MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 Pierre Mendès France

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MessageSujet: Pierre Mendès France   Pierre Mendès France Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:28

Né à Paris dans une famille d’origine juive ashkénaze de commerçants aisés, docteur en droit, diplômé de l’École libre des sciences politiques, Mendès France est le plus jeune avocat de France lorsqu’il s’inscrit au barreau, le plus jeune député lorsqu’il est élu dans l’Eure en 1932, et le plus jeune membre du gouvernement lorsqu’il entre dans le second cabinet de Léon Blum, en mars 1938, comme sous-secrétaire d’État au Trésor.
Spécialiste des questions financières, il est en 1943, commissaire aux Finances dans le Comité français de libération, à Alger.
Après avoir dirigé la mission française à la conférence de Bretton Woods, il est nommé en septembre 1944 ministre de l’Économie nationale; en avril 1945, faute d’obtenir un contrôle draconien de tout le secteur économique et financier, il démissionne avec éclat: «Nous traversons une crise d’immoralité qui rappelle le Directoire...». Il est gouverneur du Fonds monétaire international et gouverneur adjoint de la Banque internationale de reconstruction de 1946 à 1958.
En mai 1947, il est désigné comme représentant permanent de la France au Conseil économique et social de l’O.N.U. En 1953, il participe à la fondation de L’Express, journal qui se veut très vite l’organe de la bourgeoisie de gauche et du mendésisme militant.
Situé alors à la gauche du Parti radical, dont il assume la vice-présidence, Mendès France est investi comme Premier ministre et ministre des Affaires étrangères en juin 1954, après Diên Biên Phu ; il se donne un mois pour conclure la paix en Indochine . Il accorde ensuite l’autonomie interne à la Tunisie. Gouverner, c’est choisir, titre d’un ouvrage écrit en 1953, deviendra sa devise.
Renversé le 5 février 1955, Mendès France et les radicaux-socialistes fondent, par un accord avec les républicains sociaux de Chaban-Delmas, la S.F.I.O. de Guy Mollet et l’U.D.S.R. de François Mitterrand, le Front républicain; L’Express apparaît comme l’organe de cette alliance. La majorité parlementaire que le Front constitue fait que Mendès France devient ministre d’État dans le cabinet Mollet en février 1956. En désaccord sur la politique suivie en Algérie «où le recours aux armes ne saurait suffire», il démissionne trois mois plus tard. Il abandonne d’autre part la direction du Parti radical, estimant que le contrat signé au congrès de Wagram (redressement et assainissement du parti) a été «foulé aux pieds».
En 1958, tenant pour une attitude de «facilité» de s’en remettre entièrement à un homme, «certes glorieux et prestigieux, mais dont les intentions sont incertaines», Mendès France opte pour le «non» au général de Gaulle, dont il ne cessera de contester les choix économiques et de dénoncer le «régime ultraprésidentiel». Bientôt, cherchant une nouvelle voie de centre gauche, il rejoint le Parti socialiste autonome (P.S.A., futur P.S.U.); il se retrouve exclu du Parti radical en 1959. Opposé à une Algérie française — solution tardive qu’il juge impossible — il continue de faire connaître ses idées en publiant, en octobre 1962, La République moderne, où il définit la «planification démocratique»; loin d’être une organisation oppressive, celle-ci est pour lui l’axe autour duquel doit se mettre en place toute la construction économique et politique d’un pays.
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MessageSujet: Re: Pierre Mendès France   Pierre Mendès France Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:30

Pierre Mendès France, né à Paris le 11 janvier 1907, mort le 18 octobre 1982, était un homme politique français.

Issu d'une famille de vieille ascendance judéo-portugaise (séfarade) du nom de « Mendes de França » installée à Bordeaux, Rochefort, Louviers et Paris, Pierre Mendès France, bachelier à 15 ans, devient en 1928, après des études de droit et un passage par l'École libre des sciences politiques, le plus jeune avocat de France : il a alors 21 ans.

Très intéressé par les questions économiques et financières, il soutient en mars 1928 une thèse sur la politique de redressement du franc menée par Raymond Poincaré, dans laquelle il salue l'efficacité « brute » de cette politique, mais en critique les conséquences économiques et sociales.

Il est initié le 19 mai 1928 à la Respectable Loge Paris et visite la Loge Union et Progrès à Pacy-sur-Eure[1].

En 1933, Pierre Mendès France épouse Lily Cicurel (1910-1967) ; ils ont deux enfants : Bernard Mendès France (1934-1991) et Michel Mendès France (né en 1936) – celui-ci ayant lui-même deux enfants : Tristan Mendès France (1970) et Margot Mendès France (1975). En 1971, Pierre Mendès France épouse en secondes noces Marie-Claire de Fleurieu (née Servan-Schreiber).
Parallèlement à ses études, Pierre Mendès France se tourne vers le militantisme. Il sera l'un des membres fondateurs en 1924 de la Ligue d'action universitaire républicaine et socialiste, un mouvement étudiant d'opposition à l'extrême droite, très actif dans le Quartier latin à la fin des années 1920, qu'il présidera en 1928. Pierre Mendès France apparait alors comme l'un des espoirs du Parti radical auquel il est inscrit depuis 1923, c'est-à-dire dès l'âge de seize ans. Il fait partie, aux côtés de Jacques Kayser, Gaston Bergery, Pierre Cot, Jean Zay ou encore Bertrand de Jouvenel, des « Jeunes Turcs » qui réclament un renouvellement de la doctrine du mouvement, demandent son ancrage à gauche et contestent les orientations de la direction du mouvement incarnée par la figure historique d'Édouard Herriot.

Député de l'Eure à partir de 1932 et maire de Louviers à partir de 1935, il est élu conseiller général de l'Eure en 1937. Il n’hésite pas à attaquer Herriot, président du Parti, au congrès du Parti de Clermont-Ferrand (mai 1934), soutient Edouard Daladier ainsi que la stratégie du Front Populaire (1936) d’alliance avec les socialistes. Il prend la tête de la commission des douanes de la Chambre des députés, avant d'être nommé sous-secrétaire d'État au Trésor dans le deuxième et éphémère gouvernement Léon Blum (du 13 mars au 8 avril 1938). La gauche (PCF compris) s'abstenant lors du vote du 9 juillet 1936 à propos de la participation française aux Jeux olympiques de Berlin, organisés par le régime nazi, Pierre Mendès France est le seul député de gauche à voter contre, soutenant ainsi les Olympiades populaires organisées par le Front populaire espagnol. Mendès France élabore ensuite avec le directeur de cabinet de Léon Blum, Georges Boris, un projet de réforme économique audacieux, axé sur le contrôle des actifs et sur le soutien à l'investissement militaire dont l'exposé des motifs se réclame pour la première fois en France de préceptes keynésiens. Très contesté, ce projet sera rejeté par le Sénat, ce qui précipite la chute du gouvernement.
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MessageSujet: Re: Pierre Mendès France   Pierre Mendès France Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:30

Député à la déclaration de la guerre, il est mobilisé comme officier au Moyen-Orient où il passe un brevet d'observateur aérien.

Au moment de la déroute qui a obligé le gouvernement à se réfugier à Bordeaux, il est de ceux qui veulent poursuivre la guerre à partir de l'Afrique du Nord, et il embarque à bord du Massilia avec un certain nombre de députés et d'hommes politiques. Il est arrêté le 31 août 1940 au Maroc sur l'ordre du résident général Charles Noguès et accusé, avec trois autres officiers, de désertion, alors que bien au contraire il est de ceux qui veulent se battre. Rapatrié à Marseille en même temps que Jean Zay, il est jugé le 9 mai 1940 par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand et condamné à six ans de prison et à la destitution pendant dix ans.

Incarcéré par le régime de Vichy, puis transféré à l'hôpital militaire, il s'en échappe le 21 juin 1941 et rejoint les Forces aériennes françaises libres à Londres où il participe aux combats, en qualité de capitaine pilote observateur, au sein du groupe de bombardement Lorraine. Comme capitaine navigateur, il commande un raid sur la centrale électrique de Chevilly-Larue, dans la banlieue parisienne, en octobre 1943.

Nommé par le général de Gaulle, en 1943, commissaire aux finances, dans le Comité français de la Libération nationale d'Alger, il représente la France à la conférence de Bretton Woods avant de devenir ministre de l'Économie nationale du Gouvernement provisoire de la République française, à partir du 4 septembre 1944. En désaccord avec René Pleven, ministre des Finances, sur l'orientation à donner à la politique économique, qu'il désire énergique, il démissionne le 6 avril 1945, faute d'obtenir le soutien du général de Gaulle pour prendre les mesures de rigueur et d'assainissement monétaires que lui semble exiger la situation économique du pays. Le litige portait tout particulièrement sur l'échange des billets de banque afin de corriger certains abus que le marché noir et l'économie souterraine avaient favorisés durant l'occupation.

Nommé au conseil d'administration de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Il représentera ensuite la France au Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC).
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MessageSujet: Re: Pierre Mendès France   Pierre Mendès France Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:32

Ses origines juives, ses positions sur la décolonisation et sa politique de fiscalisation des bouilleurs de cru firent de Pierre Mendès France l'une des cibles favorites, en utilisant par exemple son aspect de « chien battu », de l'extrême droite et du mouvement poujadiste représentée à l'Assemblée à partir de 1956 par Jean-Marie Le Pen. Pierre Poujade lui a ainsi lancé en 1955 : « Si vous aviez une goutte de sang gaulois dans les veines, vous n’auriez jamais osé, vous, représentant de notre France producteur mondial de vin et de champagne, vous faire servir un verre de lait dans une réception internationale ! C’est une gifle, monsieur Mendès, que tout Français a reçue ce jour-là, même s’il n’est pas un ivrogne. » En effet, en 1954 alors président du Conseil il institue et organise la distribution de lait dans les écoles et les casernes[5].

Pierre Mendès France fut également le seul député à s'opposer jusqu'au bout à la participation française aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936, sous la férule nazie
De nombreux établissements scolaires et universitaires portent son nom (notamment à Paris et Grenoble), ainsi que le lycée français de Tunis. Le Palais des sports de Grenoble porte également son nom.

Pierre Mendès France était titulaire, entre autres, de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance.
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MessageSujet: Re: Pierre Mendès France   Pierre Mendès France Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:34

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« Mendès n'exerça l'autorité de l'État qu'un temps très bref. En 1944-1945, il est ministre, quelques mois, mais de Gaulle écarte sa politique économique, la jugeant trop austère. Pendant 232 jours, en 1954-1955, il gouverne enfin. À marche forcée : il liquide une guerre perdue, l'Indochine, entame, en Tunisie, la décolonisation de l'Afrique du Nord, amortit l'échec de la Communauté européenne de défense. Les premiers troubles éclatent en Algérie. Et l'Assemblée organise sa chute. Hormis un intermède, en 1956, il se tiendra désormais en marge, prenant peu à peu la dimension d'un mythe. Par sa rigueur, il réconciliait morale et politique. Il avait ce courage du « parler vrai » qui ne laisse pas le citoyen indifférent. Mendès disait : "Gouverner, c'est choisir." Il nous manque… » (Jean Lacouture, L'Express, 15 octobre 1992)


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