MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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  L’OPÉRATION MURAL, ET DAVID LITTMAN DE SUISSE

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alberth1




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MessageSujet: L’OPÉRATION MURAL, ET DAVID LITTMAN DE SUISSE    L’OPÉRATION MURAL, ET DAVID LITTMAN DE SUISSE Icon_minitimeDim 16 Déc 2007 - 22:08

BONJOUR COMMENT CAVA

A LA TELE SE SOIR J'AIS VU UN FILM DOCUMENTAIRE SUR LE RETOUR SUR L’OPÉRATION MURAL 1961 1962 . C'EST UN MONSIEUR DE SUISE DAVID LITTMAN QUI A AIDE EN 1961 ET 1962 AUX ENFANTS JUIFS POUR EMIGRER EN ISRAEL EN PRETENDANT QU'IL LES ENMENER EN SUISE
ET JE DEMANDE A TRAVERS CE SITE QUE QUELQU'UN ESSAYE DE RACONTER CETTTE HISTOIRE EMOUVENTE ET TRES INTERESANTE QUE LES JUIFS ONT VECU EN CE TEMPS LA . CERTAINEMENT A TRAVERS CE SITE IL DOITV Y AVOIR QUELQU'UN QUI A VECU CES MOMENTS ET QUI AS EMIGRE A CETTE EPOQUE . CE CERTAIN DAVID RECHERCHE DES ENFANTS DE FAMILLES JUIVES ET ILS LES EMBARQUE SUR LES BATEUAX SOIT DISANT QU'ILS VOYAGENT EN SUISSE MAIS ILS LES ENVOYAIS EN ISRAEL C'EST UNE HISTOIRE TOUCHANTE ET JE CROIS QUE TOUS LES AMIS DE CE SITE AIMERAIS LA LIRE . EN ESPERANT LIRE CETTTE HISTOIRE SUR L'EMIGRATION DES ENFANTS DE CE TEMPS LA JE VOUS QUITE EN VOUS SOUHAITANT UNE BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUS

MES AITIES AURORE
MERCI amitie
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Moris Dadon
Medaille d'Or
Moris Dadon


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MessageSujet: RETOUR SUR L’OPÉRATION MURAL, ET DAVID LITTMAN DE SUISSE    L’OPÉRATION MURAL, ET DAVID LITTMAN DE SUISSE Icon_minitimeLun 17 Déc 2007 - 8:00

BONJOUR A TOUS ET TOUTES
CHER ALBERTH1

BIEN FAIT D'AVOIR APPORTE CE SUJET TRES EMOUVANT ET SURTOUT POUR LES RESSORTISSANTS DE CASABLANCA

VOILA UN DOCUMENT QUI ETALE PRESQUE TOUTE L'AVENTURE DE CE CHER DAVID LITTMAN ET SA FAMILLE :


RETOUR SUR L’OPÉRATION MURAL

En 1961, David Littman, jeune Anglais excentrique, et son épouse ont tout risqué pour organiser l’émigration clandestine de cinq cent trente enfants juifs de Casablanca vers Israël. Récit d’une épopée.
Par Arnaud Levy


Le départ des enfants s’est fait par bateau et par avion. Photos : DRPour éclairer les événements de sa vie, David Littman semble ne rien aimer tant que citer la Bible et plus encore Shakespeare. « Le monde est un théâtre et tous les hommes et femmes n’en sont que des acteurs. Ils ont leurs sorties comme leurs entrées, et chacun dans sa vie joue bien des rôles. » Quoi de plus normal pour un homme dont la jeunesse eut pour théâtre l’éducation élitiste d’une public school anglicane ? Est-ce entre les offices dominicaux et les prières en latin, de la Canford School du Dorcestshire au Trinity College de Dublin, que le fils d’un émigré Juif polonais, devenu magnat de l’immobilier en Angleterre, acquit le goût des jeux de rôle ? Ou est-ce le pli parfaitement pris du gentleman anglais qui lui a permis de tenir une position aussi centrale qu’improbable dans l’Opération Mural, l’évacuation clandestine, en 1961 sous la houlette du Mossad, de cinq cent trente enfants juifs de Casablanca ? Quarante-six ans après, David Littman dit ne pas trop comprendre le jeune homme qu’il était et ce qu’il a fait en embarquant sa femme et sa fille pour une mission clandestine au profit d’une organisation sioniste dans un pays arabe. « J’étais inconscient des risques que je prenais. J’ai joué un rôle, presque comme dans un film. » Le film aurait pour trame et décor ce Maroc post-colonial aux couleurs chaudes, comme sortis d’OSS 117 ou de L’Homme qui en savait trop. Un Maroc où la création de l’État d’Israël puis la montée du panarabisme ont attisé violences et tensions, et engagé les Juifs sur la longue voie de l’exode qu’encouragent et organisent depuis l’indépendance en 1956 l’Agence juive et le Mossad. Les conditions sont précaires. Le 11 janvier 1961, L’Egoz chavire au large de Gibraltar avec quarante-trois passagers, dont la moitié d’enfants. Le naufrage fait scandale en Israël et au Maroc. Un mois plus tard, une vingtaine de membres d’un réseau clandestin seront arrêtés, et plusieurs torturés. Tout cela, David Littman l’ignore, comme il ignore tout des Juifs du Maroc et beaucoup de l’antisémitisme. Ses études académiques, mais plus encore ses vertus de parfait « sportsman », excellant en boxe comme en tennis ou en rugby, l’en ont préservé. Il a été capitaine de l’équipe de cricket, et idéal « school prefect » anglican, chargé de choisir les prières du soir. C’est un jeune homme athlétique et volubile, alliant flegme et excentricité. Diplômé d’histoire moderne et sciences politiques, il a épousé Gisèle Orebi, jeune Juive dont les parents ont fui l’Égypte. Ils viennent de s’installer à Genève, où David Littman gère avec ses frères la succession de son père et où naît Diana, la première fille du couple.

«C’est la Providence qui vous envoie»
Un livre, Le Troisième Reich, des origines à la chute, de William Shirer, bouleverse le cours de leur existence. « C’était à la page 621, se souvient David Littman. Good gracious ! Je me suis demandé ce qu’avaient fait les Juifs de Suisse, de Suède, des pays neutres pour aider les Juifs victimes du nazisme. Et ce que, moi, je pouvais faire maintenant. » Il frappe à la porte des organisations juives de Genève, dit qu’il veut aider. Il est libre, ne réclame nul salaire. On l’écarte poliment.
David Littman en 1961, en Angleterre.D’autres lui proposent de récolter des fonds, d’organiser des réceptions de bienfaisance. « Je voulais me rendre utile. On ne me prenait pas au sérieux. » Fin janvier 1961, il frappe à une dernière porte, celle de l’OSE (OEuvre de secours aux enfants). La bonne. En France, Jacques Bloch, ancien professeur de littérature anglaise à Saint-Petersbourg, a contribué à sauver trois mille enfants juifs avec l’OSE, dont il a dirigé le refuge du Masgelier en Creuse, avant de rejoindre la Suisse en septembre 1943. La veille de la visite du jeune Anglais, il a reçu un émissaire israélien de l’Agence juive qui cherche un volontaire prêt à accomplir une mission humanitaire pour les enfants au Maroc. « Pas de doute, lance-t-il à David Littman, c’est la Providence qui vous envoie ! » Taille et dégaine à la James Stewart, David Littman va entrer en mission tel le Mr Smith de Capra entre au Sénat. Avec un mélange de naïveté désarmante et de volonté d’airain. Si l’Agence juive approuve son recrutement, le Mossad, dirigé par Isser Harel, a la haute main sur les opérations de la Misgueret, le réseau clandestin au Maroc. En décembre il lui a choisi et dépêché un chef, Alex Gatmon. Faire sortir officiellement les enfants du pays faciliterait la poursuite de l’évacuation clandestine des adultes. Mais jusqu’à la fin de l’opération, du Mossad il ne sera jamais question pour David Littman. Pas plus que pour son épouse qui le rejoindra. « Avec le recul, le plus extraordinaire est que Gisèle ait décidé de prendre ce risque avec la petite. » C’est peut-être là le premier engagement de l’enfant juive exilée d’Égypte qui se fera connaître sous le nom d’historienne de Bat Ye’Or (voir TJ no 28, page 28). « J’avais peur pour ma fille, pour moimême, se souvient-elle. Mais je voulais le faire pour le peuple juif, parce que j’avais été juive dans un pays arabe. J’avais vécu sous le régime de la terreur. » Usant de son deuxième prénom pour toute couverture, l’anglican Gerald Littman atterrit donc à Casablanca le 16 mars 1961, muni d’un ordre de mission de la très fictive « OEuvre suisse de secours aux enfants d’Afrique du Nord » et de plusieurs lettres de recommandation d’organisations suisses, authentiques celles-là, afin de préparer une « opération de bienfaisance » : cures ou séjours en altitude à Morgins dans les Alpes valaisannes. Courts séjours ou très longs, c’est selon, puisque l’Opération
Avec sa femme (à gauche) en Israël, entourés d’ex-enfants de l’Opération Mural (1986). Photos : DRMural, du nom de code donné à Littman, prévoit de ne faire transiter les enfants par le « Home de la Forêt » que pour gagner ensuite Israël. Comment, dans un contexte de tensions compliqué par la mort de Mohammed V en février, amener les autorités marocaines à délivrer des passeports à des enfants juifs ? L’arrivée de cet improbable agent, droit comme un lord anglais, suscite alors le scepticisme dans la Misgueret. David Littman se souvient s’être rendu au café « Don Camillo » pour le premier rendez-vous avec « Georges », son unique contact de l’organisation, « plein d’énergie et de volonté, comme si j’allais à un tournoi de tennis ». « Tu avais l’air si grand, si juif, que je me demandais comment quelqu’un de si visible avait pu être choisi », lui confiera plus tard Georges, alias Gad Shahar. Trop snob, trop naïf, trop inexpérimenté… Et pourtant.

L’idée géniale des passeports collectifs
« David Littman, c’était comme mettre le bon chapeau sur la bonne tête », dira Shmuel Toledano, adjoint d’Harel à la tête du Mossad et chef des opérations marocaines. Qui irait soupçonner cet Anglais de l’église anglicane et son épouse française catholique, installés avec leur bébé dans un appartement de l’hôtel « Anfa » (siège de la conférence de Casablanca en 1943), d’être des émissaires sionistes collaborant avec le Mossad ? Pas les fidèles anglicans dont il rejoint les choeurs pour les offices du dimanche. Pas davantage le consul britannique avec lequel il joue au tennis, ni aucun des notables de la société des expatriés de Casablanca dont Littman devient une figure familière. Au lendemain de l’anniversaire de la Reine Elisabeth, Le Petit Marocain signale sa présence parmi les personnalités présentes au consulat. Plus tard La Vigie marocaine consacrera même un article au projet caritatif de cet Anglais au-dessus de tout soupçon. Habité par son grand rôle, il prend contact, dès le jour de son arrivée, avec le représentant des sociétés suisses de la Croix-Rouge, qui, le premier, suggèrera l’utilisation de « feuilles de route collectives » pour surmonter les obstacles administratifs, sources d’autant de contrôles possibles. Littman se rapproche des « Martyrs de la Résistance », écrit une lettre de quatre pages au ministères des Affaires étrangères pour appuyer une démarche qui se veut destinée à tous les enfants marocains… mais dont le prix de séjour (dix francs suisses par jour, trente euros aujourd’hui) est assez prohibitif pour faire l’objet d’interminables tractations. Et il va lier une relation décisive avec Muhammad D’khissy, officiellement fonctionnaire de la préfecture, en réalité un haut responsable de la sécurité intérieure, qui fréquentera les Littman jusqu’à la piscine « dans le vent » du « Kon-Tiki » et les invitera à partager ses repas à son domicile. C’est lui aussi qui approuvera le recours, déterminant, aux passeports collectifs. Au volant de sa Dauphine verte 1954, David Littman longe la corniche pour se rendre dans les locaux du 105 de la rue Dumont d’Urville. Les pères de famille juifs s’y présentent dès le mois de juin afin d’inscrire leurs enfants contre un dépôt de 200 dirhams (remis la veille et récupéré le soir même par la Misgueret) auprès de ce qu’ils croient être une authentique organisation suisse. Gisèle Littman a gardé le souvenir poignant de ces pères en djellabas sombres et babouches, qui venaient, silencieux et solennels, igner parfois de l’empreinte d’un pouce le document signifiant la séparation d’avec leurs enfants, sans certitude de les revoir. Au Maroc, elle a renoué avec ses réflexes de peur et de vigilance. La volonté et l’énergie insouciante de David, elles, effacent progressivement chaque obstacle administratif.

Le premier «miracle»
L’entreprise connaîtra pourtant plus d’une alerte. La plus sérieuse vient le 8 juin quand Si Aloui Tajjedinee, khalife du premier district de Casablanca, celui de la Mellah, le vieux quartier juif, explose de colère à la lecture des listes. « Non, je ne signerai pas ça. C’est une émigration, un exode, une affaire politique ! Ils sont tous juifs ! » Le flegme l’emporte sur l’angoisse quand David Littman rétorque : « Mais comment puis-je distinguer la religion d’enfants marocains avec des noms comme Amar, Ifrah, Knafou, Chriqui et Malaka ? » Une lettre indignée au gouverneur et l’intervention de D’Khissy permettront de passer outre la lucidité du khalife qui s’en lavera les mains… Ainsi le premier départ, « le premier miracle » sourit David Littman, a-t-il lieu le 26 juin 1961. Un groupe de cent vingt-sept enfants, drapeaux marocains à la main, embarque sur le SS Ionia, un navire grec de retour de la Mecque en partance pour Marseille. Quatre voyages suivront, un par bateau de Tanger, trois par avion vers Lyon. Tous les enfants sont inscrits sur des passeports collectifs. Cette initiative de Littman (à l’encontre des consignes) ne fut pas le seul atout gagnant de l’Opération Mural. En effet, quand les contacts déjà noués par le Mossad avec le pouvoir marocain, représenté par le général Oufkir, déboucheront sur un accord, le procédé sera repris dans le cadre de l’Opération Yakhin. Contre une somme estimée à cinquante dollars par tête, près de cent mille Juifs marocains émigreront, de novembre 1961 à 1964, avec des passeports collectifs. C’est peut-être là ce que signifiait Alex Gatmon lors de leur unique rencontre marocaine avec David Littman, la veille de son évacuation, le 24 juillet 1961, avec le dernier groupe d’enfants. « Je voulais vous voir personnellement pour vous dire que votre mission a réussi au-delà de nos espérances. » Cette reconnaissance le cèdera vite à un silence et un oubli qui laisseront amer l’Anglais rendu à la Suisse et à l’Histoire. Il faudra attendre 1984 pour que son rôle soit reconnu, puis 1986 pour que le couple Littman retrouve, lors d’une cérémonie d’hommage en Israël, cent vingt ex-enfants de l’Opération Mural. Et que David Littman puisse fort à propos citer Shakespeare : « Il y a une marée dans les affaires humaines. Quand on saisit le flux, il mène à la fortune. »

2006 : TOURNAGE CLANDESTIN

Les pères venaient inscrire leurs enfants auprès de ce qu’ils croyaient être une organisation suisse.En octobre 2006, David Littman et deux agents du Mossad sont retournés sur les traces de l’Opération Mural. Officiellement inoffensifs retraités au sein d’un groupe de touristes. En réalité pour les besoins du tournage, clandestin lui aussi, d’un documentaire de 55 minutes, Opération Mural : Casablanca 1961, dirigé par le réalisateur israélien Yehuda Kaveh. Présenté devant une salle comble et émue à Tel-Aviv le 29 mai dernier, le film, riche de témoignages des participants à l’opération et de responsables du renseignement israélien de l’époque, retrace l’engagement du couple Littman dans le contexte du difficile exil des Juifs marocains. Une version française a été réalisée.

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MessageSujet: Re: L’OPÉRATION MURAL, ET DAVID LITTMAN DE SUISSE    L’OPÉRATION MURAL, ET DAVID LITTMAN DE SUISSE Icon_minitimeMar 29 Nov 2011 - 15:10

Hier j'ai vu le film en entier.
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