MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 LE SHABAT

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MessageSujet: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:04

Le chabbat ou shabat (hébreu : שבת - cessation) ou shabbes en yiddish est le jour de repos assigné au septième jour de la semaine juive, le samedi, qui commence dès la tombée de la nuit, le vendredi soir.

Il est observé par beaucoup de juifs, indépendamment de leur degré de pratique. A Paris, il commence le vendredi, 18 minutes avant le coucher du soleil et se termine le samedi après l'apparition des 3 premières étoiles (approximativement 40 minutes après le coucher du soleil), soit une durée variant entre 25 heures et 25 heures 30 selon les saisons. La période supplémentaire (Tosefet Shabbat) avant le coucher du soleil n'est pas partout de 18 minutes, pour certains, elle est de 22 ou 24 minutes, à Safed 30 minutes, à Jérusalem elle est de 40 minutes. Maale Adumim et Petach Tikvah observent la même heure que Jérusalem car les premiers habitants venaient de Jérusalem et ils ont apporté leurs coutumes avec eux. Il existe des tableaux (lou'hot) des heures dites distribuées dans la plupart des communautés.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:06

Movaé Chabbat (מובאי שבת) : entrée du Chabbat[1]
Motsaé Chabbat (מוצאי שבת) : sortie du Chabbat
« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. »
Exode 20:8-11 »

Le chabbat est également jour chômé officiel en Israël, et outre les magasins, les transports publics ne fonctionnent pas.

Le mot a donné « sabbat » en français, « sabbath » en anglais, « sabt » (السبت) en arabe, « chabat » (Շաբաթ) en arménien, « sábado » en espagnol et en portugais, « sobota » en polonais, et « ŝabato » en espéranto, EN hébreu, שבת.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:08

De façon plus indirecte, « samedi » en est dérivé à partir de « sambe-di » en vieux français, ainsi que « Samstag », « samedi » en allemand, à travers le gothique, sambaz-tac puis samez-tac.

Le concept d'« année sabbatique » y est également associé, bien que le concept dérive aussi du concept juif de l'année de jachère chemitta.

La racine bilitèrede chabbat est shev (שב), d'où lashevet (לשבת), s'asseoir. Shabbat, bien que couramment rendu par « repos », signifie « abstention (du travail) », « cessation », qui comporte une nuance de repos, mais pas nécessairement, comme dans shevita, qui signifie « (faire la) grève » -- c'est une abstention active et voulue. En revanche, il n'y a pas de rapport (immédiat) entre chabbat (שָׁבַת) et cheva (שְּבַע).

Yom chabbat ne signifie donc pas « le septième jour », qui se dit yom hachevii (יוֹם הַשְּׁבִיעִי), mais « le jour d'abstention », même s'il tombe le septième jour de chaque semaine.

Ceci répond par ailleurs à la question théologique pourquoi Dieu, pourtant considéré comme omnipotent, se serait reposé. Selon la religion, l'abstention des activités quotidiennes humaines est pour l'homme l'occasion de se reposer, et de régénérer son âme.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:11

Le chabbat trouve son origine dans la création du monde, début du livre référence du judaïsme.

Genèse 2:2-3 : Dieu acheva au septième jour Son œuvre, qu'il avait faite, et Il S'abstint au septième jour de toute son œuvre, qu'il avait faite.
Et Dieu bénit le septième jour, et Il le sanctifia, car en ce jour, Il S'abstint de toute Son œuvre qu'il avait créée en la faisant. L'observance du chabbat est mentionnée en de nombreuses occurrences dans la Torah, les plus notables étant Exode 20:8-11 et Deutéronome 5:12-15.

Exode 20:8-11
Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et Il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
Le Shabbat est présenté ici comme un trait d'union entre l'humain et le divin, créature et Créateur, marquant les deux rythmes, les synchronisant, chacun à son échelle. « Soyez saints comme je suis Saint »

Deutéronome 5:12-15
Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l'Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné.
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l'étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi.Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Égypte, et que l'Éternel, ton Dieu, t'en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c'est pourquoi l'Éternel, ton Dieu, t'a ordonné d'observer le jour du repos.

Le chabbat n'est pas seulement le tribut à « Dieu le créateur » (Elohim), il est aussi celui à « Dieu le Sauveur » , qui exige l'abolition des barrières non seulement professionnelles mais aussi sociales en ce jour. Toutefois, ainsi que le rappelle le Shema Israël, est Elohim, il est unique.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:13

Le chabbat est le principe fondamental du judaïsme. Observer le chabbat, cesser tout travail à l’approche de la nuit de vendredi soir, c’est faire publiquement la profession de foi que Dieu a créé l’Univers en partant de rien, que Son Esprit domine la matière, qu’Il Est le Maître de notre force de travail, de notre vie.

Le Tanakh et le Siddour (livre de prières juives) décrivent trois rôles au chabbat :

Une commémoration de la rédemption des israélites de l'esclavage en Égypte ;
Une commémoration de la création du monde par Dieu, et de l'abstention qu'il fit au septième jour ;
Un avant-goût du monde aux temps messianiques.
Bien que la plupart des autres cultures et religions ne considèrent pas le chabbat comme un jour saint (exception faite des Sabbatarianistes), le judaïsme lui accorde au contraire un statut prééminent, quasiment inégalé, au sein des célébrations religieuses :

le chabbat est le premier jour saint mentionné dans le Tanakh, et Dieu fut le premier à l'observer (cf. supra).
la liturgie qualifie le chabbat de fiancée (kala), l'arrivée du chabbat, le vendredi soir, étant comparée à celle d'une fiancée, que tout le monde doit accueillir à l'entrée du foyer ou de la synagogue, et de reine (malka), qu'un festin accompagne pour son départ (Mélavè Malka, cf. infra).
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:14

Le Sefer Torah est lu lors de la lecture de la Torah, partie intégrante de l'office du samedi matin, et la lecture est plus longue que celles du lundi et jeudi (instaurées par Ezra). La Torah, comportant 54 parachiot est entièrement lue au cours du cycle annuel, à raison d'une paracha par chabbat (parfois deux). Le chabbat, la lecture est divisée en sept sections, encore une fois plus nombreuses que le nombre de sections lues lors d'une autre célébration, y compris Yom Kippour. Après la Torah est lue la haftara, passage des livres prophétiques.
Rabbi Shimon bar Yohaï a enseigné que le Messie viendrait le jour où tous les Juifs observeront correctement deux chabbats consécutifs (Talmud, traité chabbat 118).
si c'est sur l'enseignement de ce sage qu'est basé le Zohar, il ne faut pas y voir un message exclusivement ésotérique : l'observance impeccable d'un Shabbat requiert déjà des efforts fortement considérables de la part d'une personne (certains n'ont jamais observé un seul chabbat de leur vie) ; l'observance du Shabbat par l'ensemble d'un peuple, y inclus les assimilés et les apostats, et ce pendant plus d'un chabbat, donc pas pour « marquer un coup » mais de façon continue, voire routinière, reviendrait à dire de ce peuple qu'il possède de si grandes vertus que le royaume de Dieu serait déjà sur terre. (voir également mitzvah et principes de foi du judaïsme)
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:15

Le chabbat est un jour de célébration autant que de prière. Trois repas meilleurs que l'ordinaire, les shalosh seoudot, sont offerts à la fin de chaque office :

1.Seouda richona le Erev chabbat, le vendredi soir
2.Seouda chenit après chaharit + Moussaf, le samedi, un peu après midi
3.Seouda chlichit, entre Minha et Arvit de Motsei chabbat (la prière du soir qui clôture chabbat), en fin d'après-midi Les meilleures denrées sont réservées pour chabbat. Dans certains milieux moins favorisés, c'est le seul jour où l'on mange de la viande, bien qu'il n'y ait pas de stricte obligation à en consommer, comme ce serait le cas à Yom tov.
Melave Malka représente le dernier repas à la sortie de shabbat destiné à retarder le départ de ce jour saint: seuls les plus pratiquants ajoutent ce dernier repas. L'affluence des fidèles est également plus importante le shabbat qu'en semaine (même si elle n'égale pas Yom Kippour). Elle est pour certains le seul jour de pratique religieuse.

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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:16

Le chabbat étant un jour de fête et de réjouissance, tout jeûne est interdit. Tout autre jeûne que celui de Yom Kippour (qui n'est pas un jour de deuil malgré les signes extérieurs de mortification) tombant un chabbat doit être reporté au jeudi précédent, en règle générale. De même, les endeuillés en période de chiv'ah doivent se conduire « normalement » le chabbat, sans exprimer ouvertement les signes extérieurs de deuil (comme la Qeri'ah). Ils restent toutefois astreints au deuil en privé, ne se lavant pas et se réfrénant de toute activité joyeuse ou sexuelle.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:17

Les rabbins interprètent Shamor vezakhor (Garde et souviens-toi) par une série de prohibitions d'activités (shamor) et d'activités spécifiques à ce jour (zakhor)., chamor et zakhor étant symbolisées par l'allumage de deux bougies avant l'entrée du chabbat (pas plus tard que 18 minutes avant l'heure prévue de coucher de soleil). Il s'agit d'une mitzvah spécifiquement réservée aux femmes (l'épouse ou la mère). Si l'épouse ne peut allumer les lumières (certaines utilisent de l'huile et non des bougies), c'est à l'homme de les allumer. De même, un homme vivant seul a le même devoir d'allumer ces lumières.

Bien que la plupart des lois chabbatiques soient restrictives (cf. infra), le Talmud enseigne que le quatrième des Dix commandements contient les allusions aux prescriptions positives du chabbat, à savoir :

la récitation du kiddouch chel yom chabbat (sanctification du jour de chabbat) sur une coupe de vin cacher, au commencement du chabbat, avant le premier repas (Séouda richona, cf supra) et après les prières du matin, lors du second repas (séouda chènit, cf. supra).
manger trois repas somptueux (cf. supra), les deux premiers repas devant être entamés avec deux tresses de 'hallah (pain traditionnel). Le troisième repas, la Seoudah chlichit, est généralement léger et souvent parve (neutre) ou halavi (laitier), ce qui contraste avec les précédents.
la récitation de la Havdalah, ou « séparation », à la tombée de la nuit du samedi, réalisée sur une coupe de vin, des épices odorantes et une bougie à deux mèches.
le délice du chabbat (Oneg chabbat), obligation de profiter de ce jour et de s'en réjouir : beaux habits, bonnes chaussures, bonne nourriture etc. sont recommandés, et, dans une certaine mesure, les rapports conjugaux, pour autant que l'union soit légitime et que chaque partenaire en éprouve du plaisir.
l'honoration du chabbat (Kavod chabbat), en faisant un effort pendant la semaine afin de préparer chaque chabbat à venir. Ceci peut inclure une douche le vendredi soir (avant Shabbat), une coupe de cheveux, des vêtements spéciaux, de préférence beaux et confortables, mais aussi s'abstenir de tenir des conversations déplaisantes.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:18

La loi juive interdit toute forme de melakha (au pluriel melakhot) à chabbat. Cette occurrence, qu'on traduit généralement par « travail » ne correspond ni à la définition usuelle, ni à la définition physique du travail. Elle provient de Gen. 2:2-3

Gen 2:2:
וַיִּשְׁבֹּת בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי, מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ אֲשֶׁר עָשָׂה
Vayichbot bayom hachevyi mikol-melakhto acher assa
(Et Il S'abstint au septième jour de toute sa 'melakha' qu'Il avait faite)

Gen 2:3 : כִּי בוֹ שָׁבַת מִכָּל-מְלַאכְתּוֹ, אֲשֶׁר-בָּרָא אֱלֹהִים לַעֲשׂוֹת
Ki bo Shabbat mikol melakhto asher bara Elokim la'assot
(car en ce jour Il S'abstint de toute la 'melakha' qu'Elohim avait créée pour la faire)

Les Sages ont enseigné qu'il y a trois degrés de création :

1.la beri'a, création ex nihilo ou de novo
2.la yetsira, formation
3.la assi'a, finition, passage de la forme à la fonction.
Sur base de juxtapositions de passages bibliques correspondants, ils ont interdit toutes les activités qui avaient été nécessaires à la construction du Tabernacle, en d'autres termes, les activités « de finition », ou qui, selon une autre interprétation, permettent d'exercer un contrôle sur l'environnement.

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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:22

Chaque melakha entraîne des prohibitions dérivées. Par exemple, « produire un feu » s'étend à toute forme de courant ; « découdre » entraîne « déchirer », etc. En conséquence, la plupart des activités quotidiennes sont interdites. Réaliser une toledah (engendrement, c'est-à-dire activité directement dérivée) fait encourir une peine aussi sévère que l'accomplissement d'une melakha. Des activités plus indirectement dérivées, instituées par les Sages sous le nom de chevout, sont passibles de peines plus légères.

Par ailleurs, les melakhot ne sont pas tant des activités que des « catégories d'activités ». Par exemple, le « tri » pour « séparer grains et déchets », qui devrait se rapporter aux travaux des champs, est à comprendre au sens talmudique, c'est-à-dire « séparation entre comestible et incomestible » : filtrer l'eau pour la rendre potable, ôter le noyau des pêches, les arêtes des poissons, etc. Le gefilte fisch, la traditionnelle « carpe farcie » a été inventée par les Ashkénazes pour pallier cette situation.

Autre exemple, utiliser un interrupteur tombe sous l'activité de « construire » ou « démolir » (le mot hébreu pour définir cela peut être interprété comme « détruire en vue de reconstruire »). La solution classique est l'emploi de minuteries pré-réglées, encore que celle-ci ne fait pas l'unanimité parmi les Posqim.

En clair, le Talmud interdit pratiquement toute activité de travail et recense trente-neuf activités prohibées qui sont adaptées au monde moderne par les Sages (cuisiner, saler les aliments, écrire, éteindre un feu, transporter un objet hors la ville, utiliser l'électricité—si une lumière est allumée, on ne l'éteint pas, etc.)

Limites à ces interdictions

Dans toute situation où sa vie est en danger (pikoua'h nefech), un Juif a le devoir de transgresser toute règle religieuse pouvant compromettre le sauvetage de cette vie. Bien que non réservée au chabbat, cette règle fut instituée après la mort de Hassidim qui avaient refusé de se défendre un chabbat lors de la révolte des Maccabées. Les règles de chevout peuvent être transgressées dans des situations moindres (ex : un patient grippé). Il importe de préciser qu'il ne s'agit pas d'une entorse aux règles tolérée, mais d'un devoir humain et religieux.

D'autres principes légaux déterminent avec exactitude quelle activité constitue une désécration du chabbat.

Exemple : principe du shinouï (changement) - une violation normalement sévère, comme l'écriture, ne le serait pas si l'acte a été réalisé de façon inhabituelle pour un jour de semaine, par exemple, écrire de la main gauche pour un droitier.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:23

Lorsqu'un besoin humain ou médical se présente, sans être une situation d'urgence, il est possible de réaliser des actes interdits à première vue en modifiant la technologie qui les réalise de façon à ne pas enfreindre la loi :

« l'ascenseur chabbatique » s'arrête à tous les étages, évitant aux gens d'appuyer sur les boutons d'appel et d'étage.
les minuteries évitent d'utiliser les interrupteurs. On peut aussi laisser la lumière ou l'appareil fonctionner toute la journée. À ne pas confondre avec certains « interrupteurs » spéciaux, confectionnés de sorte à ne pas allumer/éteindre la lumière au cas où on activait malencontreusement l'interrupteur.
il n'est permis de porter que ses vêtements. Comment porter ses clés ? Certains religieux ont trouvé la solution en les « incorporant », par exemple en les attachant à leur ceinture, de sorte qu'elles soient considérées comme des vêtements.
Bien que dialectiquement et techniquement irréprochables, ces artifices ne sont pas toujours dans l'« esprit du jour », et beaucoup d'autorités rabbiniques tendent à les restreindre aux personnes faibles ou malades, ou aux situations pratiques (comme les clés)…
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeLun 5 Nov 2012 - 6:25

Activités permises

Les activités suivantes sont au contraire encouragées à chabbat :

Passer le chabbat en famille.
Assister aux offices synagogaux pour assister à la prière et à la lecture de la Torah.
Rendre visite à la famille et aux amis (dans la distance de marche permise, à moins qu'un erouv n'ait été institué).
Inviter des hôtes (hakhnassat or'him, « faire entrer les invités » — hospitalité, autrement dit).
Chanter les zemirot de chabbat (chansons spécialement conçues pour le chabbat, généralement pendant les repas).
Lire, étudier, discuter de Torah, de ses commentaires, qu'il s'agisse de la Michna, du Talmud, ou de Sages ultérieurs, méditer la Halakha ou le Midrach.
Avoir des rapports conjugaux avec son épouse, en particulier le vendredi soir. Le Shoulhan Aroukh en parle comme d'une « double mitzvah », vu qu'elle combine la procréation avec la réjouissance du chabbat, tous deux considérés comme des commandements toraniques.
Selon le judaïsme réformé, « l'on devrait éviter les activités ou professions habituelles quand c'est possible (ce qui indigne les orthodoxes) et ne s'engager que dans des activités procurant de la joie, du repos et de la sainteté à ce jour. »
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeMar 12 Fév 2013 - 9:13

L'origine
Notre mère Sarah est à l'origine de la coutume d'allumer les bougies du Shabbat. On sait que les lumières qu'elle allumait éclairait de la veille d'un Shabbat au Shabbat suivant.

Rivka alluma les bougies dès l'âge de trois ans, avant même son mariage.

La Mitsvah d'allumer les bougies du Shabbat est l'un des sept Préceptes introduits par nos Sages, s'ajoutant aux 613 Commandements de la Thora. Les six autres sont le lavage des mains, l'Erouv qui permet de délimiter le périmètre d'activité pendant le vendredi, lorsque celui-ci est une fête, les différentes bénédictions, par exemple celles des aliments, la fête de Pourim, la fête de 'Hanouccah et la lecture du Hallel, lors de certaines fêtes.

La sigification
Nos sages nous demandent d'allumer les bougies du Shabbat pour différentes raisons :

1. Pour faire honneur au Shabbat
Le Shabbat introduit la clarté et la joie dans le foyer juif. Chaque semaine, pendant une journée, nous nous séparons des préoccupations du monde et nous concentrons sur l'aspect spirituel de notre existence.
Duranl le Shabbat, nous recevons une âme supplémentaire, qui révèle une nouvelle dimension spirituelle, nous permettant d'absorber la sainteté de ce jour. L'âme est elle-même comparée à une bougie, ainsi qu'il est dit (Michlé 20,27) : "L'âme de l'homme est la bougie de D.ieu".
Pour honorer ce jour sacré, nous allumons donc une bougie, qui illumine notre foyer et notre âme.

2. Pour le plaisir du Shabbat
Le prophète Ichayahou dit (58,13-14) : "Tu appeleras Shabbat plaisir ". Le Midrash précise que ce verset fait référence à l'allumage des bougies du Shabbat. En effet, le plaisir d'un repas de fête est pleinement apprécié lorsqu'il est pris dans une pièce bien éclairée.


2. Pour que la paix règne dans le foyer
Le Shabbat apporte avec lui la paix et la tranquillité. Pour les conserver, la maison doit être lumineuse. Se trouver dans l'obscurité est inconfortable. Bien plus, on peut alors se heurter, trébucher et se faire mal. La famille est préservée d'un tel risque lorsqu'elle célébre le Shabbat dans une maison bien éclairée.
Plus profondément, les bougies de Shabbat introduisent dans la maison la lumière de la Thora, qui guide les membres de la famille sur le chemin de la vie. Car celui-ci est parsemé d'obstacles, susceptibles de provoquer la chute morale.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeMar 12 Fév 2013 - 9:21

Les bougies et la lumière électrique
Le monde a introduit l'éclairage électrique dans pratriquement tous les foyers. Auparavant, on utilisait, à cet effet, des bougies.
Comme nous l'avons vu dans le précédent chapitre, nos Sages ont instauré l'allumage des bougies du Shabbat notamment pour deux raisons. C'est tout d'abord, un moyen de faire régner la paix dans la maison. Dans une pièce obscure, on peut trébucher ou se heurter à un obstacle, troublant ainsi l'atmosphère de calme et de quiétude qui caractérise le Shabbat. Pour éviter ces inconvénients, on allumera une bougie dans chaque pièce que l'on utilise pendant le Shabbat. De plus, cet allumage suscite le plaisir et permet d'apprécier l'ambiance shabbatique.
De nos jours, l'éclairage électrique nous dispense d'allumer une bougie dans chaque pièce pour y instaurer la paix. Là, où nous prenons le repas, en revanche, nous alloumons des bougies, même s'il y a déjà un éclairage électrique dans la pièce, afin d'intensifier le plaisir du Shabbat.

La clarté de la maison
1. Nos Sage demandent d'allumer une bougie dans chaque pièce que l'on utilise pendant le Shabbat. Comme on l'a dit l'éclairage électrique permet de s'acquitter de cette obligation.
2. Ce qui vient d'être dit s'applique à la salle à manger, au salon, à la cuisine, aux couloirs, aux paliers et aux toilettes. En revanche, il n'est nul besoin d'éclairer une partie de la maison dans laquelle on ne pénètre pas pendant le Shabbat, par exemple la cave.
3. Il n'est pas nécessaire d'allumer une lumière dans la chambre à coucher, car celle-ci constitue une gêne pour dormir. Néanmoins, la lumière de couloir restera allumée, afin que l'on puisse voir, dans la chambre à coucher, lorsque la porte est ouverte.

Les bougies sur la table
4. Bien qu'une lumière doive être allumée dans chaque pièce que l'on utilise pendant le Shabat, la Mitsvah concerne essentiellement l'endroit où est pris le repas du Shabbat.
5. Le repas du vendredi soir doit être consommé à proximité des bougies du Shabbat, ce qui permet d'en éprouver du plaisir.

Les bougies
6. De fait, il suffit d'allumer une seule bougie pour s'acquitter de son obligation. Néanmoins, la coutume veut que l'on en allume deux, pour faire référence aux deux passages de la Thora qui traitent du Shabbatn "Souviens-toi du jour du Shabbat pour le sanctifier" (Chemot 20,8) et "Garde le jour du Shabbat pour le sanctifier" (Devarim 5,12).
7. Certains ont coutule d'allumer une bougie de plus, après la naissance de chaque enfant. Ainsi, une femme qui a trois enfants allumera cinq bougies.
8. D'autres ont l'habitude d'allumer sept ou encore dix bougies.
9. Les lumières du Shabbat peuvent être allumées avec de l'huile d'oliven à défaut avec n'importe quelle autre huile produisant une belle flamme, à défaut avec des bougies de cire.
La coutume 'Habad veut que l'on utilise des bougies de cire.
10. Les bougies doivent être suffisamment longues pour brûler jusqu'à la nuit. Il est, néanmoins, préférable qu'elles brûlent jusqu'à la fin du repas.
11. Afin de préparer l'allumage des bougies, on a coutume de les allumer, puis de les éteindre afin de rendre les mèches plus facilement incandescentes. Ainsi, il sera plus aisé de les allumer par la suite.
12. Si le bougeoir est placé sur la table, les pains du Shabbat ou tout autre objet qu'il est permis de saisir pendant le Shabbat y seront également disposés avant l'allumage. On évitera ainsi qu'il soit interdit de déplacer la table pendant ce jour. Si lses pains ou l'objet permis ne se trouvent pas sur la table, on peut, néanmoins, y prendre un repas, mais l'on ne pourra pas bouger la table.
Peut-on déplacer le plateau sur lequel se trouve le bougeoir, lorsque les bougies sont consumées ?
Certains Décisionnaires considèrent que l'on peut le faire, à condition d'y avoir posé, avant le Shabbat, un livre ou un autre objet de valeur, qu'il est permis d'utiliser pendant le Shabbat. Selon d'autres Décisionnaires, en revanche, il est interdit de déplacer ce plateau.

L'heure de l'allumage
13. Les bougies doivent être allumées au plus tard dix huit minutes avant le coucher du soleil. certains le font vingt trois minutes avant celui-ci et, en tout état de cause, elles ne peuvent pas être allumées après le coucher du soleil.
L'heure de l'allumage des bougies varie, d'une ville à l'autre. Pour connaîtres les horaires de Paris et Ile de France, [cliquer ici]
14. Lorsqu'une communauté introduit le Shabbat plus tôt, c'est à dire avant l'heure indiquée dans le calendrier, les bougies doivent être allumées avant l'heure fixée par cette communauté pour l'entrée du Shabbat.
Ainsi, si les bougies doivent être allumées à 19h00 et que la communauté s'introduit dans le Shabbat, en récitant le Psaume "Mizmor Chir Leyom Hashabbat", Cantique et chant pour le jour du Shabbat, à 18h30
Sil y a plusieurs synagogues dans la ville, une femme devra allumer les bougies en fonction des horaires fixés par celle que fréquente son mari.
15. On doit dire la prière de Min'ha avant d'allumer les bougies. Si l'on est pressé par le temps, on pourra allumer les bougies avec l'intention de dire ensuite la prière de Min'ha et d'accepter le Shabbat uniquement à l'issue de celle-ci.
16. Il est d'usage d'allumer les bougies après avoir mis ses vêtements du Shabbat et il est bon d'agir ainsi. Néanmoins, lorsque l'on est en retard, il est préférable d'allumer les bougies en portant ses habits en portant ses habits de la semaine, plutôt que de retarder l'allumage, en prenant aini le risque de transgresser le Shabbat, ce qu'à D.ieu ne plaise.
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MessageSujet: Re: LE SHABAT   LE SHABAT Icon_minitimeMar 12 Fév 2013 - 9:22

L'obligation
1. Les hommes et les femmes sont, au même titre, tenus d'allumer les bougies du Shabbat.
2. Les hommes et les femmes célibataires doivent le faire dans leur propre maison.
3. Pour un couple marié, en revanche, nos Sages ont plus spécifiquement confié cette Mitsvah à la femme. En effet, celle-ci se trouve plus souvent à la maison et elle est chargée de satisfaire aux besoins du foyer. En allumant les bougies, elle acquitte donc de leur obligation de le faire son mari et les membres de sa famille, c'est-à-dire tous ceux qui s'en remettent à elle pour leurs besoins familiaux ou encore consomment la nourriture qu'elle prépare.
Etant la maîtresse de maison, la femme joue un rôle central, au sein de la cellule familiale, dont elle contrôle l'évolution. C'est la raison pour laquelle l'allumage des bougies lui a été confié.
4. La femme doit allumer les bougies sur la table à laquelle est pris le Shabbat. Il est bon que le mari prépare ces bougies et allume la lumière dans les autres pièces qui seront utilisées pendant le Shabbat.
5. Les petites filles, dès lors qu'elles savent parler, doivent être habituées à allumer les bougies du Shabbat aura le mérite d'épouser un érudit de la Thora. On consultera, à ce propos, le chapitre 7.
6. Si, pour une quelconque raison, une femme mariée n'allume pas les bougies, son mari devra le faire. Si les parents ne le font pas et qu'il y a, à la maison, un garçon de plus de treize ans ou une fille de plus de douze ans, ces derniers devront les allumer.
7. Si la femme ne passe pas le Shabbat chez elle, elle allumera les bougies, là où elle se trouve et son mari devra le faire également, dans leur maison. Si les parents ne passent pas le Shabbat chez eux et qu'il s'y trouve une fille de plus de douze ans, celle-ci les allumera. Si elle a moins de douze ans et qu'un garçon a plus de treize ans, ce dernier les allumera.
En tout état de cause, les petites filles allumeront une bougie, pour parfaire leur éducation juive. On consultera, à ce propos, le chapitre 5.

Les invités
Comme on l'a dit au paragraphe 3, l'allumage des bougies, par la maîtresse de maison, est effectué pour le compte de tous les membres de la famille. De façon générale, ce vocable, pris ici au sens large, intègre également les invités passant le Shabbat à la maison. Ceux-ci sont tenus d'allumer leurs propores bougies uniquement si une pièce ou un appartement sont mis à leur disposition exclusive. La maître de maison, en pareil cas, n'a pas d'obligation d'allumer les bougies, dans cet endroit et ce rôle incombe donc à l'invité.
Une pièce mise à la disposition des invités acquiert ainsi un statut indépendant. De façon générale, ceux qui passent le Shabbat à la maison se trouvent dans une chambre d'invités, laquelle est, en fait, une chambre à coucher. Ils n'ont donc pas d'obligation d'y allumer la lumière, comme on l'a vu au paragraphe 3 du chapitre 2, puisque celle-ci gênerait leur sommeil. L'allumage de la maîtresse de maison concerne donc également les invités.
Toutefois, si ces invités ne sont pas dérangés par la lumière pour dormir, on peut considérer que la chambre dans laquelle ils séjournent est indépendant. Dès lors, ils peuvent y allumer les lumières du Shabbat, s'ils le désirent.
Si un appartement séparé est mis à la disposition exclusive des invités, il est clair que celui-ci doit être considéré comme indépendant. En pareil cas, l'obligation d'allumer les bougies du Shabbat incombe aux invités.
En se basant sur ce qui vient d'être dit, on peut introduire une distinction entre un invité qui prendra uniquement le repas du vendredi soir dans cette maison et celui qui y passe la totalité du Shabbat.
8. Un invité qui prend, dans la maison, uniquement le repas du vendredi soir, puis rentre ensuite chez lui devra allumer les bougies du Shabbat dans sa propre maison. Il ne pourra pas le faire avant le Plag Hamin'ha, qui sera défini au paragraphe 13 du chapitre 4. Il devra, en outre, utiliser des bougies suffisamment longues pour qu'elles brûlent encore, lorsqu'il rentrera à la maison.
Cet invité peut aussi rester chez lui jusqu'à la tombée de la nuit, afin de profiter des lumières qu'il a allumées et se rendre ensuite là où il est invité à dîner.
Si le fait de partir en laissant les bougies allumées fait courir le risque d'un incendie, ou bien si l'invité doit quitter sa propre maison avant le Plah Hamin'ha, il laissera une lumière électrique allumée, afin de pouvoir disposer de sa lumière au retour.
Lorsque cet invité arrive chez son hôte, il n'a, de fait, aucune obligation d'allumer des bougies, puisqu'il est alors considéré comme un membre de la famille. Néanmoins, s'il souhaite le faire, il les allumera, selon certains Décisioonaires, dans une autre pièce que la maîtresse de maison, par exemple à la cuisine. Pour d'autres Décisionnaires, en revanche, deux femmes peuvent allumer des bougies à la même table.
9. Un invité qui passe le Shabbat à la maison et reçoit une pièce séparée, selon la définition précédemment donnée, ou encore un appartement pour lui seul, devra y allumer les bougies, en récitant la bénédiction. Ce principe s'applique également à un homme marié, qui se trouve seul et dont l'épouse allume les bougies dans sa maison.
10. Des invités passant le Shabbat à la maison, mais ne disposant pas d'une pièce indépendante ou d'un appartement qui leur soit réservé et séjournent uniquement dans une chambre d'invités, n'ont pas d'obligation d'allumer les bougies.
Si la femme invitée le désire, elle pourra allumer les bougies dans sa chambre, à condition que la lumière ne gène pas son sommeil, ou bien dans une pièce différente de celle où se trouvent les bougies de la maîtresse de maison, par exemple à la cuisine. Comme nous le faisions remarquer plus haut, certains Décisionnaires permettent que deux femmes allument des bougies à la même table.
En tout état de cause, une lumière restera allumée dans le couloir conduisant vers la chambre à coucher, de sorte que l'invité puisse voir, dans sa chambre, lorsque la porte est ouverte.
11. Un invité qui ne reçoit pas une pièce indépendante, mais consomme sa propre nourriture doit participer à l'achat des bougies de la maîtresse de maison, s'associant ainsi à son propre allumage.
De même, la maîtresse de maison peut offrir à l'invité une partie de ses bougies.
Note: Dans tous les cas qui viennent d'être mentionnés, les bougies du Chabbat doivent appartenir à la personne qui les allume. En conséquence, un invité allumant des bougies qui sont à la maîtresse de maison, doit, au préalable, les acquérir.
De plus, deux femmes ne peuvent pas utiliser le même can¬délabre, même si celui-ci a de nombreuses branches

A l'hôtel
12. Dans un hôtel dont tous les résidents prennent leur repas en commun, dans une même salle, une personne y allumera les bougies et toutes les autres le feront dans leur chambre. Si cela risque de provoquer un incendie, tous pourront allumer dans la salle où sont pris les repas et réciter une bénédiction. Ils le feront sur la table à laquelle ils prennent leur repas ou bien à proximité de celle-ci.

13. Dans un hôtel dont les résidents prennent leur repas à l'extérieur, on se référera au paragraphe 8, ci-dessus. S'ils prennent leur repas dans leur chambre, ils allumeront les bougies dans celle-ci.

Si plusieurs hommes partagent une même chambre d'hôtel, l'un d'entre eux allumera des bougies que tous auront contribué à acheter.

A l'hopital
13. Une femme hospitalisée allumera les bougies près de son lit, si l'hôpital le permet. Il faudra s'assurer que personne ne les déplace, après qu'elles aient été allumées, sauf en cas de nécessité.
Certains hôpitaux , néanmoins, ne permettent pas l'usage de bougies dans les chambres. En pareil cas, on les remplacera par des torches électriques non fluorescentes. On récitera la bénédiction en les allumant
Pour plus de détails, concernant les médecins, les infirmières et les salles d'attente, on consultera la note 25 du chapitre 3, dans le texte hébraïque.

Pour les étudiants
14. Un étudiant, ne résidant pas chez lui et possédant une pièce indépendante, selon la définition précédemment donnée, y allumera les bougies, même s'il n'y prend pas ses repas.

15. Si cette pièce n'est pas indépendante, selon la même définition et que l'étudiant consomme sa propre nourriture, il donnera une participation financière, afin de s'associer à l'allumage du maître de maison. S'il consomme la nourriture de ce dernier, il est considéré comme membre de sa famille et n'a donc pas besoin d'allumer les bougies indépendamment.

16. Des jeunes filles partageant un appartement et y prenant le repas du vendredi soir doivent toutes allumer leurs bougies à la table du Shabbat. Si elles dorment uniquement dans cet appartement, mais prennent leur repas dans d'autres maisons ou dans un réfectoire, l'une d'entre elles allumera les bougies dans cet appartement, comme on l'a dit au paragraphe 8 et les autres le feront là où elles sont invitées ou bien dans le réfectoire, à la table à laquelle elles prennent leur repas ou bien à proximité de celle-ci.
Des jeunes gens partageant une pièce ou un appartement doivent acheter, tous ensemble, des bougies, que l'un d'entre eux allumera pour le Shabbat.
17. Des élèves de Yechiva qui dorment dans un internat et mangent ensemble dans un réfectoire, doivent charger l'un d'entre eux d'allumer des bougies dans ce réfectoire, pour le compte de tous les élèves.

La lumière restera allumée dans les couloirs, afin que la clarté en parvienne dans les chambres.
18. Les jeunes filles fréquentant un séminaire de formation des enseignantes, qui dorment dans un internat, et prennent leur repas ensemble dans un réfectoire peuvent toutes allumer les bougies du Shabbat dans ce réfectoire, à proximité de l'endroit où elles prennent leur repas.


Dans une colonie de vacances
19. Lorsqu'un couple dirige une colonie de vacances pour petits garçons, la femme allumera les bougies du Shabbat, dans le réfectoire, pour le compte de tous les présents. Néanmoins, les chambres à coucher ou les tentes devront, au moins dans une certaine mesure, être éclairées.

Si aucun couple marié n'est présent, un garçon âgé de plus de treize ans allumera deux bougies dans le réfectoire et récitera la bénédiction.
20. Dans une colonie de vacances pour petites filles, celles-ci allumeront toutes les bougies, à proximité de l'endroit où elles prennent leur repas.
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