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| QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? | |
| | Auteur | Message |
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Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 18:17 | |
| El vallisoletano Fray Tomás de Torquemada es un personaje del siglo XV ligado a la ciudad de Ávila, donde falleció en el año 1498 a la edad de 78 años. En 1483 fue nombrado por los Reyes Católicos Inquisidor General de Castilla y Aragón, cargo que ejerció hasta su muerte. En 1492 ordenó la expulsión de los judíos del Reino de España.
Cinco siglos antes de Adolfo Hitler, un Inquisidor General desató una de las más horrendas persecuciones de la historia contra la raza judía. Fray Tomás de Torquemada, un dominico español, bañó en sangre a su patria llevando a la hoguera a millares de judíos conversos.
Dernière édition par Soly Anidjar le Mar 3 Juil 2012 - 20:08, édité 1 fois | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 18:34 | |
| Tomás de Torquemada O.P. (Valladolid, 1420 - Ávila, 16 de septiembre de 1498) fue el Inquisidor General de Castilla y Aragón en el siglo XV y confesor de la reina Isabel la Católica. Se le considera autor del Edicto de Granada que ordenó la proscripción de todos los judíos de España para el 2 de agosto de 1492. En 1493 se retiró al convento de Santo Tomás de Ávila, donde acaecería su muerte cinco años más tarde.
Educado como dominico en el Convento de San Pablo en Valladolid, se considera que tuvo ascendencia judía. Hernando del Pulgar, al escribir acerca de Juan de Torquemada —tío del inquisidor—, dijo que «sus aguelos fueron de linage de los Judios convertidos á la Fé Católica» en su libro Claros varones de Castilla. Tras destacados servicios como monje y erudito, Torquemada fue nombrado Inquisidor General en 1482 por Fernando II de Aragón e Isabel I de Castilla, entonces gobernantes del joven reino de España. La extensión de su poder sobre España fue facilitada por el asesinato del Inquisidor Pedro de Arbués en 1485 en Zaragoza -atribuido a una banda de herejes y judíos- y por el "supuesto" asesinato ritual del así llamado Santo Niño de La Guardia en 1491 también atribuido a una banda de judíos ,(COSA QUE FUE SOLO UN INVENTO PARA MOLESTAR A LOS JUDIOS). En 1492 Torquemada fue uno de los promotores de la expulsión masiva de los judíos de España. Torquemada creció en Valladolid y, al igual que su tío (el cardenal Juan de Torquemada) se hizo fraile dominico. Era aún joven cuando fue destinado como prior del Monasterio de Santa Cruz de Segovia, donde fue nombrado confesor de la princesa Isabel, heredera de Castilla. Coronada reina Isabel en 1474, Torquemada llegó a ser el primer Inquisidor General de España una década más tarde. Existe muy poca información sobre la vida personal de Torquemada, que ha sido objeto de numerosas especulaciones. El cronista español de esa época, Sebastián de Olmedo, lo llamó «el martillo de los herejes, la luz de España, el salvador de su país, el honor de su orden». El nombre de Torquemada, como parte de la leyenda negra de la Inquisición española, se ha convertido en un apodo para la crueldad y el fanatismo al servicio de la religión. La Inquisición vigiló la vida de cada individuo en España con una minuciosidad rara vez igualada con anterioridad al siglo XX. Cualquier persona mayor de 12 años (en el caso de las niñas) o de 14 (en el caso de los niños) era considerada completamente responsable por la Inquisición. Los «herejes» (cualquier cristiano sospechoso de no seguir la doctrina católica) y conversos (antiguos judíos o musulmanes convertidos al catolicismo y sus descendientes) fueron sus principales objetivos, pero todo aquel que osara hablar en contra de la Inquisición era considerado sospechoso. Para evitar la propagación de las «herejías», Torquemada, al igual que se hacía en toda Europa, promovió la quema de literatura no católica, en particular bibliotecas judías y árabes. Juan Antonio Llorente, primer historiador del Santo Oficio, asegura que durante su mandato fueron quemadas más de 10.000 personas y otras 27.000 sufrieron penas infamantes.[cita requerida] Sin embargo, Kamen considera que, hasta 1530, el número de personas ejecutadas por la Inquisición fue inferior a dos mil | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 19:28 | |
| Tomás de Torquemada (1420 à Valladolid - 16 septembre 1498 à Ávila, Espagne), était un moine dominicain, confesseur de la reine Isabelle de Castille et du roi Ferdinand II d'Aragon, et premier Grand Inquisiteur de l'Inquisition espagnole de 1483 à sa mort.
Tomás de Torquemada1 est né en 1420 à Valladolid2 où il grandit. Comme son oncle, le cardinal et théologien pontifical, Juan de Torquemada3, il est issu d'une famille de nouveaux chrétiens( L'expression de nouveau chrétien (cristiano nuevo en espagnol, cristão novo en portugais) est employée pour désigner les juifs et les musulmans convertis au catholicisme, le plus souvent sous la contrainte, dans la Péninsule Ibérique aux XIVe siècle et XVe siècle. Le terme s'entend par opposition au « vieux chrétien », dont aucun ascendant n'est censé avoir embrassé la religion juive ou musulmane.) et devint moine dominicain dans le couvent San Pablo de la ville. Il fut nommé, à 32 ans, prieur du monastère de Santa Cruz à Ségovie, fonction qu'il occupa de 1452 à 1474. Connu pour son austérité, sa dévotion et son érudition, il devint confesseur de la princesse Isabelle, Infante de Castille, alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Il entreprit de lui inculquer le devoir qu'elle aurait, en tant que future souveraine, de défendre l'unité religieuse du royaume, et le bénéfice politique qu'elle pourrait en retirer. À Valladolid, en 1469, Isabelle épousa Ferdinand, qui allait devenir dix ans plus tard, en 1479, le roi Ferdinand II d'Aragon. Elle fut couronnée reine de Castille en 1474. Bien que Torquemada fût très proche des souverains, devenant également confesseur du roi, il refusa les postes honorifiques qui lui étaient proposés, comme le riche évêché de Séville, et se contenta d'une fonction de conseiller. En grande partie à son instigation, ceux que l'on surnommera « les rois catholiques » décidèrent de mener une politique religieuse coercitive, au nom de l'unité de l'Espagne. Ils convainquirent le pape Sixte IV de réorganiser les tribunaux d'inquisition en Espagne, et de les placer sous le contrôle exclusif de la Couronne. Il occupera la fonction d'Inquisiteur Général d'Espagne pendant 15 ans jusqu'à sa mort en 1498, s'acquittant de sa mission avec un zèle redoutable et une détermination implacable. Sous son autorité, environ 100 000 cas sont examinés par l'Inquisition espagnole et 2 000 condamnations à mort prononcées. Avec l'aide de légistes, il rédigea un « code de l'inquisiteur » de vingt-huit articles qu'il promulgua le 29 novembre 1484 à l'occasion de l'assemblée générale des inquisiteurs à Séville. Il travaillera jusqu'à sa mort à affiner ce code en fonction de l'expérience acquise (ces règles sont regroupées dans un code de procédure unique: les Compilación de las instrucciones del oficio de la Santa Inquisición). Torquemada joua également un rôle décisif d'initiateur dans la Reconquista de l'Espagne musulmane, ainsi que dans la persécution et l'expulsion des juifs d'Espagne, décidée par les rois catholiques le 31 mars 1492. (Voir ci-dessous, Guerre contre les musulmans et persécution des juifs) À la fin de sa vie, il se retira au couvent Saint-Thomas d'Ávila, qu'il avait fait construire6, reprenant la simple vie de frère, tout en continuant d'occuper la fonction de Grand Inquisiteur et de réfléchir aux meilleures règles pour conduire et encadrer l'Inquisition. Il reçut à plusieurs reprises la visite des souverains (et se rendit à Salamanque en octobre 1497 pour être aux côtés du prince Don Juan mourant et réconforter le roi et la reine). Encore assez actif jusqu'en 1496, ses dernières années furent marquées par des crises de goutte. En 1498, il présida la dernière assemblée générale des inquisiteurs. Il meurt le 16 septembre de la même année non sans avoir combattu le pape Alexandre VI qui voulait reprendre la main sur l'Inquisition et qui finit par nommer dès 1494, avançant l'excuse de son grand âge, quatre assistants avec des pouvoirs comparables. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 19:35 | |
| Depuis le 1er novembre 1478, le pape Sixte IV, avait autorisé les « Rois Catholiques » (Reyes Catholicos) à choisir les inquisiteurs sur leurs terres, en Castille. Ainsi, le 11 février 1482, Torquemada fut un des 5 nouveaux inquisiteurs validés par Sixte IV, en charge de la Castille. Ferdinand devenant roi d'Aragon en 1479, il dut batailler auprès du Saint-Siège afin d'obtenir de semblables prérogatives en Aragon. Finalement, le 14 octobre 1483, Sixte IV accorda à Torquemada, devenu entretemps Inquisiteur Général (ou Grand Inquisiteur, Inquisidor General) de Castille (le 2 août), la même charge suprême en Aragon. Celle-ci fut étendue à la Catalogne en 1486. En 1483, Ferdinand institua le "Conseil de l'Inquisition Suprême et Générale" ou "Conseil Royal de l'Inquisition" (abrégé la Suprema), dont le Grand Inquisiteur, Torquemada, était président de droit. Bien que sous l'autorité théorique des monarques espagnols, le Grand Inquisiteur, en tant que représentant du Pape, avait la haute main sur l'ensemble des tribunaux inquisitoriaux et pouvait déléguer ses pouvoirs à des inquisiteurs de son choix, qui étaient responsables devant lui. La fonction de Grand Inquisiteur était la seule fonction publique dont l'autorité s'étendait à tous les royaumes composant l'Espagne, constituant ainsi un relais utile pour le pouvoir des souverains. Pendant ses quinze années en tant que Grand Inquisiteur, Torquemada a donné à l'Inquisition espagnole une importance et une puissance sans précédent. À partir d'un simple tribunal à Séville en 1481, un réseau de tribunaux inquisitoriaux ("Saint-Offices") fut développé à travers le pays, certains permanents, d'autres itinérants, permettant de mailler le territoire - notamment à Cordoue, Ciudad Real (transféré peu après à Tolède), Valladolid, Ávila, Jaén pour la Castille et Saragosse, Valence, Barcelone, et Majorque pour le royaume d'Aragon. Après Torquemada, d'autres tribunaux seront encore créés, notamment dans les nouvelles possessions américaines de l'Espagne. Par ailleurs, la confiscation des biens des "hérétiques" (ou déclarés tels) au profit exclusif de l'Inquisition procura à celle-ci une très grande richesse - et donc un pouvoir et des moyens d'action encore plus étendus. Ce fut d'ailleurs une source de tensions avec les souverains Isabelle et Ferdinand, pourtant mandataires de Torquemada, qui avaient espéré qu'une partie de cet argent viendrait alimenter le trésor public. Il fallut l'intervention du pape Alexandre VI pour que l'Inquisition espagnole consentît à se déposséder d'une partie de son butin.
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 19:35 | |
| Initialement, la mise en place de l'Inquisition suscita des résistances, aussi bien parmi les nobles que les gens ordinaires, en particulier dans le royaume d'Aragon (ou la plupart des inquisiteurs étaient castillans, donc considérés comme étrangers - allant jusqu'à provoquer des révoltes, notamment à Valence et Lerida (il y aura également de violentes réactions anti-espagnoles lorsque Ferdinand tentera d'imposer l'Inquisition dans les possessions espagnoles en Italie). Mais le pouvoir de Torquemada se trouva encore renforcé après le meurtre de l'inquisiteur Pedro de Arbués à Saragosse en 1485, qu'on attribua à des hérétiques et aux juifs, ainsi que par le supposé meurtre rituel - ( imaginaire) - du Santo Niño de La Guardia ("le Saint Enfant de la Guardia") en 1490, dont les juifs furent accusés sans avoir aucune preuve. Le pouvoir de l'Inquisition sur la vie des Espagnols était immense. Chaque âme chrétienne âgée de plus de douze ans (pour les filles) ou de quatorze ans (pour les garçons) était pleinement responsable devant elle. Les hérétiques (ou déclarés tels) et les conversos (juifs et musulmans convertis mais restés secrètement fidèles à leur ancienne foi) étaient les premières cibles, mais toute personne critique de l'Inquisition était considérée comme suspecte. L'Inquisition, sous la houlette de Torquemada, se caractérisa par son manque de pitié et sa brutalité. Les dénonciations anonymes, le recours à la torture pour extorquer des aveux étaient des pratiques courantes. Les "formes" étaient cependant respectées - même si aujourd'hui ces subtilités peuvent nous apparaître hypocrites ou simplement absurdes : l'Église n'ayant pas le droit de verser le sang, des tortures "adaptées" étaient employées lors de la Question destinée à extorquer des aveux aux suspects (par exemple le supplice de l'eau, ou le broyage des membres) ; de la même manière, l'Église n'avait pas formellement le droit de donner la mort, et les personnes condamnées pour les crimes d'hérésie jugés les plus graves (notamment les relaps) étaient remises au "bras séculier" (l'autorité civile) pour être exécutées par le feu ou par d'autres méthodes (pendaison...). Craignant pour sa vie, et également pour impressionner et intimider, Torquemada se déplaçait en compagnie d'une escorte de 40 cavaliers et 200 soldats à pied.
Le caractère sommaire des jugements rendus par les tribunaux inquisitoriaux espagnols, la brutalité des méthodes employées, choquèrent en Espagne comme à l'extérieur du royaume. Ainsi, le pape Sixte IV lui-même, dès 1481, écrit « pour se plaindre de la trop grande rigueur des inquisiteurs de Séville » « Sans tenir compte des prescriptions juridiques, ils ont emprisonné nombre de personnes en violation des règles de justice, leur infligeant des tortures sévères et leur imputant, sans le moindre fondement, le crime d'hérésie, confisquant leurs biens à ceux qu'ils condamnaient à mort, si bien que pour fuir une telle rigueur un grand nombre d'entre eux se sont réfugiés auprès du Siège Apostolique, en protestant de leur orthodoxie. » Rome recevait un flot constant de demandes de réhabilitations émanant de personnes condamnées par les tribunaux inquisitoriaux espagnols et par trois fois, Torquemada dut envoyer un émissaire auprès du Saint-Siège pour se justifier sur ses pratiques. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 19:41 | |
| Torquemada attribuait la confusion dans laquelle se trouvait l'Espagne à la complaisance envers les "infidèles" et aux étroites relations entre ceux-ci et les chrétiens, au nom du commerce. L'historien espagnol Juan de Mariana (1536-1624) soutient que la refondation de l'Inquisition, en conférant une nouvelle dynamique à l'idée d'un royaume unifié, a rendu le pays plus capable de mener à bien sa guerre contre les Maures. Cette version est évidemment à prendre avec du recul étant donné que l'auteur travaillait lui-même sous la menace de l'Inquisition. Torquemada pesa de tout son poids pour convaincre les souverains de la nécessité d'achever la reconquête de l'Espagne sur les royaumes musulmans. La prise de Zahara par l'ennemi en 1481 fournit l'occasion de représailles. Torquemada apporta un soutien indéfectible à Isabelle et Ferdinand tout au long de la campagne de Reconquista, qui s'apparentait pour lui à une guerre sainte21. Finalement, il sera au côté des Rois catholiques lors de leur entrée en vainqueurs dans Grenade le 2 janvier 1492, qui marquera la fin de la présence musulmane en Espagne. Il fondera un couvent de son ordre (les dominicains) dans cette ville.
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 19:45 | |
| Théoriquement, l'Inquisition n'avait autorité que sur les chrétiens baptisés, mais dans les faits Torquemada considéra la lutte contre les « infidèles » l'une de ses missions principales. Les conversos - ceux, essentiellement des juifs, qui s'étaient convertis au christianisme, plus ou moins sous la contrainte, mais qui étaient soupçonnés de ne pas être sincères ou d'être secrètement revenus au judaïsme - furent l'une des cibles prioritaires du zèle inquisiteur de Torquemada (les conversos étaient distingués entre marranes, pour ceux d'origine juive, et morisques, pour ceux d'origine musulmane). La lutte contre ces « faux chrétiens » (ou perçus comme tels) fut l'une des motivations majeures du renouveau de l'effort d'Inquisition, et ils en furent les principales victimes. Torquemada fut l'un des principaux instigateurs du décret de l'Alhambra. Ce décret, édicté à son insistance, le 31 mars 1492 par Isabelle et Ferdinand, soit très peu de temps après la victoire de Grenade, donnait quatre mois aux juifs d'Espagne pour se convertir au christianisme ou quitter le pays (avec de considérables restrictions quant aux biens qu'ils pouvaient emporter avec eux)25. De surcroît, le mois suivant (avril), Torquemada donna des ordres interdisant tout contact entre les chrétiens et les juifs, sous peine de sévères sanctions, aboutissant à l'impossibilité de fait pour les exilés de vendre leurs biens avant leur départ, et conduisant à la saisie de ceux-ci par l'Inquisition. Les immenses richesses ainsi confisquées depuis de le début de l'Inquisition servirent notamment à financer à la fois la guerre de reconquête de Grenade et les différentes expéditions de Christophe Colomb qui put entreprendre son premier voyage dès le mois d'août 149226. La tradition espagnole rapporte qu'une délégation de représentants de la communauté des juifs d'Espagne, menée par le très influent Don Isaac Abravanel proposa au roi 300 000 ducats de « rançon » en échange de l'abolition de l'édit d'expulsion. Ferdinand hésitait à accepter l'offre, étant donnée la place centrale qu'occupaient les juifs dans le commerce du pays. On raconte que Torquemada intervint personnellement devant le roi, tenant en main un crucifix, et s'exclamant : « Judas Iscariote a vendu le Christ pour 30 pièces d'argent ; et votre Excellence s'apprête à le vendre pour 300 000 ducats. Le voilà ; prenez-Le et vendez-Le ! » Sur quoi il laissa le crucifix sur une table et quitta la pièce.
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 19:48 | |
| Pour empêcher la diffusion des hérésies, Torquemada ordonna qu'on brûlât les livres jugés non-catholiques, en particulier les Talmuds juifs et, après la défaite finale des Maures à Grenade, également des livres arabes (conduisant à la disparition irrémédiable d'une grande partie des traces de l'histoire du pays de 711 à 1492). Ces cérémonies constituaient la forme originelle des tristement célèbres auto de fe (qui prendront également par la suite la forme de cérémonies publiques de « réconciliation » des pécheurs avec l'Église ; l'exécution subséquente de ceux-ci - notamment par le feu, sur le bûcher - n'en faisait cependant "techniquement" pas partie) Alors que certains juifs d'Espagne acceptent cette conversion forcée, un nombre important choisit de quitter le pays à la suite du décret de l'Alhambra. Leur nombre n'est pas connu exactement. L'historien Juan de Mariana (1536-1624), qui écrit peu après l'événement, parle de 1 700 000, mais ce chiffre est considéré aujourd'hui comme beaucoup trop élevé. Il sera ramené par les historiens ultérieurs à 800 000. Aujourd'hui, on estime qu'entre 50 000 et 150 000 juifs ont choisi la conversion, et 150 000 à 200 000 autres l'exil. Quoi qu'il en soit, le préjudice pour l'Espagne fut considérable, et l'expulsion des juifs du royaume a été l'un des éléments déclencheurs du déclin commercial espagnol. Cet exil est à l'origine de la communauté ladino dans l'est méditerranéen (spécialement dans l'empire ottoman). Cette communauté continue à pratiquer le judéo-espagnol, variété archaïsante du castillan.
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 19:57 | |
| Torquemada est passé à la postérité comme l'un des symboles de l'intolérance et du fanatisme religieux. L'Encyclopædia Britannica écrit par exemple : « Son nom est devenu un symbole des horreurs de l'Inquisition, de la bigoterie religieuse et du fanatisme cruel » Toutefois, certains travaux historiques modernes tendent à nuancer cette image en la replaçant dans son contexte historique. Si l'on compte en nombre de victimes, force est de constater que les premières années de l'Inquisition, menée notamment sous le commandement de Torquemada, ont été les plus sévères et les plus violentes de toute la période couverte par l'Inquisition de 1478 à 1834. Mais, entre l'exagération de certains, emportés par les mythes de la légende noire, et les analyses menées par une école plus récente d'historiens révisionnistes, il convient d'être prudent, tant sur le plan des chiffres de victimes, que sur celui des anecdotes avancées. Ainsi, dans son Histoire critique de l'Inquisition espagnole (1817-1818), Juan Antonio Llorente, ecclésiastique espagnol libéral exilé à Paris, qui fut secrétaire général du Saint Office espagnol (l'Inquisition) et a pu travailler sur les archives, estime que pendant que Torquemada fut Grand Inquisiteur, 10 220 personnes furent brûlées, 6 860 autres condamnées à être brûlées en effigie, (Les exécutions en effigie eurent lieu jusqu’au début du XIXe siècle en Espagne et jusqu'au XXe siècle a Larache au Maroc ou chaque année les catholiques brulaient une poupée de paille qu'ils appelaient Judas . Aux XVIe et XVIIe siècles, on exécutait encore un mannequin de paille ou une image représentant la personne déclarée coupable, tandis qu’au XVIIIe siècle on se contentera d’inscrire le nom du délinquant sur un écriteau que le bourreau clouait à la potence. L’idée était qu’il existait un lien entre la personne réelle et sa représentation picturale, en raison de la popularité de la notion établissant une corrélation entre l’apparence et la représentation de l’âme : dégrader le premier dégradait également, par métaphore, la seconde. Ces exécutions symboliques pouvaient également être suivies de funérailles.)et 97 321 furent "réconciliées" avec l'Église. Ces chiffres sont cependant considérés comme largement exagérés par les historiens modernes. Ils estiment aujourd'hui le nombre de personnes envoyées au bûcher comme étant probablement plus proche de 2 000 personnes, une grande majorité étant des conversos d'origine juive. Ce qui représente tout de même un nombre loin d'être négligeable - "en soi un horrible holocauste au principe de l'intolérance religieuse", selon les mots de l'Encyclopaedia Brittanica
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 20:01 | |
| Son nom viendrait peut-être de la ville de Torquemada (compression de l'espagnol torre quemada, en latin turris cremata, « la tour brûlée »), ville de la province de Palencia, Castille-et-León, dans le nord de l'Espagne d'où il est possible que son oncle, Juan de Torquemada, soit originaire. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 20:11 | |
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 20:16 | |
| Desde muy joven se formó como dominico en el Convento de San Pablo en Valladolid. De ascendencia judía. Hernando del Pulgar, historiador de la época, al escribir acerca de Juan de Torquemada —tío del inquisidor—, dijo que su ancestro Álvar Fernández de Torquemada se había casado con una judía conversa de primera generación. Tras ser destacado en sus servicios como monje y erudito, Torquemada fue nombrado Inquisidor General en 1482 por Fernando de Aragón e Isabel de Castilla, entonces gobernantes del joven reino de España. La extensión de su poder sobre España fue facilitada por el asesinato del Inquisidor Pedro de Arbués en 1485 en Zaragoza, atribuido a una banda de «herejes» y judíos; y por el supuesto asesinato ritual del así llamado Santo Niño de La Guardia en 1491, también atribuido a una banda de judíos. En 1492 Torquemada fue uno de los propulsores de la expulsión masiva de los judíos de España. Torquemada es tal vez mejor recordado como una figura del mito y propaganda anticatólica que como una figura de historia sobria, sin embargo, existe documentación que evidencia que él y la Inquisición española son considerados responsables de actos de injusticia y sufrimiento, realizados mediante el uso de torturas, denuncias anónimas y ejecución por fuego en el así llamado «auto de fe» o «acto de fe» por el que sometían a los supuestos herejes y otros. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 20:22 | |
| Torquemada creció en Valladolid y, al igual que su tío (el cardenal Juan de Torquemada), se convirtió en fraile dominico. Era aún joven cuando fue enviado a ser prior en el Monasterio de Santa Cruz en Segovia, donde se convirtió en confesor de la princesa Isabel cuando era joven, heredera de Castilla. Fue coronada en 1473 y Torquemada se convirtió en el primer Inquisidor General de España una década más tarde. Existe muy poca información en buen estado sobre la vida personal de Torquemada, la cual ha sido sujeto de numerosos crimenes. El cronista español de esa época, Sebastián de Olmedo, lo llamó «el martillo de los herejes, la luz de España, el salvador de su país, el honor de su orden». El nombre de Torquemada, como parte de la leyenda negra de la Inquisición española, se ha convertido en un apodo para la crueldad y el fanatismo al servicio de la religión. Los «herejes» (cualquier persona que no comulgara con las ideas católicas) y los conversos (que se convertían en católicos para evitar la persecución) fueron los principales objetivos, pero cualquiera que osara hablar en contra de la Inquisición era considerado sospechoso. | |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: QUIEN FUE FRAY TOMAS DE TOREQUEMADA? Mar 3 Juil 2012 - 20:24 | |
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