MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO

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Soly Anidjar
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MessageSujet: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:38

l'histoire des sadikkimes de la famille pinto:

Biographie de la Famille Pinto



La Famille Pinto est très connue car elle est l’une des plus anciennes Familles depuis des générations. Ses Rabbins étaient des "tours de lumière" de telle sorte que chacun de ses composants était un exemple pour sa génération. L’ascendance de la famille, telle qu’elle est notée dans de nombreux textes, arrive jusqu’à "David Hamélech" (le Roi David) comme l’explique Rabbi Abraham Hafouta dans son livre "Kessef nivhar" (l’argent choisi) qu’édita notre Maître Rabbi Yéhochiya Pinto. Et si nous faisions un détour selon l’ordre des générations, à chacune d’entre elles s’est élevé l’un de cette famille qui était un Grand de la Thora, de l’enseignement et de la "Kabala" (kabbale), qui, jusqu’à nos jours fascinent par les miracles et prodiges que l’homme ordinaire ne croit pas ce que voient ses yeux et ce qu’entendent ses oreilles. Tout au long des générations se sont élevés en Israël des dirigeants de la famille PINTO qui ont mérité deux "couronnes" l’une de Thora, l’autre de Kabala. L’origine de la famille Pinto est le Portugal et de là, elle s’éparpille en Syrie, Turquie, Hollande et au Maroc. Le premier de cette famille, Rabbi Yossef Pinto est venu de la dispersion du Portugal en Syrie en l’an 1487. Son petit-fils Rabbi Yehochiya Pinto a édité de nombreux livres sur le Talmud et la "Hagada".



Il écrivit dans la préface du Grand livre : "Ein Yaacov" qu’il avait un fils Sage et érudit qui est décédé tout jeune et il en souffrit beaucoup et pleurait chaque jour et pour tenter d'oublier son chagrin, il a commencé à écrire son grand livre sur le Talmud. Rabbi Yehochiya Pinto était un Grand Juste et a fait beaucoup de miracles dans sa vie et il fut le Grand Rabbin de Damas. Du monde entier il recevait des lettres et répondait à toutes, chacune selon son contenu. Les Grands érudits de la Thora le craignaient et lui réservaient un grand honneur.

A son sujet, on raconte qu’une fois était un pauvre dans la ville de Constantine dont le travail était d’acheter de la friperie et des vieilles choses. Chez lui il triait sa marchandise et ensuite il revendait chaque chose à son prix. Ceci était son unique revenu. Une fois ce vieil homme acheta un grand sac d’affaires cassées, un mélange de cuivre et de fer. Il ramena le tout chez lui et commença à répartir les objets. Et au milieu de ces choses il trouve une petite forme de cuivre pleine de rouille. Il l’a prise et la jeta au milieu des débris de cuivre pour la vendre. Et tandis qu’il était occupé par son travail il entendit une voix basse appelant "Pourquoi me laisses-tu tomber?" Et voici que lorsque le vieil homme pauvre entendit cette voix il eut peur. Il regarda aux quatre coins de la maison pour voir d’où sortait cette voix. Et qui l’appelait ainsi. Lorsqu'il ne vit personne, il retourna à son travail. De courts instants passèrent et il entendit de nouveau "Pourquoi me laisses-tu gisant par terre, aie pitié de moi". De nouveau le pauvre homme dirigea son regard de tous côtés et personne nulle part. Il reprit son travail et la voix se fit entendre pour la 3ème fois encore plus fort en disant "Aie pitié de moi et je te le rendrai en bien". Cette fois, il pensa avoir trouvé l’endroit d’où venait la voix et il regarda et vit que cette voix venait d’entre les morceaux de fer. Il commença à chercher entre les débris de fer et il vit une petite forme de métal qui lui parlait et le suppliait. Il la sortit de là et la déposa en haut dans un endroit spécial sur le dos d’une petite boîte. Elle lui dit : "Par mon mérite tu gagneras le double de ton salaire et tu le verras ce jour".



Le même jour il gagna le double, comme promis par la "chose". Le lendemain elle lui dit "S’il te plais, nettoie-moi de ma rouille et tu verras que tu gagneras aujourd’hui le double d’hier grâce à moi ". Ainsi il fit.. Le troisième jour, elle lui dit " i tu écoutes mon idée, tu me feras une caisse neuve spécialement pour moi et tu verras que tu gagneras ce jour, ceci et cela". Le pauvre en question, en voyant sa réussite, crut en sa parole. Il écouta son idée et fit selon sa volonté. Et cette voix, au fil des jours, continuait de grandir en honneur, une caisse neuve la contenait et devant elle une lumière allumée. Il continuait de faire des actes de charité et donnait aux pauvres. Chacun dans la ville se demandait d’où provenait cet argent et dans quelles conditions il s’était tellement enrichi alors qu’il était au bas de l’échelle et très pauvre. Ce secret ne fut connu d’aucun homme, car la chose était "voilée" entre lui et sa femme et ils ne la dévoilèrent à personne.

Il construisit une grande école talmudique pour les élèves Rabbins. Et tous les Sages y allèrent afin d’étudier et aussi manger et boire et il donnait à chacun de l’argent. Ainsi en était-il tout le temps avec les élèves et les Rabbins de sa ville. En dehors du fait que les élèves Rabbins invités venaient tous dans sa maison et ils y trouvaient toutes les choses matérielles : une table, une chaise et une lumière, tout le temps de leur séjour en ville et lorsqu’ils partaient, il leur donnait un bon cadeau, chacun selon sa valeur. Aussi à la synagogue il faisait beaucoup d’offrandes à tel point ce que les riches l’élevérent et l’honorérent et se gênaient devant lui.

Un jour, Rabbi Yéhochiya Pinto sortit comme à l’habitude rechercher quelque chose de "Avoda zahra" (culte étranger) pour le détruire. Et il arriva à Constantine et il entendit la voix du nouveau "Guizbar" dont la demeure était un lieu de réunion pour les sages. Il y alla, et le Maître de maison le reçut avec honneur, car il avait entendu du bien du Rabbi qui faisait des miracles et des prodiges. Rabbi Yehochiya Pinto au moment du repas, regarda le maître de maison et remarqua que c’était un homme simple et qu’il était un grand pauvre qui s'était soudainement enrichi en peu de temps. Le Rabbin voulu enquêter et connaître la source de cette richesse. Après le repas, le Rabbin se leva et alla dans une autre pièce et appela à lui le maître de maison et lui dit : "J’ai vu tes actes et ta piété; heureux sois-tu, et qu’il est beau ton avenir, mais je te poserai une seule question et tu devras me dire la vérité. Comment t’est venue cette grande richesse ? Si cette richesse t’est venue honnêtement, bénissons D... bienfaiteur dont la richesse est devant lui et qui dirige tout. Et fais attention à ne pas me cacher la vérité. Si tu ne dis pas la vérité intentionnellement D... a le pouvoir de dévoiler la chose malgré toi". Et comme il a augmenté ces choses pour l’effrayer jusqu’à l’obliger à dévoiler vérité, il lui raconta toute l’histoire de son début jusqu’à sa fin. Après que le Rabbin eût entendu tous ces faits, il répondit à cet homme : " Est-ce que tu crois en D... Béni soit-il ? ", Il lui répondit : "Bien sûr mon maître que je crois en D... et j’aime la Thora que j’étudie et mes actes témoigneront en ma faveur". Le Rabbin répondit : "Et si comme tes paroles me le disent, tu veux la richesse en servant de fait D... Alors montre-moi cette image ?" Vite l’homme l’emmena à la chambre où se trouvait la caisse. Le Rabbin la prit, la jeta à terre violemment et dit au maître de maison : "apporte-moi un marteau !" Il alla et lui apporta un marteau. Alors le Rabbin commença à la frapper, elle commença à crier mais le Rabbin continuait à frapper avec force jusqu’à ce qu’elle fût réduite en morceaux, qu’il alla jeter à la mer. Il revint et dit à l’homme : "Sache mon frère que toutes les Mitzvots (commandements) et les actes de charité que tu as faits jusqu’à ce jour, c’est de l’argent de Service étranger (Avoda Zara) qu'on n’a pas le droit d’utiliser, ni en profiter. Et en plus de cela, bien qu’on n’en soit pas responsable (chogueg), D... ne laisse pas ton mérite sur le passé. Mais maintenant que tu connais cette interdiction, si tu ne veux pas perdre tes mérites, tu dois brûler tous tes objets et ta richesse. Et D... qui subvenait à tes besoins dans ta misère, te donnera du bien dans ta vieillesse". De suite, l’homme porta attention à tout ce que dit Rabbi Yéhochiya Pinto. Il brûla toute sa maison, ses biens, ses habits et tout ce qu’il possédait. Il retomba comme au début, dans sa misère et retourna à son travail. Lorsqu’il eut détruit de sa main toute sa richesse qui provenait de "Avoda Zara" (service étranger), il mit sa confiance en D... Tous les gens de la ville, quand ils virent la grandeur de sa sagesse, l’aimèrent, s’en rapprochèrent. Ils le soutinrent, et voilà qu’il gagnait sa vie dans l’honneur. Et il eut une meilleure vieillesse que sa jeunesse. De là, nous voyons jusqu’à quel point allait la Sainteté de Rabbi Yéhochiya Pinto et comment ses paroles étaient entendues.

Il décéda le 23 Adar en l’an 1625 à Damas. Il faut noter que la source du nom est "DE PINTO", ainsi écrivait-on en Hollande et en Turquie. Mais ceux qui furent dispersés au Maroc enlevèrent le mot "DE" que ne connurent pas les Marocains. Car l’origine provenait du Portugal.
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:39

La ville de Mogador (Essaouira).



La ville de Mogador se trouve au Maroc. Etat de l’Afrique du Nord, le Maroc est baigné par la Méditerranée au nord et par l’Océan Atlantique à l’ouest. Sa superficie est de 445 000 km2 et sa population d’environ 30 millions d'habitants. Sa capitale est Rabat. C’est au début du 8ème siècle que s’installent les juifs au Maroc. Ils sont 180 000 en 1936 contre 350.000 en 1956; de nos jours il reste environ 7000 juifs. La ville de Mogador quant à elle, a été créée en 1765. Son nom est Essaouira en arabe. C’est un grand port du littoral atlantique. Sa température est très douce et agréable. Le nom de Mogador vient du tombeau d’un saint Sidi Mogdoul, petit sanctuaire qui se trouve à 5 km au sud de la ville. Déjà en 1608, une carte espagnole prouvait que le port existait. Mais la ville actuelle fut construite de 1760 à 1773. Depuis cette époque, Mogador s’est emparé de tout le commerce du sud de l'empire Chérifien. La ville est bâtie sur une langue de sable qui avance en mer, elle est entourée de récifs, sauf au port. Elle était divisée en trois quartiers : la Kasbah où résidaient les autorités, les consuls européens et la garnison ; la ville proprement dite et le Mellah ou quartier spécial réservé aux juifs qui étaient au nombre de 24 000 sur une population totale de 35 000 habitants. La ville est entourée de fortifications et constitue une véritable forteresse. Les juifs ont toujours été cantonnés dans des quartiers spéciaux. Ils étaient bien traités par les Arabes, car ils étaient protégés par des négociants européens. Ils avaient à payer un impôt spécial. Dans les ports, les juifs parlaient espagnol et à l’intérieur des terres, ils parlaient arabe.




Rabbi Chelomo Pinto Père de Rabbi Haïm Pinto.



La famille Pinto qui vint du Portugal au Maroc, arriva à Tanger qui était au bord de mer. De là, elle émigra à Marrakech, où elle commença à se faire connaître comme une Famille de grands Saints. Chef des Enfants d’Israël, Rabbi Shlomo Pinto reste à Tanger. Il prit comme épouse, la sœur de Rabbi Khalifa Malka de la ville de Tétouan qui édita le livre "Kaf Venaki" (creux et propre) de la ville de Tetouan. Rabbi Khalifa Malka était très riche et il subvint aux besoins de sa Famille dans l’honneur. Il étudiait la Thora tout en travaillant. Rabbi Khalifa Malka pour son commerce, a changé sa demeure de Tetouan en s’installant à Agadir. Il a fallu également que Rabbi Shlomo Pinto et sa femme s’installent à Agadir. Là, est morte la femme de Rabbi Shlomo Pinto sans laisser d’enfants. Rabbi Shlomo Pinto a dû aller à Marrakech et là, il épousa une seconde femme de la famille Banbasti. Il revint avec sa femme à Agadir où il eut en l’an 1745 la Lumière d’Israël, sa Sainteté Rabbi Haïm Pinto. Rabbi Shlomo Pinto est mort à Agadir en 1761 et laissa derrière lui un orphelin âgé de 12 ans.




Biographie de Rabbi Haïm Pinto



Rabbi Haïm Pinto est né à Agadir le 15 Tamouz 5509 (jour de la Hilloula de Rabbi Haïm Ben Attar) qui correspond au 1er Juillet 1749. Très jeune, son père lui enseignait la Thora : peu de temps après il devint orphelin en l’an 1761. La même année fut détruite la ville d’Agadir, tandis que le port qui était la source des revenus des Juifs de la ville fut fermée. A sa place fut construit le port de Mogador. Nombreux furent les juifs d’Agadir qui ont été contraints de venir à Mogador et parmi eux, également, Rabbi Haïm Pinto. Il était un petit enfant de 12 ans que sa mère envoya avec les exilés apprendre la Thora dans une "Yeshiva" (Ecole Talmudique) située à Mogador. Les juifs furent reçus avec grand honneur par leurs familles respectives, mais Rabbi Haïm Pinto alla directement à la synagogue afin de se reposer du dur chemin parcouru. Le Maître Rabbi Meir Pinto était apparenté au Rabbin, il était l’un des grands de la ville. Le jour même de son arrivée à Mogador, Rabbi Haïm Pinto alla à la synagogue pour se reposer de sa grande fatigue. Le Maître Rabbi Meir Pinto sommeille et voici qu’il voit dans son rêve, Rabbi Shlomo Pinto le père de Rabbi Haïm Pinto qui lui dit : "comment peux-tu laisser mon fils dormir à la Synagogue et en plus affamé ? Sache que de lui sortira une Grande Lumière, maintenant lève-toi et prends-le avec toi dans ta demeure et emmene-le à l'école Talmudique de Rabbi Yaacov Bibas".

De suite le Maître Rabbi Meir Pinto se leva de son sommeil au milieu de la nuit et alla avec son serviteur le chercher. Tandis que Rabbi Haïm Pinto dormait, voici que son père Rabbi Shlomo Pinto lui dit : "Sache que le Maître Rabbi Meir Pinto viendra à toi pour t’emmener chez lui. Va avec lui et tu apprendras la Thora car de toi sortira une Lumière d’Israël, la preuve que tout cela est vrai, je te réveille de ton sommeil et tu me verras proche de toi." Rabbi Shlomo réveilla son fils et lui souhaita "Paix" le bénit et disparut. Au même moment vint le Maître Rabbi Meir Pinto avec son serviteur. Voici qu’il vit devant lui un jeune enfant qui semblait et qui lui dit : "Tu es le Maître Rabbi Meir Pinto devant qui est venu mon père en songe pour me prendre en ta maison et m’enseigner la Thora chez Rabbi Yaacov Bibas ".

A ces paroles, le Maître Rabbi Meir Pinto s’aperçut que le jeune enfant qui se tenait devant lui, serait le saint qui devait par la suite éclairer tout l’occident. En entendant ceci, un frisson passa dans sa chair. Il le prit chez lui et le considéra comme un enfant de la maison. Il lui enseigna la Thora chez le "Dayan" Rabbi Yaacov Bibas. Il s’appliquait sur l’étude de la Thora jour et nuit, lui-même ainsi que son bon ami Rabbi David Ben Hazan, car de leur vivant à leur mort, ils ne se séparèrent pas l’un de l’autre. Revenons à Rabbi Haïm Pinto, car en peu de temps, il fut connu dans toutes les villes du Maroc. Tel un homme élevé en saint Homme, son nom se répandit dans toutes les villes du Maroc où l’on racontait qua dés son plus jeune âge, il faisait miracles et prodiges. A l’an 1769, mourut son maître le Juste Rabbi Yaacov Bibas. Les grands de la ville insistèrent pour qu’il remplace son Maître. Il accepta la responsabilité de la Communauté très jeune, avec son ami Rabbi David Ben Hazan. En peu de temps les "Grands" de la Thora le reconnurent comme un prince dans le "Niglé" (dévoilé) et le "Nitsar" (voilé).

Ils commencèrent à lui préparer leurs questions et à lui demander des avis sur des questions tant générales que particulières. Les Grands de la Génération le considéraient avec crainte et honneur. Les Grands hommes avant de venir le voir se baignaient dans un bain d’immersion. Il répondait d’avance à ses élèves avant qu’ils ne formulent leurs questions. Les juifs et les arabes venaient et élevaient son Nom, et tous croyaient en sa Sainteté et son Mérite. Son nom arriva très loin en Europe et au Moyen Orient. Et jusqu’à nos jours, des gents du monde entier croient en sa Sainteté et mentionnent son nom avec honneur. Rabbi Haïm Pinto éclaira l’occident et éleva la force de la Thora. Par sa Sainteté, il défendait toutes les villes du Maroc et annulait les mauvais décrets (guézerot) devant D... Sa face illuminait comme une torche, et tous ceux qui venaient jurer devant lui, tremblaient de peur qu’il ne les punisse, s’ils ne parlaient pas des choses vraies dans le jugement.

Rabbi Haïm Pinto avait devant lui toujours dévoilé "Elyahou" comme nous verrons après. Il assistait scrupuleusement à chaque circoncision qui avait lieu dans la ville. De même, jamais les Grands de la ville ne commençaient la "Brit Mila" (circoncision) sans lui. Rabbi Haïm Pinto dirigeait son mandat d'une main forte et n’avait peur de personne. Même des grands princes il n’avait pas peur. Nombre de fois il avait des discussions avec des grands princes Israélites et sa parole l'emportait toujours. Il n’avait de liens spéciaux, avec personne. Même ses élèves parfois il les punissait, s’ils ne se comportaient pas bien. Il connaissait d’avance les hommes qui venaient le voir. Par leur première discussion, il comprenait leur passé et savait s’ils disaient vrai. Sinon, il leur prouvait la vérité et ne les laissait pas devant leur erreur. Il se servait des miracles prodigieux qu’il faisait d’une façon surnaturelle. Rabbi Haïm Pinto eut quatre garçons, tous Justes et Saints, Rabbi Hadan, Rabbi Yossef, Rabbi Yehochyia et Rabbi Yaacov.

Rabbi Haïm Pinto a servi en tant que chef du Tribunal Rabbinique de Mogador et ses environs plus de 70 ans. Ce que nous n’avons jamais vu à aucun endroit, un Rabbin qui survit autant d’années, comme l’a attesté Rabbenou Raphaël ENKAOUA à une Hilloula qui eut lieu à Rabat en son honneur. Le "Grand " Rabbin Haïm Pinto avait aussi une maîtrise absolue sur les "démons". Il les transformait en serviteurs afin qu’ils accomplissent sa volonté et il leur interdisait de faire du mal aux habitants de la ville. Rabbi Haïm Pinto est décédé le 26 Eloul 5605 (28 septembre 1845) à l’âge de 96 ans (le chiffre 26 signifiant le nom du Tout Puisant). Il promit le jour de son décès à ses disciples, que celui qui mentionnera son nom le jour de sa Hilloula aura sa prière exaucée.
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:40

Histoires sur Rabbi Haïm Pinto



Rabbi Haïm Pinto et son élève Rabbi David Elkaïm.

Rabbi Haïm Pinto a écrit de nombreux livres sur la Thora et sur la Kabale. L’on raconte ainsi qu’il a envoyé quelques manuscrits pour l’imprimerie Livourno (Italie), qu’il a remis à son élève Rabbi David Elkaïm, lequel a été attaqué par des brigands et c’est avec difficultés qu’il sauva sa vie. Mais les manuscrits lui furent volés. Avec amertume, il alla devant le "Hida" (Rabbi Haïm David Yossef Azoulay) qui pour l’encourager lui donna trois livres : l’un pour lui, l’autre pour Rabbi Haïm Pinto et le troisième pour David Ben Hazan. Il vit en cela un prodige. Lorsqu’il revint, dès que le bateau arriva au large de Mogador, le saint Rabbi Haïm Pinto envoya son serviteur chercher le livre que lui avait envoyé le Rav Hida et, en plus de cela, il calma son élève pour la perte des manuscrits. Ce n’était pas de sa faute. C’était si prodigieux, qu’ils virent en cela l’Esprit Saint.

Rabbi Haïm Pinto et son élève Rabbi Yaacov Benchabbat.

Voici qu’une fois il y eut des troubles dans cette ville, tous les juifs avaient peur pour leurs vies et parmi eux "Hagaon Rabbi Haïm Pinto" et son élève Rabbi Yaacov Ben Shabat (auteur du livre "Esprit de Yaacov"). Lorsqu’ils furent loin de la ville, le Rabbin avait grand' soif et demanda à son élève de lui apporter de l’eau. Rabbi Yaacov s’étonna et se demanda d’où viendrait la délivrance et apporter de l’eau à son Maître. A son étonnement, son Maître lui répondit : "il nous est défendu de mourir de soif, va chercher et le Saint Béni soit-il nous donnera de l’eau et ainsi fut fait ". Rabbi Yaacov vit de loin un homme qui portait une cruche d’eau, et qui lui dit : "Porte cette cruche au Rabbi." Le Rabbin après qu’il fut désaltéré lui dit : "Tu sais mon Saint Père m’a apporté l’eau du monde de vérité" lorsqu’il s’est aperçu de mon malheur.

Rabbi Haïm Pinto et son élève Rabbi Shlomo Azoulay

Il était de coutume chez le Rabbi de distribuer aux pauvres tout l’argent qu’il ramassait. Tout au plus, il essayait d’avoir toujours prête à la maison de la nourriture, de telle sorte que s’il venait un invité pauvre chez lui, il trouve de quoi manger. Une fois il demanda à son élève Rabbi Shlomo Azoulay, qui était aussi "sacrificateur" (shohet), qu’il vienne pour "sacrifier" quelques volailles pour les pauvres. Rabbi Shlomo répondit au Rabbin : "Mon maître, je n’ai pas de temps maintenant, je les abattrai ce soir". Le Rabbin commença à rire et lui dit : "Maintenant tu ne veux pas m’aider dans une "Mitsva". Tu auras la moitié de la journée bonne et l’autre mauvaise, ainsi tu verras que ce n’est pas un hasard". Rabbi Shlomo rit et continua son chemin. Il arriva à une certaine rue où une femme lui proposa de lui vendre des bijoux en or. Il la questionna sur le prix et il vit que c’était très bon marché. Il lui acheta quelques pièces d’or et s’en alla. La femme le rappela et lui dit "Si les pièces d’or t’ont plu j’en ai beaucoup d’autres à la maison et si tu es intéressé viens chez moi, je t’en vendrai pour encore moins cher". Rabbi Shlomo était très beau et ne savait pas que la femme le convoitait et qu’elle voulait le faire tomber dans le piège du péché. Le Satan gagnait et il alla dans sa maison. Elle le conduisit à sa chambre à coucher et ferma la porte, et elle lui dit qu’elle avait des bonnes choses pour lui et que tout serait à lui à condition qu’il l’écoute. Rabbi Shlomo se mit à trembler et ne voulut point l’écouter. Elle commença à le séduire et le menaça mais rien n'y fit. Lorsqu’elle vit qu’il ne l’écoutait point pour le péché, elle lui donna un grand coup sur la tête et il s’évanouit. La femme pensa qu’elle l’avait tué et eut peur pour sa vie. Elle alla de suite à la police et commença à crier : "Un juif est entré chez moi et a voulu me prendre de force, avec difficulté je me suis débattue et voici il est par terre évanoui chez moi". Le commissaire de police qui détestait les juifs fut heureux de l’événement et envoya des policiers avec la femme chez elle. Entre temps Rabbi Shlomo AZOULAY se réveilla de sa torpeur et rassembla ses forces : il vit une fenêtre ouverte et avec difficulté il sortit, il sauta de toit en toit et fut sauvé par un miracle de D-ieu. La police arriva sur les lieux, elle chercha et ne vit aucun juif. Elle pensa que la femme avait voulu se moquer d’elle et la mit en prison. Entre temps Rabbi Shlomo commença à méditer sur ce qu’il lui était arrivé et se rappela ce que lui avait dit le Rabbin, la moitié de la journée mauvaise et l’autre bonne. Et il se dit, maintenant voyons que sera la bonne moitié de la journée. A midi, il alla à un endroit où l’on vendait des moutons et voici qu’il trouva un sac plein d’argent. Il acheta des moutons et commença à faire du commerce jusqu’au soir. Là, il vit que tout ce que lui avait dit le Rabbin se réalisait entièrement. Il courut chez le Rabbin pour lui raconter et lui demander pardon. Il entra et le vit qui souriait lui disant : "Maintenant lorsque l’on te demandera de faire une "Mitsva" pour les pauvres, immédiatement tu l’exécuteras avec joie". Bien heureux les Justes qui décrètent et D... réalise et bien heureux Rabbi Shlomo AZOULAY qui fut dans l’épreuve comme Joseph le "Juste" et qui n’a pas succombé au péché.

Rabbi Haïm Pinto et son élève Rabbi Abraham Koriat.

On raconte aussi sur Rabbi Haïm Pinto et son ami Rabbi David BEN HAZAN que chaque samedi soir, ils avaient l’habitude de faire "Mélaveh Malka" en dehors de la ville. Une fois à l’extrémité du "Mellah" Rabbi Haïm PINTO dit : " j’entends la voix d’une grande Néchama (âme)". En rentrant à la synagogue, ils y virent un orphelin de dix ans, il avait son violon à sa main et donnait par ce biais des "chants de remerciements" à D... aux propos du Rabbi : "Que celui qui fait réaliser les sons que tu fais entendre, fasse qu'ils soient dans la Thora, car tu as une Grande Ame". "Oui mon Maître, moi je le veux, mais voilà je suis orphelin et sur moi pèse la charge de ma famille." De suite Rabbi Haïm Pinto et Rabbi David se sont partagés cette grande "Mitsva" et l’orphelin est devenu l’enfant de la famille. Rabbi Haïm Pinto et Rabbi David Ben Hazan envoyaient de temps à autre de l’argent pour nourrir la famille à Tétouan, et avec le temps, l’orphelin devint un grand Rabbin du nom de Rabbi Abraham KORIAT. Il a gravi les échelons de la Thora jusqu’à devenir l’un de la maison du "Dayan" (Juge) de Rabbi Haïm Pinto et il mit sa main sur sa tête pour l’introniser et il dit aux chefs de la Communauté. "Maintenant nous sommes unis, jusqu’ici nous étions "Had" (Haïm David) maintenant "Ehad" (Abraham Haïm David)." Et ils dirigèrent ensemble la communauté pendant plusieurs années.

Rabbi Haïm Pinto et la fiole des larmes

Rabbi Haïm Pinto et son ami Rabbi David BEN HAZAN allèrent à Marrakech. Là, ce dernier mourut et ils ne purent le laver, car tout celui qui touchait au Saint corps tombait aussitôt. A ce moment Rabbi Haïm Pinto dit : "Nous ne pouvons laver le corps du Saint Homme qu’avec ses propres larmes qu’il garde dans une cruche se trouvant à Mogador". A l’époque, cela fait environ 160 ans, il n’y avait pas les moyens de locomotion d’aujourd’hui (trains - voitures, etc...) et les habitants de Marrakech étaient ennuyés car ils se demandaient comment ils allaient faire pour enterrer le mort. Rabbi Haïm PINTO entra alors dans une petite chambre et il en ressortit quelques minutes plus tard en disant : "Rendez-vous à la synagogue AL AZAMA et vous trouverez la cruche de larmes". Ainsi fut fait.

Rabbi Haïm Pinto Voyage en sursauts.

Il était aussi un grand chantre liturgique et tous les vendredis soirs, la route en direction de Meknès se raccourcissait devant lui afin d’amener le grand chantre Rabbi David HASSINE. Et ensemble ils passaient la nuit à louer l’Eternel jusqu’à l’aube. La première fois Rabbi David HASSINE eut peur que son épouse ne se réveille et ne le trouve point à la maison, mais le Rav lui promit que pareille chose ne se produirait pas.

Rabbi Haïm Pinto et le Livre du "Harichaf"

Le Rabbin étudiait comme à l’habitude la Sainte Ecriture toute la nuit. Une fois qu’il pendant étudiait, il s’endormit et sans le savoir, il mit son pied sur le livre du "Richaf". Lorsqu’il se réveilla de sa torpeur, il était attristé bien qu’il ne l’ait pas fait exprès. Il appela son serviteur et lui ordonna d’apporter une ceinture de cuir : "Que tu commences à me donner des coups jusqu’à ce que je dise assez". Le serviteur accepta cette décision et, commença à donner des coups au Rabbin jusqu’à ce qu’il dise : "assez !" La veille de Chabbat, comme il avait coutume de se lever à minuit et allait à la synagogue pour dire des supplications, ce vendredi soir là, il ne se leva point car ses pieds étaient enflés par les coups qu’il avait reçus. Soudain on entendit une voix sortir de la communauté disant : "Où est Rabbi Haïm PINTO ? Pourquoi ne se lève-t-il pas pour les BAKACHOT ? " Son élève attentionné Rabbi Abraham KORIAT qui était Saint et pur, alla propager la rumeur : "Il est malade". Après quoi la voix répondit : " Dis à Rabbi Haïm Pinto que Rabbi Israël NAZARA vient chaque vendredi soir pour entendre ses chants et que son âme était une réparation (Tikoun) de Ahiya Hachiloni (le Maître de Eliahou Hanavi) et vous irez chez lui et qu’il vienne chanter et louer D..." De suite, il alla chez lui et le trouva en route pour la synagogue, comme il commençait à lui raconter, aussitôt il l’interrompit en lui disant : " Vous avez entendu la voix, moi je l’ai vue dans le réel".

La bénédiction du Rabbi

Au temps de la guerre entre l'Espagne et le Maroc, Rabbi Haïm Pinto était devant la porte du Mellah, il était âgé de 88 ans et disait : "Celui qui me sauvera en m'emmenant en dehors de la ville s’assurera le monde futur". Un juif dont le nom était "OUZI OUKA" lui dit : "Mon Maître, ce que tu voudras, je le ferai". Il l'emmena en dehors de la ville, en un endroit sûr. Les soldats entrèrent et pillèrent ce qu’ils trouvaient. A son retour, "OUZI OUKA" alla à un puits pour boire, lorsqu’il y descendit, il trouva un trésor plein d’argent et il se réjouit. Car au temps de la guerre, beaucoup de personnes jetaient de l’argent et objets de valeur dans les puits de façon à ce qu’après ils puissent retrouver quelque chose. Et ainsi fut fait. Il prit ce qu’il pût et en venant devant le Rabbi, celui-ci lui dit que cela était son "salaire" en ce monde-ci, et les "faits" de son mérite seraient pour le monde futur. Et l’homme s’enrichit et fut un grand homme et, se réalisa le verset "élever les pauvres". Il vécut de longs jours et nombreux sont les hommes qui connurent ce fait. Ses petits-enfants furent appelés sous son nom "OUZI OUKA" et lequel fit le tour de la ville. L'histoire fut rapportée par "OUZI OUKA", ses petits enfants vivent actuellement en Israël.

Il est blanc il est pur

Un riche de la ville de Mogador au Maroc a vendu une maison à un juif et après que l’acheteur s’y soit installé, le riche perça une fenêtre au mur face à la maison du juif. L’acheteur poursuivit le riche au Tribunal Rabbinique devant Rabbi Haïm Pinto. Les deux personnes avaient comparu devant le Rabbin avec leurs motivations. Quand le Rabbin eut entendu les deux parties, il dit : "Etant donné qu’il y a dommage de "voir", le riche doit fermer la fenêtre ". Le riche fut très vexé que ce juif gagne le jugement et que lui-même était fautif. Il accepta le jugement, mais il écrivit un faux contrat comme si l’acheteur lui devait une grande somme d’argent et le garda comme ‘preuve’. Après cela l’acheteur eut un garçon mais il n’avait pas les moyens de faire la "Séoudat Mitsva" (la réception); à la maison, il n’avait même pas de meubles. Il alla au marché tout en pensant et se demandant qui lui viendrait en aide. Dans sa poche il n’avait que deux pauvres pièces. Il se promena à côté du marché et voici une femme marocaine qui venait avec un âne chargé de branches parfumées. Le pauvre lui acheta toute sa marchandise avec ses deux pièces qui étaient dans sa poche. Il apporta la marchandise chez lui. Lorsque son frère vit l’herbe parfumée, il reconnut sa valeur et de suite il l'emporta au marché aux fleurs et la vendit très cher. Il rapporta l’argent à son frère et vite il courut acheter tout ce qu’il fallait pour la réception. Avec le restant de l’argent, il ouvrit un commerce et après un certain temps, il réussit dans son commerce et devint l’un des plus riches de la ville. Lorsque le propriétaire vit son voisin réussir en affaires, il décida de le poursuivre en jugement avec son faux contrat. De suite il sortit le document et il alla voir le Rabbin pour attaquer son voisin et l’obliger à payer la fausse dette. Le voisin dit au Rabbin que jamais il n’avait emprunté de l’argent au riche et qu’il ne lui devait rien. Le riche montra le faux document à Rabbi Haïm Pinto. Le Rabbi dit : "il est écrit "juge le matin" revenez demain matin". Lorsqu’ils vinrent le lendemain, le riche relança sa requête et montra pour preuve, le contrat. Mais le pauvre réfuta le tout. Le Rabbin dit : "mettons le document au milieu de l’Armoire Sainte (Aron Hakodesh) et s’il est "taché" le lendemain, les paroles du riche seront vraies et s’il est blanc et net, les paroles du riche s’avéreront fausses. Ainsi fut fait. Ils laissèrent le contrat dans l’Arche Sainte et le lendemain, ils virent que le contrat était net. Rabbi Haïm Pinto dit au riche : "il est blanc et pur, tu es un mécréant et tu dois te repentir." De suite il ordonna de punir le riche comme le veut la loi. Et le pauvre fut acquitté.
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:40

Rabbi Haïm Pinto est triste.

A chaque fin de Chabbat, tous les habitants de la ville venaient recevoir une bénédiction de la bouche de Rabbi Haïm Pinto. Une fois, ils y allèrent comme à l’habitude et virent que son visage était triste. Ils essayèrent de lui être agréable mais sans résultat. Certains de l’assemblée qui croyaient en Rabbi Haïm Pinto trouvèrent une idée pour faire rire le Rabbin. Ils allèrent à une maison qui était proche de celle Rabbin, ils volèrent un enfant de la famille "BEN NEGRO" et à sa place mirent un enfant noir d’une femme arabe. Ils le couvrirent et vinrent à la maison du Rabbin. Lorsque la maîtresse de maison vint allaiter son fils, elle le trouva noir comme du charbon. Elle commença à crier et à pleurer jusqu’à que tous les habitants de la rue se rassemblent pour voir l’extraordinaire événement qui atteignit la maison du Rabbin. Le Rabbin demanda quelle est la voix qui crie. Ils lui ont dit une femme laissa son fils et lorsqu’elle vint l’allaiter, elle le trouva noir comme du charbon. Le Rabbin commença à rire et on lui raconta que tout cela avait été fait pour que le Saint Rabbin rît. Malgré cela, le Rabbin leur prouva qu’il était interdit de faire une telle chose. Le Rabbin les bénit comme à l’habitude et tous allèrent joyeux et contents et depuis ce jour on appelle cette famille "BEN NEGRO" (noir) et le nom est resté jusqu’à ce jour, et maintenant cette famille habite Israël.

L’arrêt des pluies.

Une fois il y avait une grande sécheresse et c’était au cours d’une année "embolismique" (Adar Veadar). Les habitants de la ville vinrent chez le Rabbin et lui firent savoir qu’ils étaient dans la détresse et lui demandèrent de prier en leur faveur car si par malheur il n’y avait pas de pluie, tous seraient anéantis. Il leur dit : "rassemblez-vous à la synagogue en jeûnant, après quoi vous irez au cimetière". Ils y allèrent, Rabbi Haïm Pinto avec eux. Il dit à son serviteur (Shamash) dis à haute voix : Adar 2. En se confessant après lui, le Rabbin dit à haute voix : Adar 2 "pardonne-le". A cet instant les portes des cieux s’ouvrirent et ils n’eurent pas le temps d’arriver chez eux que tous leurs vêtements furent trempés par les pluies de bénédictions.

Rabbi Haïm Pinto et le Sage de Marrakech

Un Sage qui croyait en Rabbi Haïm Pinto, le Rabbin "Masou Ben Abo" pour son commerce il vint à Mogador de Marrakech. Avant de repartir, il vint chez Rabbi Haïm Pinto pour recevoir une bénédiction. Le Rabbin ne le laissa pas partir. Après deux jours, il revint à lui et de nouveau il ne le laissa pas partir. Jeudi, il revint et dit au Rabbin : "je dois voyager pour être Chabbat avec ma famille". Le Rabbin lui répondit : "Maintenant que tu es pressé et tu ne veux pas attendre, si tu as un malheur, crie "Rabbi Haïm Pinto" et tu n’auras rien à craindre". Il prit sa charette et alla son chemin. Au milieu du trajet, vinrent des brigands qui l’attaquèrent. Il était entre la vie et la mort quand il cria : "Rabbi Haïm Pinto". Au même moment, les brigands entendirent une voix disant : "Brigands ! Brigands !" Lorsqu'ils entendirent cela, ils prirent fuite. Il fut sauvé et arriva chez lui sain et sauf.

Rabbi Haïm Pinto et le pauvre, la veille de Pessah

Rabbi Haïm Pinto Cabaliste et auteur en miracles, avait l’habitude d’envoyer ses enfants chaque veille de Pessah pour rechercher des pauvres et de les amener chez lui pour la soirée du Séder afin d’accomplir la Mitsva "Kol Di’khfine Yété Vé Yékhol". Une année, la veille de Pessah, Rabbi Haïm Pinto envoya ses enfants dans tous les coins de la ville pour trouver un juif qui pleure et crie; ils en trouvèrent un et lui demandèrent de venir avec eux à la maison du Rabbin et célébrer ensemble le "Séder", mais il refusa et dit : "Pour vous c’est la fête de Pessah, mais pour moi ce n’est pas une fête, c’est le 9 AV". Ses enfants retournèrent à la maison du Rabbin Haïm Pinto et lui racontèrent les paroles du pauvre juif et le Rabbin leur dit : "Allez et influencez le pour qu’il vienne et s’il refuse ramenez-le de force". Ses enfants retournèrent à la même auberge et trouvèrent le juif assis qui se lamentait à chaudes larmes. Ils le prirent de force et l’amenèrent à la maison du Rabbin où toute la famille était assise autour de la table. La maison était emplie de joie et tous étaient heureux. Le Rabbin lorsqu’il vit le pauvre, lui demanda : "Qu’as-tu à te lamenter de pleurs, est-ce que tu ne saurais pas que ce soir est un soir de fête? Tu dois être content comme tous les juifs". Il demanda au Rabbin de lui permettre de retourner à l’auberge en disant : "Qu’est-ce que j’ai à vous déranger, mon cœur est amer et je ne pourrai pas être joyeux. De grâce, laisse moi retourner sur mes pas". Le Rabbin lui dit : "raconte-moi tes malheurs, ce qui t’es arrivé et avec l’aide de D... tu seras heureux." Je t’assure que tu ne pleureras plus". L’invité rassuré raconta ses malheurs au Rabbin en disant : "Je suis né à Marrakech. J’ai voyagé en Espagne où j’ai travaillé et ramassé de l’argent ; En voulant retourner dans ma ville natale, j’ai acheté avec mes biens de belles pierres précieuses et des diamants. Une veuve m’avait également confié quelques diamants pour remettre à sa fille qui allait bientôt se marier. Je mis tout ceci dans une petite valise, puis nous avons quitté le port. Au beau milieu de la mer, le bateau coula emportant ma petite valise où se trouvait tout mon bien. J’ai pu être sauvé car ayant trouvé une planche, je me suis assis dessus et ainsi je suis arrivé en ville. Comment ne pleurerais-je pas après la perte de mes biens et ceux de la femme veuve ? N’est-ce pas mieux ma mort que ma vie". Rabbi Haïm Pinto dit à l’invité : "Sois joyeux, regarde et tais-toi" et le Rabbin prit en main une coupe sainte et fit jurer le prince de la mer et dit à l’invité : "Regarde" et voici que la coupe grandissait et s’élargissait. A la place du vin, elle se remplit des vagues de la mer et à la fin on vit apparaître une petite valise. Le pauvre ne put se contenir et dit : "c’est ma valise !" Le Rabbin prit la valise et la dressa sur la table. La coupe retrouva sa taille et son contenu initials et reprit place comme auparavant. L’invité fut heureux et joyeux mais il n’était pas encore sûr, seulement après qu’il eut ouvert la valise et vit ses biens et ceux de la veuve auxquels rien ne manquait. Il s’assit avec eux et célébra la soirée du "Séder" avec force et joie "ainsi D... nous réjouira en reconstruisant son Temple Amen".

L’invité de la veille de Pessah

Une fois fut invité chez Rabbi Haïm Pinto un élève Rabbin d’Israël. C’était l’époque de Pessah et Rabbi Haïm Pinto le reçut très bien, grandement, car c’était un savant. La première nuit, au moment du Séder de la Hagada il pleurait. Rabbi Haïm Pinto lui dit : "Pourquoi pleures-tu ? Tu souffres et nous de même. Que te manque-t-il ?" Il lui répondit : "J’ai pensé à ma maison, je ne sais même pas sa situation". Rabbi Haïm Pinto lui dit "Ne crois pas que c’est une image, regarde comment ta famille est installée et comment chacun est assis. Et lorsque tu arriveras chez toi, tu demanderas comment ils étaient installés et tu m’enverras une lettre où tu me décriras longuement comment ils étaient". Lorsque l’invité retourna chez lui, il demanda à sa famille comment ils étaient installés la veille de Pessah et ils lui dirent comment ils étaient assis. Il leur dit que tout le temps qu’il était en voyage, il était joyeux (bien que lui ne vît pas, son "Destin" voyait). Cette histoire fut ramenée par un chercheur d’antiquités.

Rabbi Haïm Pinto et les émissaires

Une fois, vinrent des envoyés d’Israël et de Marrakech pour amasser de l’argent pour les orphelins et les Rabbins. Les trésoriers de la ville ne savaient plus quoi faire ni à qui demander. Ils se sont rassemblés et ils n’ont trouvé aucune solution. Eux aussi étaient en difficulté, car cette année là était une année de disette. Ils allèrent chez Rabbi Haïm Pinto pour lui demander conseil. Il leur dit : "De venir chez lui le lendemain et entre temps de bien recevoir et honorer les invités". Le lendemain matin, ils vinrent devant le Rabbin qui leur demanda : "Est-ce que telle personne est morte ?" Ils demandèrent aux services funèbres qui confirmèrent. Alors Rabbi Haïm Pinto leur dit : "Allez à sa demeure et cherchez à tel endroit et tout ce que y vous trouverez, vous me l’aporterez". Ils étaient étonnés, car ils le connaissaient comme étant un pauvre notoire. Malgré cela, ils firent la volonté du Saint Rabbi. Ils allèrent, cherchèrent et trouvèrent quelques bonnes pierres précieuses et de l’argent que le Rabbin répartit entre les "envoyés" d’Israël et ceux de Marrakech, car le pauvre n’avait pas d’héritiers. Le restant, il le répartit entre les pauvres de la ville et ainsi fut fait "Que son mérite nous protège."

Rabbi Haïm Pinto et la femme adultère

Une fois, un grand riche de la ville invita le Rabbin à la "Mitsva" de "Mila" (circoncision). Au milieu du repas, vint une femme en pleurs chez le Rabbin afin qu’il prie pour sa fille qui avait des difficultés dans un accouchement et approchait les "portes de la mort". Pendant les pleurs et supplications, les invités étaient assis mais ils eurent peur de questionner le Rabbin afin de savoir de quoi il s’agissait. Le Rabbi s’en aperçut et soudain il appela le maître de maison pour faire "les actions de grâce". Il dit aux invités : "Vous verrez pourquoi je n’ai pas fait attention à cette femme". Il alla jusqu’à la demeure de cette femme et dit à la sage femme : "J’ai un secret pour l’accoucher". La sage-femme s'éloigna. Il dit à la femme: "Qui a couché avec toi le soir de tes noces ? Dis-moi la vérité sinon à cet instant tu mourras". Elle lui dit : "J’ai péché contre D..., l’associé de mon mari a couché avec moi. En effet, le soir de mes noces, mon mari s’est saoulé, est sorti et ne revint à la maison que le matin. Entre-temps, son associé vint frapper à la porte. J’ai pensé que c’était mon mari. Il m’a demandé si mon mari était là. Je lui ai répondu que non. Il attendit et soudain il me tint avec force et il m’a violée. Point de voisins pour entendre mes cris ! Et qui me sauvera ?" Rabbi Haïm Pinto lui répondit : "Tes paroles sont vraies. Du début j’ai tout su grâce à l’esprit saint. La loi c’est que tu vives et ton mari et son associé meurent tous deux". Ainsi fut fait. Ils moururent tous deux d’une mort soudaine et tous les habitants de la ville s’étonnèrent de la force de "l’esprit de Rabbi Haïm Pinto."

Une autre histoire avec une femme adultère.

C’est une chose terrible que j’ai entendu de Rabbi Shlomo KNAFO petit-fils cabaliste de Rabbi Yossef KNAFO. Au temps de Rabbi Haïm Pinto, il y avait un homme qui accusait sa femme de l’avoir trompé et toujours il y avait dispute entre eux jusqu’à ce que l’affaire vînt aux oreilles de Rabbi Haïm Pinto. Il demanda à la femme : "Est ce vrai cette chose ? Fais pénitence !" Mais la femme lui dit : "Je n’ai rien commis". Alors Rabbi Haïm Pinto ouvrit un "Sefer Thora" et lui lu le passage de "Sota" (femme adultère) et la renvoya chez elle. Au milieu du chemin, la femme tomba à terre plusieurs fois et finit en mourant. "D... nous en préserve".

Rabbi Haïm Pinto et Eliahou Hanavi

Rabbi Haïm Pinto se levait chaque nuit pour chanter des cantiques et des "demandes à D..." (Bakachot) et après, il apprenait la Thora jusqu’à l’aube. Un jour sa fille "Mazal" entra dans sa chambre au milieu de la nuit et elle le vit étudier avec un homme. Au matin, il l’a gronda et lui dit : "Pourquoi entres-tu dans ma chambre sans frapper à la porte ?" Elle n’était pas en mesure de voir Elie le prophète. "Maintenant tu mérites une punition à savoir que le jour de ton mariage tu deviendras aveugle." La fille qui était une grande Sainte accepta ce décret. Une fois, le petit-fils de Rabbi Khalifa MALKA vint d’Agadir à Mogador et alla directement chez Rabbi Haïm Pinto. Lorsqu’il vit "Mazal", elle trouva grâce à ses yeux, et il demanda au Rabbin de lui donner sa fille comme épouse, le Rabbin refusa. Il insista mais Rabbi Haïm Pinto refusa absolument. Le petit-fils de Rabbi Khalifa MALKA revint à Agadir triste et affligé parce que le Rabbin lui avait refusé sa fille comme épouse. Le Rabbin dormait lorsqu’il vit en songe Rabbi Khalifa MALKA qui lui dit : "Je t’ai envoyé mon petit-fils heureux et toi tu me l’a retourné triste". Le Rabbin lui répondit : "Votre honneur sait que ma fille Mazal a vu Elyahou Hanavi et un décret fut pris, le jour de son mariage, elle deviendra aveugle, c’est pourquoi je lui ai refusé". Rabbi Khalifa répondit au Rabbin que son petit-fils accepterait cette décision telle quelle. Tout ceci se passait pendant le rêve. Le lendemain, le Rabbin envoya un missionnaire spécial à Agadir lui chercher le petit-fils de Rabbi Khalifa MALKA. Lorsqu’il le vit, le Rabbin lui expliqua ce qu’il adviendra à sa fille le jour du mariage, il fut d’accord. Mais grâce à leurs mérites communs et leur droiture, la terrible décision fut annulée et ils vécurent longtemps et eurent des enfants. Ils sont décédés la même semaine. Rabbi Haïm Pinto se levait chaque nuit pour étudier la Thora, simultanément son Shamash (serviteur) Rabbi Aharon Ben Haïm se levait aussi et lui préparait un verre de café. Une fois, le Shamash s’était levé un peu tard, il alla rapidement préparer un verre de café pour le Rabbin quand soudain il entendit deux voix dans la chambre du Rabbin. Il prépara un verre supplémentaire pour l’invité non prévu. Le matin le Rabbin questionna son Shamash : "Pourquoi as-tu apporté deux verres de café dans la nuit ?" Le Shamash lui répondit : "J’ai entendu deux voix et j’ai pensé inviter aussi l’hôte avec un verre de café". Le Rabbi lui répondit : "Heureux sois-tu mon fils, toi qui as eu le mérite d’entendre la voix de Elyahou Hanavi. Mais je décrète sur toi que tu ne répéteras ce secret à personne". Au moment de la mort du Rabbin, le Shamash raconta aux habitants de la ville ces faits. Rabbi Maklouf BEN LICHA vint au domicile de Rabbi Haïm Pinto au sujet de choses, importantes concernant la Communauté de Mogador. Du fait que le sujet était sérieux, il vint directement chez Rabbi Haïm Pinto au milieu de la nuit. Il entra dans la chambre de Rabbi Haïm Pinto et vit le Rabbin dont la face était "éclairée" et quelqu’un d’autres ressemblant à un ange. Il voulut se rapprocher un peu plus et voici qu’il fut pris de peur et de crainte si grande qu’il s’enfuit. Le lendemain, le Rabbin lui dit : "Bienheureux sois-tu mon fils qui a eu le mérite de voir la face d’Elyahou Hanavi ". Rabbi Maklouf vécut vieux jusqu’à l’âge de 110 ans et il écrivit ce fait dans son livre de prières.
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:45

Rabbi Haïm Pinto et Rabbi David Hazan

Une fois, Rabbi David BEN HAZAN ne trouva pas de poisson en l’honneur de Chabbat, alors il alla chez Rabbi Haïm Pinto pour goûter chez lui des poissons. Ils commencèrent à parler de Thora jusqu’à une heure tardive de la nuit. Rabbi David eut peur de rentrer chez lui seul. Rabbi Haïm Pinto appela un "épouvantail" et lui dit d’accompagner Rabbi David chez lui au milieu de la route. Il sortit une grande flamme de sa bouche. Rabbi David lui dit : "Voici que tu profanes Shabbat". Il lui répondit : "Mon Maître, l’interdiction n’est pas sur nous car nous sommes faits de feu".

Le démon qui embrassa la main de Rabbi Haïm Pinto

Une fois, au milieu de ses études, un démon apparut et baisa la main du Rabbin qui soudain s’enfla. Le Rabbin fut très courroucé par le démon et lui dit : "Ce n’est pas suffisant que tu sois sorti sans autorisation, mais tu m’as gonflé la main. Maintenant, soit tu me guéris la main, soit je t’enverrai aux profondeurs d’où tu ne pourras pas remonter". Le démon répondit au Rabbin : "Mon Maître, ce n’est pas avec intention que j’ai fait cela. Mais la seule guérison pour que la main redevienne comme avant est que mon Maître vénéré aille très tôt le matin et qu’il mette sa main dans l’oreille de l’âne et la main sera guérie". Ainsi fut fait.

Rabbi Haïm Pinto qui voulut sauver un homme de la mort

Une fois, il y avait une épidémie dans une ville et le Rabbin envoya dire à un homme important qu’il quitte la ville jusqu’à ce qu’il lui ordonne de revenir. L’homme sortit de la ville mais après quelques jours, languissant sa famille, il revint à la ville. Lorsqu’il entra pour ouvrir sa maison, l’homme mourut. Le Rabbin lui fit l’éloge funèbre et dit : "J’ai vu que sur lui aussi était décrétée la mort et pour sauver cet homme je l’ai envoyé en dehors de la ville jusqu’à ce que se termine l’épidémie. Mais il ne m’a pas écouté et est revenu à la ville."

Rabbi Haïm Pinto et l’avare

Un jeudi, le Rabbin enseignait à ses élèves, soudainement il interrompit son étude et sortit. La chose parut bizarre aux yeux des élèves car jamais le Rabbin ne fit ainsi. Le Rabbin se tint au milieu de la route et voici que devant lui passait un homme riche mais très avare. Le Rabbin lui demanda qu’il fasse un don pour les pauvres. Le riche ne répondit pas et continua son chemin. De suite le Rabbin envoya à la poursuite du riche son serviteur et lui dit : "Va après lui avant qu’il ne quitte ce monde sans Keriat Shema" et ainsi fut fait. Lorsqu’il arriva à sa porte, le riche mourut et le serviteur pria le Keriat Shema. Lorsque le serviteur revint, il vit le Rabbin continuer son étude avec ses élèves et lui dit : "J’ai voulu sauver cet homme de la mort grâce à la charité comme il est écrit "et la charité sauve de la mort" mais il était avare et refusa spécialement à cet instant de donner la charité pour les pauvres." Depuis tous les habitants de la ville et en particulier ses élèves connurent la "force" de la charité.

Les coutumes du Saint

Rabbi Haïm Pinto était un excellent Paytane et avait une très belle voix. Nombreux sont ses chants notés sur le livre "Yedidot". Il avait coutume de se lever chaque nuit après minuit pour chanter des chants et des "supplications".

Une fois, il chantait une chanson "Mekoubal" du chanteur bien connu Rabbi Israël Nezara mort déjà depuis de longs siècles. Quand en plein chant se dévoila à lui Rabbi Israël NEZARA qui l’embrassa sur la tête et chanta avec lui toute la nuit. Ainsi ont raconté ses élèves. Rabbi Haïm Pinto avait l’habitude de célébrer les Hilloulot de Rabbi "Meïr Baal Haness" et de Rabbi Shimone Bar Yahaï. Un Sefer Thora qui a été écrit Par Rabbi Yachiahou Pinto il y a environ 400 ans pour lutter contre îdolatrie. A ce Sefer Thora est attaché un grand fait qui eut lieu en l’an 5604, un an avant la mort du Saint.

Lorsque commença la guerre entre les Marocains et les Espagnols, ces derniers attaquèrent la ville de Mogador avec des bateaux de guerre et la ville fut détruite. Tous les habitants de la ville étaient attachés à sauver leur vie face à l’ennemi. Le Juste également fut obligé de fuir avec eux.

En chemin, il entra chez un Gouverneur du nom de "Elhadj Abdellah Bihi" qui reçut le Juste avec honneur, le nourrit de pain et d’eau. Après la fin de la guerre, le Gouverneur renvoya le Rabbi chez lui accompagné de son fils (qui avait seize ans) et de ses serviteurs. Lorsqu’ils arrivèrent chez le Rabbi, ils découvrirent une triste réalité.

La demeure du Rabbi était détruite et brûlée. Le fils du Gouverneur revint chez son père et il rapporta au Rabbi des charrettes pleines de nombreux biens. Lorsqu’il voulut quitter le Rabbi, il demanda qu’il le bénisse et lui donne quelque chose en souvenir. Le Rabbi n’avait rien à lui donner en souvenir, mais il était tellement redevable à son père pour le bien qu’il lui avait fait, qu’il alla à l’Arche Sainte et en sortit le Rouleau Sacré qu’il avait écrit à l’âge de 70 ans. Il le lui donna comme souvenir et, lui recommanda qu’il le tienne bien dans ses mains avec honneur jusqu’à ce qu’il lui demande de lui rendre. Il le bénit d’une bénédiction de longue vie et ainsi le fils du Gouverneur prit chez lui le "Sefer Thora" et lui réserva une chambre particulière dans une armoire tout aussi particulière avec grand respect. Et, à chaque moment de détresse, il entrait et priait avec le "Sefer Thora" et de suite il était exaucé. Les non-juifs également respectaient beaucoup cet homme qui était à leurs yeux Saint et on venait de tout le Maroc pour y prier et son secret ne fut pas dévoilé. On racontait qu’une fois, sévissait un fléau autour de Marrakech et qu’il n’y avait pas une demeure sans qu’il y eut un mort. Il prit le "Sefer" sacré et il s’en alla dans tous les villages touchés et de suite le fléau s’arrêta. La bénédiction du Rabbi se réalisait, le non-juif vécut longtemps et à sa dernière année, lorsqu’il vit ses fils et petit-fils morts, il entra dans la chambre devant le "Sefer Thora" pleura et demanda qu’on lui prenne son âme, car sa vie n’avait plus de sens. Lorsqu’il dormait sur sa couche, il aperçut le Rabbi qui lui recommanda d’aller à tel endroit avec le "Sefer Thora" Sacré et qu’il le remette à une famille qui l’emmenerait en Israël et ainsi fut fait. La suite de ce fait terrible ne fut pas publiée car il n’eut pas la force de la divulguer au public. Car l’homme simple aurait de la difficulté à comprendre ce que voient ses yeux et ce qu'entendent ses oreilles. "Et D... cache la chose".

En ce qui concerne sa demande sur sa vie, elle fut acceptée. Peu de temps après il mourut à l’âge de 115 ans. Et ainsi fit-il graver sur sa tombe : "Ali Walad Elhadj Bihi Abdellah" "Va Abad Alhazan Pinto" ainsi il ordonna qu’on écrive à la suite des deux contes terrifiants qui sont difficiles à comprendre. On m’a raconté qu’un des savants de la ville de Livourno et Rabbi Haïm Pinto furent invités une nuit entière chez l’un des Juges où ils étudièrent la Thora toute la nuit.

Au matin, Rabbi Haïm Pinto se leva et dit au maître de maison : "Je vais à la synagogue". A midi le maître de maison alla chercher le Saint dans toutes les maisons d’études et synagogues. A chaque personne à laquelle il disait qu’il cherchait Rabbi Haïm Pinto, on riait et répondait que Rabbi Haïm Pinto était au Maroc à Mogador. Qu’il était vieux, comment viendrait-il à Livourno ? Personne ne le crut. A la synagogue, il rencontra Rabbi Yaacov BEN AMOZAG et lui raconta tout. De suite Rabbi Yaacov BEN AMOZAG se leva et lui dit : "Messieurs même chez moi le Saint a séjourné et il m’a prévenu sur la mort du fils de ma sœur Rabbi Abraham KORYAT qui était l’élève assidu de Rabbi Haïm Pinto". Et il leur dit : "Vous devez savoir que le vénéré Rabbi Haïm Pinto "saute" les chemins chaque nuit à minuit, il va à Méron au Tombeau de Rabbi Chimone Bar Yohaï et se promène dans le monde entier". Toute la vie il recherchait la solitude et allait prier dans les champs, les montagnes et le bord de mer. Bien entendu la ville de Mogador se trouve au bord de la mer. En l’année 5590 il s’assit sur un rocher et était profondément pensif, appuyant sa tête sur son bâton alors que sa pensée était agitée. De la mer montèrent deux serpents de mer qui tuèrent un nombre de pécheurs. De peur, ils ne sortirent pas pêcher car nombre de barques coulèrent cette semaine-là. Le Saint ne s’en aperçut pas durant des heures. Et la côte s’emplit de gens et tous priaient pour la paix du Rabbi.
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:45

Lorsque celui-ci s’éveilla de ses pensées et se leva, il vit devant lui de nombreuses bêtes, petites et grandes. Il dit : "votre place n’est pas là et je vous enjoins de ne pas vous approcher de cette mer là". Immédiatement, ils descendirent aux profondeur de la mer et tous les pêcheurs et les gens qui se tenaient au loin vinrent chez le Rabbi pour lui embrasser ses mains et sa tête. Le Saint leur dit : "descendez pécher et ramenez-nous des poissons pour le Saint Chabbat." Dès l’âge de quarante ans et jusqu’à sa mort, l’hiver, il s’assit la semaine entière en jeûnant et n’a mangé que la veille de Chabbat et les trois autres repas du Chabbat. L’été, il jeûnait jour et nuit, il ne buvait qu’un peu de soupe. Et lorsqu’il dormait, toute la semaine c’était sur le parquet, et le Chabbat on lui mettait une couverture. Jusqu’à ce jour, on honore le lieu où il dormait et à cet endroit, se tient une table et toujours s’y trouve une bougie allumée.

Les juifs comme les non-juif allument à cet endroit des bougies et prient. Et plusieurs femmes qui n’avaient pas d’enfants ont été exaucées et en ont eu, beaucoup de malades guérissent en ce lieu. Et moi-même j’ai vu de mes yeux un grand miracle qui eut lieu à cet endroit. Un Juif qui vint de loin, était paralysé et ne pouvait marcher, il marchait à quatre pattes comme une bête. Mon père vénéré eut pitié de ce juif et lui donna la permission de dormir au même endroit où le Saint dormait. Ce Juif se coucha une semaine entière sous la table où brûlaient les bougies. La nuit du septième jour, ce juif se leva sur ses jambes et marchait normalement. Il se maria et eut des enfants. Il mourut à Jérusalem, très âgé.

Rabbi David Hazan après sa mort

Un Chabbat après la mort de Rabbi David Ben Hazan, Rabbi Haïm Pinto demanda à son serviteur qu’il aille au domicile de Rabbi David Ben Hazan et qu’il l’appelle. Le "Shamash" (serviteur) eut peur car il savait que Rabbi David Ben Hazan était déjà mort mais il n’osa pas poser des questions et il alla directement au domicile de Rabbi David Ben Hazan. Là, il demanda à la femme du Rabbi si Rabbi David Ben Hazan était là car Rabbi Haïm Pinto avait besoin de lui. La femme du Rabbi lui répondit : "oui il est là. Il vient à moi chaque vendredi soir pour me bénir le "guefen". Le "Shamash" s’évanouit et la femme se chargea de le réveiller. Peu de temps après, il alla chez Rabbi Haïm Pinto et dès qu’il entra Rabbi Haïm Pinto lui dit : "pourquoi as-tu tardé maintenant Rabbi David Ben Hazan est sorti ?" La même nuit, Rabbi David Ben Hazan vint chez sa femme en songe et lui dit : "maintenant que tu as dévoilé mon secret, je ne viendrai plus bénir le Guefen le vendredi soir". Les petits enfants du "Shamash" de Rabbi Haïm Pinto qui vivent actuellement en Israël dévoilèrent ce conte et restent à ce jour au service de cette famille.

Les gens de la ville qui voulaient l'éprouver

Quand Rabbi Haïm Pinto eût 90 ans, les habitants de Mogador voulurent le mettre à l’épreuve afin de s’assurer s’il n’avait point perdu de son érudition, vu son âge avancé. On lui envoya alors un Grand Rabbin, mais dès que celui-ci se présenta devant le saint Rabbi, ce dernier l’apostropha en lui faisant remarquer : "As-tu oublié que plus les Justes vieillissent et plus leur sagesse se stabilise ?"

La mort des Justes

Un juif de la ville de Marrakech avait des relations avec le gouvernement. Il se mit juge et rapportait au "cheikh" à Marrakech. Le Cheikh convoqua Rabbi Haïm Pinto et Rabbi David en jugement à Marrakech. Rabbi David saisit d’une grande peur s’affaissa à la prière des 18 bénédictions et son âme sortit pure et aucune personne ne pouvait le toucher. On est venu jusqu’au Juste, le "Rabbi", et on lui raconta. Il leur dit que personne ne devait le toucher jusqu’à ce qu’on apporte à Mogador la cruche de larmes qui coulaient de ses yeux au moment de la prière de "minuit chaque jour". Et avec ces larmes, on fit une purification et ainsi fut fait. Le "Rabbin" retourna triste après cela à Mogador et tous les gens de la ville eurent peur d’être jugés par lui. Qu’à D-ieu ne plaise, ils fussent punis par lui. Les chefs de la communauté vinrent devant lui avec peur et crainte et lui demandèrent de désigner son élève Rabbi Abraham KORIAT à sa place. Il fut d’accord, mais malgré cela il eut peur que se réalise le texte sacré et "celui qui enseigne devant son Rabbin mérite la mort". Peu de jours passèrent et à la tristesse de la Communauté, il est mort au mois de Adar année 5605 à l’âge de 45 ans. Le Rabbin n’accepta pas de consolation sur son élève, il déchira ses habits et tint un grand deuil. Et à son discours mortuaire, il dit : "Je l’ai élevé et lui ai enseigné pour qu’après moi il me remplace et qu’il prononce un sermon à ma mort, comme un élève pour son Maître ". Le monde est à l’envers et il donne un signe à la vie de son élève "45" (grande est ta bonté D... qui écoute ceux qui te craignent). Et six mois après, ont vaincu les "Ar Elim" les anges d’en bas et l’âme de notre Maître s’éleva au ciel le 26 du mois d’Eloul de la même année.

Les derniers instants de Rabbi Haïm Pinto

En l’année 5605, cinq jours avant Roch Hachana, Rabbi Haïm Pinto sortit de sa solitude, s’assit avec ses élèves et commença à les éveiller au repentir. Lorsqu’il finit, il parla sur lui-même par allusions et pleurait à chaudes larmes. Les élèves aussi pleuraient mais n’ont pas osé demander au Juste pourquoi il pleurait et souffrait. Rabbi Yaacov dit à ses amis de sortir, l’un après l’autre, sans que Rabbi Haïm Pinto ne s’en aperçoive. Après quoi, Rabbi Haïm Pinto lui dit que chaque année il attendait ces jours-là dans lesquels il y avait à accomplir beaucoup de "Mitsvot" comme sonner du Chofar, Soukot, Kippour, etc... et la grande chose et le grand bruit que vous faites au ciel avec votre prière. Rabbi Yaacov comprit à ses paroles que leur maître le saint était sur le point de rendre son âme Sainte. Il alla chez ses camarades et leur raconta tout. Alors s’éleva un grand cri dans la ville et on commença à lire "Tehilim" (psaumes) et réciter des prières en faveur de leur Maître Rabbi Haïm Pinto. Il les exhorta à continuer dans la voie de la "Thora" et de la "Crainte". "Moi, j’interviendrai toujours devant l’Eternel en prières et je ne vous abandonnerai pas dans ma mort, de même que je ne vous ai pas abandonnés de mon vivant." Le 26 Eloul de l’an 5605 son âme est montée avec tumulte au ciel et on lui fit un grand honneur dans ses derniers devoirs : "Que son mérite nous vienne en aide et nous protège. Amen". Voici environ 80 ans, on célébra à la ville de Rabat une "Hiloula" du saint Rabbi Haïm Pinto et le saint Rabbi Raphaël ANKAOUA se leva et étudia la connaissance, la Thora et l’Enseignement de Rabbi Haïm Pinto en disant : "Le saint et Juste Rabbi Haïm Pinto était l’Ange de D... et avait le pouvoir de ressusciter un mort, de changer l’argent en or et de changer les lois de la nature. Il n’avait peur de rien. Et de plus aucun pays de l’Occident n’a mérité qu’un Rabbin ne soit chef de Tribunal Rabbinique durant 70 ans". La ville de Mogador était une cité pleine de Rabbins et de Saints, tous vénéraient le saint Rabbi Haïm Pinto et son comportement. Moi j’ai vu un "décret" de loi sur lequel nombre de Rabbins n’étaient pas d’accord avec Rabbi Haïm Pinto et à la fin, tous le louèrent et fixèrent la loi comme lui. D’après la date de ce décret de loi, il n’avait que 20 ans!
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:46

Chers amis j'ai eu le merite d'etre la voisine de ce grand Tsadik,il m'a benni ainsi que mes enfants

Rabbi Moché Aaron Pinto

voici un peu l'histoire,j'ai une biographie complete de cette famille de Saints


Rabbi Moshé Pinto avait 17 ans lorsqu’il voulut se marier. Il vint chez son père Rabbi Haïm Pinto et lui demanda qu’il lui trouve une femme vertueuse. Rabbi Haïm Pinto sourit et dit à son fils : "Mon fils ta future femme n’est pas encore née et tu dois attendre".

Entre temps, Rabbi Moshé Pinto s’était fiancé plusieurs fois, mais ça n’a jamais marché jusqu’à ce qu’il arrivât à l’âge de 33 ans. Il voulut quitter la ville de Mogador ainsi que la "Yéchiva" de son père. Le même jour où il décida de quitter la ville, il écrivit une petite lettre et l’a mit dans l’Arche Sainte.

La même nuit, Rabbi Moshé Pinto rêva de son père qui lui dit : "Mon fils ne te fais pas de soucis, ce mois-ci ta femme promise viendra chez toi à la maison avec sa mère et son nom est Mazal. C’est moi qui lui ai donné ce nom depuis 16 ans pour que tu saches qu’elle sera ta femme". Et ainsi fut fait. Le même mois, une famille vint de Marrakech à Mogador en vacances. Le père de famille qui était malade, est mort à Mogador, le restant de la famille ne voulut pas faire les "Sept jours" (Chivaat Haevel) à l’hôtel, ils allèrent tous chez l’un des amis de la famille. Ce même ami alla chez Rabbi Moshé et lui demanda de lui rendre un service. Rabbi Moshé ne
refusa pas et accepta de suite de leur donner un étage entier, seulement à une condition que lorsqu’il voudra se marier, qu’ils quittent la maison.

Ainsi cette famille vint chez le Rabbi qui les reçut très bien et essaya de les aider de ses moyens. Pendant la semaine, le Rabbi monta pour les consoler et il vit une jeune fille assise par terre et lui dit : "Quel est ton nom ?" Elle lui répondit "Mazal". Le Rabbi comprit de suite que les présages de son père s’accomplissaient. Il attendit la fin d’un mois et il monta de nouveau afin de demander la main de la jeune fille Mazal. Dès qu’il entra, la mère lui dit : "Tu sais que c’est ton père Rabbi Haïm Pinto (a katane,de Casablanca)
qui donna son nom à Mazal il y a 16 ans et, il m’a dit que cette fille était destinée à l’un de ses fils, Rabbi Moshé".
Un frisson lui traversa complètement le corps et soudain, il se souvint du jour où Rabbi Haïm Pinto lui dit : "Seulement maintenant est née ta future femme qui est âgée d’un jour !" Rabbi Moshé s’est aussitôt fiancé et le soir de ses noces, après que les invités furent partis, ils s’assirent pour manger.
De suite la mère de la jeune femme se souvint et leur dit : "Je me souviens que le jour où Rabbi Haïm Pinto donna son nom à ma fille, il me dit que le soir de ses noces, elle mangera avec son mari du pain acheté au-dehors afin qu’ils aient une longue vie dans la joie avec leurs enfants et petits enfants". Et ainsi fut fait.

un jour, vint un touriste de la famille Odiz au Maroc.
Dans une maison ou ils y avaient beaucoup d’invités et l’un d’eux lui vola une grande et lourde chaîne en or, il n’a pas su qui accuser, car tous étaient des amis et des proches.
Il alla directement chez Rabbi Moshé et lui raconta tout. Rabbi Moshé lui dit : "Ne te fais pas de soucis, mon fils, celui qui t’a volé ta chaîne te l’enverra par la poste ce jour-ci et demain tu la recevras". Cela s’est passé ainsi. Ce touriste reçut un petit colis dans lequel se trouvait la chaîne.

Une fois, la femme de Rabbi Moshé voulut voyager et le Rabbin l'en empêcha et lui dit : " Tu voyageras demain", mais elle ne voulut pas et voyagea. Elle prit l’autobus où était cachée une bombe et grâce à D... personne ne fut touché.

Rabbi Moshé Pinto était au Maroc en 1976 : vint un homme d’Agadir de la famille Asseraf qui lui demanda une bénédiction car il voyageait en Israël, et grâce au mérite de Rabbi Haïm Pinto tu reviendras en paix au Maroc.
Et ainsi cela s’est réalisé. Cet homme eu un accident de voiture en Israël, il était entre la vie et la mort mais le mérite du Rabbi lui vint en aide et il fut sauvé.
L’un des fils de Rabbi Moshé sortit de la maison avec beaucoup d’argent. Le Rabbi lui conseilla : "Ne prends pas autant d’argent car tu le perdrais". Et ainsi fut fait. Le fils du Rabbi mit l’argent dans sa veste mais comme il faisait chaud, il l’enleva et le portefeuille avec l’argent tomba. Le fils du Rabbi a regretté pourquoi de ne pas avoir écouté son père et il retourna chez lui. Le Rabbi lui dit : "Retourne sur le chemin où tu étais et grâce au mérite du saint, tu retrouveras ton argent". Et ainsi fut fait. Au même endroit où il perdit son portefeuille, un domaine public, mais personne ne l'avait remarqué.,il y a des dizaines de recits et histoire de ce grand Tsadik,c'est sa fille Rachel qui me les raconte,c'est une amie a moi.

soly







Rabbi Moché Aaron Pinto
"Et l’homme Moché était le plus humble des hommes de la terre "
Le mercredi 5 Eloul 5746 s’est éteint, à Ashdod, à l’âge de 73 ans après une longue et pénible maladie qui a duré 3 ans, le Tsadik " Lumière et Pilier du Monde " Rabbi Moché Aharon Pinto. Il était le fils du Saint et Vénéré Rabbi Haïm Pinto Hakatane et descendant du grand Tsadik Rabbi Yochiahou Pinto auteur du commentaire " Le Rif sur Ein Yaacov " et de Rabbi Yaacov Pinto l’auteur du livre sue le Zohar " Mikdach Melekh ".

De tous les temps et en toutes générations, le peuple juif a vu apparaître des hommes de renom, des géants de l’esprit qui ont profondément marqué leur époque. Il s’étaient fixé pour seul objectif de s’attacher totalement au Créateur de l’univers et de magnifier sa Sainte Torah. Chacun d’entre eux a choisi sa propre voie pour y parvenir.

Nombreux sont ceux, et au premier chef des Tzadikim, qui m’ont demandé d’écrire à propos de notre Saint Maître, Rabbi Moché Aaron Pinto Zatsal, de son exceptionnelle personnalité et de ses grands bienfaits. Aussi, afin que se perpétue sa mémoire au sein des générations à venir, que nous-mêmes puissions tirer un enseignement de sa conduite, notamment de son humilité. Particulièrement révélatrice, en effet, était son humilité, ainsi que son désir -inspiré de l’exemple d’Aaron Hacohen- de favoriser l’amour entre les êtres, en général, entre un mari et sa femme en particulier.
Il n’est pas donc forfuit que son père Zatsal l’ai dénommé Moché Aaron.

C’est ainsi que le Tsadik, Rabbi Moché Aaron Pinto Zatsal, a littéralement donné forme à ses deux prénoms, en adoptant les vertus de notre Maître Moïse et du Grand-Prêtre Aaron. Il existe d’ailleurs un parallélisme intéressant entre Moché Rabbénou et Rabbi Moché Aaron Pinto. Moché a erré dans le désert quarante années durant, à la tête du peuple juif. Il a souffert leurs doléances, les a aidés à sortir des mondes de la Toumaâ (Impureté) et a toujours été leur défenseur et interprète auprès de l’Eternel. Rabbi Moché Aaron Pinto, obéissant à l’ordre de son père, s’est enfermé chez lui pendant quarante ans, -autant que le séjour des Bné Israël dans le désert-, lui aussi pour défendre le peuple juif. C’est par ses 248 membres que notre Maître était rattaché à son Créateur.

Aux yeux de notre Maître, Rabbi Moché Aaron Pinto Zatsal, l’important n’était pas d’être entouré de disciples entièrement voués à son service et à sa gloire, mais plutôt l’attachement à l’Eternel par l’accomplissement des Mitzvot: " Sois humble envers l’Eternel, ton D..." et " Sois toujours pur". C’est pourquoi il fuyait honneurs et hautes fonctions.

L’un des aspects le plus extraordinaires que l’on évoque chez les grands Tzadikim est le rayonnement de leur visage.

On dit qu’il émanait d’eux une lumière pareille à celle du firmament. Lorsqu’ils se trouvaient seuls, c’est cette clarté divine qui illuminait leur chambre. Tout le monde n’a pas eu le privilège de les regarder étudier, car cela pouvait être très dangereux. A l’occasion d’un voyage à Los Angeles, mon père, de mémoire bénie, avait été hébergé par M. David Azoulay et sa famille. Ces derniers avaient veillé à la Tvila (immersion rituelle) de tous les couverts et autres ustensiles et préparé des repas spéciaux pour leur illustre hôte. Un jour, la maîtresse de maison envoya son fils dans la chambre réservée à mon père pour l’inviter à passer à table. Mais en ouvrant la porte, le jeune garçon poussa un cri de frayeur qui fit trembler toute la maisonnée. A tous ceux qui lui demandaient ce qu’il avait vu, il répondit :

- La chambre de Rabbi Moché était pleine de lumière. Son visage aussi était illuminé et rayonnant!

Un second témoignage nous vient de M. Makhlouf Bitton, du Mochav Louzite, en Israël qui, lui aussi, avait eu le privilège d’héberger le Tsadik. L’on était alors en plein hiver, il faisait très sombre et le froid était particulièrement rigoureux. A un moment de la journée, M. Bitton était venu dans la chambre de Rabbi Moché pour s’enquérir de ses besoins. En ouvrant la porte, M. Bitton vit que le visage du Tsadik était lumineux comme un astre des cieux. On eût dit un flambeau d’où sortaient des éclairs. Craignant de perdre la raison s’il restait là à regarder, le maître de maison se hâta de revenir sur ses pas. Mais par la suite, des nuits durant, toute la famille de M. Bitton put voir, à distance, que la chambre de Rabbi Moché était illuminée, tandis que son visage brillait comme une lumière céleste. Plus d’une fois, les membres de la famille Bitton furent impressionnés jusqu’à la frayeur par cette extraordinaire vision.

A l’occasion de l’anniversaire de la disparition de Rabbi Moché Aaron Pinto, des centaines de personnes sont venues se recueillir sur sa tombe, au cimetière d’Ashdod. Conformément à la tradition familiale, les fidèles en ont fait le tour sept fois, en tenant à la main le livre consacré au Tsadik et intitulé "Et l’homme Moché...". Précisons que cette tradition s’appuie sur une autorisation halakhique spéciale. Alors que les participants effectuaient le quatrième tour de la tombe, le Président de l’association David Hamélekh, Rabbi Meir Amar, suscita une stupéfaction générale en faisant remarquer qu’un filet d’eau s’écoulait de la pierre tombale du Tsadik. Chacun se demandait comment un tel phénomène avait-il pu se produire. Mais surmontant le premier choc, toutes les personnes présentes se massèrent de ce filet d’eau véritablement miraculeux, de cette source d’eau vive qui faisait de la tombe de Rabbi Moché un Mizbéa’h Tahor (autel pur). Autre sujet d’émerveillement : à peine la procession autour du tombeau venait-elle de s’achever que l’eau cessa de s’écouler et que le tombeau retrouva son aspect habituel. Les témoins de cet événement extraordinaire en conservent aujourd’hui encore, l’impression profonde et le souvenir vivace : cette source miraculeuse, leurs yeux l’avaient vue et leurs mains l’avaient touchée.

Que son mérite nous protège. Amen
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:51

RABBI DAVID HANANIA PINTO, ET SA MAMAN LA RABANITE MAZAL-MADELEINE, L'EPOUSE DU TSADIK RABBI MOSHE AARON PINTO.ILS ETAIENT MES VOISINS DANS LES ANNEES 69-74

Ici en septembre 2003, a l'occasion de la hiloula de rabbi haim pinto Agadol de mogador.



L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Mazaluu7
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:54

LA LUMIERE DU JUSTE
(Ecrit par Rabbi Moché Aaron Pinto Zatsal)
Introduction


"Moïse sera heureux de son sort"

La période que nous traversons est un phénomène particulier en son genre. Nous sommes les témoins visuels de phénomènes qui nous traversent comme un étonnant éclair et dont nous n’avons jamais mesuré la portée. Nous demeurons étonnés et sans connaissance, sur ce qu’a fait D... à ce Pays. Quelle est cette grande colère ? Mais si nous approfondissons la Thora Sainte, nous trouverons que tout est clair et se tient, et que tout ce qui advint dans les paroles du temps d’Israël s’est réalisé soit au passé, soit au présent. La Thora les avait prévues d’avance.

Depuis des millénaires la Thora prévient : "D... t’éparpillera entre les Nations d’un bout jusqu’au l’autre bout de la terre." (Parachat Ki Tavo) et cette prédiction se transforma en réalité. Nos frères viennent de tous les coins éloignés du Monde dont nous ne savions rien. Cette période est appelée dans les écrits Saints "la fin des Temps", ou dans les paroles des Sages " les talons de Mashiah".

Le Gaon de Vilna vit que la délivrance à venir est appelée Boker (matin) et aussi Leïda (naissance). Ainsi lorsque le jour commence à s'éclaircir, de plus en plus et de même les douleurs annoncent la naissance et vont en se renforçant au fur à mesure qu'elle approche. Ainsi avant la délivrance, l’avènement de Mashiah se fera difficilement et de même en était-il pour la Délivrance en Egypte. Nous devons croire avec Foi que le Créateur (Béni soit son Nom) ne nous abandonnera pas car il est Miséricordieux et nous sauvera. Je pense qu’en l’une des années jusqu’à 5748 aura lieu la Délivrance complète qui a déjà commencé. Et voici ce qu’à reçu mon âme, partie du D... en haut.

Comme le récit de David Hamelekh "le lot de mon âme est D..." chacun a une âme qu’il reçoit du Ciel et qui dit : "Moi j’ai une Foi simple en D... et en la venue du Messie, et ce qu’à reçu mon âme et en quoi j’ai Foi, je n’aurai pas honte de le diffuser. Parfois il y a des choses bizarres qui étonnent mais qui se réalisent".

En ces jours difficiles, où nous percevons les bruits avant-coureurs de la Délivrance qui approche, le début du rassemblement des exilés et le rétablissement de l'état d’Israël. Qui a combattu pour nous contre nos ennemis avec miséricorde malgré nos nombreux péchés. Lorsque je n’habitais pas Israël, je ne savais si je devais m'installer en Israël, jusqu’à ce que j’obtienne un signe, c’est que nous sommes au seuil de l’arrivée du Messie. Comme la coutume est connue de nos pères, chaque année nous faisons la Hilloula du saint et Vénéré Rabbi Haïm Pinto le 26 Eloul. Et comme j’ai une Sainte habitude, j’ai envoyé des invitations à toutes les synagogues du Maroc pour inviter les fidèles à venir s’associer à la Hilloula. J’ai également écrit un article dans le journal marocain en ces termes : "J’invite votre Honneur à venir s’associer à la Hilloula du saint et Vénéré Rabbi Haïm Pinto le 26 Eloul 1963 qui est un "bon signe" au mois du repentir. Car le chiffre 26 correspond à la valeur numérique de D... qui correspond à la Miséricorde, et au mois d’Eloul qui est un mois de repentir et de prières".

Le lendemain j’ai acheté le journal pour voir l’article sur la Hilloula. J’ai cherché à la page réservée à cet effet mais je n’ai rien trouvé. J’ai continué à chercher et j’ai trouvé l’article dans la dernière page des "dernières nouvelles" proche de la loterie française. Je me suis demandé pourquoi le texte de la Hilloula est si proche de la loterie nationale française. Je me suis aperçu que le ticket gagnant 150 millions avait comme numéro 26-464. Le chiffre "26" était le nom de D... Miséricordieux qui demande aux juifs le repentir et ensuite les chiffres "4;6;4" valeur numérique "DAVID". J’ai alors découvert une partie de l’énigme.

Après la guerre de Kippour, l'état d’Israël avait "26" années guerres difficiles et D... dont la valeur est "26" a sauvé son peuple et l’avenir des ancêtres par Sa miséricorde. A ma connaissance nous sommes entrés dans le chiffre 464 qui est la fin de nos souffrances et la venue de notre Messie pour bientôt Amen. Pour affirmer nos paroles, il y a encore un petit signe qui est que du début du mois d’Eloul jusqu’au "26" Eloul il y a "26" années depuis la création de l'état d’Israël. Pendant ces années il y avait tout le temps des guerres et D... nous sauva et à compter du 26 Eloul jusqu’à Kippour, il y a 14 jours et il n’y a jamais eu pendant cette période de guerre, comme la valeur 464.



Pour confirmer encore nos paroles ; Rabbi Eléazar dit : "Les jours du Messie sont de quarante années" (Sanhédrin page 99), comme il dit : "Réjouissons-nous comme, les jours de souffrances des années où nous avons vu le malheur". La pensée est, réjouis-nous dans le futur avant la venue du Messie, quarante ans en contrepartie des souffrances endurées par nos pères lorsqu’ils sortirent d’Egypte soit quarante années dans le désert. Et tu n’as pas de joie plus grande, que maintenant, nous avons un Etat et nous voyons le rassemblement des exilés. Et nombre de personnes qui reviennent à la religion, et ceci depuis la création de l'état d’Israël en 1948 jusqu’à maintenant soit 32 années. Il reste 8 années pour compléter 40 années des jours du Messie et en cet endroit nous sera dévoilé le Messie.
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 16:58

RABBI DAVID HANANIA PINTO DEVANT LA TOMBE DE RABBI HAIM PINTO AGADOL LE GRAND-PERE A SON GRAND-PERE SEPTEMBRE 2003 A MOGADOR.
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 17:00

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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 17:16

L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Derabbihaimpintoaumarocof3

Hilloula de Rabbi Haim Pinto au Maroc - Septembre 2004
LES AMIS MUSULMANS DE LA FAMILLE VIENNENT TOUS LES ANS PARTICIPER A CETTE GRANDE HILLOULA, DANS LE GRAND MOSOLEE OU SE TROUVE LA TOMBE DU TSADIK
LE 2 EME A DROITE MON GRAND AMI JACKY KADOSH PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE JUIVE DE MARRAKECH.
RABBI DAVID HANNANIA PINTO EST ICI AVEC SON FILS
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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 17:22

ICI C'EST LE GRAND LUNCH A LA MEMOIRE DU TSADIK RABBI HAIM PINTO AGADOL DE MOGADOR A DROITE AVEC CHAPEAU ET LUNETTES SUR LA PHOTO MON GRAND AMI JACKY KADOSH PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE JUIVE DE MARRAKECH.

DANS LA SALLE SE TROUVENT BEAUCOUP DES PERSONNES D'ASHDOD.


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MessageSujet: Re: L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO   L'HISTOIRE DES SADIKIMES DE LA FAMILLE PINTO Icon_minitimeLun 10 Déc 2007 - 17:30

VOICI LE MOSOLEE OU SE TROUVE LA TOMBE DE RABBI HAIM PINTO AGADOL A MOGADOR.

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