LA MEMOIRE DE TOUS CEUX QUI NOUS ONT QUITTES EN 2009

Ted Kennedy

(22 février 1932 - 25 août 2009)

Plus connu sous le nom de Ted, Edward Moore Kennedy était un homme politique américain, figure emblématique de l’aile libérale du Parti démocrate. Atteint d’une tumeur maligne au cerveau, et malgré une première opération réussie, il décèdera le 25 août 2009.

Ses ambitions présidentielles brisées par le scandale dit de "Chappaquiddick" en 1969, Ted Kennedy fut cependant élu sénateur du Massachussetts au Congrès des Etats-Unis en 1962 et le resta jusqu'à sa mort. Lors de son décès, de nombreux hommages lui furent rendus, car il était considéré comme un défenseur des pauvres et des plus défavorisés,

Patrick Swayze

(18 août 1952 - 14 septembre 2009)

L’acteur mythique du film Dirty Dancing, qui a fait rêver des milliers de jeunes filles des années 80 et 90, est décédé le 14 septembre 2009 à l’âge de 57 ans. Sensuel dans Dirty Dancing, romantique dans Ghost, généreux dans La Cité de la joie, Patrick Swayze était devenu une icône du cinéma américan.

Moins présent sur les écrans depuis plusieurs années, Patrick Swayze se fait diagnostiquer un cancer du pancréas en 2008, qui le laisse très affaibli. S’il a pu être guéri une première fois, une rechute l’a finalement emporté.

David Carradine

(8 décembre 1936 - 4 juin 2009)

David Carradine restera dans les mémoires comme ayant incarné le fameux Bill dans le diptyque Kill Bill, réalisé par Quentin Tarantino. Les circonstances de sa mort risquent également de marquer les esprits : l’acteur, âgé de 72 ans, était en Thaïlande où il tournait Stretch, le dernier film de Charles de Meaux. Il a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel jeudi 4 juin, suite à un « accident auto-érotique » qui aurait mal fini.

David Carradine est apparu dans plus de cent films, et a été nommé quatre fois aux Golden Globe Awards.

Alain Bashung

(1er décembre 1947 - 14 mars 2009)

Le 29 février dernier, Alain Bashung, auteur-compositeur-interprète venait d’être sacré artiste le plus primé des Victoires de la Musique. Il a malheureusement eu très peu de temps pour profiter de son titre, puisqu’il est décédé des suites d’un cancer du poumon quinze jours plus tard.

A partir du début des années 80, Alain Bashung est devenu une figure importante de la chanson et du rock français. Il a ainsi eu une influence considérable sur un grand nombre de chanteurs. Le 30 novembre 2009 a paru une intégrale de ses disques, intitulée "A perte de vue".

Farrah Fawcett

(2 février 1947 - 25 juin 2009)

La « drôle de dame » Farrah Fawcett s’est éteinte le 25 juin 2009, après trois années de combat contre le cancer du côlon. Farrah Fawcett avait décidé de filmer son combat face à la maladie. Plongé dans son intimité, le spectateur découvrait la force, les larmes et les souffrances de la chimiothérapie et des lasers.

Quelques jours avant sa mort, elle avait accepté la demande en mariage de son compagnon de longue date, Ryan O’Neal. Son rôle de Jill Monroe dans la série Drôles de dames dans les années 70 lui aura apporté la gloire.

Le celebre Doudou Topaz se suicide et laisse tous ces fans avec les larmes aux yeux....

Le saxophoniste du groupe du Club Dorothée René Morizur a succombé à une rupture d’anévrisme.


Les enfants des années 1980 sont en deuil. René Morizur, le saxophoniste à lunettes du groupe Les Musclés, est mort à 65 ans, à la suite d’une rupture d’anévrisme survenue après plusieurs jours d’hospitalisation à Brignoles, dans le Var. Il a accompagné Johnny Halliday et le groupe Magma sur scène.

René des Musclés


(1944 - 26 août 2009)
Réné Morizur est surtout connu pour avoir été le saxophoniste du groupe de musique Les Musclés formé en 1987, qui accompagnait l’émission Le Club Dorothée sur TF1. René et ses compagnons Framboisier, Eric, Rémy et Bernard Minet ont fait danser la France entière en 1989 avec leur succès "La fête au village".
Les Musclés ont aussi joué leur propre rôle dans une sitcom diffusée dans le cadre du Club Dorothée : Salut les Musclés, dont pas moins de 263 épisodes ont été tournés et suivis par plusieurs générations de fans. Reconverti depuis dans un groupe local de la côte atlantique, « René des Musclés » est décédé d’une rupture d’anévrisme le 26 août 2009, à l’âge de 65 ans.

Claude Berriné Claude Berel Langmann le 1er juillet 1934 à Paris, mort le 12 janvier 2009[1] à Paris, d'un accident vasculaire cérébral à l'âge de 74 ans, est un réalisateur, acteur, producteur et scénariste de cinéma français.
Claude Berri est issu d'une famille juive ashkénaze, fils d'un fourreur polonais et d'une ouvrière roumaine[3] installés à Paris, habitant au no 8 du passage du Désir, dans le 10e arrondissement de Paris. Il exerce brièvement le métier paternel, mais suit des cours de théâtre en parallèle.

Claude Berri joue pour la première fois au théâtre dans les Mardi du Théâtre Caumartin, sous la direction de Jacques Pierre (devenu réalisateur de télévision) et Jacques Ruisseau. Il interprète « le fils », dans Tchin-Tchin de, et avec, François Billetdoux, au théâtre de Poche de Paris.

Berri remporte un Oscar pour son court-métrage de fiction Le Poulet à la 39e cérémonie des Oscars en 1966.

Il gagne le concours « Naissance d'une Étoile », catégorie comédien, devant Jacques Ruisseau (feuilleton Le Temps des copains de Jean Canolle et Robert Guez, rôle du timide étudiant en médecine « Étienne Chantournel »), ce qui lui offre un rôle avec Henri-Georges Clouzot, au côté de Brigitte Bardot et de Jean Gabin, la jeune comédienne Marie Laforêt gagnant, pour sa part, le premier prix de ce concours, ce qui lui vaut le premier rôle de Plein soleil (de René Clément) au côté d'Alain Delon.

Considéré comme l'un des grands producteurs (Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon, grand succès en France de l'année 2008) et réalisateurs (Tchao Pantin, Jean de Florette, Manon des sources) de l'histoire du cinéma français, Claude Berri a aussi été un grand amateur d'art moderne et contemporain, auquel il a dédié l'Espace Claude Berri, ouvert à Paris le 21 mars 2008.

En 2004, Claude Berri devient président de la Cinémathèque française, dont il démissionne en 2007 pour des raisons personnelles.

Compagnon de Nathalie Rheims, il crée avec elle la société de production Cinéma Hirsch Productions et coproduisent, L'un reste, l'autre part; Les enfants, Le démon de midi, La maison du bonheur, Ensemble, c'est tout, La Graine et le Mulet, Bienvenue chez les Ch'tis.

Il est le père de l'acteur Julien Rassam (1968-2002) et de l'acteur et producteur Thomas Langmann (né en 1972).Il a également un fils de son deuxième mariage: Darius Langmann, né en 1986. Claude Berri a souffert d'une grave dépression à la suite du décès de son fils Julien.

Une de ses dernières apparitions publiques a lieu pour les obsèques de Guillaume Depardieu, le 17 octobre 2008 à Bougival.

Dans la nuit du samedi au dimanche 11 janvier 2009, il est admis en réanimation au service des urgences neuro-chirurgicales de l'hôpital de la Salpêtrière à Paris. Souffrant d'un « hématome intracrânien » selon les précisions de l'hôpital, il meurt dans la matinée du 12 janvier 2009 des suites d'un accident vasculaire cérébral. Il a été inhumé le 15 janvier 2009 au cimetière de Bagneux.

Claude Berri venait tout juste de commencer le tournage de son prochain film Trésor, avec Alain Chabat et Mathilde Seigner, quand la maladie l'a emporté. Le réalisateur François Dupeyron, qui secondait Berri compte tenu de l'état de santé de ce dernier sur le tournage, le remplacera et continuera le tournage du film.

Sim, de son vrai nom Simon Jacques Eugène Berryer, né le 21 juillet 1926 à Cauterets (Hautes-Pyrénées) et mort le 6 septembre 2009 à Saint-Raphaël (Var), est un acteur, comique, chanteur, auteur et écrivain français, connu entre autres pour sa participation à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes.

Il passe son enfance à Ancenis, dans la Loire-Atlantique, ville dans laquelle ses parents tiennent un cinéma, L’Eden, où il fait ses premiers pas d'ouvreur. Puis, peu avant la guerre, la famille Berryer s'intalle à Nantes, pour y prendre la gérance d'une autre salle, le Majestic, Place Jean-Macé dans le quartier de Chantenay. Le jeune Simon suit alors ses études au lycée Leloup-Bouhier de la ville[2]. Sim débute sa vie professionnelle en 1946, comme opérateur de cinéma à Rennes au cinéma Le Royal. Il présente à partir de 1953 un tour de chant comique dans des cabarets parisiens. Dans les années 1960, il fait partie de l'équipe animant les émissions télévisées pour la jeunesse organisées le jeudi après-midi par Jean Nohain, puis interprète la baronne de la Tronche-en-Biais dans une émission de Guy Lux.
Il meurt le dimanche 6 septembre 2009, à l'âge de 83 ans, d'une embolie pulmonaire, à Saint-Raphaël, dans le Var. Il avait été hospitalisé quelques jours auparavant pour une pneumonie.

Willy Ronis, né le 14 août 1910 à Paris et mort le 11 septembre 2009 à Paris, est un photographe français. Il est l’un des représentants les plus éminents de ce que l’on a appelé par la suite la photographie humaniste.

Willy Ronis est le fils d’un émigré juif d’Odessa en Ukraine et d’une pianiste juive lituanienne, ayant fui au début du XXe siècle les pogroms. Mélomanes, ils se rencontrèrent dans une amicale d’exilés russes et s’installèrent dans le 9e arrondissement de Paris. Après un emploi de retoucheur en photographie dans un studio réputé, « pour effacer les rides des dames », son père ouvre son propre studio sous le pseudonyme de Roness. Leur fils, Willy, naît à Paris au pied de la Butte Montmartre.

Willy Ronisen veut devenir compositeur de musique. Mais lors de son retour du service militaire en 1932, son père, très malade, lui demande de l’aider au studio. Il est peu intéressé par la photographie conventionnelle mais se passionne pour les expositions de photographies. Ses opinions politiques penchent à gauche ; il photographie les manifestations ouvrières de 1934. En 1936, son père meurt, le studio est vendu et la famille déménage dans le 11e arrondissement.

À partir de cette date, il se consacre au reportage. Avec la montée du Front populaire, les mêmes idéaux rapprochent Ronis de Robert Capa et de David « Chim » Seymour, photographes déjà célèbres. Il a également l’occasion de connaître Kertesz, Brassaï et Cartier-Bresson. Mais, par rapport à la vision de ses pairs, Willy Ronis développe une véritable originalité, marquée par l’attention portée à « l’harmonie chorale des mouvements de foule et à la joie des fêtes populaires ».





Une de ces photo qui a fait le tour de la terre