Le côté Atlantique abrite non seulement de nombreuses villes impériales du Maroc ais aussi des plaines colorées qui vont rejoindre les plages de sable fin. Céréales, raisins olives, riz, canne à sucre sont quelques exemples de ce qu'on retrouve sur les plaines fertiles marocaines qui occupent une place importante au niveau de l'économie du pays.
Ces plaines ont souvent de très grandes étendues. S'étirant des montagnes du Rif jusqu'au Moyen Atlas, le bassin du Sebou (36 000 km2) se compose de bas plateaux, de cours d'eau, quelques collines et des plaines fertiles qui permettent la culture de plusieurs aliments. En fait la plaine du Rharb est une des plus petites plaines occupant tout de même 3000 km carrés. Des récoltes de betteraves sucrières, de riz, de cannes à sucre, de tabac et d'agrumes se font régulièrement. Cette plaine se distingue des autres par la présence de la forêt de Mamora où on y fait l'exploitation de chênes-lièges et d'eucalyptus.
Le Maroc possède beaucoup de cours d'eau (oueds) comme
le Sebou, le Souss, la Moulouya, le Drà et le Dadès. Ces cours d'eau se propagent vers les grands fleuve et éventuellement vers l'océan et la mer. Cependant, dépendamment des saisons, la quantité d'eau qu'ils contiennent varie. En fait, en hiver ils sont sujet au gel et en été, ils sont plutôt susceptible à la sécheresse. Ils n'offrent donc pas toujours une source sur laquelle on peut compter sans préoccupation. Cela représente d'ailleurs un grand problème pour le Maroc, surtout en ce qui concerne l'agriculture.