PRELEVEMENT DE LA HALLA-AFRACHAT HALLA
A l’époque où le Beth Hamikdach, le Temple, se dressait à Jérusalem, on avait l’obligation de donner une partie de la pâte (« ‘Halla ») au Cohen car les Cohanim (prêtres descendants de Aharon) n’avaient pas reçu de terres puisqu’ils étaient employés pour le service du Beth Hamikdach.
De nos jours, les Cohanim ne sont plus en état de pureté rituelle et ne peuvent donc pas manger la ‘Halla. C’est pourquoi on effectue le prélèvement, mais le morceau de pâte (de la taille d’une grosse olive) est brûlé.
Dès qu’on pétrit une pâte composée d’eau et au minimum de 1,200 kg de farine – quels que soient les autres ingrédients – on prélève la ‘Halla (s’il y a moins d’ 1,200 kg de farine, on ne prélève pas la ‘Halla). Si on pétrit plus de 1,650 kg de farine, on prononcera la bénédiction :
« Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vetsivanou Lehafrich ‘Halla ».
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par Ses Commandements et nous a ordonné de prélever la ’Halla ».
La Mitsva de prélever la ‘Halla revient en priorité à la maîtresse de maison. Cependant elle peut confier cette Mitsva à un garçon de plus de treize ans ou une fille de plus de douze ans.
On prélève la ‘Halla sur une pâte à pain, mais aussi sur une pâte à gâteau, si elle contient la quantité minimum de farine. Si la pâte à gâteau est liquide, on prélèvera la ‘Halla une fois que le gâteau est cuit.