MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 Safi: le "Château de mer" lance un cri de détresse

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Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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MessageSujet: Safi: le "Château de mer" lance un cri de détresse   Safi: le "Château de mer" lance un cri de détresse Icon_minitimeMar 4 Mai 2010 - 10:10

Les slogans publicitaires dans les années 40 :


SAFI : Sa plage, son port - ses sardines, son château . Sa plage réduite de moitié pour agrandir le port phosphatier, son port et sardines : 1er port mondial sardinier en 1950, devenu 4ème port de pêche au Maroc en 1995. Son château qui s’écroule, il ne reste plus que ses poteries. Richesses touristiques jamais exploitées, et qui petit à petit disparaîssent.
Le 6 MARS 2010, après les assauts des vagues, quelle DESOLATION !:


Safi: le "Château de mer" lance un cri de détresse



Safi, 07/04/10-Les multiples mises en garde des archéologues, depuis vingt ans, et les études sur les dangers qui guettaient "Qsar Labhar" (Le château de mer de Safi), sont restées quasiment sans effet.



En 2006 déjà (voir article de 2006, à la fin de ce document)



en 2006, le château, se retrouve sans base



en MARS 2010, après une forte tempête, le résultat du manque évident d’entretien.



.Par Redouane Baâqili.

Ce joyau architectural, construit en 1508, et témoin d'une histoire commune luso-marocaine, est resté en proie à la négligence et à l'usure du temps, jusqu'à ce qu'il s'écroule partiellement dans la nuit du six mars dernier sous la pression des vagues, de l'érosion et de l'humidité.

Cette nuit marquera ce coup dur qu'a encaissé Safi après l'effondrement de la tour sud-ouest du Château de mer, chef d'Œuvre architectural, classé monument historique national en vertu d'un dahir du 20 février 1924.

L'effondrement qui n'était qu'une "conséquence logique" de l'état où se trouvait le monument déclenche, pour beaucoup, le compte à rebours de l'extinction d'une partie de la mémoire et de l'identité de Safi, de même qu'il atteste de la triste transformation d'un grand monument en amas de pierres qui s'effritent à coup de vagues.

En effet, de nombreux Safiots ont ressenti de l'amertume après avoir perdu l'une de leurs destinations les plus prisées et qui n'a cessé de séduire les photographes professionnels de même qu'elle a été une belle vitrine du patrimoine civilisationnel de leur ville.

Mais ce qui leur fait encore plus de la peine, c'est que personne n'était dupe de la situation où se trouvait "Qsar Labhar" et qui a fait l'objet de nombreuses études ayant proposé plusieurs alternatives et recommandations pour sauver ce monument, et qui, contre vents et marées, sont restées lettre morte.

Il y'a quelques années déjà, une étude menée par l'archéologue Mesfioui, Said Chemsi, avait identifié le risque que courait le Château de mer et avait proposé des solutions pour éviter le pire.

En effet, la falaise littorale Amouni qui s'étend sur 3 km (à partir du château de mer à côté du vieux port jusqu'à la falaise Lyhoudi ) est quotidiennement exposée à une érosion intensive qui entraîne un recul important de la côte.

En outre, l'instabilité de ce rivage est causée par des phénomènes naturels relatifs tantôt à la structure géologique tantôt à des phénomènes météorologiques. Il s'agit en fait, d'un sapement basal qui conduit à une disposition en porte-à-faux de la partie qui surplombe l'encoche de l'érosion, et par conséquent, à l'éboulement de certains blocs de la falaise, voire même un écroulement massif.

L'étude avait donc suggéré le remplissage des grottes avec des sacs en béton mais, une solution consiste à la fois à rétablir essentiellement le contact entre les parties hautes et basses au niveau des vides, et à neutraliser le travail mécanique de la mer .

A son tour, le Laboratoire public des études et des expériences (LPEE) avait publié, durant les années 90 du siècle dernier, un rapport où il mettait en garde contre l'instabilité de la falaise littorale d'Amouni en raison de la vulnérabilité des roches.

De toues les manières, il est aujourd'hui impératif de mettre à jour les données relatives à cette partie du littoral de Safi, d'autant plus qu'elle abrite de nombreuses infrastructures résidentielles.

C'est dans cette optique que l'association des lauréats de l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP) a rendu un communiqué où elle appelle à l'élaboration d'urgence d'une étude dans ce sens et dont les recommandations seront mises en Œuvre.

L'association a également fustigé "la négligence officielle dont pâtit le Château de mer", appelant à la mise en place d'un port de plaisance en face de ce monument, outre la construction d'une muraille qui protégera l'édifice. L'objectif est également de sauver des vies humaines qui courent le risque en même temps que le rivage, et de donner un éclat touristique à la ville.

Les lauréats de l'INSAP appellent également à la convergence des efforts des différents départements gouvernementaux pour réaliser cet important projet intégré, sans lésiner sur les moyens, et à agir pour que cette zone soit classée patrimoine de l'humanité par l'Unesco.

Ils soulignent également que ce risque ne guette pas uniquement le Château de mer portugais, mais une bonne partie du périmètre urbain de Safi. Même son de cloche chez M. Aboulkassim Chabri, directeur du centre d'études et de recherches du patrimoine luso-marocain, qui plaide pour la sauvegarde de ce monument qui représente "une partie de la mémoire de l'humanité et non seulement de l'histoire de la présence portugaise au Maroc".

"Il faut intervenir d'urgence et sérieusement pour exploiter toutes les possibilités de sauver ce monument, y compris à travers un partenariat avec la partie portugaise qui pourrait jouer un rôle important dans ce sens", a-t-il dit.

"La sauvegarde du patrimoine n'est pas un luxe, mais un effort de préservation de la mémoire et de l'identité nationale", a-t-il noté, mettant en garde contre des risques similaires qui entourent de nombreux monuments de la région de Doukkala-Abda, dont l'ancienne médina d'Azemmour, le site d'Akouz (Sud de Safi), la Kasbah de Oualidia ou encore les site de Gharbia et Ribat Al Moujahidine, sis à l'entrée d'El Jadida.








Safi : Château de mer, péril en la demeure !





août 06
11

Qui pourrait imaginer Safi sans son fameux château de mer, ou Qsar Labhar ? Ce monument représente pour cette Cité son totem, son histoire, son audace, son alibi contre une mise à l'écart dangereusement menaçante. Aujourd'hui, c'est ce bouclier même qui menace ruine. Gravement fissuré, sur un rocher en gruyère, il risque de s'écrouler l'un de ces bons matins. Et les remords de n'être pas intervenu à temps seront indélébilement inscrits dans l'Histoire ٹ




Majestueuse bâtisse construite par les Portugais au début du 16ème siècle, pied dans la mer, pour des raisons commerciales et militaires, elle a, des siècles durant, résisté à l'assaut des tempêtes, à l'outrage des gens, comme pour ancrer l'identité marine de Safi et son attachement à la mer. Même une laide voie ferrée, doublée d'une grille digne du défunt rideau de fer de l'ex-bloc de l'Europe totalitaire, n'a pas réussi à séparer l'antique et imposante citadelle de la ville de Safi. Or aujourd'hui, il y a péril en la demeure. Une petite visite sur les lieux vous fera prendre conscience de l'étendue des dégâts de ce patrimoine de valeur inestimable.

Une liste non exhaustive des graves fissurations et autres altérations peut d'emblée être exposée aux lecteurs :
- côté ouest : une sérieuse fissuration sous les galeries et continuant sous la rampe d'accès au pas de tir, menace de faire céder toute la façade ouest et peut-être d'entraîner l'écroulement de tout l'édifice, - toujours par le côté ouest : les travaux d'enrochement et de dallage bâclés, il y a quelques années, n'ont pas fait long feu face à l'assaut des vagues
- tour sud-ouest : état de dégradation avancé
- façade est : les moellons ne tiennent pratiquement plus à rien et ce sont peut-être des pans entiers qui risquent de s'écrouler
- par la grande cour du Château, la hâtive restauration- bricolage est outrageante pour un monument historique
- le socle est en gruyère et par temps de mer forte, c'est le château tout entier qui tremble
- l'assaut continu des poivrots et autres clochards
- l'arrachage des câbles et équipements électriques
- le honteux passage-urinoir

Aujourd'hui cette bâtisse est en détresse. Il serait absolument urgent d'entreprendre des actions curatives, rapides et efficaces, de mobiliser les moyens adéquats pour ce faire, avant que l'irréparable ne se produise. Pourquoi un tel bijou n'est-il toujours pas classé patrimoine mondial comme la cité portugaise d'El Jadida ?

(envoyez vos suggestions à l'adresse :

sauver_chateau_safi@yahoo.fr











http://fettouknoura.over-blog.com/categorie-1052931.html



Dimanche 17 décembre 2006 7 17 /12 /2006 13:13 (il y a 4 ans, avant l’écroulement de 2010)
Le château de mer


Le château de mer est menacé par une érosion quotidienne incontournable … !



Etant l’un des sigles les plus représentants du patrimoine culturel et historique de Safi, le château de mer « castello novo » est incontournablement menacé par un processus accéléré d’érosion quotidienne qui conduit à son recul. En fait, le danger d’écroulement probable de ce monument est engendré par des phénomènes naturels relatifs tantôt à la structure géologique tantôt à des phénomènes météorologiques. Quels sont les divers efforts fournis ainsi que les suggestions à mettre en œuvre pour sauvegarder cet héritage historico-culturel de Safi.

Le château de mer : sigle du patrimoine socio culturel de Safi

Représentant pour Safi son totem, son histoire, son audace, son identité historico-culturelle, le château de mer : « castello novo », édifié par les portugais au XVI éme siècle et jouant à la fois le rôle d’une forteresse pour défendre l’entrée nord de l’ancien port et la résidence du gouverneur ,se trouve actuellement menacé par un processus d’érosion quotidienne incontournable qui conduit à son recul au cas de l’absence d’une intervention pour son sauvegarde.

Le château de mer s’expose quotidiennement à une incontournable érosion… !

En revanche, face à cette apogée et cet épanouissement culturel qu’a connu, jadis, le château de mer et dont témoigne l’histoire de Safi , cet héritage est menacé profondément d’un incontournable effondrement à moins qu’il n’ y aie une intervention aussi prompte et urgente que possible. En effet, la falaise littorale Amouni qui s’étend sur 3 km (à partir du château de mer à côté du vieux port (Mrayssa Lakdima) jusqu’à la falaise Lyhoudi) est quotidi-ennement exposée à une érosion intensive et active qui entraîne un recul important de la côte En outre l’instabilité de ce rivage est causée par des phénomènes naturels relatifs tantôt à la structure géologique tantôt à des phénomènes météorologiques, en effet il s’agit d’un sapement basal qui conduit à une disposition en porte- à -faux de la partie qui surplombe l’encoche de l’érosion, et par conséquent, à l’éboulement de certains blocs de la falaise ,voir même un écroulement massif.

Cette dynamique est favorisée par la nature lithologique de la falaise et le problème de Karstification. En fait, typiquement, la falaise Amouni est classée parmi les falaises vives du Littoral atlantique marocain. Géologiquement, cette falaise est une roche pliocène qui repose sue une base de Jurassique supérieure. Ce phénomène visible le long de la falaise est essentiellement dû aux vagues qui frappent graduellement le pied de la falaise et finissent par laisser les parties supérieures portées à faux.

Ce qui en résulte par la suite un éboulement des blocs supérieurs. Entre autre, le château de mer de Safi est exposé perpétuellement à des phénomènes météorologiques à savoir : les courants et les vents , les changements climatiques, la houle, l’action des vagues et celle des marées . En effet , les courants marins agissent directement et indirectement sur le littoral, précisément durant la période qui s’étale d’octobre jusqu’au février, où on constate un fort déferlement des vagues su r la falaise Amouni. La tonalité des ces chocs, entraînée par les vagues et les vents forts sud-ouest, favorisent l’ébranchement de la falaise. Ainsi une succession d’ébranlement donne naissance à des fissurations dans les parties friables et tendres.

En fait, le diagnostic qui a été fait par L.P.E.E (le laboratoire public des essais et des études, laboratoire régional de Safi) montre que l’instabilité de la roche, formée de calcarénité, qui supporte ce monument constitue la véritable menace pour la bâtisse. En outre, le résultat de la prospection sous-marine effectuée par des plongeurs de L.P.E.E ont mis en évidence l’existence de cavités et de fissures dans trois côtés : nord, ouest et sud du rocher du château de mer.



Alors quelles sont les diverses interventions les suggestions avancées en vue de sauvegarder ce patrimoine socio-culturel Safio d’une renommée internationale ?

En réalité, face à cette situation alarmante diverses interventions ont eu lieu pour sauvegarder le château de mer de Safi. En premier lieu, l’association safiote « ASSIF »pour la protection du patrimoine culturel se charge, auprès de la presse locale, à sensibiliser l’opinion publique du degré du danger d’effondrement qui menace profondément cet héritage safiot. Notamment, c’est grâce à l’intervention de cette association qu’on a eu l’édition d’une étude archéologique et perspective de sauvegarde du « Castello Novo de Safi » dit « Château de mer portugais » réalisé par Said Chemsi et faisant de même le sujet de son mémoire de fin d’études du deuxième cycle des sciences de l’archéologie et du patrimoine. En second lieu, d’après les affirmations du service technique de la Municipalité de Safi parmi les suggestions avancées : le remplissage des grottes avec des sacs en béton mais, cette solution est d’une efficacité relative car elle concerne uniquement le traitement des vides afin d’éviter un affouillement des structures du monument . Cette solution consiste à la fois à rétablir essentiellement le contact entre les parties hautes et basses au niveau des vides, et à neutraliser le travail mécanique de la mer (Rapport de L.P.E.E.p.14). Cependant au niveau de l’entrée des cavités, ce béton sera exposé directement à l’érosion marine qui finira par la supprimer et on aura ainsi une autre fois les parties hautes en porte-à-faux.

En fait, les sacs de béton doivent être protégés par une maçonnerie en pierre dure, au niveau de l’entrée des vides, à condition qu’elle soit imposeuse pour résister à toute érosion ou effritement probable.

D’où la nécessité de sauvegarder immédiatement ce monument historique et de e réhabiliter en vue de le faire participer au contour urbain culturel et touristique dans lequel il s’insère .Il pourra ainsi servir comme siège, à un centre de documentation, ou un musée de pêche qui reflète l’histoire maritime de Safi ou encore un hôtel traditionnel comme étant le cas pour le complexe monumental de la ville d’Evora en Portugal.
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MessageSujet: Re: Safi: le "Château de mer" lance un cri de détresse   Safi: le "Château de mer" lance un cri de détresse Icon_minitimeMar 4 Mai 2010 - 10:17


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