| | LES RIVIERES DU MAROC | |
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Soly Anidjar
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| Sujet: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 14:58 | |
| À l'extrémité nord-ouest du continent africain, le Maroc se présente comme un rectangle harmonieux, limité au nord par la «Mère Méditerranée », à l'ouest par la longue courbe atlantique qui va des fraîcheurs tangéroises à la canicule saharienne. La frontière orientale nord-sud le sépare de la zone sœur de l'Oranais algérien, tandis que la frontière sud, souvent imprécise et source de conflits, rend le Maroc voisin de l'Algérie et de la Mauritanie. Son nom, Maroc venu de l'espagnol Marrueccos, a pour origine le nom de la capitale du Sud : Marrakech; mais c'est faire bon poids des autres villes du pays. En arabe, son nom est Maghreb, le pays du couchant. Pour le différencier de l'ensemble de l'Afrique du Nord, on ajoute l'adjectif Al-Aqsa : le plus éloigné, l'extrême, les choses étant vues depuis l'Orient arabe, ou Machrek.
Le Maroc possède d'importantes montagnes. Au nord, parallèle à la côte méditerranéenne, la chaîne du Rif, sœur jumelle de la sierra Nevada espagnole. Le Rif délimite une plaine côtière méditerranéenne parfois réduite à quelques centaines de mètres quand elle n'est pas totalement inexistante comme à Al-Hoceima où la montagne qui vient se jeter dans l'eau crée un site portuaire restreint, et un site touristique de première qualité. Quelques petites vallées. d'altitude moyenne, verdoyantes et souvent arrosées rappellent certains paysages français des Pyrénées orientales. Un très vaste cirque accueille sur le flanc occidental, donc ouvert aux rayons du soleil, la magnifique ville de Chefchaouen (ou Chaouen), tandis que le plateau qui mène vers la frontière algérienne voit la ville de Ketama siéger au carrefour de l'ancienne route Est-ouest et de la "route de l'Unité" venant du sud. La ville de Tétouan, capitale de cette ancienne zone, marque à 10 kilomètres de la plage méditerranéenne l'extrémité occidentale du Rif. L'immense bloc de l'Atlas se divise en Moyen Atlas au nord, Haut Atlas au centre et Anti-Atlas au sud. Ces trois chaînes parallèles et dirigées selon un axe sud-ouest - nord-est sont en fait le château d'eau du Maroc, mais aussi un obstacle à la circulation, tout en donnant à ce pays une originalité de paysage, une pluralité de régions et une multiplicité de sites à découvrir.
L' Atlas offre à la fois des stations de ski, des microclimats aux végétations étonnantes, une barrière ouest-est qui fait passer en quelques kilomètres de contrées atlanticoméditerranéens chaudes et humides aux sites prédésertiques chauds et secs, après une courte étape froide dans les sommets. Nous n'évoquons qu'au passage les différences de paysage et de végétation que l'on peut trouver en quelques kilomètres entre deux hautes vallées du Haut Atlas séparées à vol d'oiseau d'une trentaine de kilomètres et qui, dans la direction sud-ouest nord-est, offrent l'une, celle du Todra, un exemple type de végétation présaharienne (palmeraies, etc.), l'autre, celle du Dades, un modèle de végétation méditerranéenne avec ses amandiers et ses pêchers fleuris au printemps.
La côte méditerranéenne est relativement pauvre en fleuves à l'exception de l'immense et miraculeuse Moulouya qui, dans une région rigoureusement sèche, apporte avec ses affluents une possibilité de vie tout au long de son cours; le fleuve Nador vient se jeter dans la Méditerranée près d'Al-Hoceima, et le petit oued Laou rejoint également la Méditerranée à quelques kilomètres de Tétouan.
C'est la côte atlantique qui draine vers elle le grand réseau hydrographique marocain. Du nord vers le sud, le fleuve Loukos, qui se lette vers Larache, a longtemps constitué la frontière entre les zones française et espagnole. Il recueille une partie des eaux du Rif pour les rejeter, après la traversée d'une longue plaine littorale, dans l'Atlantique. Plus au sud, né dans le Moyen Atlas, le Sebou constitue avec ses nombreux affluents un réseau suivant une longue courbe qui, de la région de Boulemane, s'incline vers le nord, dépasse la région de Fès pour s'incurver dans la grande plaine de Rharb et venir rejoindre l'Océan à Kenitra. 40 kilomètres séparent cette ville de la métropole de Rabat et de Salé, divisées par le fleuve Bouregreg aux dimensions beaucoup plus modestes. La série des petites rivières qui séparent Rabat de Casablanca (90 km) ne doit pas faire oublier, à 150 km au sud de la capitale économique, le grand oued Oum er-Rbia (la « mère du printemps») qui, depuis sa naissance au cœur du Moyen Atlas tout près des sites touristiques qui font rêver, irrigue et fait vivre la zone montagneuse qui borde l'Atlas à l'ouest, et la très vaste plaine de la Chaouïa tout au sud de Casablanca. L'oued Tensift, qui avec son affluent l'oued Nfis enserre la région de Marrakech, apporte à cette région méridionale une certaine vitalité. Le grand fleuve du Sud qui se jette à 15 kilomètres au sud d'Agadir, l'oued Sous, a quant à lui un rôle beaucoup plus important puisqu'il caractérise toute cette zone à laquelle il donne prospérité, vie et originalité ainsi que son nom. Il faut enfin souligner la nature originale et le rôle primordial des rivières intérieures dont les plus caractéristiques sont l'oued Draa qui naît dans la région de Ouarzazate à la limite de l'Anti-Atlas et du Haut Atlas, plonge vers le sud-est pour disparaître dans la zone saharienne non sans donner vie à la zone à la fois touristique et agricole connue sous le nom de vallée du Draa, véritable antichambre du grand Sud saharien, tandis que la rivière de Dadès, née dans le Haut Atlas, vient confluer près de Ouarzazate après avoir enrichi toute sa vallée, célèbre en particulier par la culture des roses. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 15:01 | |
| La Moulouya est un grand fleuve marocain qui prend naissance à la jonction du massif du Moyen et du Haut Atlas dans la région d'Almssid près de Midelt (province de Khénifra). Il est long de 600 kilomètres.
Il dessert une partie du Maroc oriental et se jette dans la Méditerranée près de la ville de Saïdia. L'embouchure s'étire sur 2700 hectares à 20 kilomètres de la ville de Berkane. Son bassin hydraulique est d'une superficie totale de 74 000 km² et sa fonction principale est de drainer les eaux du Rif oriental et du Moyen Atlas à l'ouest ainsi que le Haut Atlas au sud.
L'embouchure de la Moulouya (35°06’ N - 2°22’ W) est classée SIBE (Site d'intérêt biologique et écologique), il s'agit donc d'une zone de biodiversité importante, riche en végétation aquatique[6],puis en tant que site RAMSAR en 2005. Cinq systèmes d’habitats ont été recensés : marin, estuarien, d’eau courante, palustre et enfin lacustre.
Les espèces observées:
Grande Aigrette Ardea alba[7] Héron pourpré Ardea purpurea[8] Harle huppé Mergus serrator[9] Râle des genêts Crex crex[10] Pluvier guignard Charadrius morinellus[11] Mouette mélanocéphale Larus melanocephalus[12] Goéland argenté Larus argentatus[13] Tourterelle des bois Streptopelia turtur[14] Tourterelle maillée Streptopelia senegalensis[15] Huppe fasciée Upupa epops[16] Torcol fourmilier Jynx torquilla[17] Hirondelle de rivage Riparia riparia[18] Pipit de Richard Anthus richardi[19] Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus[20] Flamants roses Phoenicopterus ruber ruber[21] Quelques rares oiseaux on été observés à Saidia et au niveau du pont sur l'Oued Cheraâ à Berkane:
Héron garde-bœufs[22] : plusieurs dizaines. Crabier chevelu[23] : qques ex. Aigrette garzette[24] : une dizaine. Héron cendré[25] : qques ex. Héron pourpré[26] : 2 ad. Cigogne blanche[27] : qques ex. Spatule blanche[28] : 5 ex. Canard colvert[29] : une dizaine. Sarcelle marbrée[30] : 3ex. min. Foulque macroule[31] : qques dizaines. Talève sultane[32] : 3 ad. Petit gravelot[33] : 1 ex. Chevalier gambette[34] : 1 ex. Barge à queue noire[35] : 5 ex. min. Mouette rieuse[36] : une dizaine avec capuchons. Goéland leucophée[37] : qques dizaines. Tourterelle des bois : Plusieurs ex. aux environs. Tourterelle turque : quelques ex. à Saidia Cochevis huppé[38] : qques ex. Hirondelle rustique [39]: assez communes. Bergeronnette du Maroc[40] : 1 mâle ad. Cisticole des joncs[41] : entendues bouscarle de Cetti [42]: 3 ex. min. Etourneau unicolore[43] : qques ex. à Saidia. Chardonneret élégant[44] : qques ex. Le bassin hydraulique de la Moulouya s'étend sur 74.000 km². Il couvre les sous-bassins de la Moulouya, Kert, Isly, Kiss, Chott Tigri, et une partie de la zone Bouarfa-Figuig. [45]
Le Za est un oued et le principal affluent du Moulouya. Il prend sa source dans le village de Tgafaït. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 15:03 | |
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 15:05 | |
| Moulouya L'embouchure de la Moulouya (le seul cours d'eau marocain important se déversant dans la Méditerranée ) est également un site d'intérêt Biologique et Ecologique d'un superficie de 2.700 hectares environ . Ce dernier comprend les marais des Chrarba , qui constituent de superbes étendues d'eau douce provenant de l'accumulation des précipitation pluviales et des résurgences, et cernées par une dense végétation palustre qui les rend quasiment inaccessible.
Ces zones abritent une avifaune riche et diversifiée comprenant des espèces endémiques d'importance mondial , à savoir : la Sarcelle marbrée , le Goéland d'Audouin ,etc .., et d'importance populations d'oiseaux nicheurs, tels que les Poules sultanes , le Héron pourpré , le Busard cendré et plusieurs espèces de fauvettes aquatique .
Elles constituent, par ailleurs , la plus importante escale migratoire de l'Oriental , accueillant des espèces hivernantes dont certaines sont menacées d'extinction , tels que les Canards Colver , les cendrées, etc.. La tapis végétal environnant est compose de sansouires à salicornes accompagnées de phragmites , de jonc ,etc.
L'herpétofaune de ce site est remarquable avec des espèces endémiques de la région de Kebdana et de l'Oranais , considérées comme disparues de la planète depuis un siècle. Ces lieux d'une rare beauté , aux levers et couchers de soleil féerique, offrent un cadre des plus agréables pour le tourisme vert. pour le tourisme vert. | |
| | | Soly Anidjar
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| | | | Soly Anidjar
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| | | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 18:47 | |
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 18:48 | |
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| | | Soly Anidjar
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| | | | Soly Anidjar
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| | | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 19:05 | |
| Le Bouregreg (en arabe أبورقراق ou abou rāqrāq) est un fleuve marocain, long de 240 kilomètres, son débit moyen s'élève à 23 m³/s mais, en période de crues, peut atteindre 1500 m³/s.
Il prend naissance dans la massif du Moyen Atlas à l'altitude de 1 627 mètres au niveau du Jbel Mtourzgane (Province de Khémisset) et de Grou (Province de Khénifra) et se jette dans l'océan Atlantique à l'embouchure séparant les villes de Salé au sud et Rabat au nord.
Bouregreg est l'un des principaux cours hydrologiques du Maroc. Il prend naissance dans le massif central marocain et chemine vers le littoral atlantique à travers la Meseta côtière. Son bassin versant est limité au nord-est par le bassin de Sebou, au sud par celui de l'Oum Errabiaa, au sud-ouest par les bassins des oueds côtiers (oued Cherrat, oued N'Fifikh, et oued Malleh et s'ouvre vers l'ouest sur l'océan Atlantique).
Le réseau hydrographique est composé essentiellement de deux rivières :
Oued Bouregreg Oued Grou et ses affluents: Akrech et Krifla Le potentiel du bassin de Bouregreg en eau est évalué à 680 Mm³ et renferme un grand barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah mis en service en 1974. Il constitue le principal ouvrage permettant la régularisation de 245 Mm³ d'eau potable, outre sept barrages collinaires : Aird, Ait Lamrabtia, Bouknadel, Mahrouk et N'khila à El Khémisset, Ain Tourtoute, et Tskrame à Khénifra.
Oued Bouregreg Rabat-Sale | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 19:15 | |
| Oum Errabiaa, ou Oum Er R'bia, est le 2e fleuve marocain qui prend sa source dans le Moyen Atlas à 40 km de la ville de Khénifra et à 26 km de la ville de M'rirt, commune rurale d'Oum Errabiaa. Il est long de 600 km et débouche sur l'océan Atlantique à Azemmour (region de Abda-Doukkala), situé à une altitude de 1240 m. Par son débit non négligeable de 117m³/s, de nombreux barrages (huit) y sont construits, les plus connus sont Bin el Ouidane, construit sur Oued El Aabid, du coté d'Azilal, près de la ville de Beni Mellal et à 120 km de Khénifra ; et le barrage Maachou à l'embouchure de l'Oum Errabiaa. Ce fleuve contribue au développement agricole de la plaine de Tadla et celle de Abda-Doukkala. Les affluents d'Oum Errabiaa sont oued Srou (les principaux affluents sont Oued Chbouka et Oued Ouaoumana). Outre l'Oum Errabiaa, on peut citer Oued Moulouya et son affluent Anesgumir, Oued Grou, affluent de Bouregreg, Oued Ksiksou et Oued Boukhmira.
Sur le plan hydrologigue la province de Khénifra constitue un grand réservoir d'eau par son système hydrologique complexe.
Ces rivières prennent naissance dans la région de Khénifra pour former 3 grands bassins hydrauliques :
le bassin d'Oum Errabia le bassin de la Moulouya le bassin de Bouregreg
La construction d'une série de barrages sur l'Oum Errabia et ses affluents constituera un défi pour le gouvernement marocain, qui veut atteindre son objectif d'irrigation évalué à 1 million d'hectares sur la totalité du royaume. L'auto-suffisance en matière de production de blé n'est pas encore atteinte.
Selon la tradition orale, la nomination d'Oum Errabiaa, signifiant "Mère du printemps" vient des 40 petites sources (douces et salées, qui alimentent le fleuve). L'autre version mythlogique est que l'Oum Errabiaa a juré de sacrifier par noyade 40 personnes par an, depuis la source jusqu'à l'embouchure. La ville de Khénifra est alimentée en eau potable, par une station d'épuration des eaux du fleuve, d'un goût prononcé.
Superficie. Le bassin de l'Oum-Er-Rbia est la clé de voûte du réseau hydro-électrique et d'irrigation du Maroc, qui s'étend sur une superficie de 35 000 km². L'Oued Oum Er Rbia, d'une longueur de 600 km , prend son origine au Moyen Atlas à 1200 m d'altitude et à 40 Km de Khénifra, puis traverse la chaîne du Moyen Atlas, la plaine du Tadla et de Abda -Doukala, (la Meseta côtière) et se jette dans l'Océan Atlantique à environ 16 km de la ville d'El Jadida (Azemmour).
Le bassin d'Oum Errabia constitue un ensemble de cours d'eau complexe, se concentrant dans la partie du Moyen Atlas (causse, meseta et le dir), il s'agit réseau fluvial comprenant l'Oum Errabiaa, oued Srou, oued Chbouka. La pièce maîtresse du bassin se trouve sur l'axe principal de l'Oum Errabia(Oued El Abid). Ce bassin étant considéré comme un réservoir hydraulique pour une partie du pays, un ensemble de barrages y a été édifié (six).
L'agriculture ne cesse de se développer, particulièrement sur les bassins de Tadla et de Abda Doukala.
Le barrage Tanafnit El Borj à 25 km de Khénifra est le 1er barrage hydro-électrique construit au village de Tanafnit, en amont des sources de l'Oum Errabia.
La réalisation du complexe impliquera la création d'un barrage, l'amélioration des infrastructures routières de la région et engendrera des emplois temporaires de l'équivalence de 90.000 hommes-jours.
Situé dans la province de Khénifra, se trouvant à 40 km environ au Nord-Est de la ville de Khénifra, cet aménagement bénéficie d'une importante régularisation naturelle grâce aux sources de Oum Er Rbia qui assurent à l'oued des débits d'étiage particulièrement soutenus.
D'une puissance installée de 2 x 9 MW, l'aménagement de Tanafnit consiste à turbiner les débits de cette source pour les restituer juste à l'amont de l'aménagement hydroélectrique El Borj. (source O.N.E)
Le barrage Ahmed El Hansali, situé près du centre Zaouyat Cheikh à 50 km de Kasba Tadla, est un ouvrage en enrochements à masque amont en béton, permettant de créer une retenue de 740 millions de m3, de régulariser 473 millions de m³ et d’obtenir une chute variant entre 51 et 82 m pour la production d’énergie électrique. Sa construction sur l'Oum Errabia constitue un atout stratégique, sur le plan hydro-électrique et pour l'irrigation de la plaine de Beni Amir (36.000 hectares), outre l'approvisionnement en eau potable. Sa capacité de stockage est de 350 millions m³.
Barrage construit à Ait Aissa prés d'Azilal et de Béni Mellal), sur Oued El ABID grand affluent de l'Oum Errabiaa. Les cours d'eau du bassin sont constitués de l'oued Oum Er Rbia et de ses principaux affluents : Tessaout, Lakhdar et El Abid., en aval de la ville de la ville de Khénfra, mis en service en 1954, sa hauteur est de 123 m, capacité de retenue : 1,253 Mm3, couvrant une superficie de 6,5 km².
Il permet la mise en valeur de la plaine de Tadla (70 000 hectares de terres fertiles) et contribue au développent agricole du Maroc par la production de betteraves sucrières (150 000 tonnes/an) ainsi que par infrastructure industrielle adéquate (destinée au sucre, au coton, et au lait).
Le barrage hydro-électrique d'Afourer fournit une production en énergie de 600 milliards de kilowattheures, soit les deux tiers de l’électricité d’origine hydraulique du Maroc.
Le barrage sur l'Oum Errabiaa a été mis en service en 1929 et fut le premier barrage construit au Maroc, conçu dans un but hydro-électrique en 1952, il alimentera Casablanca en eau potable.
Oum Er R'bia
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 19:24 | |
| Sebou
Sbou : Asbour. Mot composé de « as » : lieu ; « bour » ou abour : marécage. Ce nom a été donné à l'aval de la plaine de gharb où les marécages étaient associés à l'oued sbou.
Sebou Longueur 614 km Débit moyen 137 m³.s-1 Surface du bassin 40,000 km² Se jette dans Atlantique- Mehdia Bassin collecteur bassin versant collecteur Pays Le Gharb Cours d'eau - hydrologie
Le Sebou est un fleuve marocain, prend ses sources dans le Moyen Atlas. L’Oued Sebou : ayant une longueur totale de 614 km depuis sa source, il a à son amont les eaux de la rifaine (Oued Lebène et Oued Ouargha) et celles des crêtes (Oued Guigou, Oued Zlouh, Oued Mikkés), sans oublier l'Oued Inaouène qui vient de la région de Taza où il borde les régions moyennes-atlasiques et pré-rifaines. Après avoir traversé les collines pré-rifaines, le Sebou débouche dans la plaine du Gharb, où il va recevoir l'Oued Beht et l'Oued R'dom au Sud. et rejoint l'Atlantique près de Kénitra à Mehdia,le débit moyen s'élève à 137 m³/s .En hiver, la moyenne la plus élevée est celle du mois de février (350 m³/s),pouvant atteindre 6000 m³/s en période de fortes crues. L'Oued Sebou est l'une des ressources en eau les plus importantes du Maroc ; pourtant, il est parmi les fleuves les plus pollués de toute la région car il est soumis aux rejets des eaux usées domestiques et industrielles.
Le bassin de Sebou est formé principalement de 2 plaines :
La plaine du Gharb : La plaine de Maamoura :
Le Maroc possède beaucoup de cours d'eau (oueds) comme le Sebou, le Souss, la Melouiya, le Drà et le Dadès. Ces cours d'eau se propagent vers les grands fleuves et éventuellement vers l'océan et la mer. Cependant, dépendamment des saisons, la quantité d'eau qu'ils contiennent varie. En fait, en hiver ils sont sujet au gel et en été, ils sont plutôt susceptible à la sécheresse. Ils n'offrent donc pas toujours une source sur laquelle on peut compter sans préoccupation. Cela représente d'ailleurs un grand problème pour le Maroc, surtout en ce qui concerne l'agriculture. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 19:27 | |
| La région du Souss ou du Sous (et l'assif du même nom), avec la région de l'assif n Mast (autrefois dénommé Assif Oulghas) et l'assif n Dra, fait partie de la treizième région marocaine de Souss-Massa-Dra.
Le Souss est une région du sud-ouest du Maroc, dont la capitale est Agadir. Les autres villes importantes sont : Inezgane, Tiznit, Tafraout, Taroudant, Massa, Ait Melloul, Biougra, Ait Baha, Sidi Ifni, Bouizakarne, Tata...
Le Souss (Tamazirt n Souss en tachelhit) est, géologiquement parlant, le bassin alluvial de l'Oued Souss (Assif n Souss), séparé du Sahara par les montagnes de l'Anti-Atlas. La végétation courante dans le Souss est la savane dominée par l'arganier (argania spinosa), un arbre endémique local, que l’ont ne trouve nulle part ailleurs dans le monde, bien qu’il ai été transplanté dans d’autres régions du monde comme le sud de l’Espagne; une partie de la région planté d’arganiers est maintenant une réserve de la biosphère de l'UNESCO qui tente de protéger cet habitat unique.
Un bassin très bien irrigué, à fait du Souss l'une des régions les plus fertiles du Maroc pendant des siècles, connu depuis au moins le onzième siècle pour la culture et l'exportation du sucre. L'âge d'or du Souss ce situe aux alentours du dix-septième siècle pendant l'ère du royaume de Tazeroualt, quand la région entière à bénéficié de l'autonomie et a profité de l’exploitation commerciale du transport de l’or saharien et de la vente du sucre aux commerçants portugais, hollandais et anglais. Le centre de commerce extérieur à cette époque se trouvait à Agadir, ville située à 10 kilomètres au nord de l'embouchure de l'oued Souss.
La population du Souss au dernier recensement s'élevait à 3 millions. Le Souss est habité majoritairement par des Amazighs; hormis quelques tribus historiquement arabophones, la majorité des habitants du Souss sont principalement des Ichelhin (Chleuh). Les habitants sont dit Aït Souss (Ousouss au singulier) - Ist Souss (Oultsouss) en tachelhit. Mais c'est le terme arabe de Soussi qui s'impose peu à peu. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Jeu 29 Nov 2007 - 19:31 | |
| Oued Massa Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, Rechercher A 80 km au sud d'Agadir dans la région du Sous-Massa-Drâa au Maroc, l'oued se jette dans l'océan Atlantique.
L'oued Massa se trouve au centre de la région "Souss-Massa-Drâa" composée de la région du Souss au nord et de la rivière Drâa au sud.
L'embouchure, sujette au mouvement des marées, reste en eau toute l'année, eau saumâtre favorable au développement d'une chaîne alimentaire riche d'une multitude d'espèces animales, les oiseaux et les mammifères y étant bien représentés. L'embouchure, depuis longtemps mise en réserve, est une halte migratoire et un lieu d'hivernage pour beaucoup d'oiseaux circulant entre l'Europe et l'Afrique via Gibraltar. Les limicoles en sont les premiers bénéficiaires dont certains, au bord de l'extinction, ne sont plus observés qu'au Maroc.La réserve est facile d'accès depuis la N1. A environ 60 km au sud d'Agadir, tourner à droite au rond point vers Sidi R'bat. Traverser le village et tourner à droite au croisement. Cette route se transforme en piste sablonneuse qui mène à la porte de la réserve et au parking. L'oued Massa fait partie du tout jeune Parc National du Souss Massa. Il protégera donc cette importante halte migratoire entre l'Afrique tropicale et l'Europe. Aujourd'hui, il a surtout en charge la protection de la dernière colonie d'ibis chauves du monde. Le parc géré par l'administration des Eaux et Forêts, s'organise. Une garderie se met en place et certains des agents techniques ont de solides connaissances naturalistes, ce qui permet un bon suivi des populations d'oiseaux. L'aménagement d'une ruine de station de pompage sur l'embouchure, en poste d'observation, est en cours. Il sera alors possible, en toute discrétion, d'observer les allées et venues des oiseaux en fonction des marées et les ébats de nombreux sangliers dans les vasières, à toute heure de la journée (cette espèce étant de fait protégée en terre d'Islam).
En amont de la réserve intégrale, là où l'eau reste douce, s'étalent les jardins irrigués de Massa, sur les coteaux de la vallée de l'Oued, de nombreux douars (villages) se sont installés. Dans ces jardins il règne une activité rurale fébrile. Un va et vient d'ânes chargés de luzerne, de maïs ou de fèves, circulent entre les nombreux chemins creux servant de canaux d'irrigation lors de l'inondation des parcelles.
L’Oued Massa, rivière à courant très lent, d’une largeur variant de 15 à 40 mètres environ, la rivière Massa est bordée de chaque côté par une roselière dense et continue rendant l’approche ainsi que la pêche à pied quasi impossible. L’oued se présente comme une alternance de pools plus ou moins poissonneux, ou la clarté de l’eau laisse apparaître de magnifiques tâches de sable au milieu de massifs de myriophylles. Pour ce qui est du biotope, nous n’avons pu observer que deux espèces de poisson : mulet et black bass.Logé dans les contreforts de l’Anti-Atlas, cet ouvrage, d’une hauteur de 85 m et d’une longueur de 707 m a été mis en eau en 1972. Il barre un des bras de l’oued Massa en formant un lac artificiel de près de 7 km de long et d’une capacité utile de 304 millions de M3 pour une surface de bassin de 3800 ha. Le but est de créer dans la plaine de la Chtouka une superficie de 18 000 ha consacrés essentiellement aux primeurs et aux agrumes.
La plaine de la Chtouka constitue la prolongation de la plaine du Souss, limitée par l’oued Massa, est soumise à un régime pluviométrique sévère avec une moyenne de 100 mm/an. Il n'existe aucun oued dans cette plaine et les seules resources en eau se limitent à la nappe phréatique (potentiel évaluée à 110 millions de m3).
l'Oued Massa
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | ingenier Invité
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Sam 27 Juin 2009 - 3:09 | |
| Bonjour d'après ce que je viens de lire vraiment c incoyable comme connaissane des rivières marocaines excellent travail Soly Anidjar j'aimerai bien savoir si vous avez des données de précipitation mensulles et d'écoulement sur le bassin versant d'Oum Er Rabia ?? j'attend votre réponse |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Lun 29 Juin 2009 - 6:30 | |
| bonjour ingenier, l'Oum Errabiaa a un barrage qui a été mis en service en 1929 sous protectorat francais et fut le premier barrage construit au Maroc, conçu dans un but hydro-électrique en 1952, pour alimenter Casablanca en eau potable. | |
| | | flaubert Invité
| Sujet: cours d'eau Lun 5 Oct 2009 - 19:13 | |
| Je suis heureux de pouvoir apprendre la consistance du reseau fluvial du maroc depuis votre forum. Cependant je cherche a savoir si l'ensemble des cours d'eau ont leurs sources au maroc? Et s'il existe des fleuves qui traversent le maghreb. |
| | | Ra'hel
Nombre de messages : 48 Age : 69 Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Dim 25 Oct 2009 - 20:21 | |
| Ce qu'il ne faut pas oublier de dire pour l'Oued Sebou c'est que jusque dans les années 60 et des poussières, le barrage d'El Kanséra était construit de bois, et craquait très souvent s'étalant sur toutes les plaines....j'en ai quelques souvenirs encore...nous habitions la rive droite du Sebou et le seul endroit où Maman "Zal" trouvait pour nous protéger était la briquetterie Samain à l'époque !
| |
| | | Mercedes Barcessat
Nombre de messages : 161 Age : 78 Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: LES RIVIERES DU MAROC Lun 26 Oct 2009 - 11:55 | |
| Excellent reportage Soly tres informatif. Quand je pense que toute mon annee scholaire on ne nous a jamais enseigne la geopraphie du Maroc. C'etait toujours celle de France. Mes parents etaient scandalises par le curriculum educatif qui laissait de cote l'histoire et la geo. Le protectorat francais !!!!!
Bisous
Mercedes | |
| | | Ra'hel
Nombre de messages : 48 Age : 69 Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Lun 26 Oct 2009 - 12:43 | |
| J'étais à la mission française et durant les petites classes nous apprenions la géographie du Maroc et à partir du CM1 celle de de France.... | |
| | | Mercedes Barcessat
Nombre de messages : 161 Age : 78 Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Lun 26 Oct 2009 - 12:55 | |
| Une petite note:
Le Sebou est la seul fleuve navigable du Maroc mais seulement sur 17 km
Mercedes | |
| | | Mercedes Barcessat
Nombre de messages : 161 Age : 78 Date d'inscription : 27/01/2009
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Lun 26 Oct 2009 - 13:01 | |
| Salut Ra'el. A nous on nous a rien enseigne. Au CM2 mon pere voulait que je fasse l'examen du certificat d'etudes, et il m'a apporte un livre de geo et d'histoire a lire. Rien a voir a vec les beaux livre de la geo et histoire de France. Tres succint, tres peu d'information. J'ai en effet eu 3 questions sur le maroc tres faciles. Mercedes | |
| | | Ra'hel
Nombre de messages : 48 Age : 69 Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Lun 26 Oct 2009 - 13:04 | |
| Oui et à marée haute l'Océan s'engouffre dans l'estuaire loin très loin dans les terres ! Ahhh ce Sebou, le ski-nautique au yatch club de Port-Lyautey, les baignades en douces des parents ( sans mouiller les cheveux attention !!! )la voile... Le chalet à Mehdia.... Ah Yemma di Baba li flousse di bekri ou li 3akal di daba !!!! | |
| | | Ra'hel
Nombre de messages : 48 Age : 69 Date d'inscription : 06/07/2009
| Sujet: Re: LES RIVIERES DU MAROC Lun 26 Oct 2009 - 13:21 | |
| Ben nous on s'est avalée toutes les villes, Mazagan, Mogador, Louis Gentil, Arsila.... et ça à la mission française. J'ai aussi eu droit au certficat d'étude et même que je passais d'office en 6ème Maman "ZaL" m'a obligée à passer l'examen... Le plus Beau souvenir : Nous avions droit aux vacances des Fêtes Juives, Chrétiennes et Musulmanes, 3 mois de vacances l'été puique nous ne rentrions en classe que début octobre, mais alors qu'est-ce que l'on pouvait travailler, le niveau scolaire était bien supérieur à maintenant ! Le plus drôle c'est qu'en france je me suis faîte soigner par un chirurgien à l'hosto et ne cessais de lui couper la parole pour lui dire : " vous ressemblez comme 2 gouttes d'eau à quequ'un que j'ai connu, mais qui c'était" Le toubib souriait ne bronchait pas...puis cela m'est revenu " vous ressemblait à mon Institeur du CM1 !!! "...tu vas rire c'était son fils ! | |
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