MOGADOR-ESSAOUIRA -album photos de David Bouhadana

Dernière édition par Soly Anidjar le Ven 2 Nov 2012 - 14:06, édité 4 fois

Rappel du premier message :

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Si Essaouira l'ancienne Mogador des Portugais est l´une des cités les plus attachantes de la côte atlantique marocaine, elle le doit certainement à son climat tempéré toute l´année, à la gentillesse de ses habitants, et à son patrimoine architectural. Seul le vent qui souffle toute l'année sur la ville est un léger inconvénient.
Mais derrière ses remparts ocres et rouges, il règne une atmosphère unique. Vous y croiserez badauds, pêcheurs, commerçants et artisans, auxquels viennent se mêler des artistes du monde entier.
Avec ce reportage nous allons vous faire partager notre coup de cœur.
Pour commencer un petit peu d'histoire pour bien comprendre pourquoi Essaouira n'est pas une ville comme les autres ; un bref aperçu de la citadelle ; une petite promenade sur le port et la plage, avant de s'engouffrer dans la médina et la mellah pour se perdre dans un autre monde.

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Visages de nos chers hommes de mogador

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c'est en 1913

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**WEBMASTER** Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006

Bonjour Mogador, bonjour David Bouhadana, merci beaucoup pour les photos.
bon Shabat

bisous Soly

**WEBMASTER** Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006

David ou es-tu?
continues de nous emerveiller.
bisous Soly

Nombre de messages : 62 Date d'inscription : 29/06/2010

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les debut d'une ville "mogador"

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**WEBMASTER** Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006

Merci mon frere, je t'ai ecrit un message sur le site d'a cote (Facebook).

bisous Solita

Continues.

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Ma chere soly

je met a mesure que je peux des photos car j'en possede qq CD
ne t'inquiete pas je ne quitte plus ton site
david

**WEBMASTER** Nombre de messages : 42588 Date d'inscription : 13/07/2006

Le blues

Juste l’instant d’un blues…………………….

Ne la chercher plus, elle est là devant vous. Assise à la terrasse du café « LE BLUES ». Comme à son habitude le serveur vient lui apporter un thé au citron et lui dire quelques mots aimables, elle le remercie d’un sourire tout en s’allumant une cigarette.

On ne peut la manquer, toujours élégante dans son tailleur beige. Ses cheveux grisonnant remontés en chignon bien fait laissent apparaître un cou gracieux agrémenté d’un collier d’ambre qu’elle ne quitte jamais. Son visage serein éternellement souriant attire l’attention, mais ce qui surprend le plus les passants c’est son regard. D’un bleu si intense, si pur qu’il vous donne le blues.

Scrutant l’océan face à elle, ses yeux s’y perdent et plongent dans ses profondeurs. Ils se mélangent au bleu turquoise d’une eau toujours en mouvement. En l’observant l’on devine aisément une âme troublée par un passé toujours présent où s’entremêle toutes ses joies et toutes ses peines, ce qui devient son blues, celui qu’elle ne cesse de chanter dans son cœur.

Celle qui la cherche depuis une éternité, à tant marché longtemps dans cette ville, dans chaque rues, dans chaque maison, comme une quête vers l’impossible, pour sentir sa présence, la faire revivre dans chacun de ses endroits. Elle ne fait que suivre son instinct au son de cette musique qu’elle aime tant, ce blues qui lui fait si mal à en crever mais qu’elle chante encore dans sa tête comme une prière juste pour la revoir, rien qu’un instant.

Ne la chercher plus, elle est là, devant vous. Assise à la terrasse du café « LE BLUES «. Près d’elle, sa fille. Comme d’habitude le serveur vient leur apporter un thé au citron et dire quelques mots aimables, elles le remercient d’un sourire. Elles ne se quittent pas des yeux, elles ont tant et tant de choses à se dire, même toutes les profondeurs de l’océan ne pourraient contenir tous les mots pour exprimer ce qu’est leur blues.

C’était juste l’instant d’un blues………………

Le blues est ce lien magique qui relie la vie à l’après vie. Nous le détenons tous. A n’utiliser qu’avec modération !!!
Sinon nous risquons de le perdre et de nous perdre à tout jamais…

Mémoire Mogadorienne
Pour toi ma maman
CHRISTA

Fille de MOGADOR

Merci mon frere lis les poeme de Crista la fille de Mogador.

Fatima’man

Femmes nourricières et généreuses

Attentionnées et toujours présentes

Tout en elles est beauté comme leurs voiles

Infatigables et tolérantes envers nos enfantillages

Marabout de notre enfance Africaine inoubliable

Allah unique et éternel dans nos prières pour vous

Maman ou Fatima pouvez vous nous entendre ?
Inch’Allah

Avec vous et pour vous notre mémoire témoigne

Nous pensons à vous Maman Nana Aïcha Saadia

Mémoire Mogadorienne

Fille de MOGADOR

CHRISTA

Le goéland

Allez !! Go !! Prends ton élan mon goéland !!
Envol toi au dessus de cet immense océan,
Plane sur les îles portuaires, lutte contre les vents,
Laisse toi envoûter par le chant du goéland.

Sur la pointe d’un rocher, repose toi un instant,
Scrute les chalutiers, de ton regard perçant,
Lorsque tu verras des bancs de sardine frétillant,
Elance toi et plonge vers ce met appétissant.

Tu iras flirter au fort portugais emporté par l’alizé,
En passant par Diabet n’oubli pas le château ensablé,
Endroit pour les amoureux, oh ! Combien privilégié,
Bas des ailes frénétiquement pour rejoindre la ville fortifiée.

Arrivée sur le port, tu chiperas un poisson à la volée,
D’un cri strident, tu avertiras les sardiniers de ton arrivée,
Le barbecue sera prêt pour les sardines grillées,
Puis tu tournoieras autour des tables pour chaparder.

Laisse toi bercé par tes rêves de conquistador,
Installe toi bien dans ton nid douillé sur l’île de Mogador,
Et face au coucher du soleil tu t’endors,
Demain il fera jour et tu te lèveras aux aurores.

Mémoire Mogadorienne

Fille de MOGADOR

CHRISTA

Mon île

Île est mon repère mon idylle

Je l’observe d’un regard indélébile

Mais ne peut l’approcher sans péril

Car mes rivales volatiles

Me guettent comme un vigile

Les mouettes entament leurs chants hostiles

Ile n’est de forme plus gracile

Que mon île aux multiples fossiles

Où s’évadent mes pensées fertiles

Île est un rocher dénudé et fragile

Dans lequel mon âme s’y exil

Et me berce de ses paroles volubiles

Á des milles marins elle reste mon île

Phénicienne ou portuaire c’est encore mon île

Île sauvage ou sous le vent elle est mon île

Je m’envole et repose à jamais sur mon île

Mémoire Mogadorienne

Fille de MOGADOR

CHRISTA

LE FORT PORTUGAIS

Nous marchons seuls tous les deux sur la plage

Le soleil réchauffe nos corps enlacés

Les vagues de l’océan caressent nos pieds nus

L’instant est à nous plus rien n’a d’importance

Le chemin est long jusqu’au fort portugais

Arriver sur le rocher nous gravons nos initiales

Nous flirtons sur le plus haut sommet du fort

Sur le sable chaud nous jouons à nous rattraper

Sans jamais se perdre mais toujours se retrouver

Le soleil va bientôt se coucher ils nous faut entrer

Nous quittons l’endroit secret de nos amours

C’était un après midi au fort portugais

Mémoire Mogadorienne

Fille de MOGADOR

CHRISTA

LE PORT

Un matin d’octobre j’accoste le long du quai

Mon premier cri se mélange aux cris des goélands

Mes yeux s’imprègnent de la couleur bleue des bateaux

L’alizé m’apporte mon premier souffle d’air

Le chant des pêcheurs m’incite à gazouiller

Mon cœur s’anime au retour de pêche fructueuse

Ma peau est colorée par trop de soleil

La lumière est si belle que ce charmant petit port

Ressemble à une carte postale

Ce matin là j’ai su que j’étais arrivée à bon port

Dans le port de Mogador

Mémoire Mogadorienne

Fille de MOGADOR

CHRISTA

LES REMPARTS

Flânant le long des remparts sous un soleil radieux

Je voudrais m’évader pour ne plus me souvenir

Mais mon passé s’est incrusté à tout jamais sur sa muraille

J’entends les vagues se fracassées le long des remparts

L’une d’elle emportera sur son écume un souvenir libéré

Mais bien vite le reflux le ramènera au travers d’un créneau

Assise sur un canon mon regard se perd sur l’océan de mon enfance

Mon esprit voudrait s’envoler au gré de l’alizé

Mais toujours mon passé m’obsède et me retient prisonnière

Rempart entre le passé et le présent on ne peut s’en échapper

Mémoire Mogadorienne

Fille de MOGADOR

CHRISTA

Invité

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Nombre de messages : 62 Age : 73 Date d'inscription : 29/06/2010

Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 16/12/2006

Bonsoir cher ami David,

Mes félécitations pour toutes tes photos artistiques.

Quand je vois ces cars de la C.T.M. à Mogador sur cette dernière photo,cela me rend jaloux de ne pas y être à cette bèlle époque de 1926 pour admirer les jolies PANHARD-LEVASSOR sous les arbres tamisés par le soleil.

Mes amitiés.

" TARZAN " ./.

555

Nombre de messages : 62 Age : 73 Date d'inscription : 29/06/2010

Salut mon ami Tarzan

heureux de te voir ici, je fait ce que je peux pour nos souvenirs
david

Bonjour mes 2 freres que j'adore Richard et David.
un bisou a tous les 2.

Avec le bonheur de vous revoir tres bientot, si D. veut.

Nombre de messages : 62 Age : 73 Date d'inscription : 29/06/2010

Ma chere Soly

j'ai des photos anciennes d'Agadir
si tu veux je peux les mettres, juste dit moi ou?
david

Essaouira

D'abord appelée Amegdoul, "la bien bâtie" ou "lieu fortifié" en berbère, puis Mogdoura et enfin Mogador par les Portugais et les Espagnols, la ville sera rebaptisée Essaouira au XVIIIe siècle. L'interprétation de ce nom varie : il signifierait la "petite image", la "bien dessinée" mais aussi, par sa racine sémitique "sour", "la roche" ou le "lieu fortifié". Essaouira se situe sur la côte Atlantique dans le pays Chiadma. Les vents alizés contribuent à la clémence du climat, particulièrement doux en toute saison.

Les dunes anciennes, stabilisées par des pinèdes, ainsi que des forêts claires d'arganier et de thuya entourent la ville. L'oued Ksob permet d'irriguer les cultures céréalières. Inspirées de l'architecture de Vauban, les fortifications d'Essaouira ont un tracé rectiligne, et deux skalas dominant l'entrée du port. Aux 55 000 habitants qui y résident, s'ajoutent les 380 000 personnes qui vivent dans les campagnes avoisinantes. Ville florissante dans le passé, elle est actuellement le sixième port sardinier du Maroc et une station balnéaire appréciée pour la beauté de son site. Villégiature pour les nombreux artistes qui la fréquentent, elle se caractérise par l'absence d'industries polluantes. Essaouira se situe sur la côte Atlantique dans le pays Chiadma. Les vents alizés contribuent à la clémence du climat, particulièrement doux en toute saison. Les dunes anciennes, stabilisées par des pinèdes, ainsi que des forêts claires d'arganier et de thuya entourent la ville. L'oued Ksob permet d'irriguer les cultures céréalières. Inspirées de l'architecture de Vauban, les fortifications d'Essaouira ont un tracé rectiligne, et deux skalas dominant l'entrée du port. Aux 55 000 habitants qui y résident, s'ajoutent les 380 000 personnes qui vivent dans les campagnes avoisinantes. Ville florissante dans le passé, elle est actuellement le sixième port sardinier du Maroc et une station balnéaire appréciée pour la beauté de son site. Villégiature pour les nombreux artistes qui la fréquentent, elle se caractérise par l'absence d'industries polluantes. On attribue aux Phéniciens les premiers campements de pêcheurs datant du VIIe siècle avant J.-C. Durant l'antiquité, le roi numide Juba II y installe des teintureries de pourpre qui feront l'envie des Romains. Au XIVe siècle, les Portugais érigent une forteresse. Repère naturel des pirates, le site leur permet d'intercepter les nefs qui se dirigent des Indes Orientales vers le Portugal. C'est sous le règne de Sidi Mohammed Abdallah que fut fondée en 1764 la ville dessinée par un prisonnier français, Cornut. Le roi y établit sa cour pour rivaliser avec Agadir, cité insoumise et qui perdra sa prééminence au profit d'Essaouira. Les délégations commerciales et diplomatiques y sont installées et le commerce dédouané afin d'attirer des entrepreneurs européens, notamment des Anglais, des représentants de commerce ou des diplomates. La population d'Essaouira est cosmopolite. Les Berbères Haha du Sud, les Chiadma du Nord et les Gnaouas vivent en contact avec les Européens et les Juifs, attirés par le développement de la ville.

Les "marchands du roi", originaires des dix plus prestigieuses familles juives du Maroc, feront connaître la ville à travers l'Europe. Jouissant du prestige que leur procurent les missions confiées par le sultan auprès des puissances occidentales, ils organisent une grande partie du commerce et de l'économie du port; ce dernier assure 40% du négoce de la côte Atlantique entre Tombouctou et l'Europe (plumes d'autruche, poudre d'or, sel, ivoire, esclaves, etc.).

Sous le règne du sultan Moulay Yazid, la communauté juive fut relativement épargnée par les persécutions et s'installe dans un nouveau mellah à partir de 1807. Contrairement à l'ancien situé dans la médina, il vise à protéger les Juifs des exactions éventuelles et permet de maintenir un haut niveau de culture et d'instruction. Au XIXe siècle, la ville décline, mais conserve un rôle économique et militaire important. À la suite de l'invasion française de1844 et de la mise à sac de la ville par les tribus environnantes, les Juifs quittent Essaouira pour Marrakech. Ils y reviendront par la suite dans des conditions économiques difficiles.

Lors de l'attaque espagnole, en 1860, les Juifs se réfugient de nouveau dans la province de Haza et leur sort attire l'attention de Sir Moses Montefiore, qui obtient la concession de nouveaux terrains pour construire un second mellah.

À cette époque, une solide organisation communautaire permet de pourvoir aux besoins d'une population qui passe de 4000 à 14000 personnes. Alors que le mellah est représenté, dans les affaires politiques et civiles, par un cheikh, le statut religieux est pris en charge par un tribunal de trois rabbins.

Les dépenses de la communauté proviennent des taxes sur la viande cacher, sur les produits d'importation et de diverses donations d'origine internationale. On trouve à Essaouira, dès 1800, de nombreuses écoles religieuses, mais aussi des écoles anglophones et franco-juives (AIU en 1867), et une yechiva.

Synagogue Attia Les Juifs sont surtout actifs dans le commerce, suivant en cela une tradition initiée un siècle plus tôt, lorsque Essaouira était reliée aux principaux ports anglais, français et allemands. Ils pratiquent aussi l'artisanat, en particulier l'orfèvrerie et la fabrication du fil d'or.

Au début du XXe siècle, la population juive était encore supérieure à la population musulmane, et la vie citadine était rythmée par le calendrier juif. Alors qu'en 1901, la communauté comprenait 19 000 personnes, elles ne sont plus que 5 000 au début du Protectorat et leur nombre continue de diminuer au cours des années 1950 et 1960

De nos jours, quelques familles juives vivent à Essaouira, et le Conseil des communautés a entrepris de restaurer les synagogues Attias et Pinto. Parmi les figures qui ont marqué l'histoire de la communauté juive d'Essaouira, on peut citer : Le rabbin Abraham Coriat, Abrahm Ibn Attar, Messod Knafo, le rabbin Haïm Pinto ainsi que la famille Corcos

. Sous l'impulsion d'André Azoulay, conseiller du roi, la ville connaît une renaissance touristique et culturelle.

Ou es-tu mon cher ami David?

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Ne pas oublier la renovation de cette syna (depuis 2010) en cours ce jour

voila je suis avec vous

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Syna en cours de renovation (au mellah)

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Meme place d'ete dernier (avant le debut des travaux)

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un chamach du temps des syna Mr attias

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Syna de Rabbi yaakov Bibas

pas mal le nouveau site 555

david

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place du café de france annee 60

Je retrouve avec tellement d'émotions l'album photos de David B. C'est vraiment notre Mogador du début bien avant notre arrivée, ces photos sont excellentes trés trés belle mémoire de notre bled !!!!! Et j'ai retrouvé également mes poèmes dans cet album quelle belle surprise pour moi merci Soly de les avoir conservés et merci à toi David de les mettre avec les belles photos de chez nous.

MOGADOR-ESSAOUIRA -album photos de David Bouhadana - Page 4 Merci

MOGADOR-ESSAOUIRA -album photos de David Bouhadana - Page 4 Merci

CHRISTA / ANNICK DE MOGADOR

Au 18 ème siècle, Essaouira était habitée par une nombreuse communauté juive qu'on désignait par les
" négociants du Sultan"
Aujourd'hui encore, une petite communauté juive habite encore Essaouira et prend une part active dans son essor économico -social.
Chaque année des milliers de juifs marocains de la diaspora visitent ou séjournent à Essaouira!
La visite commence par la synagogue, le quartier juif ou des anciennes maisons portent des inscriptions en hebreux ou l 'étoile de David

Merci Soly de rappeler combien cette communauté juive a été importante dans cette petite presqu'île, ce petit bout du monde peu connu à notre époque et si populaire aujourd'hui ! Très heureuse de savoir que cette communauté tellement importante à nos yeux et dans nos coeurs revient régulièrement faire un pélerinage du souvenir et de la mémoire dans notre ville natale "Mogador'able"

Bisous à tous

Christa / Annick de Mogador MOGADOR-ESSAOUIRA -album photos de David Bouhadana - Page 4 Amitie

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Un site qui rend les gens heureux, où l'on mange avec délice les bons plats de notre cher pays, un site qui nous fait voyager et marcher dans toutes les rues de nos villes chéries aux souvenirs d'enfance et d'adolescence ancrés dans nos mémoires à tout jamais, où l'on peut en tout aisance écouter les musiques et chansons qui nous ramènent au temps de nos surprise-partie, un site merveilleux qui nous retrace l'histoire du Maroc et qui nous réuni à nouveau tous ensemble quel que soit nos origines. Ce site mérite un très très joyeux anniversaire, paix et bonheur à tous et que ce joli site dure toujours..................

Christa / Annick de Mogador

Chere fille de Mogador, ou es-tu? quel bonheur de te lire!

bisous Soly

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En 1910, on avait commencé les travaux du tramway qui devait relier à travers l'axe central de la médina, le port à l'embryon de la zone industriel au nord de la ville avec la tannerie Carel

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De part et d'autre de l'axe principal au niveau de souk Jdid, quatre petites places parfaitement symétrique: le marché au grain(la Rahba) et le marché de la criée(la Joutia) d'un côté et le marché de la laine (souk laghzel) et le marché au poisson de l'autre. Le marché au poisson se subdivisait en marchands de poissons et en marchands de fruits de mer(moules et oursins en particulier).Tout autour, il y avait les marchands de poteries et les écrivains publics pour la rédaction des actes notariés, les actes de mariage et de divorce.

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De part et d'autre de l'axe vertical, les deux axes horizontaux débouchant à l'Est sur Bab Marrakech et à l'Ouest sur Bab Labhar donnant accès à la mer

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Non loin des arcades de Souk Jdid, à l’entrée de la Joutia (le marché à la criée) vivait le tailleur traditionnel dénommé Abdellah Majjout (le chauve) célèbre dans tout le pays par son humour : il serait né à Essaouira à la fin du XIXesiècle, et mort assez vieux au milieu des années soixante. Il élevait deux rossignols déplumés qu’il chérissait tant et auxquels il ouvrait la cage pour qu’ils puissent bénéficier du soleil : les oisillons sortaient et rentraient à leur guise. Et voilà qu’un chat déroba l’un d’eux. Furieux Abdellah le chauve attira par des morceaux de viande le félin fautif et l’assomma d’un violent coup de bâton sur la tête. On lui dit alors selon la croyance qui accorde aux chats sept vies :

- Vous venez de tuer sept âmes !

Ce à quoi il répondit :

- Je n’ai tué qu’une seule âme : dites lui alors de vivre grâce aux six autres âmes que vous lui accordez!

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