MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 MAJORELLE

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Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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MessageSujet: MAJORELLE   MAJORELLE Icon_minitimeSam 12 Aoû 2006 - 22:34

Jacques est le fils de l’ébéniste Louis Majorelle, l’un des chefs de file de l’Ecole de Nancy. Ce courant Art Nouveau, célèbre dans le monde entier, fait de Nancy, entre 1885 et 1900, une ville où la création et la production artistiques sont en pleine effervescence. Emile Gallé, Louis Majorelle, Jacques Gruber, Antonin Daum, Victor Prouvé..., tous ces artistes verriers, ébénistes, peintres, contribuent au prestige et à la renommée de ce mouvement.


Jacques grandit dans cette mouvance. Il accompagne fréquemment son père dans ses ateliers et tout le destine tôt ou tard à y prendre part. Il est, à cet effet, inscrit en 1901 à l’Ecole des beaux-arts en section Architecture et Décoration.


Mais dès 1903, Jacques Majorelle affirme sa volonté de devenir peintre. Etudes à Paris, voyages en Espagne, en Italie, il s’éloigne peu à peu de Nancy. En 1910, ses envies d’ailleurs le mènent jusqu’en Egypte où il découvre le monde de l’Islam, ses couleurs, ses lumières, ses coutumes. Il y effectue trois voyages successifs jusqu’à la guerre en 1914. Cet exil volontaire lui permet de trouver sa voie, la rupture avec Nancy semble définitive.


C’est en 1917 qu’il se rend pour la première fois au Maroc afin de se remettre d’une maladie pulmonaire. Grâce à l’entremise de son père et du peintre Emile Friant, le général Lyautey, originaire de Nancy, facilite son installation.


Jacques Majorelle au Maroc
Jacques Majorelle a 31 ans lorsqu’il débarque à Tanger. Il rejoint rapidement Marrakech. Il y prolonge et concrétise ce qu’il avait découvert en Egypte.


C’est peu de dire qu’il est séduit par la ville, elle va le révéler à lui-même...


S’intégrant à la fois à la communauté européenne et au milieu arabe, il est reçu quelques mois après son arrivée par le Pacha et devient rapidement l’une des célébrités locales. Très vite, il sait que ce pays sera le sien. Dans les différentes expositions organisées au Maroc et en France à partir des années 1920, il s’impose comme " le peintre de Marrakech " puis comme " le peintre du sud marocain ".


Subjugué par la lumière, les odeurs, les lieux, il veut témoigner de l’authenticité des habitants de la ville, saisir leur quotidien, peindre les marchés, les souks, décrire cette activité incessante qui l’enchante.


Dès 1921, il entreprend des expéditions dans l’Atlas. Là encore il est ébloui par les paysages somptueux, fasciné par l’architecture des palais, intrigué par la vie féodale des villages, de ces montagnes encore inviolées.


Les Kasbahs de l’Atlas qu’il semble vouloir peindre à l’infini constitueront l’un de ses thèmes majeurs et lui permettront de réaliser quelques unes de ses plus belles compositions.


" Il y a ici des scènes d’un tel réalisme qu’on oublie son époque et soi-même et qu’on se laisse vivre en plein Moyen-Age ", écrit-il au cours de l’un de ses voyages.


C’est en explorateur qu’il sillonne ces contrées et c’est l’âme de tout un peuple qu’il veut approcher dans ses tableaux qui vont bien au-delà des simples scènes de genre. Son œuvre va ainsi révéler l’existence des villages perdus de l’Atlas et de leurs grandes architectures de terre.


" Que celui-ci [Majorelle] peigne (…) les souks de Marrakech (…) ou les Kasbahs féodales du sud du désert, toujours il réalise, dans une forte synthèse décorative, bien qu’avec une préciosité de miniaturiste persan, la vérité profondément observée et repensée du pays qui le passionne ", écrit Camille Mauclair dans Le Figaro, en mai 1932.

La villa et les Jardins Majorelle
En 1923, Jacques Majorelle fait construire une imposante villa de style mauresque Bou saf-saf, à la limite de la palmeraie. Il dessine les motifs des zelliges, ces mosaïques qui couvrent les murs, peint les vantaux de la porte d’entrée en cèdre de motifs géométriques bleu dur, vert et rouge sombre. Ces mêmes couleurs sont utilisées pour la décoration intérieure dont les références à l’art traditionnel marocain sont évidentes. Enfin une tour légèrement en retrait accentue le côté saharien de cette construction devant laquelle s’étale un grand bassin.

Autour de cette maison, il conçoit un jardin comme une immense oasis de verdure dans laquelle les espèces les plus extraordinaires, les plus luxuriantes s’épanouissent avec bonheur. Les volutes extravagantes qui ornaient à profusion les vases, les meubles, les vitraux de l’Ecole de Nancy auraient-elles à jamais marqué l’imaginaire de l’artiste? Toujours est-il qu’il ne cesse d’enrichir son jardin avec les essences les plus rares : 1800 sortes de cactées, fleurs tropicales, bananiers, fougères géantes et 400 variétés de palmiers envahissent l’espace répandant leurs parfums enivrants sur quatre hectares. Onze bassins de différentes formes rafraîchissent ce somptueux jardin.


En 1931, à l’opposé de la villa mauresque, il confie à l’architecte Sinoir la construction d’un atelier de style moderne dans lequel il se retire pour travailler.


En 1955, la villa familiale Bou saf-saf, entourée de son parc d’un hectare, fut séparée du restant de la propriété. Le jardin exotique de trois hectares qui entourait l’atelier de Jacques Majorelle fut alors ouvert au public. Par la suite ce vaste espace fut morcelé et certaines parties furent vendues.


Aujourd’hui, la villa Bou saf-saf appartient à Yves Saint Laurent et à Pierre Bergé. Ils ont permis sa restauration ainsi que celle d’une partie des jardins toujours ouverte au public.


L’atelier a été transformé en musée d’art islamique.


Les ateliers Majorelle
Etre le fils de Louis Majorelle n’est pas sans conséquence...

peine arrivé à Marrakech, Jacques Majorelle décide de créer un art décoratif nouveau s’inspirant de la tradition et qui serait réalisé à partir de produits régionaux et exécuté par une main d’œuvre locale. Les ateliers sont installés derrière la villa et gérés par Andrée Majorelle, la femme de l’artiste. Ils prospèrent très vite : cuirs d’art, maroquineries fines, meubles en bois peints...


C’est dans ses ateliers qu’il fera réaliser différents travaux de décoration, les plus importants étant ceux qu’il créée pour sa propre maison, ceux qu’il présentera à l'Exposition des Arts décoratifs en 1925 et enfin ceux qu’il fait exécuter pour l’hôtel Mamounia à Marrakech. Le plafond de la grande salle à manger du célèbre palace est peint de motifs qui font référence à l’art berbère et aux motifs fassis.



L'Afrique noire
A partir de 1930, Jacques Majorelle délaisse momentanément les kasbahs et les paysages du sud pour se consacrer à un nouveau thème : les négresses nues. Bien sûr le mythe de l’Afrique noire est alors très en vogue mais au-delà de l’effet de mode, le peintre semble réellement fasciné par la beauté et la sensualité de ces femmes qu’il fait poser dans la végétation luxuriante de son jardin. La consécration de cette nouvelle série se fera en novembre 1934 à la galerie Charpentier à Paris : 115 tableaux sont présentés dont 95 rendent hommage aux négresses nues. Des rehauts métalliques d’or, d’argent et de bronze subliment l’éclat de ces corps d’ébène qui semblent évoquer la nostalgie du paradis perdu et qui ne manquent pas de susciter les fantasmes des acheteurs occidentaux.


Si l’exotisme est très présent dès les années 30 dans la vie de Jacques Majorelle ce n’est qu’après la guerre qu’il se rendra en Afrique Noire à la recherche des origines de ses modèles. Du Soudan à la Guinée, ses voyages successifs le mèneront de plus en plus loin : foules bigarrées, scènes de marché, portraits de femmes témoigneront une fois encore de la vie de tout un peuple. Mais si les sujets restent identiques, la palette de l’artiste évolue. Dès le premier voyage la tonalité des tableaux change : les harmonies sont plus violentes, les couleurs plus vives.
Expositions et travaux


Jacques Majorelle expose pour la première fois en 1908 à Paris à la Société des Artistes Français.


En 1909, il présente à Paris et à Nancy des œuvres inspirées de ses voyages à Venise et en Espagne. A partir de cette même année, il exposera régulièrement à la Société Lorraine des Amis des Arts.


En 1918, une première exposition au Maroc est organisée dans le hall de l’hôtel Excelsior à Casablanca. Il y présente ses premiers travaux marocains.


En 1919, la chambre de commerce de Nancy accroche sur ses cimaises des vues d’Egypte et du Maroc.


En 1922, une grande exposition, à Paris, à la galerie Georges Petit consacre les travaux de ses premiers périples dans l’Atlas. Quatre-vingt dix-sept huiles et gravures sont présentées à cette occasion.


A Paris, les ateliers Majorelle de Marrakech participent à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925. Ils décorent le hall de la section du Maroc de meubles, coussins et tableaux.
Jacques Majorelle présente à Casablanca en 1929, des œuvres qui seront reproduites dans L’Album des Kasbahs. Cet ouvrage, préfacé par Lyautey et publié en 1930, est illustré de 30 planches, rehaussées d’or et d’argent.


En 1930, exposition à la galerie Renaissance à Paris


En 1931, Majorelle participe à l’Exposition Coloniale Internationale de Vincennes. Il peint notamment à cette occasion pour le pavillon du journal La Vigie marocaine une grande composition décorative, Les Allamattes.


Deux ans plus tard, en 1933, il présente à la galerie Derche à Casablanca son travail sur le corps nu. Il montre des femmes noires, flânant dans le jardin ou sommeillant sur des draperies aux couleurs vives. Ces " épidermes noirs bruns qu’embellissent un or pur ", ainsi que l’écrit Victor Prouvé dans L’Est Républicain du 27 octobre 1933, seront aussi montrées à Nancy à la galerie Mosser et en 1934 à Paris à la galerie Renaissance.


En 1937, il propose à Rabat à la galerie d’Art du journal L’Echo du Maroc, des œuvres ou l’on retrouve des vues de souks et des nus ainsi que deux grandes compositions, L’Aouach et Le Moussem, commandes officielles pour l’Hôtel de ville de Casablanca.


A partir de 1939 et jusqu’en 1956, Jacques Majorelle organise tous les ans une exposition à la galerie Derche de Casablanca. En outre, son atelier comporte une salle circulaire d’exposition qui lui permet d’exposer en permanence et de vendre des œuvres aux touristes de passage.


Vers 1946, encouragé par son ami Winston Churchill, il expose à Londres.
A Casablanca, en 1948, il expose le résultat de recherches menées en Afrique Noire au cours de deux premiers voyages dans ces régions. A Abidjan, en 1952, il montre des paysages peints à l’occasion de nouveaux séjours en Afrique Occidentale Française.


En 1960, est organisée à Casablanca à la galerie Venise-Cadre la dernière exposition importante du vivant de l’artiste. Des toiles du Maroc, d’Egypte et d’Afrique y sont accrochées.


Trois ans après la mort de Jacques Majorelle, la galerie Venise-Cadre de Casablanca rend hommage à Majorelle en 1965. Deux ans plus tard, sa ville adoptive, Marrakech accueille à son tour une exposition rétrospective à la Mamounia.

Notice biographique


Né à Nancy le 7 mars 1886, Jacques Majorelle est le fils de l’ébéniste d’art, Louis Majorelle.


Il est élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Nancy, puis part à Paris où il fréquente l’Académie Julian.


En 1908, il fait un voyage en Espagne et en Italie, à Venise.


En 1910 il découvre une première fois l’Orient, en Egypte.
1914 : il est mobilisé puis réformé. En 1916, il séjourne en Bretagne, en Suisse et sur la Côte d’Azur.


En 1917, il rejoint le Maroc avec une lettre de recommandation pour le général Lyautey. Il s’installe rapidement à Marrakech.


En 1919, il épouse Andrée Longueville, née à Lunéville et avec qui il est arrivé au Maroc.


Au début de l’année 1921, il fait une première expédition dans le sud du pays. Il publie à son retour, Carnet de route d’un peintre dans l’Atlas et l’Anti-Atlas, journal tenu durant son périple.
En 1923, il achète un terrain dans la palmeraie et s’y fait construire une maison dans le style mauresque. Le jardin est progressivement aménagé. L’année suivante, il peint le plafond de l’hôtel la Mamounia.
En 1926, Louis Majorelle décède à Nancy. Jacques poursuit son exploration de l’Atlas et multiplie les expositions.
En 1929, de nombreuses expositions montrent son travail.
A partir des années 1930, il peint des nus noirs qui posent dans son jardin. Il multiplie ses expériences sur la couleur et poursuit ses recherches d’application de poudre d’or et d’argent.
En 1931, il confie la réalisation d’un nouvel atelier à l’architecte Sinoir.
Pendant la deuxième guerre mondiale, il effectue de nouveaux séjours dans l’Atlas. Il organise une exposition pour financer les dépenses entraînées par l’entretien des Jardins.
1914 : il est mobilisé puis réformé. En 1916, il séjourne en Bretagne, en Suisse et sur la Côte d’Azur.


En 1917, il rejoint le Maroc avec une lettre de recommandation pour le général Lyautey. Il s’installe rapidement à Marrakech.


En 1919, il épouse Andrée Longueville, née à Lunéville et avec qui il est arrivé au Maroc.


Au début de l’année 1921, il fait une première expédition dans le sud du pays. Il publie à son retour, Carnet de route d’un peintre dans l’Atlas et l’Anti-Atlas, journal tenu durant son périple.


En 1923, il achète un terrain dans la palmeraie et s’y fait construire une maison dans le style mauresque. Le jardin est progressivement aménagé. L’année suivante, il peint le plafond de l’hôtel la Mamounia.


En 1926, Louis Majorelle décède à Nancy. Jacques poursuit son exploration de l’Atlas et multiplie les expositions.


En 1929, de nombreuses expositions montrent son travail.


A partir des années 1930, il peint des nus noirs qui posent dans son jardin. Il multiplie ses expériences sur la couleur et poursuit ses recherches d’application de poudre d’or et d’argent.


En 1931, il confie la réalisation d’un nouvel atelier à l’architecte Sinoir.


Pendant la deuxième guerre mondiale, il effectue de nouveaux séjours dans l’Atlas. Il organise une exposition pour financer les dépenses entraînées par l’entretien des Jardins.
De novembre 1945 à 1952, il multiple les séjours en Afrique Noire.


Victime en 1955, d’un premier accident de voiture, il est amputé d’un pied.


L’année suivante, il divorce et se remarie en 1961.


En 1962, à la suite d’une fracture du fémur, il est rapatrié en France. Hospitalisé à Paris, il décède le 14 octobre 1962.


Il est inhumé à Nancy au cimetière de Préville avec ses parents.
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cory mai
Invité




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MessageSujet: Les Kasbahs de latlas   MAJORELLE Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 18:39

I have 26 of the 30 prints and the book. do you know of anyone interested in purchasing them. CORY
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