L'HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC REPORTAGE DE SOLY ANIDJAR

Rappel du premier message :

Le judaïsme marocain attend de ses enfants une dette de reconnaissance. Peu de choses ont été écrites sur les juifs du Maroc depuis plus de 100 générations (le temps plus ou moins exact de l'arrivée des juifs au Maroc), et parfois en termes injustes et désobligeants, parce que notre histoire qui n'a pas été écrite sur les livres, (les gens ne savaient pas écrire il y a 100 générations), n'est pas assez connue.
De cette époque millénaire, qui date de la destruction du Premier Temple. (Le Temple de Salomon a été construit, d'après la Bible, par le roi Salomon au Xe siècle av. J-C). Il a été entièrement détruit par Nabuchodonosor II en 587 av. J-C ce qui a fait une dispersion des Juifs de Palestine après la destruction.
Un grand nombre est arrive au Maroc.

La culture juive du monde arabe est une des plus importantes du monde juif. Elle est assez diversifiée, les Juifs du Yémen, les Juifs du Maroc, les Juifs d'Algérie, les juifs de Tunisie, les Juifs d'Égypte.

La présence juive au Maroc est très ancienne et fut nourrie par diverses vagues de réfugiés à la suite des vicissitudes et persécutions dont ont été victimes les Juifs au cours de l’Histoire.

La communauté juive s’est trouvée forte de plusieurs centaines de milliers d’individus jusqu’au XXe siècle, elle s’y est réduite pour compter actuellement entre 3 000, a 3500 juifs.

Le plus ancien témoignage épigraphique remonte au IIe siècle av. J.-C., s’agissant essentiellement d’inscriptions funéraires en hébreu et en grec trouvées dans les ruines de la ville romaine de Volubilis.
La seule attestation se sont des traces archéologiques d’une présence juive.
Le moment pour nous tous est arrive pour tracer notre histoire et la faire connaitre a nos enfants.
Nous tentons de reconstituer la mosaïque de notre passé, avec patience, anecdote par anecdote, histoire par histoire, trait par trait, en faisant appel a nos souvenirs communs, a notre mémoire.
Nous sommes les derniers juifs marocains à avoir vécu au Maroc donc les derniers gardiens du feu, (de ce feu qui s'éteint chaque fois qu'un juif marocain meurt.
Apres nous tout ce qui a fait la gloire et la lumière de notre chère communauté risque de tomber dans l'oubli complet.
J'ai fait tout le sud du Maroc la ou vivait des milliers de juifs pendant des siècles, il n'y a plus de traces, a part les tombeaux de grands rabbins, même les quelques villageois avec qui j'ai parle, dans les vallées du Draa, du Todra, a Taroudant, a Ouarzazate, et Agouim le village ou est enterre Rabbi David Ou Moshe, ils m'ont dit qu'il n'y a plus un seul juif, les villages sont reste vide après le départ des juifs, vers le nord du Maroc et vers Israël vers les années 50-60.
Les archives de notre communauté du sud du Maroc n'existent pas, des villages entiers construits avec des pierres, sont vides et complètement en ruine.

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Les Juifs ont vécu à Agadir, un port de mer près de la rivière sur la côte atlantique, depuis la fin du Moyen Age où les marchands juifs s’y sont installés et mené des échanges avec l’Europe, en particulier avec Amsterdam. En fait, les Hollandais venaient faire du commerce avec les commerçants juifs à Agadir pour les plumes d’autruche, l’indigo, la cire, la gomme arabique, et les dates. Deux morceaux de marbre et plusieurs monticules de roches sont les seuls vestiges du cimetière juif, qui remonte à 1505 lorsque les Portugais l’ont fortifié. La scène abandonnée rappelle la phrase biblique “de la poussière à la poussière» et évoque un sens singulier de la perte et de la nostalgie pour les gens qui ont prospéré une fois ici. Agadir signifie littéralement “clôture fortifiée” en langue amazigh (berbère).

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Cimetière d' Asilah (Arzila)

Avec des tessons et des tuiles dispersées sur la plage, et les mauvaises herbes partout commence lentement à déborder le site, ce cimetière balnéaire semble presque en train de disparaître dans l’océan. Un peu envahit aujourd’hui, il reste une source d’inspiration comme lorsque, dans la fin des années 1970, l’auteur marocain Edmond Amran El Malehl’a visité. Il attribue le voyage avec des étincelles de son premier roman, Parcours immobile.

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Bien que largement délaissé depuis ses habitants juifs partirent dans le milieu du 20e siècle, le Mellah ancien de cette ville montre des signes de ses habitants antérieurs.

A Asjen, se trouve le Sanctuaire de Rabbi Amram Ben Diwan
Situé à quelques kilomètres au nord du centre de Ouezzane et sur le bord du Bled es-Siba, le peu de population et le paysage idyllique de Asjen fournissent un cadre de modestie et de tranquilite, ici se trouve le sanctuaire de Rabbin Amram Ben Diwan. Né au début du 18ème siècle, à Hébron, le rabbin s’est rendu à la ville de Ouezzane comme un émissaire de la communauté juive à Jérusalem. Il s’est avéré être un sage érudit et a été remarqué pour ses pouvoirs de guérison miraculeuse, Le sanctuaire lui-même a été revendiqué à fournir des remèdes. Dans une anecdote, on raconte comment une femme chrétienne avec des attaques de folie a été guérie après avoir passé une semaine près du sanctuaire.

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Cimetière d'Azemmour

Bien que petit, le cimetière serein et optimiste près de la rivière Oum Errabiaa parle d’une communauté juive profondément enracinée dans la ville et l'empreinte qu'elle a laissée derrière.
Azemmour, Sanctuaire de Rabbi Abraham Mul-Ness

Cette ville côtière envoûtante dispose d’un mélange d’influences architecturales et culturelles qu’on voit à travers son architecture. Des forts portugais du 16ème siècle, aux bâtiments arabes de la Vieille Médina, la synagogue le cimetière le Mellah ainsi que les plages très populaires, qui accueillent un certain nombre de surfeurs, ce vibrant mélange ancien et nouveau forme l’arrière plan d’un important sanctuaire pour les Juifs du Maroc, le sanctuaire de Rabbi Abraham Moul-Ness.
Je me rappelle dans mon enfance annees 60, on passait les journees de dimanche au moins une fois par an avec toute la famille les couffins pleins de bonnes choses dans ce Sanctuaire.

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Beni Mellal – Sanctuaire de Rabbi David Ben-Yamin

à Beni Mellal, dans une petite synagogue la se trouve la tombe de Rabbi David Ben-Yamin réside dans une salle toute aussi simple. Rabbi David Ben-Yamin était un saint juif auquel plusieurs miracles ont été attribués. Dans une révélation, une femme rêvant de sa tombe a rapporté avoir vu un homme apparemment mort, couché sous un drap, sur la pierre tombale du rabbin. Cet homme lui dit qu’il est Rabbi Ben Yamin lui-même, après qu’elle a demandé à son identité .
Sa Hilloulah est célébrée le Lag Baomer.
Les musulmans le vénèrent aussi, se référant à lui comme Sidi Kherwia.
Dans ce sanctuaire, ainsi que dans beaucoup d’autres au Maroc, les membres de la communauté musulmane s’occupent de la tombe.

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Les gorges de Todra
À une quinzaine de kilomètres du village de Tinerhir, au bout d'une vallée parsemée de palmeraies et de villages berbères, les gorges de Todra sont au nombre des plus beaux sites naturels du pays.

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Le Maroc regorge de trésors naturels et d’endroits surprenants que la plupart d’entre nous ne connaissent pas. Pour vous faire découvrir cette beauté cachée, nous avons rassemblé quelques lieux magiques dans mon album

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"Journée dédiée aux proverbes berbères", mon arrière grand-mère, mama Messoda Barcessat née à Mogador était d'origine berbère et je vous raconte ces proverbes à sa mémoire.

Méfies-toi de la rivière qui est trop calme."
"Aux vieillards édentés, D.ieu offre des fèves séchées."
"Elle met le feu au champ, et court appeler au secours."
"Ce qui fait le couscous, c'est la sauce ; ce qui fait le mariage, c'est l'amour."
"La vie sépare autant que la mort."
"Ne ressent la brûlure de la braise que celui qui marche dessus."
"L'ennemi ne se changera pas en ami, ni le son, en farine."
"Mieux vaut être regardé par une bête fauve que par un homme curieux."
"Celui qui désire le miel, doit supporter la piqûre des abeilles."
"Les visages disparaissent, mais les noms restent."

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