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Soly Anidjar
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Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 11:35 | |
| Jacques Monod Jacques Monod est un acteur né le 21 août 1918 à Casablanca et décédé le 25 décembre 1985 à Paris. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux.
Après des études au collège Saint-Stanislas de Paris, et après avoir envisagé de poursuivre ses études à l’Ecole de Saint-Cyr, Jacques Monod se dirige bien vite vers le monde du spectacle.
Dégagé des obligations militaires, il rentre au Maroc retrouver son père vétérinaire militaire.
Il débute en jouant des pièces de la radio marocaine avant de créér une petite compagnie théatrale locale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est blessé en 1944 au Monte Cassino en Italie.
En 1945, il s'installe finalement en France où il obtient son premier rôle au Théâtre de l'Athénée, dans la Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, après avoir été remarqué par Louis Jouvet. Celui-ci le fait débuter au cinéma à ses cotés, lui permettant d’obtenir un petit rôle, celui du premier tambour Albos, dans "Knock" de Guy Lefranc en 1950. Il continue à travailler au côté de Louis Jouvet jusqu'au décès de celui-ci en 1951.
De 1952 à 1957, il devient l’assistant de Jean Mercure.
Jacques Monod n’aborde toutefois véritablement le septième art que vers le milieu des années cinquante, notamment avec "Je reviendrai à Kandara" en 1956, auprès de Daniel Gélin et Bella Darvi, "Les Grandes Familles" en 1958, avec Jean Gabin et Pierre Brasseur, et "Les 400 coups" de François Truffaut, etc.
Dans les années soixante, on peut voir Jacques Monod dans un grand nombre de films, tenant des rôles plus ou moins importants.
Jouant des rôles de notables, sa silhouette est devenue familière aux spectateurs des salles obscures, d'autant plus que ses apparitions à la télévision se multiplient: "Vidocq", "les Compagnons de Baal", "Les Cinq Dernières Minutes", "les Brigades du Tigre", etc.
Au tournant des années soixante-dix, le cinéma néglige de plus en plus les seconds rôles. Jacques Monod sera victime de cette politique économique préjudiciable à la qualité de notre production. Mais il lui restait la télévision et le théâtre. Il fait une dernière apparition pour le grand écran, en 1982, dans le role d’un directeur de théâtre pour "Sandy", aux côtés de Michel Galabru.
Jacques Monod décède le 25 décembre 1985, d’une crise cardiaque, à Paris. Son corps repose au cimetière de Bagneux. Dans le film Les Quatre Cents Coups, Jacques Monod est commissaire. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 11:38 | |
| Bernard Montiel, est un animateur et comédien français né le 19 avril 1957 à Casablanca au Maroc.
Après une courte période à Casablanca, sa famille se réfugie à Bordeaux, comme beaucoup de Français de l'époque effrayés par la guerre d'Algérie toute proche. Il y passera la plus grande partie de son enfance. Bernard Montiel devient directeur adjoint d'un cinéma de quartier bordelais avant d'intégrer NRJ puis Fun Radio où il anime des émissions sur le cinéma.
En 1985, il accomplit ses premiers pas en télévision sur France 3 Aquitaine. Son émission lui permet de recevoir sur son plateau Alan Parker, Mickey Rourke, Christophe Lambert, Françoise Sagan, Serge Gainsbourg, Alain Delon, ...
Pascale Breugnot, puis Dominique Cantien s'intéressent à lui. En 1987, il rejoint TF1 où il animera pendant treize ans l'émission Vidéo Gag. Il animera également Un samedi nommé désir, La une est à vous, Crise de rire, V.I.P., Surprise sur prise, Les oscars d'Hollywood, Une famille en or. Il fut licencié de TF1 pour avoir déclaré à la radio RMC dans l'émission de Jean-Marc Morandini tout ce qu'il pensait de la chaîne. Notamment, Bernard Tapie L'émission de cet escroc est naze (en référence à l'émission A tort ou à raison), Arthur même avec un prompteur, il se plante ! Il ne faut pas trop le dire car il a la mainmise sur TF1, Julien Courbet le Zorro de la Télé, le jeu Zone Rouge une connerie et enfin Vidéo Gag C’est purement alimentaire. Je ne fais ça que pour l’argent. C’est une émission que je ne regarde pas. Mais bon, j’assois mon gros cul sur les banquettes et je touche un paquet. Je suis content.
En 1997, il participe à la série Sous le soleil dans le rôle de Patrick Saint-Val, avocat. En 2003 il écrit "Télé-Réalités", une autobiographie publiée chez Flammarion.
Aujourd'hui sur TMC, il présente Entre deux, émission qui permet aux téléspectateurs de découvrir une personnalité dans un décor intimiste; par ailleurs il reste ambassadeur pour la chaîne d'hôtels Accor, et a créé sa propre maison de production, BM Production. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 11:42 | |
| Maurice Ohana
Maurice Ohana est un compositeur français, né le 12 juin 1913 à Casablanca (Maroc) et mort le 13 novembre 1992 à Paris. Initié par sa mère au cante jondo espagnol, il écoute aussi, enfant, les improvisations des musiciens berbères au Maroc : ces premiers contacts avec la musique l'influenceront durablement. Après avoir reçu un début de formation musicale à Barcelone (1927-1931), il monte à Paris, où, tout en étudiant l'architecture, il travaille le piano avec Lazare Lévy, le contrepoint et l'harmonie avec Daniel Lesur. Après la guerre, à laquelle il participe sous l'uniforme britannique (Afrique, Égypte), il se retrouve en 1944 à Rome, où il devient l'élève et l'ami du compositeur Alfredo Casella et découvre la jeune école italienne. C'est alors qu'il compose ses premières œuvres (1944-1946).
De retour à Paris en 1946, il participe à la fondation du groupe « Zodiaque », qui se donne comme manifeste la défense de la liberté de langage contre toutes les « tyrannies artistiques », visant en particulier le dogmatisme de la musique sérielle. C'est dans cet esprit d'indépendance qu'est créée, en 1950, une de ses œuvres majeures, le Llanto por Ignacio Sánchez Mejías, influencé à la fois par Manuel de Falla et le cante jondo espagnol. Il poursuit l'élaboration de son langage personnel, marqué à la fois par un refus de tout intellectualisme et une fidélité à la tradition espagnole et aux rythmes africains, qui s'exprime notamment dans les Cantigas (1953-1954), et les Études chorégraphiques pour percussion (1955). Poursuivant son exploration de l'univers sonore, il mène des recherches sur les micro-intervalles (quarts de tons, tiers de tons), qu'il utilise notamment dans le Tombeau de Debussy (1962).
Le tempérament en tiers de ton (utilisé dans le Tombeau de Debussy notamment) est le micro-tempérament qu'il privilégiera tout particulièrement. Car il répond pour lui à une recherche de sonorités d'un tempérament perdu renvoyant à l'imaginaire de l'antiquité. En effet, le tempérament en tiers de tons, étant dépourvu de demi-tons, se démarque par la singularité de ses sonorités par rapport à celui en quart de tons. Par ailleurs le cithares en tiers de tons se caractérisent par un son plus cristallin au regard de celui en en quart de ton. En outre, le tempérament en tiers de tons préserve la structure de la gamme par ton fétiche de Debussy, qui est l'un des compositeurs les plus marquants dans les influences de Ohana. Ce qui a sans doute renforcé l'affection de Ohana pour ce tempérament aux dépens de celui en quart de ton.[1] [2]
Cris, pour chœur a cappella (1968), marqué par l'expérience de la musique électroacoustique, constitue une nouvelle étape de son activité créatrice, bientôt suivie d'œuvres majeures comme les Vingt-quatre Préludes pour piano — hommage à Chopin — créés par le pianiste Jean-Claude Pennetier en 1973, L'Anneau du Tamarit pour violoncelle et orchestre, inspiré par le poète Federico Garcia Lorca (1976), les Lys de madrigaux pour voix de femmes et ensemble instrumental, ou la Messe (créée au festival d'Avignon en 1977), qui cherche à renouer avec la liturgie des premiers temps chrétiens.
La musique de Maurice Ohana, qui puise ses sources dans la tradition ibérique et nord-africaine tout en ayant recours à des modes d'expressions résolument contemporains (micro-intervalles, électroacoustique), est celle d'un indépendant et l'une des plus originales de notre temps.
Maurice Ohana est parmi les compositeurs contemporains ayant écrit des œuvres pour clavecin.
Maurice Ohana a fait presque toutes ses études musicales en France, tout en poursuivant ses études classiques. Il s’orienta quelque temps vers l’architecture qu’il abandonna pour se consacrer entièrement à la musique.
Très jeune, il débute comme pianiste au Pays Basque où sa famille est fixée ; sa carrière reste prometteuse jusqu’à la guerre qui va l’entraîner loin du monde musical, mais aussi l’y ramener, à Rome où il est l’élève et l’ami d’Alfredo Casella à l’Académie Sainte-Cécile.
Sitôt démobilisé, il se fixe à nouveau à Paris en 1946. C’est à cette époque que ses premières œuvres sont connues en France. Il fonde, avec trois amis, le «Groupe Zodiaque», qui se propose de défendre la liberté d’expression contre les esthétiques dictatoriales alors en vogue. Et jusqu’à ce jour, il continue à faire sien le manifeste de ses combats de jeunesse.
Des constantes profondes apparaissent dans son œuvre. Du Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (1950) aux œuvres récentes, l’évolution tend vers une rigueur curieusement associée à une grande liberté d’allure, tant dans l’écriture que dans les rapports avec l’interprète. Résolument à l’écart des mouvements dodécaphoniques ou sériels, Maurice Ohana n’en a pas moins poursuivi une révolution dans l’élargissement des méthodes et l’exploration du son ainsi que des formes qui en résultent.
Fidèle à ses origines andalouses, tout en élargissant leur essence musicale à des dimensions universelles, Maurice Ohana a progressé vers une synthèse où l’on retrouve les recherches et les préoccupations de la musique actuelle. Tout d’abord en ce qui concerne la gamme qu’il libère du carcan diatonique, du rythme qu’il tend à affranchir de la barre de mesure, et des techniques vocales qu’il ramène vers leurs vertus originelles, hors de l’emprise du bel canto.
Pianiste dès son enfance, il a conservé une prédilection pour cet instrument, mais a aussi contribué à enrichir divers domaines instrumentaux, notamment la percussion, par des ouvrages comme le Silenciaire, les Quatre Études devenues un classique, des pièces pour la nouvelle guitare à dix cordes, ou des œuvres vocales telles que L’Office des Oracles pour trois groupes vocaux et instrumentaux, Cris pour douze voix ou Sibylle, pour voix, percussions et bande, qui révèlent un tempérament résolument novateur dans tous les domaines sonores.
À partir de 1976, une série ininterrompue d’œuvres de grande envergure telles que L’Anneau du Tamarit pour violoncelle et orchestre, La Messe, Les Trois Contes de l’Honorable Fleur, opéra de chambre, Le Livre des Prodiges, pour grand orchestre, Les Douze études pour piano, etc… conduisent à cette somme qu’est l’opéra La Célestine créé le 13 juin 1988 au Palais Garnier avec le succès que l’on sait.
D’autres ouvrages pour chœur et aussi pour orchestre suivront, comme le concerto pour violoncelle et orchestre créé par M. Rostropovitch et S. Osawa, affirmant une vitalité exceptionnelle qui ne semblait pas devoir tarir. Le dernier né, Avoaha, pour chœur, deux pianos et trois percussions, en témoigne.
Maurice Ohana n’a jamais pratiqué l’enseignement et n’a pas d’élève ; on peut toutefois le situer au centre d’un groupe de jeunes compositeurs venus d’horizons divers dont il suit de longue date les travaux et dont l’orientation, en affinité avec la sienne propre, constitue une confirmation de la validité de ses options originelles. On peut citer parmi eux Félix Ibarrondo, Ton-That Tiêt, Edith Canat de Chizy, Francis Bayer, André Bon, Guy Reibel et Nicolas Zourabichvili de Pelken.
Maurice Ohana a reçu le Prix Italia en 1969, le Prix national de Musique en 1975, le Prix Honegger en 1982, le Prix musical de la Ville de Paris en 1983, et, en 1985, le Prix Maurice Ravel. En 1991, il fut lauréat du Grand Prix de Musique Guerlain de l’Académie des Beaux-Arts. En 1992, il reçut le Prix de la SACEM pour la meilleure première exécution 1991.
Il était depuis 1990 Président de l'Académie internationale Maurice Ravel à St-Jean de-Luz. Il était Chevalier de la Légion d’Honneur et Commandeur des Arts et Lettres.
Maurice Ohana est décédé le 13 novembre 1992 à son domicile parisien.
Rayonnement de l'œuvre de Maurice Ohana
Si la musique de Maurice Ohana exerce un rayonnement croissant, c'est peut-être parce qu'elle est habitée par un sens subtil du sacré. Et peut-être aussi parce qu'elle sait aller aux sources primitives des musiques traditionnelles, orales et populaires, comme aux sources des musiques savantes et écrites.
En ce sens, avec Claude Debussy, Manuel de Falla, Béla Bartók et Olivier Messiaen, Maurice Ohana aura été dans le siècle un ouvreur de pistes singulièrement clairvoyant, puisant entre autres dans les musiques africaines ou caraïbes, le cante jondo ou le jazz, une inspiration pour son propre univers. La voix et la percussion, que Maurice Ohana reconnaît comme fondements du langage musical de l'homme, sont les clés de la musique. Son œuvre dépasse les frontières des genres musicaux, de la voix a capella aux chœurs multiples, de l'instrument soliste à l'orchestre, traité dans une configuration souvent inédite.
Du Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (1950) à l'opéra La Célestine (1988) et à Avoaha (1992), cette œuvre est transversale à toutes les limites géographiques et esthétiques.
Par la rigueur de son dessein, par la recherche d'un sacré sans références et par l'abolition de toute hiérarchie musicale entre le savant et le populaire, la musique de Maurice Ohana rencontrera un écho de plus en plus profond chez nos contemporains.
"Les grandes leçons de musique, ce ne sont pas les musiciens qui me les ont données. Je les ai reçues concrètement de la mer, du vent, de la pluie sur les arbres et de la lumière, ou encore de la contemplation de certains paysages que je recherche parce qu'ils ont l'air d'appartenir plus à la création du monde qu'à nos contrées civilisées."
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 11:53 | |
| le prix Georges Bendrihem Ce prix annuel été créé en hommage à Georges Bendrihem, photographe de l'AFP.
Georges Bendrihem (1932 à Casablanca, Maroc - 6 octobre 1995) était un photographe de presse qui a effectué l’essentiel de sa carrière à l’Agence France-Presse.
Il commence par un apprentissage de menuisier avant d’exercer dès 1947 la fonction de retoucheur portraitiste. A peine âgé de trente ans il devient correspondant au Maroc pour l’Associated Press. Arrivé en France en 1960, après la fin du Protectorat (1956), il s'installe à Reims avec sa femme et ses 2 filles et apres la naissance de son fils, rejoint ses parents à Sarcelles. Il travaille alors pour l’agence Keystone et intègre en avril 1962 l’Agence France-Presse Il y occupe la fonction de tireur en laboratoire avant d’effectuer un premier reportage en suivant les évènements de Mai 68. Passé photographe, il se spécialise dans le domaine sportif. Il couvre notamment les Jeux Olympiques d'hiver comme ceux d’été de Grenoble et Mexico, jusqu’à Los Angeles en 1984.
En 1980, alors qu’il couvre une manifestation sur le pont de l’Alma, il est victime de matraquage par les forces de l’ordre. Cet incident provoque la colère de l’ensemble des reporters photographes qui déposeront, en signe de protestation, leurs appareils à la sortie d'un Conseil des ministres. Cet incident est également à l’origine du brassard de presse. Cette marque de reconnaissance le lance dans la réalisation d’un complexe annuaire des photographes de presse, rapidement appelé le Ben book, par le milieu du photojournalisme.
Syndicaliste, il ne cachait pas ses appartenances politiques. Pourtant en 1995, il sera appelé à couvrir la campagne présidentielle du candidat Jacques Chirac. Après l’élection il suivra le chef de l'Etat dans l’ensemble de ses déplacements. C’est lors d’une visite officielle en Tunisie qu’il trouve la mort le 6 octobre 1995 dans l’accident du taxi qui le conduisait de Kairouan à l’aéroport de Tunis.
En son honneur, le Prix Georges Bendrihem a été créé en 1996, sous le haut patronage du Président de la République française dans le but de récompenser une photographie de personnalité politique européenne. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 11:57 | |
| Jean-Charles de Castelbajac, né le 28 novembre 1949 à Casablanca est un créateur français descendant d'une ancienne famille noble de Bigorre. Il vit actuellement à Paris et à Loubersan dans le Gers.
Fils de Louis, marquis de Castelbajac et Jeanne-Blanche (née Empereur-Bissonet), Didier dit « Jean-Charles » sera pensionnaire chez les Oratoriens et les frères de Bétharam de l'âge de six ans jusqu'à ses dix-sept ans. Passionné d'histoire militaire, son enfance est marquée par Hannibal Barca, Bertrand du Guesclin, Xaintrailles, Barbazan, Pierre Basile, Le Grand Ferré ou encore Jeanne Hachette.
En 1967, il rencontre le dadaïste Raoul Hausmann à Limoges. C'est aussi l'année de sa première photo, de sa première moto (une BMW 500) et de sa première veste, taillée dans sa couverture de pensionnaire. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:01 | |
| Jean-Paul Bertrand-Demanes
Jean-Paul Bertrand-Demanes, est un ancien gardien de but international de football né le 13 mai 1952 à Casablanca ( Maroc). Il a réalisé toute sa carrière professionnelle au FC Nantes.
Formé au modeste club de Pauillac en Gironde, Bertrand-Demanes signe son premier contrat professionnel avec le FC Nantes fin 1969 dans des circonstances rocambolesques. Tous leurs gardiens étant blessés à quelques jours de la réception de Marseille en Championnat, les Canaris, qui l'avaient déjà repéré, recrutent en catastrophe ce talent prometteur et le lancent en Division 1 deux jours plus tard face au grand OM des Magnusson, Skoblar, ou autres Loubet. Bertrand-Demanes réalise un bon match et Nantes s'impose 2-1.
"Le Grand" (1,92 m), comme il est surnommé, s'impose assez rapidement dans la cage nantaise où il remporte son premier titre de champion de France en 1973. Cette même année, il connaît sa première sélection en équipe de France sous la direction de Stefan Kovacs, puis reste un possible numéro trois pour les Bleus derrière Dominique Baratelli et André Rey. En 1978, à la faveur d'une excellente saison et de la blessure de dernière minute de Rey, Bertrand-Demanes se retrouve titulaire dans le but français pour la Coupe du monde en Argentine. Après une défaite en ouverture face à l'Italie (1-2), le Grand est le héros malheureux du match contre l'Argentine où il se blesse au dos en heurtant son poteau sur un plongeon et doit céder sa place à Baratelli alors que la France est menée 0-1 sur un pénalty contestable ; les Bleus seront finalement battus 1-2 et éliminés du tournoi. Cette rencontre sera la dernière de Bertrand-Demanes en équipe de France, où Dominique Dropsy s'impose irrésistiblement après le Mundial argentin.
"JPBD" effectuera ensuite une excellente carrière de club avec Nantes, remportant trois autres titres de champion, une Coupe de France, et atteignant les demi-finales de la Coupe des Coupes en 1980. Il prend sa retraite sportive en 1987, après plus de 530 matchs de Division 1 avec les Canaris, et quitte définitivement le monde du football. Aujourd'hui, il s'est reconverti dans l'immobilier dans la région nantaise.
Champion de France : 1973, 1977, 1980, et 1983 (FC Nantes) Vainqueur de la Coupe de France : 1979 (FC Nantes) Vainqueur de la Coupe des Alpes : 1982 (FC Nantes) Finaliste de la Coupe de France : 1973 et 1983 (FC Nantes) | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:05 | |
| Richard Virenque, est un ancien cycliste français, né le 19 novembre 1969 à Casablanca, au Maroc, et actif de 1991 à 2004. Il est connu pour ses qualités de spécialiste de la montagne et de coureur charismatique, mais aussi pour son implication dans un scandale de dopage retentissant, l'affaire Festina.
Spécialiste du Tour de France, il a été un des plus jeunes porteurs du maillot jaune en 1992. Il est le coureur du Tour de France ayant remporté le plus de fois le maillot à pois du meilleur grimpeur, qu'il a endossé à 7 reprises (1994 à 1997, 1999, 2003 et 2004). Il a également remporté 7 étapes du Tour de France, qu'il a terminé deux fois sur le podium, en 1996 et 1997. Il est le dix-huitième cycliste du tour de France à avoir gagné plusieurs étapes sur une période de 10 ans ou plus. Seuls Jean Alavoine, Henri Pelissier, Philippe Thys, Louis Mottiat, André Leducq, Antonin Magne, René Vietto, Gino Bartali, André Darrigade, Jean Stablinski, Raymond Poulidor, Felice Gimondi, Gerben Karstens, Ferdinand Bracke, Joaquim Agostinho, Lucien Van Impe et Lance Armstrong ont réussi cette performance.
Depuis, seul Cédric Vasseur a pu faire de même.
Livres: Ma Vérité : parution en 1999 aux Éditions du Rocher. Rédigé avec l'aide de C. Eclimont & Guy Caput. Richard Virenque y explique qu'il ne s'est jamais dopé. Au procès Festina, il finira cependant par avouer s'être dopé. Plus fort qu'avant : parution en 2002 chez Robert Laffont. Rédigé avec l'aide de Jean-Paul Vespini. Richard Virenque cœur de grimpeur. Mes plus belles étapes, parution en 2006 chez Privat. Rédigé par Patrick Louis.
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:11 | |
| Guy Forget, né le 4 janvier 1965 à Casablanca (Maroc), est un joueur et un capitaine de tennis français.
Champion de France junior en 1982, Guy Forget remporte son premier tournoi sur le circuit professionnel en 1986 à Toulouse où son grand-père s'était imposé en 1946 et son père en 1966. Il gagne aussi à Nancy en 1989 et devient champion du monde en double avec le Suisse Jakob Hlasek en 1990.
Il réalise sa meilleure saison en 1991 : il atteint le 4e rang mondial grâce à 6 victoires en tournoi (Sydney, Bruxelles, Cincinnati, Bordeaux, Toulouse et de l'open de Paris-Bercy. Aucun joueur français n'a remporté autant de tournois sur une année. Cette année-là, il domine également 3 fois Pete Sampras, à chaque fois dans de grandes occasions (finales de Cincinatti et Bercy et finale de la Coupe Davis). À Wimbledon il atteint les quarts de finale (battu par l'allemand Boris Becker). Il ne dépassera jamais ce stade de la compétition dans les tournois du Grand Chelem.
Guy Forget met fin à sa carrière de joueur en 1997 après 11 tournois gagnés en simple et 28 en double. Il vit aujourd'hui à Mies en Suisse.
Sélectionné en équipe de France pour la première fois en 1984 en Tchécoslovaquie, Forget ne devient titulaire en simple, qu'après le retrait de Yannick Noah en 1990.
Il remporte la coupe Davis en 1991 à Lyon, contre les États-Unis. Le capitaine de l'équipe n'est autre que Yannick Noah. Battu le premier jour par Andre Agassi, il se reprend en double avec Henri Leconte puis apporte le point décisif en battant Pete Sampras en 4 sets. La France récupère le saladier d'argent après 59 ans d'attente.
La France obtient une seconde victoire dans cette épreuve 5 ans plus tard en 1996 en Suède. Forget, 31 ans, qui a chuté au classement en simple est encore là pour apporter le point du double avec Guillaume Raoux contre les Suédois.
Il obtient sa troisième victoire en tant que capitaine en 2001. Il occupe ce poste depuis 1999, année au cours de laquelle la France perd la finale contre l'Australie à Nice. Deux ans plus tard, la France obtient sa revanche en allant triompher des Australiens Hewitt et Rafter sur le gazon de Melbourne. Cette année-là, l'équipe de France (composée de Nicolas Escudé, Sébastien Grosjean et Arnaud Clément en simple et de Cédric Pioline et Fabrice Santoro en double) réussit l'exploit de gagner ses 4 rencontres à l'extérieur (Belgique, Suisse, Pays-Bas et Australie). Dès l'année suivante en 2002, l'équipe de France dispute une autre finale, perdue contre la Russie à Bercy, sur terre battue.
Particulièrement performant en double (21 victoires - 4 défaites), il est invaincu avec Henri Leconte (11 victoires).
Forget a été également capitaine de l'équipe de France de Fed Cup. Sous sa direction Amélie Mauresmo et Mary Pierce ont remporté la Fed Cup contre les États-Unis à Moscou en 2003.
Guy Forget rejoint le service des sports de la radio Europe 1 comme consultant tennis de la station à partir du 19 mars 2007. Il intervient lors des grandes sessions d'information, dans les directs et dans Europe Sport à l'occasion des grands tournois. Depuis septembre 2008, il est chroniqueur régulier dans l'émission d'Alexandre Delpérier, le Club Sports Europe 1 en compagnie de Thierry Rey, Laurent Fignon ou encore Nelson Monfort.
Depuis quelques années, il intervient très régulièrement sur les chaînes de France Télévisions pour le tournoi de Roland Garros. Il commente également le tournoi de Wimbledon sur les antennes de Canal+.
Elevé dans un milieu de passionnés du tennis, Guy Forget devient adepte dès le plus jeune âge. En 1982, il remporte l'Orange Bowl cadets à Miami et accède ainsi aux tournois professionnels ATP. Il termine sa première saison au 70ème rang mondiale. En 1986, c'est le tournoi de Toulouse qui lui offre la victoire. Et, l'année d'après, il arrive en finale double aux côtés de Yannick Noah à Roland-Garros. L'année phare de sa carrière est en 1991 : outre la coupe Davis, il remporte six titres, dont l'Open de Paris à Bercy et l'Open d'Australie, et se hisse ainsi au quatrième rang mondial. Sa carrière est ralentie par une opération du genou, même s'il revient en 1996 au 34e rang ATP. Ce champion du double, entraîneur de l'équipe de France de la coupe Davis, continue de courir après la balle jaune. | |
| | | Soly Anidjar
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| | | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:30 | |
| Pierre Assouline, né à Casablanca le 17 avril 1953, est un journaliste français. Romancier biographe, ancien responsable du magazine Lire et membre du comité de rédaction de la revue L'Histoire, il a notamment rédigé les biographies de Marcel Dassault, Simenon, Gaston Gallimard, Jean Jardin, Kahnweiler, Albert Londres ou encore Hergé. Il a été chroniqueur pour plusieurs radios, dont France Culture, et journaliste, notamment pour Le Monde et Le Nouvel Observateur. Il est l'auteur de plusieurs milliers d'articles et presque autant de chroniques radio.
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:35 | |
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Né en 1950 à Casablanca (Maroc)
Marc Robine, né en 1950 à Casablanca au Maroc décédé en août 2003 à Nîmesd'un cancer foudroyant, était un chanteur, musicien, acteur, ainsi qu'un historien de la chanson française : journaliste artistique, fondateur de la revue Chorus, auteur de plusieurs biographies de chanteurs (Georges Brassens, Jacques Brel, Francis Cabrel, Julien Clerc..) et d'une Anthologie de la chanson française traditionnelle. Discographie
- 1976 : Ruelles - Musiques pour dulcimer
- 1979 : Gaston Couté
- 1980 : Die französische Musik
- 1983 : The free spirit
- 1984 : Gauloises
- 1990 : L'errance
- 1995 : Le temps des cerises
- 1998 : L'exil
- 1999 : Du temps des chevaux au temps des cerises
- 1999 : L'art du dulcimer
- 2003 : Poétique attitude
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:39 | |
| Ariel Wizman (né le 19 mai 1962 à Casablanca au Maroc) est un musicien, journaliste, animateur de radio et de télévision et comédien.
Sa famille, comme bien des familles d'origine juive encore au Maroc, quitte leur pays à la suite de la guerre des Six Jours et s'établit en Alsace. À Paris, Wizman rencontre le philosophe Emmanuel Lévinas grâce à qui il intègre l'école normale israélite orientale. Au cours d'une fête tzigane, il se lie d'amitié avec Édouard Baer. Tous deux animent La grosse boule sur Radio Nova et collaborent sur un grand nombre de projets. Journaliste notamment pour Actuel, puis plus tard pour Vogue Homme ou encore 20 ans, Ariel Wizman a aussi produit quelques émissions pour France culture et a été rédacteur en chef de l'éphémère magazine de technologie >Interactif (février 1995). Actuellement, Ariel Wizman a une forte activité de DJ.
À la télévision, il apparaît comme chroniqueur à Nulle part ailleurs. Durant la saison 2002/2003, il présente sa propre émission consacrée au cinéma sur France 5 : le cinébus. De septembre 2003 à juin 2005, il est aux côtés de Stéphane Bern dans l'émission 20 h 10 pétantes puis dans Vendredi pétantes et Samedi pétantes. À la suite de l'arrêt de ces émissions en 2005, il a animé à partir de septembre 2006 Tentations.07 toujours sur Canal+ le samedi à 12 h 05.
À partir de septembre 2007, il rejoint l'équipe de l'édition spéciale sur Canal+, qu'il coprésente avec Samuel Étienne et Anne-Élisabeth Lemoine. Il y tient une chronique intitulée Merci la France. Il joue aussi au côté de Christiana Reali et de Vincent Elbaz, dans la pièce Good Canary, mise en scène par John Malkovitch, au Théâtre Comédia.
Wizman est par ailleurs un des deux membres du Grand Popo Football Club (avec Nicolas Errèra), duo de musique électronique (album : Shampoo victims, 2000).
Il a enregistré gratuitement un message contre le téléchargement par des réseaux pair-à-pair, se retrouvant sans l'avoir prévu au cœur de la campagne du ministère de l'Industrie[1] et a obtenu à ce titre un Big Brother Award[2].
Ariel Wizman a aussi pris position contre le président vénézuélien Hugo Chávez qu'il accuse d'être « ouvertement antisémite » et d'avoir « instauré une répression avec des bandes armées, des escadrons de la mort ».
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:42 | |
| Graciane Finzi est née à Casablanca en 1945. Ses parents, tous deux professeurs au Conservatoire de Casablanca lui inculquent l'amour de la musique et elle acquiert dans ce même conservatoire le niveau nécessaire pour entrer, à l'âge de 10 ans, au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Elle y obtient : les médailles de solfège, d'histoire de la musique, de déchiffrage, de piano dans la classe de Joseph Benvenuti.
Lui ont été décernés :
-Le Grand Prix de la Promotion Symphonique de la SACEM -Le prix Georges Enesco de la SACEM -Le Prix de la S.A.C.D. pour son opéra «Pauvre Assassin ».
Elle obtient en 2001 le «le Grand Prix de la S.A.C.E.M.» De 1975 à 1979, elle est directeur musical du Festival de la Défense. En 1979, elle est nommée Professeur titulaire au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Chargée de mission auprès de l'Association Française d'Action Artistique de1997 à 2000 Vice-présidente de la Société Internationale de Musique Contemporaine Vice-présidente de la Société Nationale de Paris. Résidente auprès de l'Orchestre National de Lille de 2001 à 2003. Les oeuvres de Graciane Finzi ont été jouées dans le monde entier par de grands solistes et orchestres (Paris, New York, Londres, Rome, Moscou, Helsinki, Vancouver, Nuremberg, Buenos Aires, Cologne, Calgary, Brême, Rio de Janeiro. Berlin, Madrid, Varsovie…).
source : http://www.graciane-finzi.com/
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 12:48 | |
| Nathalie Delon de son vrai nom Francine Canovas, née le 1er août 1939, est une actrice et metteur en scène de cinéma française, ex-épouse d'Alain Delon et mère d'Anthony Delon. Elle habitait Casablanca, elle ressemble 2 gouttes d'eau a Alain Delon.
août à Oujda au Maroc alors sous protectorat français. 1964 : A l'âge de 25 ans, déjà mère d'une petite fille née d'un premier mariage, Nathalie épouse Alain Delon qui, à 29 ans, est au sommet de sa gloire, et dont elle attend un enfant, sous le feu des médias mondiaux après la rupture de l'acteur avec Romy Schneider avec qui il a vécu 5 ans de passion orageuse hyper médiatisée. 1964 : Le 30 septembre naît leur enfant, Anthony Delon, au célèbre Cedar Sinai hospital de Beverly Hills et d'Hollywood à Los Angeles (États-Unis). Les Delon vivront aux États-Unis pendant une année avant de revenir à Paris. 1967 : Nathalie devient actrice de cinéma grâce à Alain Delon, dans le film à grand succès Le Samouraï de Jean-Pierre Melville. 1968 : Nathalie et Alain Delon divorcent après 4 ans de mariage lorsqu' Alain Delon se lie avec Mireille Darc sur le tournage du film Jeff de Jean Herman. Ils divorcent . Nathalie continue à se consacrer à plein temps à sa carrière d'actrice puis de metteur de scène à cheval entre la France et les Etats-Unis, forte du tremplin vers la célébrité que lui a apporté son mariage avec Alain Delon. 1967 : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville : Jane Lagrange 1968 : La Leçon particulière de Michel Boisrond : Frédérique 1969 : Le Sorelle de Roberto Malenotti 1969 : L'Armée des ombres de Jean-Pierre Melville : une amie de Jean-François 1970 : Doucement les basses de Jacques Deray : Rita 1971 : Sex-shop de Claude Berri : Jacqueline 1971 : Commando pour un homme seul de Etienne Périer Charlotte 1972 : Absences répétées de Guy Gilles : Sophie 1972 : Barbe-Bleue (Bluebeard) de Edward Dmytryk : Erika 1973 : Le Moine d' Adonis Kyrou 1973 : L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise de Nina Companeez : Bertrade 1974 : Vous intéressez-vous à la chose ? de Jacques Baratier 1975 : Une Anglaise romantique de Joseph Losey : Miranda 1976 : Une Femme fidèle de Roger Vadim : La Comtesse Flora 1979 : La Quatrieme Rencontre de Roy Garret
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 22:47 | |
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| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 22:58 | |
| Esther galil de son vrai nom Therese Bouganim.
Esther Galil, chanteuse d'origine Marocaine, elle est née à Safi au Maroc le 28 mai 1945 de père espagnol et de mère marocaine, dans une famille composée de 11 enfants qui s'installera ensuite en Israël à Haïfa pour participer à la construction de ce nouvel État.
Esther Galil et sa famille s'installe à Ashkelon et travaille dans un kibboutz et c'est en chantant tout en faisant la cueillette qu'elle est remarquée par ses camarades qui lui conseillent de tenter sa chance. Esther Galil est donc engagée par le music-hall d'Israël (Lakat Karmon), de renommée internationale ou elle interprète des airs folkloriques israéliens, et c'est à l'occasion d'une tournée en France qu'elle enregistre un 45 tours qui passera inaperçu sous le nom de Jackie Galil (bien que sa voix chaude et grave et souvent comparée aux voix sublimes de Mahalia Jackson d' Aretha Franklin ou de Janis Joplin soit déjà remarquée par certains). Après ce 45 tours Esther Galil enregistre le fameux et grand tube Le jour se lève, titre qui sera enregistré en plusieurs langues et classé dans tous les hit-parades et charts internationaux. Ce succès sera tiré à plus de 500 000 exemplaires vendus, puis les tubes s'enchaînent : Delta Queen, Harlem Song, Shalom dis-moi Shalom, On est fait pour vivre ensemble, Le cri de la terre, etc.
Beaucoup d'artistes ont repris des succès d'Esther telle que Giovanna, artiste italienne avec la chanson Shalom Shula Shalom. Le tube Le jour se lève a été repris notamment par Jalane, Les Enfoirés, Julie Pietri et dans l'album Kabaret de Patricia Kaas.
En 1971 et en 1972 Esther a assuré la première partie à l'Olympia de Michel Sardou puis a accompagné sur scène Johnny Hallyday. En 1972 elle participe au film Pour une pomme aux côtés de Gilbert Montagné et de Johnny Hallyday. Elle entreprend des tournées à travers le monde avec Gilbert Montagné, Mike Brant.
Esther Galil acquiert dès lors une grande renommée internationale (plusieurs fois classée en tête des hits parades en : France, Allemagne, Canada, Belgique, Suisse, Japon, Portugal, Brésil, Maroc, Tunisie, Algérie, Iran, Jordanie et Israël.
En 2003 Esther a participé à la Rose d'Or 2003 à l'Olympia en compagnie de Gilles Dreu, Dave, Jacqueline Dulac, Christian Delagrange, Nicole Croisille, Yves Lecoq et Michel Mallory parolier de Johnny Hallyday et de Sylvie Vartan entre autres.
Depuis 2006, Esther participe avec Neil Young, Bruce Springsteen, James Blunt, System of a Down, Pink... au mouvement anti-guerre en Irak et ses vidéos Dirty War et We have a Dream sont encore classées numéro 1 sur le site anti guerre (Living With War Today de Neil Young); ceci est à souligner, car sur 570 vidéos d'artistes, c'est la seule interprète non américaine à être classée dans ce chart. À noter encore l'exceptionnel classement du 11 août 2008, où Esther voit ses 2 vidéos atteindre la tête de ce hit parade et le rester 4 semaines consécutives. À nouveau ses 2 vidéos sont aux premières place en ce début 2009. Esther est aussi la marraine de Odyssées, web hit de vidéos contre toutes les violences.
Esther s'est également produite à plusieurs reprises sur la scène du Harvelle's, célèbre théâtre de Santa Monica en Californie et plus récemment au Mint de Los Angeles.
En février 2008, Esther s'est produite Live à deux reprises en France (voir le site officiel du fan-club)
Depuis près de 20 ans Esther Galil vit à Los Angeles (États-Unis) où elle continue sa carrière d'auteur compositeur et chanteuse pour le plus grand plaisir de ses fans de par le monde. | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Mar 21 Juil 2009 - 23:18 | |
| Juive marocaine Tina, ex-Malika et Maguy Banon. on l'appelait tous Malika, elle habitait pres des arenes a Casablanca, de son vrai nom Allegria Banon elle est nee a casablanca le 6 juillet 1951 . a ses debut en janvier 1963 elle sort deux EP sous le nom de malika (philips) puis à la fin de l'année elle sort un autre EP sous le nom de maguy banon (philips) puis suivra sa carriere a "la compagnie" ou elle sort trois EP et trois sp et quelques promos jusqu'en 1969. un single etait prevu en 1977 mais son producteur se tue en voiture et ce single restera à l'état de maquette.
Son prénom d’état civil est rare, son type d’existence aussi. Alegria Banon naît le 6 juillet 1951 à Casablanca dans une famille aisée. Son père est industriel et sa mère, ancienne danseuse, est journaliste et travaille dans la publicité. Férue du monde du show-business, elle devient organisatrice de spectacles, notamment en louant les arènes de Casablanca, principale ville et port du Maroc. Alegria commence ŕ suivre des cours de chant et de danse dès l’âge de trois ans Sa première prestation se déroule en 1954, sur la scène du Jardin d’Été oů elle remporte un premier prix de chant et de danse. Tous les dimanches matin sa mère Ninette Banon l’emmène à l’opéra de Casablanca. Chaque année, le 14 avril, elle se produit au Palais Royal, à Rabat, pour l’anniversaire de la princesse Lalla Amina. A une de ces occasions, le roi Mohammed V est tellement conquis par son numéro qu’il la surnomme Malika : la Reine. La toute jeune fille s’imprègne des musiques populaires du moment. Celles de sa culture, ainsi que du flamenco espagnol avec ses castagnettes, mais aussi le rock avec une prédilection pour Elvis Presley et une chanteuse qui va indirectement compte énormément à ses débuts : Brenda Lee. En 1958 elle remporte un concours de rock. Après avoir manqué l’anniversaire royal de 1960, elle est présente à celui du 14 avril 1961 oů le nom de scène de Malika se répand. Cette année, grâce à madame Banon, Sacha Distel passe aux Arènes. En première partie, après avoir dansé avec un jeune Américain de son âge, Malika doit subir l’affront d’une diffusion du 45 tours prévu en 78 tours à cause d’un technicien étourdi ! Elle revient ensuite devant les 10000 spectateurs en deux pièces boléro et jupe ouverte pour interpréter en espagnol « Pepito » des Machucambos. Les adultes craquent pour le charmant prodige. Les prestations s’enchaînent dont une, accueillie par une immense ovation, le 30 janvier 1962 au cinéma le Royal de Rabat. De retour au Palais, en avril, en présence du roi Hassan II, Malika interprète un rock et un twist en espagnol, « La Jota » et « El Gato Montez», qui sont... couronnés d’enthousiasme. Le monarque lui prend les deux mains en lui disant : « Je veux que tu continues, tu es formidable. »
SING IT AGAIN MALIKA Le 14 juin 1962 est une date importante pour Malika .Le destin frappe à sa porte, matérialisé par deux jeunes gens occupés à bouleverser le show-business: Lee et Johnny Hallyday. Ninette Banon réussi à engager l’idole pourtant surbookée. Malika n’attend pas l’événement passivement. Dans un dancing, le Sacha, elle répète avec un orchestre anglais, les Domino-es. Un chroniqueur la décrit, peu de temps avant le concert de Johnny : «L’orchestre entama «Esperanza» et Malika s’approcha du micro comme une vedette confirmée, scandant le rythme d’un claquement de doigts et exécutant un pas de cha-cha-cha digne des plus grandes professionnelles. Nous eûmes ensuite la surprise de l’entendre chanter dans un anglais impeccable une chanson de Brenda Lee, dont elle imite la voix ŕ la perfection. Nous avons aussi applaudi sa grâce et sa technique de danseuse dans un be-bop fracassant avec Caley, un des plus brillants danseurs de Casablanca et bongiste virtuose.» Une bande de répétition, enregistrée au Sacha, subsiste dans les archives familiales. Le 14 juin, aux Arènes, accompagnée non pas par les Dominoes – qui se produisent sans elle – mais par l’orchestre local d'Henri Pedemonte, elle enchante le public et la critique. Notamment avec sa version du tube de Nino de Murcia, repris avec succès par Charles Aznavour, «Esperanza». Sa tenue est sobre : jupe plissée et chemisier blanc. Après ce numéro, elle se livre à une étourdissante démonstration de claquettes avec le danseur Pierre Beach, qui est son professeur. Ensuite Johnny triomphe et les Arènes manquent s’écrouler sous le délire de la foule quand Malika vient lui offrir une gerbe de fleurs ! Lee Hallyday s’extasie sur ses versions de succès de Brenda Lee, s’étonnant des facultés mimétiques de la préadolescente. On lui fait remarquer qu’elle chante vraiment ! Lee a du mal à le croire. La suite de l’histoire – assez incroyable mais vraie – vaut à Malika d’être réveillée en pleine nuit, du 14 au 15 juin, pour être emmenée au Sacha ou elle recommence son exploit vocal devant Johnny et surtout Lee, qui décide de la lancer sur un marché du disque en pleine effervescence | |
| | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Jeu 23 Juil 2009 - 5:59 | |
| Izza Genini est une amoureuse du cinéma et de la musique marocaine. Ces deux passions se sont rencontrées pour donner naissance à une série de films traitant de la richesse musicale et culturelle au Maroc et qu’elle a baptisé « Maroc corps et âme ». Né en 1942 à Casablanca, elle suit ses parents qui émigrent en France pour rejoindre leurs autres enfants partis quelques années auparavant. A Paris commence une nouvelle vie pour cette famille mais Izza la petite dernière décidera un jour de redécouvrir le Maroc qu’elle a laissé derrière elle. Naîtra alors une collection de films qui mettent en exergue la richesse du patrimoine musicale marocain et tout l’intérêt qu’elle lui porte. Pour vous nous avons interviewé cette artiste qui a réussit à mettre en valeur ce Maroc dans sa diversité. Izza Genini, le projecteur qui nous éclaire sur notre culture.
Yabiladi - Vous venez de sortir une collection de 5 DVD dédiés au Maroc et à son patrimoine culturel. Pouvez-vous nous présenter en quelques mots chacun de ses films ? Izza genini - Il s' agit de l' édition par ALCOME en DVD de la plupart des films de la Collection MAROC CORPS ET AME, plus précisément 15, regroupés par 2, 3 ou 4 films par DVD, selon les durées. L'an dernier ce fut la sortie en DVD de VOIX DU MAROC et de TAMBOURS BATTANT par les Editions Montparnasse. Cette sortie en DVD est un heureux évènement pour plusieurs raisons : pour la qualité de préservation de ce patrimoine que permet cette technologie exigeante et coûteuse. -c' est une nouvelle vie pour les films par le témoignage des protagonistes dont, hélas, la liste des disparus augmente inexorablement... Pour le contenu et les résumés du film je vous renvoie au site www.marocorama.com
- Prévoyez-vous la distribution de vos films au Maroc ? Si oui sous quel format ? " ma da biya " si vous me permettez ... La distribution est bien le point faible du maillon. En général, et au Maroc en particulier. La plupart de mes films ont été diffusés par 2M, je les remercie vivement de l'avoir permis. Les Instituts Français les ont fait circuler au Maroc et je les en remercie aussi, avec tous ceux qui m 'ont aidée à les produire et les réaliser. La sortie vidéo et DVD n'est pas encore engagée par les éditeurs mais en attendant j'aimerais tant que ces films, reconnus et recherchés à travers le monde, soient vus par les marocains eux mêmes...
- « El hal » ou « Transes » le fameux film réalisé par M. Maanouni sur le groupe Nass El Ghiwane est une de vos productions les plus connues. C’est devenu une œuvre incontournable pour tous les aficionados du groupe et de ses chansons qui ont accompagné toute une génération de marocaines et marocains. Racontez-nous en quelques mots l’importance de tracer le parcours de ces musiciens et de l’hommage qui leur a été rendu par le biais de ce film. Ma première rencontre avec Nass El Ghiwane remonte en 1978 lors de la première projection du film ALYAM ALYAM que Ahmed El Maanouni, le réalisateur, vient me présenter, inachevé, en copie de travail, et pour lequel il cherchait un distributeur. La voix de Larbi Batma sur le souk désert qui ouvre le film m'a tout de suite saisie. Cette année là au Festival de Cannes j'avais ALYAM ALYAM à la première section de "Un Certain Regard" et UNE BRECHE DANS LE MUR de Jilali Ferhati à la "Semaine de la Critique"... Puis ce fut en 79 un concert de Nass El Ghiwane au Palais des Glaces, où, Béatrice Paul, une amie parisienne et d'avant-garde, m'entraîne : là je fus subjuguée par la qualité de la musique et surtout par l'effet qu'elle produisait sur le public. A cette époque là je distribuais des films de musique dont EXODUS, un concert filmé de Bob MARLEY. Je me suis dit et proposé à Maanouni de filmer un concert de Nass El Ghiwane. Ils devaient justement se produire l'été suivant au festival de Carthage. Ce fut un concert incroyable mais Maanouni et le groupe souhaitaient aller plus loin, remonter à leurs sources musicales au Maroc, filmer un concert à Paris...Peu consciente des risques économiques que cela impliquait, j'ai pourtant suivi en productrice déterminée, et voilà comment TRANSES est passé d'un projet de concert filmé à un documentaire long métrage, avec tout ce que cela a entraîné d'imprévus, de difficultés et de coûts supplémentaires....Lorsque Omar Sayed m'a dit il y a deux ans, lors d'une projection au Festival de Marrakech "merci Izza pour ce film historique !" je reçus là ma rétribution !
- A voir vos œuvres on peut facilement affirmer que vous avez une préférence particulière pour les musiques spirituelles, mystiques ou traditionnelles. L’histoire du Maroc peut-elle être lu à travers l’étude de ce patrimoine musical ? L’ethnologie peut également être un enseignement de cet art à travers les coutumes, les différences musicales régionales, les évolutions des pratiques, les paroles comme pour le Malhoun ou Ahidus … Si les musiques traditionnelles, mystiques ou spirituelles marocaines tiennent une large part dans mes films c'est qu'elles tiennent une large part dans la culture marocaine.Ce que je découvrais en redécouvrant le Maroc, c'est que ce patrimoine était formidablement vivant: autour de moi, dans les maisons, dans les soirées privées, tout le monde savait chanter, danser, battre le tambour, dire une qasida de malhoune... moi non. Je restais muette mais en même temps c'était en moi, comme lorsque vous avez un mot sur la langue qui ne demande qu'à sortir... Je ne peux pas répondre à votre question en ethnologue. je n'ai jamais eu de démarche scientifique avec mon travail. C'est l'instinct et ma sensibilité qui m'ont inspiré de filmer les musiciens dans leur cadre naturel, dans leur costume de tous les jours comme par exemple dans le film RYTHMES DE MARRAKECH, la deqqa de la troupe de Baba dans les ruelles de derb Dabachi à Marrakech, devant les rideaux de fer baissés des boutiques, ... cette réalité devient enseignement. De toutes façons la musique est un langage, et ce langage véhicule l'histoire des hommes : la rondes de l' ahwach ou de l' ahidous des berbères proches de la nature en disent long sur leurs croyances et sur leurs mythes liés au cosmos, les rites des gnaouas nous entraînent dans les profondeurs de l' Afrique pré-islamique, la aïta mersaouia parle de l'avènement des villes et des ports où s' échouent tant de rêves...
- Finalement est-ce que la musique marocaine peut jouer un rôle d’encyclopédie du Maroc ? La musique et le chant comme mode d'expression, forcément parle de celui qui l'exprime. Dans toutes les circonstances, sur toutes les latitudes, à tous les âges Le rabbin Haïm Louk dit en conclusion du film CHANTS POUR UN CHABBAT, "quand l'homme est proche de Dieu, il ne parle pas... il chante". Dans sa perpétuelle migration l'homme a toujours porté avec lui son chant d' origine, lui-même mêlé de toutes les migrations antérieures. Il parle donc forcément de son histoires, de sa géographie, de sa religion... La collection des films de musique MAROC CORPS et AME annonce en chapeau les courants berbères, arabes, andalous, musulmans, juifs, sub-sahariens dont cette musique marocaine est à la fois le témoin et le produit. Pour en avoir fait l'expérience, je pose la question avec le film TAMBOURS BATTANT : quel est ce mystérieux pouvoir de la musique qui vous ramène à vous même quand vous croyez avoir tout quitté?
- Quels sont les styles de musiques du Maroc que vous n’avez pas encore abordé dans vos documentaires et que vous rêvez de produire en film ? Quand vous me posez cette question, je mesure l'étendue du peu que j'ai réalisé dans ce domaine, tant il y a de musiques que je rêverais de filmer et que je n'ai même pas abordées : le ghernati, la ala, les rwaisses, les jajouka, les musiques du sahara, la ala.... Filmer la musique c'est recevoir et c'est donner du plaisir à l'infini... Au delà du temps, au-delà des contingences et des frontières. Il suffit de voir les visages, de l'interprète comme de l' auditeur. Je ne connais pas de mots aussi percutants.
- Vous nous disiez avoir renoué avec votre spiritualité juive grâce à la découverte et l’écoute de chants religieux musulmans au Maroc. Pensez-vous que cela vient du fait de la proximité entre les deux types de champs religieux ou bien du fait que le mysticisme et le côté métaphysique des champs religieux (musulman en l’occurrence) ont réveillé en vous une quête de sens religieux et une redécouverte de votre enfance baignée dans les traditions de la religion juive ? Ce sont en effet les chants soufis que j'écoutais dans les zaouias, ou les concerts de musique andalouse qui éveillaient en écho chez moi des souvenirs de mon enfance. Je les croyais à jamais périmés, et là j'en retrouvai intacte, l'émotion. Abdelsadek Chekara et le Rabin Haïm Louk, élevés à la même source musicale, le démontrent si parfaitement dans le film CANTIQUES BRODES par leur chant de MATROUZ, composé d'arabe et d'hébreu. C est aussi le constat qu' ont fait d' éminents érudits lors d'un hommage récemment rendu au professeur Haïm ZAFRANI à l'Institut du Monde Arabe à Paris.
- Vous avez produit des films qui explorent le passé des marocains de confession juive, leur coutume et la richesse musicale. Vous avez également mis en relief la cohabitation entre juifs et musulmans à travers leurs coutumes et leur musique comme dans votre film « Cantiques brodés ». Quel est l’accueil de ce type de documentaire auprès des communautés juive et musulmane marocaines à travers le monde ? La proximité des communautés juives et musulmanes au Maroc, l'influence réciproque dans le RESPECT de la spécificité de chacun, qui ne pouvaient pas exister sans un minimum de CONNAISSANCE des uns et des autres ont sans doute permis une coexistence exemplaire dont j'ai la chance d'en avoir été témoin et d'en faire encore aujourd'hui l'expérience. Malheureusement ce tableau idéal n'est pas toujours et partout vrai. Pas pour les générations qui ne perçoivent les juifs qu'à travers le conflit israelo-palestinien et sa médiatisation. Avec le film RETROUVER OULAD MOUMEN, qui montre très naturellement cette coexistence judéo-musulmane, il m'est arrivé de susciter la surprise, voire le doute chez certains spectateurs...Il a fait couler aussi, avec CANTIQUES BRODES bien des larmes. Et pas seulement aux juifs marocains : je connais un certain Hassan de Marrakech, qui me l'a récité par coeur...Pas un prénom de ma famille ne lui a échappé!
- Le film « Retrouver Oulad Moumen » retrace le parcours de votre famille et de vos parents en particulier. Originaire du Sud du Maroc tous les deux, venant du milieu rural ils sont le reflet de l’ancrage millénaire des juifs au Maroc. Pouvez-vous nous en dire plus la relation de vos parents leur judaïté, la langue (arabe, berbère, hébreux), mais aussi avec les marocains de confession musulmane de Oulad Moumen notamment ? Personnellement je n'ai jamais habité à Oulad Moumen. Etant la dernière des 9 enfants, je suis née et vécu à Casablanca . Dans notre immeuble il y avait des juifs et des musulmans, on parlait français, arabe, espagnol. On recevait les crêpes et les gâteaux de l'Aïd El Kébir, on offrait la dafina du chabbat. Le vendredi mon père faisait la charité indifféremment aux mendiants juifs et aux musulmans. La veille de la Mimouna, fête particulièrement conviviale et "interculturelle" pour employer un mot d'actualité, c'était un défilé d'amis paysans qui apportaient le bouquet des champs, les oeufs et le petit lait ( elben... ) A Boucheron ( aujourd'hui El Gara ) où il vendait des céréales, mon père était aussi bien intégré chez les paysans que chez les notables. C'est à son jugement qu'ils faisaient appel lorsqu'un différend les opposait. N'étant pas alphabétisés, tout le commerce se faisait sur parole... Enfant j'ai passé beaucoup de temps à Boucheron, c'est d'ailleurs là que la Providence m'a fait rencontrer Hajja Hamdaouia et Oulad Bouazzaoui le jour où nous sommes allés tourner des séquences pour le film RETROUVER OULAD MOUMEN. C'est une des scènes les émouvantes du film. Un cadeau. Merci.
Contact : Izza Génini OHRA 16 bis rue Lauriston 75116 PARIS Tel/ Fax : 01 40 67 96 02 email : ohra@marocorama.com site web : www.marocorama.com
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| | | Soly Anidjar
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| | | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Jeu 23 Juil 2009 - 6:32 | |
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| | | Soly Anidjar
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| | | | Soly Anidjar
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| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Lun 27 Juil 2009 - 15:08 | |
| C'est en 1921 que Sarah Lévy vient au monde à Casablanca, capitale économique du Maroc alors en pleine expansion. De vieille souche séfarade, sa famille était auparavant installée à Tétouan, dans le Maroc espagnol. Sarah fait ses études secondaires à Casablanca. Devenue épouse Leibovici, elle donne naissance à deux fils. Mais leur père a à peine le temps de les voir grandir. Appelé en France sous les drapeaux au début de la Seconde guerre mondiale, son mari meurt très peu de temps après. Sarah Leibovici est encore très jeune lorsque se retrouve veuve et chargée de famille. Elle connaît des années difficiles. Elle enseigne d'abord à l'école franco-israélite de Casablanca tout en poursuivant des études d'espagnol. Reçue à l'agrégation, elle enseigne au lycée de jeunes filles de la ville. En 1965, elle quitte le Maroc et s'installe à Paris avec sa mère et ses fils. Quelques temps enseignante au Lycée Fénelon à Paris, elle est ensuite nommée en Israël où elle assure, de 1970 à 1977, la direction des études de français au lycée de l'Alliance israélite universelle à Tel Aviv. A son retour en France, Sarah Leibovici se consacre davantage à l'écriture et à la recherche, domaines qu'elle avait toujours explorés parallèlement à son travail d'enseignante. Dans les années cinquante, au Maroc, Sarah Leibovici avait déjà écrit pour plusieurs journaux. Elle collaborait au périodique israélite Noar auquel elle envoyait régulièrement des articles en judéo-espagnol. Installée à Paris, elle signe des articles dans Les Nouveaux Cahiers, le mensuel publié sous l'égide de l'A.I.U. Elle y traite principalement de la culture séfarade et particulièrement de celle des juifs de Tétouan et de Tanger. Également passionnée de culture espagnole contemporaine, Sarah Leibovici traduit les auteurs argentins Atahualpa Yupanqui et Luis Borges. En 1982, elle dirige un premier ouvrage, Mosaïques de notre mémoire : les judéo-espagnols du Maroc, qui sera suivi d'autres publications sur l'Espagne et sur les séfarades du Maroc. Le 16 décembre 1990, Sarah Leibovici meurt à Paris, laissant plusieurs ouvrages inachevés. Sept ans auparavant, elle avait rédigé pour l'A.I.U. un opuscule retraçant les itinéraires de généreux donateurs et donatrices. A sa mort, c'est à son tour d'être honorée dans les Cahiers de l'Alliance, qui charge le bibliothécaire de l'A.I.U. de dresser une bibliographie de ses œuvres dont nous avons sélectionné un des articles. Si Sarah Leibovici avait peu écrit sur elle-même, elle avait souvent recueilli les paroles des autres. Elle s'était particulièrement appliquée à recueillir les souvenirs de grands-mères séfarades. Dans " Le Diable bleu ", elle se fait le porte-parole d'Esther Barzilaï, francophone comme elle, dont l'itinéraire fut difficile de Salonique à Tel Aviv :
Voilà, je suis née en l'an 1901, la deuxième nuit de Hanouka, la fête des Lumières. C'est facile à compter, dans quelques jours j'aurai soixante-quinze ans. A Salonique, il neige toujours pour Hanouka, et cette nuit-là, la neige était terrible. Et moi je ne voulais pas sortir du ventre de ma mère ! Elle avait déjà eu quatre garçons et sur les quatre, deux étaient morts, les pauvres… J'avais le pressentiment d'une vie difficile et je ne voulais pas sortir ! Alors mon père est allé chercher dix rabbins et ils s'étaient tous assis autour de la grande table de la salle à manger, et ils avaient dit des prières pendant des heures, pour que je me décide plus vite. Et quand je suis enfin sortie, tout le monde a dit : Mazel Tov (Bonne chance). […] Ma mère était une femme très poétique. Elle avait une voix de cigale et des mains de fée. Nous n'étions pas riches, mais il y avait toujours de quoi manger, même pour les pauvres qui frappaient à notre porte… A tous ceux qui venaient, maman posait la même question : " Ya comites ? ", c'est à dire : " tu as déjà mangé ? ". Si bien que dans la famille on ne l'appelait pas Myriam, mais " Ya comites ". […] J'étais folle de lecture. Nous avions beaucoup de livres à la maison, en hébreu, en espagnol et en français et mon oncle avait une bibliothèque colossale. A neuf ou dix ans, j'avais déjà lu La porteuse de pain, Les misérables et même Les mystères du Bosphore, avec beaucoup de sexe dedans. […] Comme c'était beau, Salonique. On l'appelait le "Petit Paris" ou le "Petit Jérusalem !" Nous étions très nombreux, plus de cent mille, et la ville était presque juive… Non je ne suis pas à plaindre. J'ai eu une vie très intéressante. Je suis encore une femme heureuse. J'aime la lecture, j'aime la musique, je joue de la mandoline, je m'amuse même à composer. Je couds, je fais du crochet et j'offre mes ouvrages. Je jouis des feuilles sur les arbres et roses sur la branche… Je m'intéresse à l'art surtout à la peinture. Tenez il y a quatre ans je me suis inscrite à l'école A.B.C. de Paris. Ils m'ont envoyé douze livres. Le peintre que j'aime le plus, c'est cet imbécile qui s'est coupé une oreille. Van Gogh ! il est facile à reproduire, et puis il met des couleurs merveilleuses. Les couleurs sombres, moi je ne les aime pas ! | |
| | | Marie Ca Invité
| Sujet: Je voudrais parler avec Mick Karouchi Jeu 19 Nov 2009 - 22:49 | |
| Bonjour, moi aussi je suis née au Maroc et précisement je cherche cette personne Mick Karouchi, je l´ai connu au Maroc cela fait 30 ans. Si vous pouvez, je vous donne mon email pour parler avec lui. C´est important. Merci. |
| | | Marie Re Invité
| Sujet: Je voudrais parler avec Mick Karouchi Jeu 19 Nov 2009 - 22:51 | |
| Pardon, je ne vous ai pas mis mon adresse : maryrey206@hotmail.com |
| | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | Soly Anidjar
Nombre de messages : 42588 Age : 72 Date d'inscription : 13/07/2006
| | | | hanania Invité
| Sujet: liste de mes livres publiés Sam 9 Jan 2010 - 12:16 | |
| Chère Madame et chère compatriote, bravo pour votre sujet concernant les "Marocains célèbres". Je me permets toutefois de vous signaler que vous avez omis de citer mes livres parus chez l'Harmattan, Paris, mais vu la quantité d'informations sur le Net, il s'agit sans aucun doute d'une méconnaissance, donc je me permets de vous communiquer la liste de mes ouvrages. Mon nom ; Hanania Alain Amar, fils de Léon Amar et de Sol Elmalem de Rabat, petit-neveu du grand Rabbin David Sabbah membre du haut Trubunal rabbinque alors sous la direction du Grand Rabbin du Maroc, Saul Danan. Cordialement ************ Hanania Alain Amar, Médecin
Psychiatre, psychothérapeute, AIHP, retraité actuellement. Ancien membre du Comité d'Ethique du CHU d eLyon, ancien membre de la Haute Autorité de Santé, ancien chef de service d'une unité de Jour à Lyon, ancien membre du CCPPRB (Comité de Protection des Personnes en Recherche Biomédicale), ancien expert DDASS et auprès du Procureur de la République (Valence puis Lyon), agréé par la préfecture du Rhône. Ancien membre du Bureau de l'AFP (Association Française de Psychitarie).
envoyer un mail à l'auteur [retour] Renseignements Titre(s), Diplôme(s) : Docteur en médecine et en psychiatrie, AIHP
Fonction(s) actuelle(s) : Médecin, Psychiatre psychothérapeute, écrivain
Pays d'origine : Maroc Bibliographie UNE JEUNESSE JUIVE AU MAROC Hanania Alain Amar INQUIÉTANTE ÉTRANGETÉ Hanania Alain Amar FANTASMAGORIE Récits Hanania Alain Amar LE RACISME Ténèbres des consciences Essai Hanania Alain Amar, Thierry Feral MÉMOIRES D'UN PSYCHIATRE (DÉ)RANGÉ Hanania Alain Amar LE LIVRE INACHEVÉ Et autres textes Hanania Alain Amar PENSER LE NAZISME Eléments de discussion Hanania Alain Amar, Thierry Feral, Michel Gillet, Jérôme Maucourant LES SAVANTS FOUS Au-delà de l'Allemagne nazie Hanania Alain Amar - Préface de Thierry Feral DE DON QUICHOTTE À DON JUAN Ou La quête de l'absolu Essai et fantaisie en quatre actes Hanania Alain Amar DU MYSTICISME AU DÉLIRE MYSTIQUE - ESSAI Suivi de Le rendez-vous manqué - Fantaisie dramatique en quatre actes Hanania Alain Amar LE STATUT PERSONNEL DES JUIFS AU MAROC : DROIT ET POUVOIR Essai suivi de Conseil de Famille (drame en trois actes) Hanania Alain Amar, Guy Vernay |
| | | tanjaoui
Nombre de messages : 1148 Age : 55 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Sam 9 Jan 2010 - 19:59 | |
| Le dernier livre (roman) que j'ai lu s'appelle "Sépharade" de Eliette Abecassis (Prix Goncourt), éditions Michel Lafont. Voici une brève description de cette jeune dame des lettres que j'ai trouvée sur Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Eliette_Ab%C3%A9cassis | |
| | | hanania Invité
| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS Dim 10 Jan 2010 - 11:48 | |
| Il est possible de lire des extraits de mes livres (sauf les deux premiers) en cliquant ou en recopiant l'intitulé du site de l'éditeur
H. Alain Amar, Lyon |
| | | sd Invité
| Sujet: Homme grand d'Agadir Ven 17 Juin 2011 - 2:45 | |
| bonsoir madame,excusez moi du dérangement mais je pense que vous oubliez quelqu'un, Mr JAcques Ohayon qui baroukh Hach-m tous les ans organise pessah a Agadir pour 300 personnes. Qui a organise a Agadir dans ses hôtels la commémoration du tremblement du tremblement de terre a Agadir en 1960 accueillant des groupes israéliens, américains, canadiens, français de juifs MAROCAINS Et en tant que juif est un des plus grand promoteurs Immobilier au Maroc actuellement. |
| | | mordekhai@hotmail.com Invité
| Sujet: CORCOS Fernand (1875-1956) Jeu 27 Mar 2014 - 22:41 | |
| connaissez vous qq de la famille de CORCOS Fernand (1875-1956) ?
merci
kol touv |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS | |
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| | | | ILS SONT BEAUX ILS SONT UNIQUES ILS SONT MAROCAINS | |
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