> La cigale ayant frimé toute l’année se trouva fort dépourvue lorsqu’Eloul fut venu.
> Pas une seule petite mitsvah, ni même une heure de tefila
> Pas non plus de tsedaka, rien que du lachon hara !!!
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> A la période des selihot, elle se sentit soudain toute sotte.
> Quand le jour du jugement arriva, évidemment notre cigale paniqua !
> Attendez, je veux bien faire ‘’techouva’’, écouter même un ‘’chiour torah’’
> Que faire de ce paquet d’’’averot’’, se lever tôt pour les ‘’selihot’’ ?
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> Une voix bientôt se fit entendre, la cigale devint soudain toute tendre
> Que faisiez-vous cette année, malheureuse ! dit-elle à cette petite orgueilleuse.
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> Nuit et jour, j’écoutais mon yetser hara, avoua-t-elle sans embarras.
> Je ne cherchais que le plaisir, je consacrais mon temps à sortir.
> Ma vie n’était que vanité, et mes soucis futilités.
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> Je passais avec mépris devant ces petites fourmis.
> J’avoue, je riais souvent aux éclats avec leurs questions d’’’halaha’’.
> Je les voyais étudier et prier, moi, je me sentais bien plus rusée !!
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> La voix d’en haut répondit, et la cigale fut ébahie.
> Vous frimiez ? J’en suis fort aise. Ne ressentez-vous pas un malaise ?
> Et bien ‘’techouvez’’ maintenant ! Surtout ne perdez pas de temps.
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> Prenez exemple sur ces petites fourmis, qui avec les ‘’mitsvot’’ n’en n’ont jamais fini.
> N’écoutez plus votre ‘’yetser hara’’, un jour prochain, il vous perdra !
> Allez ca va pour cette fois-ci, vous ne serez pas punie.
> Encore une année de chance, et croyez en la providence.
> Rendez-vous l’année prochaine, vous aurez j’espère brisé vos chaines.
> Et parmi mes si chères fourmis vous reviendrez, les mains de mitsvot bien remplies.