MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 ISAAC ABARBANEL

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Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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ISAAC ABARBANEL Empty
MessageSujet: ISAAC ABARBANEL   ISAAC ABARBANEL Icon_minitimeDim 3 Mai 2009 - 22:43

Isaac Abravanel

Don Itshak ben Yehouda Abravanel (ne en 1437, a Lisbonne (Portugal) - decede en 1508, a Venise (Italie)), membre de la célèbre famille Abravanel (à la célébrité de laquelle il a largement concouru), fut un homme d’état, philosophe, commentateur biblique, et financier juif.

On se réfère souvent à lui par son seul nom de famille, dont la prononciation devient selon qu’on se réfère à l’opinion d’érudits ou de lettrés, Abravanel, Abrabanel, ou, dans les livres d’étude juive, Abarbanel.

La famille Abravanel, réputée être d’ascendance davidique, est l’une des plus anciennes et distinguées, à la fois parmi les juifs et les Grands d’Espagne. Ils s’y sont établis avant l’arrivée des Sépharades, et les rois catholiques usèrent de tous les stratagèmes pour tenter d’empêcher don Isaac de suivre ses frères hors d’Espagne en 1492, allant jusqu’à fomenter l’enlèvement de son petit-fils. La présence de Don Judah Abravanel est attestée à Séville, bien qu’on parle déjà d’un grand Sage Abravanel sous Alphonse X dit le Sage.

Il est enterré à Padoue.
Abravanel fut l’élève de Joseph Hayim ben Shem Tov, rabbin de Lisbonne, et étudia à la Yeshiva du Rav Isaac Aboab. Versé tant dans la littérature rabbinique que dans les sciences profanes de son temps, il consacra ses jeunes années à l’étude de la philosophie juive. À 20 ans, il écrivait divers traités sur la forme originelle des éléments primordiaux (feu, air, etc.), la religion, la prophétie, etc. Mentionnons tout particulièrement son affinité pour Isaïe, également de lignée davidique. Il entra en tant que trésorier et collecteur d’impôts au service de la maison de Bragance, les premiers parmi les grands du Portugal, dont les avoirs couvraient le tiers des terres, et confidents du Roi Alphonse V

Pour autant, le responsable communautaire ne s’effaçait pas devant le financier. Dans une lettre adressée à son ami Yehiel de Pise, banquier italien, il raconte comment, lors de la prise de la ville d’Azrilla, au Maroc, lorsque les juifs y habitant furent réduits en esclavage, il employa une grande partie de sa fortune à les faire libérer et reloger ces juifs exclusivement arabophones au Portugal.

Les choses se gâtèrent à la passation du pouvoir. Le fils d’Afonso V, João II du Portugal, accusa Abravanel de complicité et de haute trahison avec le Duc de Bragance. Abravanel, averti à temps, s’enfuit précipitamment en Castille (1483). Sa fortune fut confisquée par décret royal, et il fut condamné à mort par contumace. Il parvint néanmoins à faire transférer sa famille.

À Tolède, où il avait élu domicile, interprétant sa disgrâce comme une réprimande divine, il s’attela aux études bibliques, et produit en six mois un important commentaire sur le livre de Josué, le livre des Juges, et Samuel. Néanmoins, un Bragance exilé à la cour de Castille ayant vanté ses mérites, il entra rapidement au service des rois catholiques. L’armée espagnole se ruinait dans une guerre épuisante contre le royaume sarrasin de Grenade. Abravanel entreprit rapidement, avec son ami Don Abraham Senior, des revenus de fermage, et d’approvisionner l’armée espagnole.

Cependant, Ferdinand II d'Aragon et la Reine Isabelle édictèrent l’expulsion des juifs d’Espagne trois mois à peine après la chute de Grenade, par le décret de l'Alhambra. Par trois fois, Abravanel tenta de faire annuler l’édit, offrant des sommes considérables qui ont servi à financer l'expédition de Christophe Colomb. On raconte qu’il y parvint presque, mais que l’Inquisition, c'est-à-dire Torquemada s’en mêla.

Le prestige d'Abravanel était si grand que les Rois Catholiques utilisèrent de tous leurs stratagèmes pour le retenir en Espagne. Ils lui offrirent de rester, en tant que Juif, ainsi que neuf hommes, de façon à pouvoir réunir un minyan (quorum de prière). Ils tentèrent d'enlever son petit-fils, mais celui-ci avait déjà été envoyé au Portugal.

Finalement, il préféra l’exil, tandis qu’Abraham Senior et son gendre Melamed étaient contraints à un baptême en grande pompe, et parrainés par les rois catholiques. L'exil d'Abravanel est contée dans son introduction au livre de Josué. On lui a attribué une réponse au décret de l’Alhambra, qui aurait été perçue comme une malédiction juive contre l’Espagne, et aurait eu pour effet d’interdire aux juifs fût-ce de fouler le sol espagnol, jusqu’à ce que Franco abolisse le décret d’Alhambra en 1967. Toutefois, Abravanel n'en fait aucune mention dans sa propre relation des faits (introduction aux Premiers Prophètes), et il s'agit plus que probablement d'une fiction littéraire rédigée dans son style.
Il va sans dire que l’argent ayant cours même dans les cours de loi, Abravanel put permettre à quelques juifs de demeurer en Espagne, moyennant espèces sonnantes, trébuchantes et importantes.

Abravanel arriva à Naples, seule terre d’exil à accepter les juifs. Il entra rapidement au service du roi et connut une brève période de calme, mais l’Italie étant une terre de guerre et de convoitise, Naples fut bientôt envahie par l’armée de France. Abravanel accompagna son maître à Messine, avant de faire voile vers Corfou en 1495, à Monopoli en 1496, avant de se fixer à Venise en 1503, où il négocia un traité entre la république vénitienne et le Portugal. Le traité ne fut pas conclu, sans que cela nuise en rien à son prestige, les Portugais ayant refusé.

Étant Juif, Abravanel ne put être enterré à Venise, et repose à Padoue.

Un hôpital en Israël porte son nom.


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