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| LARACHE | |
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Les citernes d'Eljadida
Nombre de messages : 63 Age : 53 Date d'inscription : 10/10/2011
| Sujet: LARACHE Jeu 5 Jan 2012 - 17:01 | |
| Larache Maroc, Larache est une province au nord du Maroc, crée le 14 octobre 1985, la province de Larcahe fait partie de la Wilaya de Tétouan qui appartient à la région de Tanger-Tétouan, Larache est limitée qu nord par Tétouan et la Province de Tanger-Asila, au Sud par Kenitra, à l'Est par la Province de Chefchaouen et à l'Ouest par l'Océan Atlantique.Du point de vue relief, on distingue dans la Province de Larache :
une zone montagneuse qui constitue le prolongement Ouest de la chaîne Rifaine, et de Tanger-Tétouan située principalement au niveau des communes rurales de Béni-Arous, Zaaroura, Tazrout et Béni-Gorfet. des collines marneuses entourant une plaine basse et marécageuse. le long de la côte, un cordon de dunes fixées constitue les plateaux du R'mel La Province de Larache bénéficie d’un climat méditerranéen caractérisé par l’alternance d’une saison humide et fraîche d’octobre à avril et d’une saison sèche et chaude de mai à septembre.
La pluviométrie moyenne annuelle varie entre 700 et 800 mm et elle est concentrée dans sa quasi-totalité entre octobre et avril.
Quant aux températures, elles varient entre 6 °C en période froide et 32 °C en période chaude.
Le réseau hydrographique de la Province comprend l’Oued Loukkos et ses affluents, la nappe du R’mel, le Barrage Oued El Makhazine, le Barrage de garde de Loukkos, trois lacs collinaires, ainsi que de nombreuses sources d’eau.
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LARACHE Mar 19 Juin 2012 - 6:29 | |
| Près de Larache se situent les ruines de Lixus, port carthaginois et romain, sur l'autre rive du fleuve Loukkos. À la fin du Moyen-Age, Larache fut fondée à la suite de la conquête arabe.
Des documents portugais du XVe siècle citent Larache comme le port majeur du Maroc. Mais en 1491 les Portugais de Arcila et Tanger dépeuplèrent la ville, qui reste vide jusqu'à être reprise par le sultan de Fes, Mohamed es Said ech Sheik, qui bâtit une forteresse au-dessous du fleuve Loukkos et fortifia le port.
Pendant longtemps, les tentatives de conquête par les Portugais, Espagnols et Français ne réussirent pas. La Kasbah, bâtie en 1491, devint une forteresse de pirates. Enfin, les Espagnols prirent la ville en 1610, en la tenant jusqu'en 1689, toutefois seulement en gérant le port,Moulay Ismail la reprit en 1689. De 1911 à 1956, Larache fit encore partie du Maroc espagnol.
partie du Maroc sous un régime de protectorat de l'Espagne, établi par le traité franco-espagnol de Madrid du 27 novembre 1912, faisant notamment suite au traité franco-marocain de Fès du 30 mars 1912 instituant le protectorat français au Maroc (d'autres « tractations » surtout occidentales, parfois secrètes, y ayant mené, tout comme pour le protectorat français au Maroc).
Le protectorat se composait de deux domaines actuels du Maroc, géographiquement disjoints : la région du nord du Maroc, qui comprend les régions du Rif et du Jebala, ainsi que l'actuelle ville de Tarfaya et ses alentours, en bordure de l'ancienne colonie espagnole du Sahara espagnol, au sud-ouest et au nord Drâa fleuve comme frontière. Huit mois avant l'accord, la France avait établi son protectorat sur la plus grande partie de l'actuel Maroc, concédant à l'Espagne plus une zone d'influence qu'un réel protectorat et faisant d'elle un « sous-locataire de la France », expression méprisante de journaux français de l'époque. Toutefois, une administration de l'Espagne sur sa zone nord d'influence a pu mieux s'organiser suite à la fin de la guerre du Rif (1921-1926), lorsque la région fut « pacifiée ». Le protectorat espagnol a duré jusqu'au 7 avril 1956, date à laquelle l'indépendance du Maroc fut reconnue, cependant, la zone sud de ce protectorat (« zone de Tarfaya ») ne fut libérée qu'en 1958. Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et des premières années du XXe siècle, les puissances coloniales, dans le contexte de la course à la domination du continent africain, parviennent à faire signer par les sultans du Maroc divers traités qui limitent progressivement leur autorité et donnent aux premières un pouvoir toujours plus grand dans les affaires intérieures de l’Empire chérifien. Leur domination se renforce encore avec la signature de la convention franco-marocaine du 30 mars 1912 qui établit le Protectorat français sur le Maroc, et du traité hispano-français du 27 novembre 1912 qui met en place une zone espagnole de protectorat d’environ 20 000 km2 dans le Nord du pays.
À l’instauration du Protectorat, les autorités espagnoles ne contrôlent que quelques petites régions dans les alentours de Ceuta, Tétouan, Asilah, Larache, Ksar el-Kébir et Melilla. Dans ce contexte, les gouvernements espagnols confient aux militaires le rôle principal dans la mise en œuvre de la politique coloniale, et chargent leurs chefs d’exercer la surveillance des territoires conquis. Ces chefs militaires dépendent d’un délégué aux Affaires indigènes, qui se trouve lui-même sous les ordres directs du Haut-Commissaire, principale autorité espagnole au Maroc. La victoire sur les Rifains et l’occupation totale de la zone en 1927 permettent l’implantation du service de Contrôle dans les soixante-dix tribus, et le Haut-Commissaire, le général José Sanjurjo, installe des bureaux de Contrôle à Tétouan, Chefchaouen, Larache, Villa Sanjurjo — Al Hoceima — et Melilla. Chacun de ces bureaux en a d’autres sous ses ordres, responsables de l’action politique et administrative dans une ou plusieurs tribus. Et de ces derniers dépendent des bureaux de renseignements, chargés essentiellement de l’information et de la surveillance. Dans ses grands traits, cette structure s’est maintenue jusqu’à la fin du Protectorat. Les interventores, dernier échelon de l’administration coloniale dans les tribus, ont pour principales missions d’exercer une surveillance politique sur les autorités marocaines, de prévenir toute dissidence éventuelle, d’obtenir toutes sortes de renseignements sur le climat politique et l’état économique et social afin que le Haut-Commissariat puisse définir les grandes lignes de son action, en déterminer les priorités et prévenir tout événement dangereux pour la présence espagnole. Mais la faible implantation territoriale des délégations techniques de l’administration coloniale conduit le Haut-Commissaire à charger les interventores d’autres fonctions, nombreuses et variées, telles qu’administrer la justice, veiller à la sécurité des personnes et des biens, soumettre au contrôle fiscal les propriétés du Makhzen et des Habous, collaborer au recouvrement des impôts, coopérer au développement de la politique sanitaire et éducative, promouvoir le développement économique et le bien-être social. À mesure que se renforce le Protectorat, les tâches des interventores deviennent plus nombreuses et complexes et beaucoup d’entre eux perdent de vue leurs missions essentielles. Cela rappelle les avertissements adressés par cette même délégation durant les années 1930 aux contrôleurs, soulignant que toutes les activités de l’interventor sont extrêmement importantes, «mais ce qui est encore plus important, si cela est possible, c’est l’information. Un interventor, militaire ou civil, est avant tout un informateur», mais un informateur politique. On pourrait penser que, pour accomplir toutes ces missions, les interventores ont suivi une formation complète et rigoureuse, mais la réalité est tout autre: le premier et unique manuel de formation est publié en 1928 (Inspección General de Intervención y Fuerzas Jalifianas, 1928) et, selon toute probabilité, la première formation est organisée la même année. Jusqu’alors, les interventores effectuaient une seule période d’apprentissage dans les bureaux centraux du service de Contrôle. En 1928 et en 1930, le Haut-Commissariat organise des formations, assez modestes, d’une durée d’un mois et exclusivement sous la forme de conférences. Par la suite, on introduit quelques nouveautés: la période de formation est portée à deux mois, des stages de topographie et des cours quotidiens d’arabe dialectal sont dispensés. Mais il faut attendre 1947 pour que l’administration coloniale espagnole crée un centre de formation permanente, l’Academia de Interventores à Tétouan où sont dispensés, chaque année, des cycles plus complets, d’une durée de neuf mois. Au milieu des années 1920, alors que l’on approche de la fin du conflit armé dans le Rif, le Haut-Commissariat décide de collecter toute l’information possible sur les tribus progressivement soumises, et qui, bien souvent, sont alors absolument inconnues. À cette fin, il remet aux interventores un questionnaire qui doit leur servir à élaborer des rapports sur les tribus (Inspección General de Intervención y Tropas Jalifianas, 1926). Ce questionnaire est une copie quasi littérale de celui relatif à la société berbère qu’avait diffusé, par une circulaire de 1914, le général Lyautey afin de mieux connaître les structures tribales marocaines. La principale fonction des interventores (contrôleurs) du Protectorat espagnol au Maroc entre 1912 et 1956 a consisté à surveiller l’action des autorités tribales marocaines pour asseoir la présence coloniale. Cependant, le Haut-Commissariat d’Espagne au Maroc leur a souvent demandé de préparer des rapports d’ordre économique, social ou à finalité militaire sur les tribus,
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| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| Sujet: Re: LARACHE Mar 19 Juin 2012 - 7:06 | |
| Le protectorat français au Maroc est le régime politique (protectorat) mis en place sur une large partie du territoire du Maroc par le traité franco-marocain conclu à Fès, le 30 mars 1912, entre la France et le sultan Moulay Hafid. Il était officiellement nommé « Protectorat français dans l'Empire chérifien »ou « Protectorat de la République française au Maroc ».
Ce protectorat, tout comme celui sur la zone nord du protectorat espagnol au Maroc, perdura jusqu'en 1956. L’Empire colonial français désigne l'ensemble des territoires d'outre-mer colonisés par la France. Commencé au XVIe siècle, il a connu une évolution très contrastée selon les époques, aussi bien par son étendue que par sa population ou sa richesse. Les possessions coloniales ont connu différents statuts et modes d'exploitation, des colonies antillaises esclavagistes du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle à l'Algérie française, partie intégrante de la France à certaines périodes, en passant par les protectorats de Tunisie et du Maroc et les territoires sous mandat de Syrie et du Liban. Le protectorat est un régime politique constituant l'une des formes de sujétion coloniale. Il diffère de la colonisation pure et simple en ce que les institutions existantes, y compris la nationalité, sont maintenues sur un plan formel, la puissance protectrice assumant la gestion de la diplomatie, du commerce extérieur et éventuellement de l'armée de l'État protégé.
Le terme de « protectorat » peut être employé, de manière polémique, pour désigner des régimes politiques considérés comme étant sous l'influence étroite d'États plus puissants. Le régime juridique du protectorat n'existe plus officiellement, tous les protectorats ayant soit été intégrés au sein de nouvelles entités soit ayant accédé à l'indépendance.
L'empire colonial allemand fut fondé après l'unification de la nation allemande en 1871 et la naissance de l'Empire allemand, ou Deuxième Reich. Il cessa d'exister après la Première Guerre mondiale.
Le 30 mars 1912, avec le traité de Fès, la France établit un protectorat sur le Maroc, fixant les bornes de son empire colonial en Afrique du Nord et parachevant l’œuvre entamée en 1830 avec la prise d’Alger. Après le sursis qu’a constitué le règne de Hassan Ier, l’orée du XXe siècle a ainsi été pour l’empire chérifien l’histoire d’une rapide et inexorable dégringolade vers la perte de souveraineté. Si, au final, ce sont la France et l’Espagne qui tireront profit de la crise dans laquelle est englué le Maroc, d’autres puissances n’ont pas manqué de manifester leur intérêt pour notre petit bout de continent. En 1904, avec les accords secrets scellant une « Entente cordiale », la France et le Royaume-Uni trouvent un compromis qui arrange les deux puissances coloniales : en Afrique du Nord, la Troisième république reconnaît les droits anglais sur l’Egypte, pendant que la couronne britannique laisse le champ libre à la France au Maroc. Cet accord ne manque pas de déplaire à l’Allemagne de Guillaume II, engagée sur le tard dans la course à l’impérialisme, et qui lorgne avec insistance sur le Maroc. En 1905, le Kaiser allemand sème le trouble en se rendant à Tanger et en y réaffirmant l’indépendance du Maroc. Pour Paris, cette initiative résonne comme une déclaration de guerre. La crise ne sera résolue qu’avec les accords d’Algésiras en 1906 qui voient l’Allemagne accorder un droit de police à la France et à l’Espagne au Maroc en échange de quelques concessions, notamment au Cameroun. Mais Guillaume II récidive en 1911 en envoyant un croiseur au large d’Agadir, officiellement pour protéger les ressortissants allemands, officieusement parce que l’Allemagne considère que l’occupation par les troupes françaises de Rabat, Fès et Meknès, à la demande du sultan, constitue une violation du traité d’Algésiras. L’Europe est alors au bord de la guerre. Pourtant, là encore, le Kaiser fait machine arrière. Le premier conflit mondial ne se déclarera que quelques années plus tard, mais les déboires marocains de l’Allemagne n’auront pas été pour rien dans l’embrasement de l’Europe. CHANGER L’HISTOIRE. Ainsi, il n’était pas écrit que le Maroc serait un protectorat français. L’Allemagne a eu sa chance mais a fait des choix qui ont compromis son aventure marocaine. La politique du coup de force initiée par Guillaume II n’aura finalement servi qu’à rapprocher les deux frères ennemis français et britannique, et à renforcer un front anti-allemand. Que se serait-il passé si Guillaume II, peu soucieux de rompre avec la Realpolitik initiée par le chancelier Bismarck, avait lancé une Weltpolitik mesurée, sans se mettre à dos le puissant Royaume-Uni et sans initier l’escalade vers le premier conflit mondial ? Que se serait-il tout simplement passé si l’Allemagne avait su et pu manœuvrer pour avoir les mains libres au Maroc ? Imaginons donc le temps de cette chronique que, le 30 mars 1912, ce soit avec l’Allemagne et non la France, que le sultan Moulay Hafid ait signé le traité de protectorat. La face du monde aurait pu en être changée. l´empereur Allemand Wilhelm II (Guillaume II) , était en viste officielle à Tanger le 31 Mars 1905 pour négocier avec le sultan Abd El Aziz. Il arriva à bord de son yacht privé "Hohenzollern".
Le 1er juillet 1911, Il fait bombarder Agadir par le croiseur allemand "PANTHER"... pour protester contre l´occupation du Maroc par la France, et pour "protéger" les intérêts allemands au Maroc.... Des négociations furent´entreprises et aboutirent au traité du 4 novembre 1911 qui laissaient à la france les mains libres au Maroc en échange d´une partie du Congo à l´allemagne.
Les allemands avaient de grands intérêts financiers au Maroc au début du siècle, surtout à Tanger, (il y avait même une banque Tolédano à Tanger dont le propriétaire était associé avec un allemand). Mon grand-pere maternel papa Ruven Benquessous en 1912, avait achete ," un subtituto aleman ", lorsque les alemands se trouvaient au Maroc. Les allemands voulaient dès lors "scéler " leurs présences en créant entre autres des" bureaux de postes," avec des timbres allemands oblitérés au Maroc. Des lettres portant le cachet de la "Deutsh Bundespost" de Mazagan de 1912. L'aberation de cette histoire c'est quu'a Mogador certains juifs au lieu de choisir la nationalite Anglaise ont optes pour la nationalite Allemande. Les allemands n´ont jamais eu le Maroc, (ni aucune partie) ni aucun protectorat allemand, comme les francais ou les espagnols.
La periode de présence allemande au Maroc datait de bien avant le protectorat et n´était qu´une présence dûe aux accords commerciaux et économiques entre le sultan moulay hafid et l´empereur Guillaume II.
Les Francais débarquent (et bombardent avec la coopération de la marine espagnole Casablanca) officiellement au en 1907.( cétait sous prétexte de vouloir venir protéger les francais déja présents au Maroc; les marocains avaient assassinés plusieurs francais qui voulaient profaner le cimetière Musulman de Sidi Belyout près du port de Casablanca, car les francais voulaient exproprier le terrains pour la construction de la voie ferrée et de la petite garre...). C´est encore une fois en cette occasion que plusieurs juifs perdirent la vie (par les bombardements francais et espagnols).
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