MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 Les anciens de sefrou

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charley




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MessageSujet: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeSam 26 Aoû 2006 - 23:52

voilà j'ai mis ce sujet pour que les originaires de sefrou cette belle ville ou on a vecu dans la verdure ,avec les cerises et les rivieres d'eau fraiche et l'odeur de jasmin,viennent racontrer ces moments de bonheur ,yahsra!
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charley




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MessageSujet: sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeSam 9 Sep 2006 - 0:31

alors il n'y personne qui a vecu à sefrou ici,soly ou sont tes amies sefriouis? ben bladi etc ....
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charley




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MessageSujet: sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeSam 9 Sep 2006 - 0:31

alors il n'y personne qui a vecu à sefrou ici,soly ou sont tes amies sefriouis? ben bladi etc ....
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charley




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MessageSujet: sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeSam 9 Sep 2006 - 0:32

alors il n'y personne qui a vecu à sefrou ici,soly ou sont tes amies sefriouis? ben bladi etc ....
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Sylvia Reboh




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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 10 Sep 2006 - 11:14

Bonjour,
J'ai un beau frère de Sefrou et de pure souche, il s'appelle Shmouel Lévy et vit à Ashdod.
:op1:

Il est marié à ma soeur Liliane Reboh qui vient de Mogador et qui a plein de bons souvenirs de cette ville.
majorette

Vous pouvez les contacter à l'adresse suivante:
levylillian@hotmail.com

Bons contacts,

Sylvia Reboh
coeur
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charley




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MessageSujet: Re: sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 10 Sep 2006 - 13:50

merci, ça serait génial s'il parle de ses souvenirs de sefrou sur ce site pour en profiter tout le monde
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Soly Anidjar
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 10 Sep 2006 - 14:46

La ville de Sefrou est millénaire. Elle existait déjà, selon les historiens, en 806.

Son ancienne médina -patrimoine historique, architectural et culturel musulman et Juif- témoigne aujourd'hui encore du passé glorieux de la ville, son dynamisme économique et son rayonnement culturel.

La ville est connue par la fête des cerises (Moussem de Heb Lemlouk). Les cerises de Sefrou et leur fête sont renommées dans tout le Royaume du Maroc et ce, depuis 1920. Plusieurs organismes veillent et participent à l'organisation de la fête des cerises au début du mois de juin de chaque année. La fête des cerises n'est pas seulement une activité culturelle, mais c'est une occasion pour exposer et vendre les différentes sortes des cerises cultivées dans l'oasis de Sefrou et ses environs.

La fête dure 3 jours (vendredi, samedi et dimanche) : jours de danse, de chants et de défilés sous la présidence de la "Reine des Cerises". Celle-ci est sélectionnée parmi les plus belles filles candidates. En parallèle, plusieurs activités sportives et culturelles sont organisées à cette occasion.

La cerise originelle qui est fêtée est ce que l’on appelle communément Elbeldi. C’est une cerisette noire et très sucrée à sa maturité. Même sa queue aurait des vertues curatives selon la vieille tradition séfriouie !

Cette variété a été victime de l’introduction de certaines variétés américaines qui vivent en symbiose avec un parasite, lequel a été fatal à la cerise locale. Des milliers de plans ont été arrachés vers la fin des années 1960. Les services agricoles ont fait un effort louable pour préserver cette variété.



Fête des cerises
Les cerises de Sefrou et leur fête sont renommées dans tout le Royaume du Maroc et ce, depuis 1920. .. Plusieurs organismes veillent et participent à l'organisation de la fête des cerises au début du mois de Juin de chaque année La fête des cerises n'est pas seulement une activité culturelle mais c'est une occasion pour exposer et vendre les différentes sortes des cerises cultivées dans l'oasis de Sefrou et ses environs. La fête dure 3 jours (vendredi, samedi et dimanche) : jours de danse, de chants et de défilés sous la présidence de la "Reine des Cerises". (En effet celle-ci est sélectionnée parmi les plus belles filles candidates). En parallèle, plusieurs activités sportives et culturelles sont organisées à cette occasion... La cerise originelle qui est fêtée est ce que l’on appelle communément Elbeldi. C’est une cerisette noire et très sucrée à sa maturité. Même sa queue aurait des vertues curatives selon la vieille tradition séfriouie ! Cette variété a, malheureusement, été victime de l’introduction de certaines variétés américaines qui vivaient en symbiose avec un parasite lequel a été fatal à notre cerise. Des milliers de plans ont été arrachés vers la fin des années 1960. Les services agricoles ont fait un effort louable pour préserver cette variété. Nos services municipaux devraient, à leur tour, encourager par tous les moyens la plantation de cerisiers ne serait-ce que dans les jardins des villas existantes ! Le printemps serait plus beau avec des cerisiers en fleurs dans les beaux quartiers de notre région et notre cité mériterait encore plus le titre de « Jardin du Maroc »!

Divers témoignages attestent l’ancienneté de l’implantation humaine dans cette partie du dir, riche en sources, en forêts et en grottes. Un tel cadre devait en effet exercer une grande attirance sur les premiers hommes sillonnant la région, à la recherche d’un point de chute, et désireux de communiquer avec une nature dont les forces y étaient effectivement bien représentées. Les cultes naturalistes devaient abonder dans ce contexte, et jusqu’à nos jours les vestiges de telles pratiques n’ont pas encore disparu.


Dernière édition par le Dim 10 Sep 2006 - 14:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 10 Sep 2006 - 14:52

Sefrou صفرو est une ville du Maroc située à 28 Km de Fès, au pied du Moyen Atlas, province appartenant à la région Fès-Boulmane. Érigée en Municipalité, depuis 1917, la ville de Sefrou a été élevée au rang de chef-lieu de la nouvelle Province de Sefrou au 1er Janvier 1991 qui compte 23 communes (5 municipalités et 18 communes rurales)

Léon l’africain dit que Sefrou avait été fondée par les Africains c’est à dire les Berbères. Si l’on en croit les rumeurs publiques, la ville aurait été bâtie avant Fès. « On allait de la ville de Sefrou ou village de Fès » s’amusent à répéter de longue date les Sefrioui. Selon la légende locale, attribuée abusivement à Raoud Al Quirtas, Idriss II , au moment où il avait lancé le chantier de Fès, serait venu s’établir pendant deux ans dans cette ville de piémont (807). Il aurait résidé au dchar dit « Habbouna », le village de « ceux qui nous ont aimés ». appellation qui aurait été donnée par Idriss à cet endroit situé à présent au sud de la Médina, et ce en signe de reconnaissance à l’accueil chaleureux que lui avaient réservé les habitants de la ville pendant sa campagne d’islamisation. Les Bahloula, étant plus réticents, n’auraient pas recueilli sa bénédiction.



En tout cas, Sefrou paraît bien avoir existé lors de la fondation par Idriss II de la ville d’Al’Aliya (la ville d’Ali) sur la rive gauche de l’Oued Fès, (en 809, à l’emplacement du quartier des Qairouanais), et qui fait face au quartier Andalous, bâti par Idriss Ier en 789. Le fait que sous le règne d’Ali Ibn Idriss, petit fils d’Idriss II (836-848), un opposant politique se soit emparé de Sefrou, et ait marché sur Fès, nous prouve que vers le IXéme siècle, la ville avait déjà assez de poids pour qu’elle se soit mobilisée contre un prince Idrisside.

Quant à l’existence de chrétiens dans le pays, les textes arabes le laissent également entendre. D’ailleurs, du VIIe au IXe siècle, païens, juifs et chrétiens reviennent très souvent dans les chroniques qui rendent compte des campagnes militaires, menées à Al Bhalil de la famille Chkounda, probablement descendante de la seconde légion romaine, et la découverte à Al ‘Anaçer au sud de Sefrou, de la fontaine des idoles (‘Ayn çname) d’où furent exhumées cinq inscriptions latines, attestent sinon une implantation romaine, du moins un intérêt porté par Volubilis à ce front sud. Dans ce cas Al’Anaçer, Al Bhalil et Mimmet (aujourd’hui disparue) ne constituaient-ils pas des postes-vigies érigés face à l’Adrar dans un but militaire ? pour le moment aucun argument ne permet d’affirmer la présence d’un vrai Limés de ce côté-ci, et seules des fouilles poussées permettraient d’en déceler les traces.
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 10 Sep 2006 - 14:57

La ville de Sefrou se situe à 28 km au sud-est de Fès sur la route principale N°20, au pieds du moyen Atlas à 850 m d'altitude en moyenne.

La région de Fès-Boulmane ( en arabe: فاس بولمان) est l'une des seize régions du Maroc. Elle se situe dans le nord du pays, et inclus une partie du Moyen Atlas. Sa superficie est de 19 795 km² pour une population de 1 573 055[1]. Sa capitale est la ville de Fès. La région de Fès-Boulemane, qui est située au centre-nord du Royaume, est considérée comme un carrefour entre l'est et le nord-est d’une part, et le sud-ouest du Royaume d’autre part. Elle s’étend sur une superficie de 20.318 km², répartie entre les provinces de Sefrou et Boulemane et les préfectures de Fès Jdid Dar Dbibagh, Fès-Médina et Zouagha Moulay Yacoub. Elle comprend 15 communes urbaines et 48 communes rurales.





[b]
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 10 Sep 2006 - 15:46

Situé dans les contreforts du Moyen-Atlas, Sefrou, près de 120.000 habitants, a tenu son premier festival du 14 au 16 juillet dans une ambiance de grande fête. Organisé par l’association "Addour pour la culture et le développement" en coordination avec trois communes rurales de la région (Aghabalou Akorar, Aïn Chgag et Laânouceur), cet événement, placé sous le thème de “L’image et de l’information“, a connu la participation du centre Lahcen Lyoussi, de la Fédération nationale des ciné-clubs, de l’Institut royal pour la culture amazighe (IRCAM) et d’autres intervenants. Pendant trois jours, les festivaliers, femmes, enfants, jeunes et moins jeunes ont afflué, dans la joie et la bonne humeur, vers la grande place de la cité pour admirer, jusqu’à une heure avancée de la nuit, les différentes troupes folkloriques amazighe issues de différents coins du Royaume. Instruments traditionnels, danse du terroir, paroles de sagesse et rythmes bien de chez nous, chanteurs et groupes ont défilé les uns après les autres, donnant la chleuhs.com pleine mesure du chant de chaque région berbère au grand plaisir du public. La musique alternait aussi avec le cinéma à travers la projection de quelques films marocains… La fête, le temps d’un week-end, battait son plein entre émotion et fascination. Enfant de la région, Moha Lyoussi était aussi de ces festivités qui coïncident avec le 35ème anniversaire de la mort du fondateur du Mouvement populaire Lahcen Lyoussi et premier ministre de l’Intérieur du Maroc indépendant.
Le jour de l’ouverture du festival a été rehaussé par la présence de nombre de personnalités berbères dont le patron du MNP Mahjoubi Aherdan. En maître des céans connu pour sa simplicité, Moha Lyoussi a perpétué la tradition paternelle en invitant les participants dans la demeure de son père défunt dans un esprit de générosité et de partage qui caractérise cette famille restée attachée à ses racines.
Reconnaissante, la capitale des cerises a accueilli des troupes musicales et des chanteurs amazighs certes peu connus, mais il est incontestable que leur talent a conquis le cœur d’un public visiblement demandeur d’espaces de culture et d’animation.

http://www.chleuhs.com/modules/news/article.php?storyid=181
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeMar 12 Sep 2006 - 16:54

La ville de Sefrou se situe à 28 km au sud-est de Fès sur la route principale N°20, au pieds du moyen Atlas à 850 m d’altitude en moyenne.

Statut administratif
Érigée en Municipalité, depuis 1917, la ville de Sefrou a été élevée au rang de chef-lieu de la nouvelle Province de Sefrou au 1er Janvier 1991 qui compte 23 communes (5 municipalités et 18 communes rurales).

Histoire
Divers témoignages attestent l’ancienneté de l’implantation humaine dans cette partie du dir, riche en sources, en forêts et en grottes. Un tel cadre devait en effet exercer une grande attirance sur les premiers hommes sillonnant la région, à la recherche d’un point de chute, et désireux de communiquer avec une nature dont les forces y étaient effectivement bien représentées. Les cultes naturalistes devaient abonder dans ce contexte, et jusqu’à nos jours les vestiges de telles pratiques n’ont pas encore disparu. En plus, ce dir présentait l’avantage d’être en retrait par rapport au grand couloir sud-rifain, aussi servit-il très tôt d’asile politique et de zone refuge à des individus ou groupes humains dont le souci majeur était de conserver indépendance et liberté de culte et d’opinion. A cet égard le judaïsme avait ses adeptes ici depuis bien longtemps, et précéderait même l’invasion du Maroc par les Vandales. La retombée nord-atlasique était signalée en effet comme étant un foyer juif actif, et accessoirement païen. Les Bahloula qui en faisaient partie
, nous sont très souvent cités comme exemple par les historiens marocains, et ce tout aussi bien avant qu’après l’islamisation du Maroc. Le souvenir de la persistance d’une communauté hébraïque nous est également conservé par des toponymes tels que oued Lihudi nom donné à la partie aval de Oued Aggaï, et Kahf Lihudi, grotte située sur le flanc de Jbel Binna. Sefrou - Jbel Binna et ses grottes Jbel Binna et ses Grottes Quant à l’existence de chrétiens dans le pays, les textes arabes le laissent également entendre. D’ailleurs, du VIIe au IXe siècle, païens, juifs et chrétiens reviennent très souvent dans les chroniques qui rendent compte des campagnes militaires, menées à Al Bhalil de la famille Chkounda, probablement descendante de la seconde légion romaine, et la découverte à Al ‘Anaçer au sud de Sefrou, de la fontaine des idoles (‘Ayn çname) d’où furent exhumées cinq inscriptions latines, attestent sinon une implantation romaine, du moins un intérêt porté par Volubilis à ce front sud. Dans ce cas Al’Anaçer, Al Bhalil et Mimmet (aujourd’hui disparue) ne constituaient-ils pas des postes-vigies érigés face à l’Adrar dans un but militaire ? pour le moment aucun argument ne permet d’affirmer la présence d’un vrai Limés de ce côté-ci, et seules des fouilles poussées permettraient d’en déceler les traces. C’est donc dans un site très convoité que naquit Sefrou. Cependant rien ne filtre quant à la date de sa création Sefrou : Inscription latine d'Al'Anaçer (Romain) inscription latine d'Al'Anaçer Léon l’africain dit que Sefrou avait été fondée par les Africains c’est à dire les Berbères. Si l’on en croit les rumeurs publiques, la ville aurait été bâtie avant Fès. « On allait de la ville de Sefrou ou village de Fès » s’amusent à répéter de longue date les Sefrioui. Selon la légende locale, attribuée abusivement à Raoud Al Quirtas, Idriss II , au moment où il avait lancé le chantier de Fès, serait venu s’établir pendant deux ans dans cette ville de piémont (807). Il aurait résidé au dchar dit « Habbouna », le village de « ceux qui nous ont aimés ». appellation qui aurait été donnée par Idriss à cet endroit situé à présent au sud de la Médina, et ce en signe de reconnaissance à l’accueil chaleureux que lui avaient réservé les habitants de la ville pendant sa campagne d’islamisation. Les Bahloula, étant plus réticents, n’auraient pas recueilli sa bénédiction. En tout cas, Sefrou paraît bien avoir existé lors de la fondation par Idriss II de la ville d’Al’Aliya (la ville d’Ali) sur la rive gauche de l’Oued Fès, (en 809, à l’emplacement du quartier des Qairouanais), et qui fait face au quartier Andalous, bâti par Idriss Ier en 789. Le fait que sous le règne d’Ali Ibn Idriss, petit fils d’Idriss II (836-848), un opposant politique se soit emparé de Sefrou, et ait marché sur Fès, nous prouve que vers le IXéme siècle, la ville avait déjà assez de poids pour qu’elle se soit mobilisée contre un prince Idrisside. C’est la vallée de l’Oued Aggaï, petit affluent du Sebou, qui a canalisé d’abord l’implantation humaine dans cette région. La présence d’une multitude de grottes creusées dans le calcaire et le travertin, a facilité les premières installations au même titre d’ailleurs que dans le reste du dir à Mazdghat Al Jorf, Bhalil, Imouzzar Kandar et Al Hajeb. D’après Si Mbarek Al Bekkal, cette forme d’occupation dominait jusqu’au VIIe siècle, date à laquelle les troglodytes berbères commencèrent à se familiariser avec les techniques de construction. Cependant les impératifs de défense probablement liés aux premières incursions musulmanes dans l’Atlas, leur dictèrent de se regrouper et de bâtir des fortifications. Aussi voit-on s’ériger le long de la vallée un cardon de qçour, situés en trois points : à l’amont de l’Oued Aggaï, au centre, et à l’aval de l’Oued, à proximité de sa confluence avec Oued Sebou. Mais progressivement, le site central coïncidant avec celui de la Médina actuelle, se révéla avantageux et devint un pôle de cristallisation, et ce au détriment des autres qçour. Une agglomération portant le nom de Sefrou naquit depuis, ce fut vraisemblablement vers la fin du VIIéme siècle. Cependant, un petit noyau résiduel subsista vers l’amont. A savoir le quartier de Qal’a, dont les habitants n’hésitent pas jusqu’à nos jours à se démarquer des Sefrioui. Au temps des premiers Idrissides, Sefrou se présentait donc comme un petit centre urbain en gestation. Et en carrefour pour des populations en quête de sécurité. A ce titre la communauté juive dût constituer dès l’origine une part non négligeable de la population de la ville. Elle aurait été composé de groupes autochtones judaïsés, ou d’éléments des oasis du Sud marocain. La vocation commerçante des juifs trouvait ici matière à s’épanouir d’autant plus qu’une route caravanière commençait à passer par la ville. En effet l’axe commercial reliant la capitale Idrisside à la métropole du Tafilalt. Sijilmassa et empruntant Sefrou, devait attirer plusieurs négociants et procurer des bénéfices appréciables à la jeune cité, si bien que le contrôle de cette dernière devait susciter la convoitise de tous ceux qui voulaient rester maîtres du commerce saharien et en particulier de l’or africain. Commandant l’accès au couloir qui mène vers le causse, cette ville occupait donc une position très sensible dans la région. Elle était vraiment la plaque-tournante du commerce entre le nord et le sud du pays. Cependant si Sefrou constituait une importante étape sur la route caravanière, et par conséquent un carrefour de population, elle n’en était pas moins exposée de par cette situation géographique, à des tiraillements et des luttes de clans, et ce dès le début de sa création. En effet, sa proximité de Fès et du Moyen Atlas, dans une zone tampon, faisait qu’elle versait selon le rapport des forces, dans l’un ou l’autre camp, ce qui se soldait souvent par des attaques et des représailles dont les conséquences ont été très pesantes pour sa croissance. C’est ainsi qu’en 1016 Sefrou qui dépendait de l’émarat Zénète de Fès fut enlevée celui-ci par la principauté kharijite des Bani Khazroune de Sijilmassa qui a réussi à étendre sa domination jusqu’au pays du dir. Sefou : Route du commerce transsaharien Carte de la Route du commerce transsaharien A l’arrivée des Almoravides des chroniques parlent d’autres voies commerciales, comme celle reliant le Sahara au Haouz par Aghmat-Damnate. Cependant la voie du Saïs-Tafilalt à travers le causse d’Amekla restait la plus fréquentée, aussi Youssef Ben Tachfine n’hésita-t-il pas un seul moment, après avoir pris Sijilmassa et attaqué Fès, de libérer Sefrou des mains des Maghrawa Zénètes qui s’y étaient enfermés (1063). Quant aux Almohades, ils la prirent en 1141, motivés en cela par le même souci de contrôler la route commerciale reliant Sijilmassa à Fès. Si la ville s’est distinguée très tôt par son cachet urbain et sa fonction d’étape , elle a su parallèlement consolider son assise agricole. Les textes arabes sont unanimes d’ailleurs à ce sujet. Ibn Hawqal (Xéme siècle) trouve que sa région est riche en vigne et en arbres fruitiers. Quant à Al Bakri (XIéme siècle) il la décrit ainsi : « la ville de Sefrou, située à une journée de marche de Fès, est ceinte de murs et entourée de ruisseaux et de jardins ». Pour Al Idrissi : (XIIéme siècle) « Sefrou est une petite ville de civilisation urbaine où il n’y a que peu de marchés. Les habitants sont pour la plupart des agriculteurs qui récoltent beaucoup de céréales. Ils ont aussi de nombreux troupeaux de gros et petit bétail, les eaux du pays sont douces et abondantes ». Sous les Mérinides, la ville fut dotée d’un quartier réservé aux juifs : le Mellah. Il semble, selon la tradition orale, que c’est le sultan Mérinide Abdelhaq (XIVéme siècle) qui aurait ordonné ce groupement. Cependant, sous les Bani Wattas et les Saâdiens, la région connaît de grandes difficultés, liées au contexte générale du pays. En effet en plus de la crise d’autorité dans laquelle le Maroc était plongé, le trafic caravanier qui venait du Sud fut dévié vers l’Est, à la suite de la prise de Sijilmassa par les tribus Ma’qil, ce qui ébranla pour un moment les circuits commerciaux en direction de Fès. Cet état de crise générale, ne manqua pas d’affecter l’équilibre de la ville. A ce propos, Léon l’Africain relève dans son récit que la cité était presque ruinée , situation qu’il impute aussi au mauvais comportement d’un représentant du Makhzen. Si la vie urbaine semble décliner, comme ce fut le cas d’ailleurs dans tout le pays, la vie rurale par contre enregistre de grands progrès. L’activité agricole de la ville connaît en effet un regain de dynamisme : Léon l’Africain note à ce sujet l’abondance de l’orge, de la vigne et de l’olivier, et signale même l’apparition de nouvelles cultures telles que le chanvre et le lin. Quant au dir sefrioui, il semble également faire l’objet d’une importante mise en valeur qui porte elle aussi sur l’orge, l’olivier, les cultures textiles et l’élevage. L’économie rurale se consolide par conséquent, et donne lieu à un renforcement de la vie villageoise comme chez Bni Yazgha, à Al Bhalil, Azzaba, Mazdghat Al Jorf, Sanhaja, Moujjou, qui doivent tous se fortifier pour faire face au développement de l’insécurité.

L’économie
L’économie urbaine de la ville Sefrou est largement dominée par les communes et les services qui représentent 80% environ de l’ensemble des activités. Cette situation montre que Sefrou est un pôle régional de diffusion des biens et de prestation de services. Cette fonction se confortera davantage par le rôle de capitale administrative de la province qu’occupe Sefrou. L’industrie commence, cependant, à se développer surtout après l’extension de la zone industrielle. Elle représente 14% environ de l’ensemble des activités. Toutefois, l’émergence de l’industrie s’opère difficilement en raison de la concurrence de la métropole Fès, très proche de Sefrou. Les industries représentées dans la ville sont les huileries, les tanneries, la confection, les matériaux de construction, les minoteries, les scieries. Sefrou : La Médina - Qiddarya Enfin, alors que l’artisanat qui était florissant par le passé est en régression à l’exception de la couture traditionnelle qui résiste à la concurrence manufacturière, les activités d’entretien et de réparation connaissaient un essor remarquable. L’ancienne médina concentre l’essentiel des activités (45% environ). Ce pendant, de nouveaux pôles commencent à émerger dans différents quartiers de la ville qui s’achemine vers un système multipolaire. Sefrou possède 2 zones industrielles aménagées, 29 lots attribués et 10 lots fonctionnels. Sefrou - Zone industrielle La zone industrielle Extrait de la monographie de la ville Sefrou Sep. 97 L'agriculture constitue encore la principale activité économique de la province de Sefrou avec: - Une céréaliculture prédominante mais encore faiblement mécanisée, à rendements moyens à faibles. - Une Arboriculture ancienne (oliviers notamment) qui se maintient, et récente (rosacées) en extension rapide. - Des légumine uses (lentilles, fèves, poichiche) relativement en recul. - Des cultures maraîchères (pomme de terre, oignon), industrielles (tabac, colza, tournesol) et fourragères (luzerne, vesce..) qui progressent. - Un élevage (bovins, ovins, caprins, équidés) important mais dont les rendements demeurent faibles. Une forêt dont l’exploitation est peu rationnelle. Cette ressource est en voie de dégradation assez rapide. Un secteur avicole très dynamique (poulet de chair : 5 millions d’unités/an). Mais la structure foncière est dominée par les petites et micro-propriétés (75% des propriétaires ont moins de 5 ha, 0.7% ont plus de 50 ha) ; la proportion des « sans-terre » varie d’une zone à l’autre de 20 à 40% de l’ensemble des chefs de ménages. De ce fait le salariat agricole, la pluriactivité des familles rurales et les activités des familles rurales et les activités non agricoles sont très développés. L’industrie est faible à Sefrou, presque inexistante dans le reste de la province. L’exploitation de carrières connaît, par contre un essor considérable (prés de 4000 m3 extraits par jour) ; mais cette activité, peu génératrice d’emplois et à faible impact économique sur la région, engendre une dégradation considérable de l’environnement notamment autour de la capitale provinciale (détérioration des réseaux, aggravation des inondations, autres nuisances).

Fête des cerises (Mawsim Heb Mlouk )
Les cerises de Sefrou et leur fête sont renommées dans tout le Royaume du Maroc et ce, depuis 1920. .. Plusieurs organismes veillent et participent à l'organisation de la fête des cerises au début du mois de Juin de chaque année La fête des cerises n'est pas seulement une activité culturelle mais c'est une occasion pour exposer et vendre les différentes sortes des cerises cultivées dans l'oasis de Sefrou et ses environs. La fête dure 3 jours (vendredi, samedi et dimanche) : jours de danse, de chants et de défilés sous la présidence de la "Reine des Cerises". (En effet celle-ci est sélectionnée parmi les plus belles filles candidates). En parallèle, plusieurs activités sportives et culturelles sont organisées à cette occasion... La cerise originelle qui est fêtée est ce que l’on appelle communément Elbeldi. C’est une cerisette noire et très sucrée à sa maturité. Même sa queue aurait des vertues curatives selon la vieille tradition séfriouie ! Cette variété a, malheureusement, été victime de l’introduction de certaines variétés américaines qui vivaient en symbiose avec un parasite lequel a été fatal à notre cerise. Des milliers de plans ont été arrachés vers la fin des années 1960. Les services agricoles ont fait un effort louable pour préserver cette variété. Nos services municipaux devraient, à leur tour, encourager par tous les moyens la plantation de cerisiers ne serait-ce que dans les jardins des villas existantes ! Le printemps serait plus beau avec des cerisiers en fleurs dans les beaux quartiers de notre région et notre cité mériterait encore plus le titre de « Jardin du Maroc »!
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeMer 20 Sep 2006 - 7:39

Les anciens de sefrou Sefrou08

le mellah de Sefrou
http://lexicorient.com/morocco/sefrou03.htm
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charley




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MessageSujet: sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 1 Oct 2006 - 22:05

alors les sefriouis personne ne se manifeste pour parler de cette jolie ville?
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Benizri




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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeMar 3 Oct 2006 - 19:09

Cher Chaley,

Je ne suis pas de Sefrou, mais je suis ton plus proche voisin qui ait connu cette sympatique ville avec son Oued, ses cascades, ses jardins et les bals du dimanches.
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charley




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MessageSujet: re   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 8 Oct 2006 - 2:38

en effet sefrou est une trés belle ville ,regarde des photos sur www.sefrou.org,les cascades ,la verdure,les rivieres,les cerises ..
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charley




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MessageSujet: rectification   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 8 Oct 2006 - 2:39

www.sefrou.org
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MessageSujet: LA CRUE DE SEFROU EN 1950   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 15 Oct 2006 - 8:12

LA CRUE DE SEFROU EN 1950 QUI DE VOUS A ENTENDU PARLER?

Cette crue a dévasté Sefrou le 25/9/1950 lorsque la ville a été inondée.

Texte diffuse sur www.sefrou.org

SEFROU ET LA CRUE DE 1950
56 ans apres
Mohammed ZERHOUNI
Geographe, enseignant chercheur,
CFI, Sefrou.

Preambule
Chaque annee, depuis plus d'un demi siecle, Sefrou est au rendez-vous avec unevenement historique tres marque, il s'agit de l'inondation du 25 septembre 1950 veille de Souccot qui, malheureusement, passe toujours inaperחue par manque de clairvoyance ou par perte de memoire. En effet, la ville ne lui accorde aucune importance significative, pourtant ce fait historique dramatique a laisse des lesions morale et physique profondes, dont les traces sont toujours presentes dans la memoire collective et le paysage urbain de la medina.
Le present article essaie de rappeler, brievement, quelques elements saillants de cette triste page d'histoire contemporaine locale, dans le double but est de rememorer ce fait historique et de susciter la reflexion sur le theme epineux de l'environnement, toujours d'actualite ans la ville.

Amis de Sefrou racontez-nous
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charley




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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 26 Nov 2006 - 22:17

ou sont nos amis de sefrou ?
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charley




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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 21 Jan 2007 - 18:09

reveillez vous les sefriouis !
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charley




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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 23:00

ou sont les sefriouis
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Splendeu
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeDim 8 Mar 2009 - 22:39

Bonjour tout le monde,

Vu que je suis originaire de bhalil, une ville qui a été la 1ere a existé dans la région et qui se situe à 5KM de Sefrou ça me fait plaisir de trouver un forum qui parle de Sefrou et son histoire car j'ai des belle souvenir de cette ville.
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Rijouane
Invité




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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitimeVen 8 Jan 2010 - 10:23

Bonjour à tous les anciens Sefriouis !
Je suis Français, né à Sefrou, mon père était fellah à El Ouata et nous habitions à côté du Marabout de Sidi Boumedine sur la route d'El Menzel.
Bonne année à toutes et à tous et peut être à bientôt Inch'Allah...
Rijouane
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MessageSujet: Re: Les anciens de sefrou   Les anciens de sefrou Icon_minitime

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