Un médicament contre le SIDA? découverte d'une scientifique israélienne

Un médicament contre le SIDA?

La découverte d'une scientifique israélienne a permis une avance importante des travaux de recherche d'un médicament contre le SIDA.

Le Dr. Esther Friedel de l'Université Ben-Gourion à Beersheva a trouvé un chemin permettant d'entraver la multiplication du virus du SIDA, cela en faisant appel à un médicament chimique connu que l'on distribue aux malades du cancer. Lors de tests en laboratoires, le médicament en question a été en mesure de stopper l'activité d'une enzyme jouant un rôle important lors de la propagation du virus du SIDA.

Entre autres choses, on a constaté que chez des rats dont on a injecté le virus du SIDA et immédiatement après le médicament chimique, la maladie n'éclatait plus. Le nouveau médicament n'a pas encore été essayé sur des êtres humains. Selon le Dr. Friedel, beaucoup de temps s'écoulera encore jusqu'à ce qu'il soit distribué sur le marché.

Les recherches visant à développer le médicament définitif ont été continuées entre-temps avec l'assistance et l'aide financière de l'Institut de recherche de la santé mondiale' à Washington. Z.L

En Israël: des progrès dans la lutte contre le sida

De nouvelles substances pourraient empêcher que les personnes dont le sang est contaminé par le virus du sida développent la maladie. Ces substances ont été mises au point par le professeur Yehoshua Katzhendler de l'Institut pharmacologique de l'Université hébraïque de Jérusalem.

Le virus du sida est mortel parce qu'il s'attaque aux globules blancs, les détruit et anéantit ainsi le système immunitaire de l'homme.

Le professeur Katzhendler a développé ces nouvelles substances, parce qu'il eut l'idée d'attirer le virus du sida sur des «cibles simulées» et de les détourner ainsi de leur cible véritable, les globules blancs.

Durant ses recherches, le Professeur Katzhendler est en effet parvenu à découvrir dans les globules blancs les récepteurs qui attirent le virus du sida, ainsi qu'à produire des substances qui leur sont semblables.

Des essais cliniques ont déjà prouvé que ces substances parvenaient à tromper le virus. Il faut maintenant les expérimenter sur l'homme. Ce n'est qu'ensuite qu'elles pourront être transformées en médicaments au cours d'un long processus. Cette découverte ne permet pas d'empêcher la propagation du virus du sida d'une personne à une autre, mais les individus porteurs du sida pourraient vivre en paix, sans que leur système immunitaire soit mis en danger.

Partout dans le monde, la découverte israélienne a déjà suscité un grand intérêt. (ZL)