La Guedra, une ancienne danse où une femme agenouillé évolue au rythme d’un large tambour et effectue une mimique exprimant des sentiments de la vie quotidienne.
Une autre danse, où hommes et femmes se retrouvent, c’est la danse du poignard.
Ahaouache : c’est la danse traditionnelle des Berbères, dans tout le Sud et le Moyen-Atlas. Les femmes, en grande toilette, foulards de soie et lourds bijoux d’argent et d’ambre, forment un grand cercle et dansent sur un rythme créé par les hommes, réunis au centre du cercle, munis de lourds tambourins. L'ensemble est dirigé par un Raïs. D’autres variantes existent, où les femmes et les hommes dansent, face à face, ou en deux cercles qui s’entourent sans se mélanger.
La danse du Sabre : dans la région de Zagora, ou deux danseurs, supportés par des musiciens, miment un combat.
Une autre danse guerrière,
la Taskiwine, ou l'art de faire vibrer les épaules sous le rythme des Taârijas (tambourins). Les hommes portent leurs cornes à poudre, les bandoulières rouges et évoluent sous les pas cadencés.
Enfin, un groupe tout à fait à part, les Gnaouas, descendants des anciens esclaves noirs. Ils enflamment la piste avec le Hajhouj, le Tbel et l’Graquebs. Ils dansent les Kuya et chantent en dialecte arabo-africain invoquant les saints et les esprits. Leur danse et leurs percussions évoquent leurs souffrances, courbés sous le poids des fers. On leur prête des pouvoirs mystiques, et leur musique peut vous mettre en transes.