla est à ce niveau remarquable à plus d'un titre et principalement dans le sens où elle contribue à la prise de conscience concernant la nécessité d'une telle entreprise. Cependant, elle n'en constitue qu'une étape et ne doit pas être considérée comme un aboutissement.
Ensuite, de l'analyse des répertoires et des recherches historiques entrepris par les spécialistes ; le colloque de Royaumont qui a réuni en 1999 aussi bien des musicologues et musiciens que des historiens et luthiers est une illustration très encourageante de l'intérêt que portent les chercheurs à la musique arabo-andalouse.
Enfin de la promotion des pratiques actuelles. C'est ce dernier point qui me semble quelque peu négligé aujourd hui. En effet, il peut paraître assez paradoxal de se plaindre du fait que la musique arabo-andalouse ne suscite pas assez d'intérêt pour le public tout en dénigrant en même temps toutes les initiatives prises par les musiciens pour l'interpréter.
C'est là un phénomène que l'on peut rencontrer dans la plupart des traditions dites classiques ou savantes. Permettez moi ici, à titre d'exemple, une comparaison avec la musique classique occidentale et en l'occurrence, la musique de Bach. A en croire les spécialistes, il est tout à fait déplacé et anachronique de jouer Bach au piano (je n'entrerai pas dans les détails de la querelle : avec ou sans pédale ...). Seuls les clavecinistes auraient donc le privilège d'interpréter les Variations Goldberg ? Si c'était le cas, la plupart des oeuvres de Bach seraient certainement tombées dans l'oubli depuis longtemps. C'est essentiellement parce que ces pages sont jouées et enseignées au piano que l'on peut encore les écouter au clavecin.
Pour revenir à la musique arabo-andalouse, bien que toutes les interprétations ne soient pas toujours des plus heureuses, le seul fait que ces tentatives de réinterprétation du répertoire existent est positif. On a ainsi par exemple beaucoup critiqué des enregistrements tels que celui de Lebrijano et de l'ensemble Andalusi de Tanger ; qui sait combien de personnes, ayant découvert la musique arabo-andalouse par ce biais, ne se sont pas ensuite intéressées à des interprétations plus traditionnelles?
Les chercheurs jouent bien entendu un rôle important et que j'ose croire nécessaire, (ce n'est pas une apprentie-ethnomusicologue qui pourrait vous affirmer le contraire), mais ce rôle est tout de même à relativiser. Les spécialistes ont souvent une fâcheuse tendance à déborder de leurs fonctions et à s'imposer comme seuls juges capables d'apprécier les qualités de telle ou telle interprétation, de décréter ce qui a le droit d'être fait ou pas. Avant d'appartenir aux chercheurs, la musique n'appartient-elle pas avant tout aux musiciens ? |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 16:17 | |
| Du fait de sa longueur (jusqu à 8 heures de musique), une nouba n'est presque jamais jouée dans son intégralité. Cette forme peut donc être considérée comme étant à géométrie variable, le chef de l'ensemble ayant pour rôle de choisir et d'agencer les différentes pièces (san'a) de manière harmonieuse. Chaque nouba est construite en cinq mouvements (mizân) comportant chacun un rythme de base et suivant un principe d accélération progressive : Mizân Basît Mizân Qâ im wa-nisf Mizân Btâyhî Mizân Darj Mizân Quddam Le répertoire andalou-marocain se présente aujourd hui sous la forme de onze grandes suites ou noubas comportant des pièces instrumentales et vocales. Chacune d elle est interprétée sur un mode (tab') qui donne son nom à la nouba : Nouba raml-mâya Nouba ushshâq Nouba isbahân Nouba gharîbat al-husayn Nouba rasd Nouba rasd al-dhîl Nouba hijâz al-mashriqî Nouba irâq ajam Nouba istihlâl Nouba hijâz al-kabîr Nouba mâya |
| | | musique Invité
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Dim 10 Fév 2008 - 16:40 | |
| L'origine du Malhoune ou Melhoun ou Malhun en arabe remonte au XIIe siècle, et emprunte ses modes à la musique arabo-andalouse en simplifiant ses modes et se développe sous une forme littéraire ne respectant pas la structure grammaticale classique (le Qasideh). Le poème écrit en zajal est enrichi de mélodies populaires, cette création va donner naissance au Melhoun. La chanson populaire arabe au Maroc emprunte ses modes à la musique andalouse, en les simplifiant. La Qassida a cependant conservé la division du texte en strophes comme dans le chant andalou : le couplet (ghson : branche ou rameau) peut comprendre de huit à seize vers, un court refrain (harba : lance) offre une alternance qui permet de rompre la monotonie du discours musical du chant Melhoun. Beaucoup confondent le melhoun et le wahrani qui diffèrent pourtant par sa finesse musicale du warahni.
Le doyen de la musique Melhoun, Haj Houcine Toulali.
Haj Houcine Toulali né en 1924 à Toulal proche banlieue de Meknès (Maroc), décédé le 7 décembre 1998, à Meknès à l'âge de 74 ans, était un musicien marocain connu comme un représentant de l'art du Melhoun. Il a enrichi le répertoire de cette forme d'expression musicale et a créé une école du Melhoun afin de pérenniser ce genre musical.
Ce chantre du Malhoun a enrichi le répertoire de cette forme d'expression musicale par son interprétation inégalée de plus d'une centaine de Q'ssidas traitant du Madh (louanges du Prophète) ainsi que d'autre thèmes profanes. Afin d'assurer la pérennité de cet art, Haj Houcine Toulali a créé une école de Malhoun qui a contribué à la préservation de cette expression musicale typique reflétant les différents aspects de la vie quotidienne. La renommée de Toulali a dépassé les frontières. Sa prestation indélébile à l'Institut du Monde Arabe de Paris lui a valu une consécration internationale relatée par le quotidien Le Monde, lequel a publié un entretien avec l'artiste sous le titre "Haj Houcine Toulali le bien-aimé". Depuis son jeune âge, raconte-t-on, le défunt se déplaçait de la localité de Toulal où il habitait vers la médina de Meknès pour savourer les chants des vétérans d'Ahl Addikr. Il s'est donné corps et âme à l'art du Malhoun auxquel il a consacré toute sa carrière artistique. Son amour pour la musique s'est développé dans les années cinquante lorsqu'il avait commencé comme membre de la troupe de Mohamed Dayday, à interpréter des chansons d'Asmahane et quelques Q'ssida du Malhoune. Quant à sa carriere professionnelle, Haj Houcine l'a entamée, au début des années soixante lorsqu'il a définitivement abandonné son métier de vendeur de fleurs au marché central de la ville nouvelle de Meknès, pour intégrer l'école nationale de musique de Dar Jamai où il suivait des cours de musique andalouse. Fier de son diplôme d'instrumentaliste de luth, le défunt a intégré l'orchestre de Moulay Ahmed Mdaghri. Vers la fin des années soixante, feu Toulali a créé avec Ahmed Agoumi, si Mohamed Merbouh et Mohamed Al-Ouali sa propre troupe musicale appelée Orchestre de Meknès de la musique du Malhoun
Le doyen de la musique Malhoun, Haj Houcine Toulali, est décédé Le 7 Décembre à 5h00 du matin à Meknés à l'âge de 74 ans, des suites d'une longue maladie. Feu Haj Houcine Toulali était atteint d'une tumeur du foie qui ne l'a pas ménagé en dépit des soins intensifs reçus. L'art du Malhoun est étroitement lié à la personne de feu Haj Houcine Toulali qui a enrichi le répertoire de cette forme d'expression musicale par son interprétation inégalée de plus d'une centaine de "Quassidas" traitant du "Madh" (louange des mérites du Prophète) ainsi que de différents autres thémes. Afin d'assurer la pérennité de cet art, Haj Houcine Toulali a créé une école du Malhoun qui a contribué à la préservation de cette expression musicale typique reflétant les différents aspects de la vie quotidienne. En cette pénible occasion, nous présentons nos sincères condoléances émues à la famille de Haj Houcine Toulali et à ses innombrables admirateurs .
Ce chantre du Malhoun qui a contribué à enrichir le patrimoine de la chanson populaire s'est éteint il y a 9 ans après un long combat contre une maladie fatale tardivement soignée. Il est donc mort après avoir souffert doublement et en silence de l'oubli et de la maladie auxquels il a été acculé. Ses cèlèbres Q'ssida, à savoir, "Fatma'', "Chmaâ'', "D'blij'' et d'autres encore seront toujours fredonnées et chantées inlassablement par le grand public. Depuis son jeune âge, raconte-t-on, le défunt se déplaçait de la localité de Toulal où il habitait vers la médina de Meknès pour savourer les chants des vétérans d'Ahl Addikr. Il s'est donné corps et âme à l'art du Malhoun auxquel il a consacré toute sa carrière artistique. Son amour pour la musique s'est développé dans les années cinquante lorsqu'il avait commencé comme membre de la troupe de Mohamed Dayday, à interpréter des chansons d'Asmahane et quelques Q'ssida du Malhoune. Quant à sa carriere professionnelle, Haj Houcine l'a entamée, au début des années soixante lorsqu'il a définitivement abandonné son métier de vendeur de fleurs au marché central de la ville nouvelle de Meknès, pour intégrer l'école nationale de musique de Dar Jamai où il suivait des cours de musique andalouse. Fier de son diplôme d'instrumentaliste de luth, le défunt a intégré l'orchestre de Moulay Ahmed Mdaghri. Vers la fin des années soixante, feu Toulali a créé avec Ahmed Agoumi, si Mohamed Merbouh et Mohamed Al-Ouali sa propre troupe musicale appelée ''Orchestre de Meknès de la musique du Malhoun. Maintenant que Haj Houcine Toulali est parti à l'au-delà, doit-on encore attendre que les artistes nous quittent pour se donner, le temps d'un article, la peine de penser à eux. |
| | | rbati el andaluz
Nombre de messages : 50 Age : 68 Date d'inscription : 27/12/2007
| Sujet: BONJOUR INVITE Mar 12 Fév 2008 - 21:14 | |
| MERCI POUR TA RICHE PARTICIPATION.
LES SOURCES ENCYCLOPEDIQUES OU TU AS PUISE TOUTES
CES NOTIONS ( W ) NECESSITENT UNE MISE A JOUR POUR
CERTAINS PARAGRAPHES , UNE AUGMENTATION POUR D'
AUTRES . AUSSI , FAUDRAIT-IL QQ CORRECTIONS SUR
CERTAINS POINTS : LA RESPONSABILITE NOUS INCOMBE !
BON COURAGE | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LA MUSIQUE ANDALOUSE PAR LE DR.RBATI EL ANDALUZ Ven 29 Fév 2008 - 13:13 | |
| La Flûte
Je n'étais qu'une plante inutile, un roseau
Aussi je végétais, si frêle, qu'un oiseau
En se posant sur moi pouvait briser ma vie.
Maintenant je suis flûte et l'on me porte envie
Car un vieux vagabond, voyant que je pleurais,
Un matin en passant m'arracha du marais,
De mon coeur, qu'il vida, fit un tuyau sonore,
Le mit sécher un an, puis, le perçant encore,
Il y fixa la gamme avec huit trous égaux;
Et depuis, quand sa lèvre aux souffles musicaux
Eveille les chansons au creux de mon silence,
Je tressaille, je vibre, et la note s'élance;
Le chapelet des sons va s'égrenant dans l'air;
On dirait le babil d'une source au flot clair;
Et dans ce flot chantant qu'un vague écho répète
Je sais noyer le coeur de l'homme et de la bête.
poésie de Jean RICHEPIN (1849-1926) | |
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