MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 JOYEUX LAG BA'OMER

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Soly Anidjar
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MessageSujet: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeVen 4 Mai 2007 - 16:36

Tout comme les trois semaines, Le Omer était à l'origine une période joyeuse, entre la fête de la sortie d'Égypte et celle du don de la Torah.
Néanmoins, le Talmud (Yevamot 62:2) nous enseigne qu'au temps de Rabbi Akiva, 24.000 de ses étudiants moururent d'une mystérieuse plaie d'origine divine, "parce qu'ils ne se respectaient pas mutuellement". Les Juifs célèbrent Lag Ba’omer comme le jour où cessa cette plaie.
Certains, dont le Rav Adin Steinsalz (Source :"Personnages du Talmud"), estiment que cette plaie était l'armée romaine, et que la première génération d'étudiants de Rabbi Akiva mourut lors de la révolte de Bar Kokhba, dans laquelle Rabbi Akiva fut une figure majeure. Peut-être estima-t-il que la défaite de Bar Kokhba trouve sa source dans l'incoordination de ses étudiants, "parce qu'ils ne se respectaient pas mutuellement".
Cette interprétation rendrait également compte de la coutume d'allumer des feux de joie le soir de Lag Ba’omer, car ces feux étaient utilisés, à l'époque des faits évoqués, comme signaux en temps de guerre.

Ce jour est également l'anniversaire de la mort (Hiloula) de Rabbi Shimon bar Yohaï, le grand Sage auquel on attribue le Zohar, ou au moins son noyau.
Rabbi Shimon bar Yohaï faisant partie de la seconde génération d'élèves de Rabbi Akiva, et s'étant révolté comme lui contre le pouvoir romain au point de devoir vivre dans la clandestinité, il n'est pas impossible que ces deux événements soient liés, qu'on célèbre la fin de la disparition de Sages avec un Sage qui a perduré, et même prospéré.



Lag Ba'Omer signifie "le 33e jour du décompte du 'omer", lequel commence le second soir de Pessa'h en Diaspora et en Israël et s'achève au cinquantième jour de ce décompte, à Shavouot.

"Lag" (33) n'est pas vraiment un mot : aux temps où les chiffres arabes n'avaient pas encore été adoptés, l'alphabet hébreu était alphanumérique, c'est-à-dire que les lettres avaient une valeur numérique (ce système est à la base de la guematria, et donc encore utilisé de nos jours par ceux qui la pratiquent). Dans ce système alphanumérique, 33 est transcrit lamed guimel, ל"ג, Lamed ayant pour valeur 30, guimel 3. (voir l'article détaillé Numération hébraïque)

La coutume sépharade est d'appleler cette fête Lag La'Omer (33 du Omer) plutôt que Lag Ba'Omer (33 dans le Omer). Cette dénomination est plus conforme à la grammaire hébraïque.

Au Moyen Âge, Lag Ba'Omer devint une commémoration particulière pour les étudiants rabbiniques, au point d'être appelé "le festival des Disciples des Sages". Il était de coutume de se réjouir en ce jour au moyen de divertissements variés.


À Lag Ba’omer, aucune des prohibitions du 'Omer n'est défendue. On encourage les chants, dont Shimon bar Kokhba et Rabbi Shimon bar Yohaï sont les héros,les danses et les pique-niques en famille.
Les enfants partent avec leurs enseignants dans les bois avec des arcs à flèches (en plastique) : l'entraînement à l'arc était le prétexte à l'époque des faits pour se rendre dans le repaire clandestin de Rabbi Shimon Bar Yohaï.
On omet de dire le Tahanoun, la prière pour la Miséricorde divine envers soi, lors des offices : en ce jour, Dieu "sourit", comme lors des Jours Saints, et le Tahanoun est inutile.


À Meron, en Israël, les tombes de Rabbi Shimon bar Yohaï et de son fils, Rabbi Eléazar bar Shimon, font l'objet d'un important pèlerinage de dizaines de milliers de Juifs, qui viennent célébrer l'anniversaire du décès du grand Sage qui vécut dans l'époque suivant immédiatement la destruction du Second Temple, et sut si bien consoler les Juifs en enseignant que Dieu accompagnait les Juifs dans leur exil. Cependant, cet anniversaire est célébré avec des chants, des réjouissances, et des torches, ce qui peut sembler étonnant pour une cérémonie commémorative, mais fut spécifiquement demandé par le Rabbi lui-même.
Le Rabbi Isaac Louria (le AriZal ou Ari HaKadosh), l'un des plus grands Kabbalistes ayant vécu entre le 15ème et le XVIe siècle, a instauré à l'occasion des pèlerinages à Meron la coutume d'y organiser les upsherin, première coupe de cheveux des petits garçons, à trois ans, tandis que leurs parents distribuent vin et douceurs.

En Israël, Lag Ba'Omer est un jour de congé scolaire. Les parents et leurs enfants allument des feux de joie (cf. supra) en des endroits ouverts des villes et villages à travers le pays. On peut d'ailleurs sentir que Lag Ba'Omer approche, lorsque, environ une semaine auparavant, les enfants collectent des vieilles portes, de vieux pupitres, tout ce qui est fait de bois et peut brûler. On engage même des gardiens de nuit supplémentaires afin de s'assurer que des jeunes trop zélés n'emportent pas du matériel combustible encore en usage ! Bien sûr, le département des pompiers est sur le pied de guerre en ce jour : il ne faudrait pas qu'un feu de joie échappe à tout contrôle!
Chez les plus âgés, différents campus universitaires célèbrent également le Jour des Étudiants. Des centaines de mariage sont célébrés en ce jour, ce qui ajoute encore davantage au caractère festif de la célébration.

En Belgique, à Lag Baomer la Brit Hairgounim Hakhaloutsim union des 5 mouvements de jeunesse juifs sionistes Belges, organise chaque année une journée sportive . Plus de 1000 jeunes sont présents à cette manifestation qui se déroule une année sur deux à Bruxelles, l'autre à Anvers. Les jeux principaux sont le Creeks, le drapeau liégeois, le tir à la corde, le beret, le tif su ni et la course relais.Il y a aussi une épreuve intellectuelle. Le gagnant de l'année 2006 est l'Hanoar Hatzioni. Le gagnant de la prochaine édition sera révélé en Mai 2007.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeVen 4 Mai 2007 - 16:39

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CHANSON DE LAG BA'OMER A REBBI SHIMON BAR-YOHAY EN JUDEO ARABE
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeVen 4 Mai 2007 - 16:42

PIOUTIM POUR REBBI SHIMON BAR-YOHAY

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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeSam 5 Mai 2007 - 23:17

JOYEUX LAG BA'OMER Feucampanim





JOYEUX LAG BA'OMER Dscf1414


JOYEUX LAG BA'OMER Dscf1411

PHOTOS PRISES IL Y A 10 MINUTES EN DIRECTE MONDIALE DEPUIS ASHDOD, ME VOICI AVEC LA FAMILLE BENKALIFA.




JOYEUX LAG BA'OMER Dscf1413

VOICI IGAL BENKALIFA LE FILS DU TRES CELEBRE BOXEUR CASABLANCAIS


CHARLY BENKALIFA, ENTRAIN DE NOUS PREPARER LA KEFTA LES STECKS, LES SAUCISSES....





BLA BAS MES CHERIS




JOYEUX LAG BA'OMER Dscf1410
ME VOICI AVEC LES 2 PETITS FILS DE CHARLY BENKALIFA
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeDim 6 Mai 2007 - 0:08

Tout comme les trois semaines, Le Omer était à l'origine une période joyeuse, entre la fête de la sortie d'Égypte et celle du don de la Torah.
Néanmoins, le Talmud (Yevamot 62:2) nous enseigne qu'au temps de Rabbi Akiva, 24.000 de ses étudiants moururent d'une mystérieuse plaie d'origine divine, "parce qu'ils ne se respectaient pas mutuellement". Les Juifs célèbrent Lag Ba’omer comme le jour où cessa cette plaie.
Certains, dont le Rav Adin Steinsalz (Source :"Personnages du Talmud"), estiment que cette plaie était l'armée romaine, et que la première génération d'étudiants de Rabbi Akiva mourut lors de la révolte de Bar Kokhba, dans laquelle Rabbi Akiva fut une figure majeure. Peut-être estima-t-il que la défaite de Bar Kokhba trouve sa source dans l'incoordination de ses étudiants, "parce qu'ils ne se respectaient pas mutuellement".
Cette interprétation rendrait également compte de la coutume d'allumer des feux de joie le soir de Lag Ba’omer, car ces feux étaient utilisés, à l'époque des faits évoqués, comme signaux en temps de guerre.

Ce jour est également l'anniversaire de la mort (Hiloula) de Rabbi Shimon bar Yohaï, le grand Sage auquel on attribue le Zohar, ou au moins son noyau.
Rabbi Shimon bar Yohaï faisant partie de la seconde génération d'élèves de Rabbi Akiva, et s'étant révolté comme lui contre le pouvoir romain au point de devoir vivre dans la clandestinité, il n'est pas impossible que ces deux événements soient liés, qu'on célèbre la fin de la disparition de Sages avec un Sage qui a perduré, et même prospéré.


En Israël, Lag Baomer est l'occasion pour les enfants des écoles, ayant congé ce jour-là, de faire d’immenses brasiers. Ces feux de joie Symbolisent la Tora de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï et évoquent son œuvre maîtresse, le Zohar, dont le nom signifie brillance , lumière. En outre, lorsque Rabbi Chim‘on est sorti de la caverne, son regard était tellement embrasé qu’il mettait le feu aux alentours.


Dernière édition par le Dim 6 Mai 2007 - 0:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeDim 6 Mai 2007 - 0:10

ZEKHOUTO TKOUN M'3ANA, AOUA JA REBI SHIM'ON AOUA JA YDAOUINA.

Meron est un moshav situé en Haute Galilée, dans le nord d'Israël. Il est particulièrement connu pour abriter les tombes de Rabbi Shimon bar Yohaï et son fils, Rabbi Eléazar bar Rabbi Shimon, lieu d'un pèlerinage important à Lag Ba'omer. Le Har Meron (mont de Meron) se dresse non loin.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeDim 6 Mai 2007 - 0:21

Shimon Bar Yochaï est un rabbin ayant vécu en Galilée (Palestine) à l'époque romaine et après la destruction du second Temple de Jérusalem, ce qui situe sa vie entre la fin du Ier siècle et le IIe siècle de l'ère chrétienne.
Il serait mort à Méron, probablement un 18 Iyar du calendrier hébreu.
Shimon Bar Yohaï étudiait à Yavné près de la ville d'Ashdod , dans une yeshiva fondée par Rabbi Akiva Ben Joseph dont il était devenu l'un des plus éminents disciples.
Rabbi Akiva refusa pourtant de lui attribuer le titre de rabbi à cause de son caractère, et Shimon Bar Yohaï ne devint rabbi qu'après le décès de son Maître, lorsque celui-ci fut exécuté par Hadrien pour son soutien à la révolte de Bar-Kokheba.
La tradition orale juive rapporte que, suite à des propos critiquant le gouverneur romain, il fut, lui aussi, condamné à mort et dut s'exiler dans une grotte pendant 13 ans au cours desquelles il aurait rédigé le Zohar, ouvrage fondamental de la Kabbale et de la mystique juive.
Aujourd'hui, il est célébré par les communautés juives séfarades dans le monde mais aussi par les cabbalistes. Chaque année, un pélerinage est organisé à Méron (à l'occasion de Lag BaOmer) sur l'emplacement de son tombeau.
Selon la tradition, de nombreux miracles sont attribués à Shimon Bar Yohaï. Notamment, aux environs de l'an 138, il aurait été envoyé à Rome comme ambassadeur, pour demander à l'Empereur Antonin le Pieux d'abolir les décrets interdisant l'observance du culte juif. Il aurait ainsi obtenu l'accord de l'empereur en exorcisant sa fille d'un démon.
Des sentiments anti-romains animaient également Bar Yohaï et le conduisirent à fuir vers 161 (selon Heinrich Graetz) pour s'enfermer dans une caverne, puis se cacher à Tibériade et dans d'autres villes de Galilée. L'ange Métatron lui y aurait révélé la fin du Monde et la venue du Messie.
Shimon Bar Yochaï étudiait entouré de ces disciples, les rabbis Eléazar (son fils), Juda, Jossé Hiya et Isaac.
[size=9]Son enseignement s'orientait autour de deux préceptes fondamentaux
• la prière désinteressée
• la supériorité de l'étude
l'une menant à l'autre et réciproquement..
Shimon Bar Yochaï n'a laissé aucune œuvre certaine. Mais on lui attribue notamment :
• Sifré, un commentaire des Nombres et du Deutéronome,
• Mechilta, commentaire de l'Exode,
• Le Zohar dont il aurait dicté le texte à ses disciples.
Soly voyage tres souvent en Galilee et a plusieurs photo du tombeau.


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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeDim 6 Mai 2007 - 0:31

ici sur le MONT MERON est enterre le grand tsadik rebbi Shim'on Bar-Yohay zekhouto m'3ana

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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeDim 6 Mai 2007 - 0:57

Tous les juifs religieux ou pas vont peleriner au Mont-Meron, sur la tombe du tsadik


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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeDim 6 Mai 2007 - 1:33

La tombe de rabbi Shimon Bar Yohay se trouve au mont Meron dans le nord du pays, on celebre sa hilloula dans le monde entier le jour du lag va omer , le 33 eme jour du omer,
Le jour qu'il est mort il y a eu une grande flamme qui est monte de sa tombe alors dans le monde entier on allume des feux de camp pour celebrer dans la joie et les chants le jour de sa mort il y a 2000 ans. dans le meme mosolee que son pere est enterre rabbi Elazar ( fils de rabbi Shimon).


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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeDim 6 Mai 2007 - 1:36

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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 19 Mai 2008 - 19:06

Jeudi soir c'est Lag Ba Omer on celebre la hiloula de Rabbi Shimon Bar-yohay, belah ou bee3.
Rabbi Shimon Bar Yohai est ne 50 ans apres la destruction du 2eme Temple, environ dans les annees 4770 de la creation du monde. Son jour d'anniversaire on ne le connaait pas. Il y a des endroits ou l'on dit qu'il est ne le jour de Lag Baomer.

Il y en a meme qui disent qu'il est ne a Shavouot le jour ou a ete donnee la Torah au peuple Juif.

Dans le livre"Nahalat Avot", il est dit que son pere Yohai etait de la tribu de Yehouda et faisait parti des grands maaitres de la generation, homme riche, honore et proche de la royaute. La femme de Yohai s'appelait Sarah, de la descendance des princes d'Israel, descendance de Hillel Azaken et elle etait sterile. Apres plusieurs annees, Yohai le tsaddik a decide de divorcer. Sarah, sa femme eu connaissance de cela mais ne lui en parla point. Elle a beaucoup jeune, donne la tsedakka et pria D... Tous les jours. Elle pleurait avec son coeur brise de la sauver de ce divorce et d'enfanter un garcon.

Ce fut la veille de Rosh Hachana que Yohai reva qu'il se trouvait dans une forešt remplie d'arbres, il y en avait qui avaient beaucoup de fruits et d'autres denudes de tout fruit. Yohai se reposait sous l'arbre sans fruits, leva les yeux et vit un homme portant sur son epaule une cruche pleine d'eau. Celui- ci traversa toute la foret et arrosa certains arbres sans fruits, puis passa a cote de certains autres sans les arroser. Il arriva jusqu'a l'arbre ou se reposait Yohai puis sorti de son sac une petite fiole remplie d'eau de vie pure et en arrosa l'arbre ou se reposait Yohai puis le beni. Yohai vit immediatement la realisation de la "Beraha" et de suite l'arbre donna de tres belles pommes qui repandaient une odeur tres agreable. Yohai fut tres content de son reve et de la nous apprenons la celebre phrase" Mochivi akeret abait im abanim simha Hallelouya."

II raconta son reve a sa femme et lui dit que son interpretation est tres simple:

la foret c'est le monde, les arbres sont les femmes, il y en a qui donnent des enfants et d'autres qui sont steriles comme les arbres sans fruits. A Rosh Hachana, il est decrete celles qui vont enfanter et celles qui seront steriles. Ma maison c'est l'arbre sur lequel je me reposais et on m'a arrose avec l'eau de la "beraha" afin d'avoir des enfants tsaddikims. Une chose cependant reste incomprehensible dans mon reve: Pourquoi tous les arbres furent arroses de la cruche et l'arbre sur lequel je me reposais fut arrose de la petite fiole et non de la cruche comme tous les autres arbres. Sa femme lui dit allons voir Rabbi Akiva , il nous interpretera ton reve.

A la sortie de Rosh Hachana, ils allerent chez Rabbi Akiva et Yohai lui raconta son reve. Il lui demanda pourquoi son arbre fut arrose seulement de la petite fiole. Rabbi Akiva lui dit saches que ton reve fait allusion aux femmes qui enfantent et aux femmes steriles et ta femme Sarah est de celles qui sont steriles. Il est impossible pour elle d'avoir des enfants, c'est seulement a l'aide de ses prieres et des nombreuses larmes versees devant D... qu'elle a merite d'etre une femme qui enfantera . La petite fiole que tu as vue contenait ses larmes. De ses larmes tu auras des garcons, c'est pourquoi tu as ete arrose de la petite fiole qui contenait les larmes de ta femme. Rabbi Akiva dit a Sarah: Cette annee tu enfanteras un garcon qui illuminera Israel par son intelligence et ses actes. Yohai et Sarah sa femme furent tres contents des paroles de Rabbi Akiva et partirent en paix chez eux.

Sarah fut enceinte et enfanta un garcon a Shavouot jour du Don de la Torah a Israel. Tout celui qui le voyait savait que c'etait une "beraha" qui illuminera Israel de sa grande lumiere. Ses parents etaient tres contents de lui et louerent D...Ils donnerent la tsedakka et firent un grand repas le jour de sa Brit Mila. Ils l'appelerent Shimon car D... ecouta la priere de sa mere et ses pleurs. Ils firent attention de l'elever dans la saintete et la purete et des qu'il commenca a parler ils l'habituerent a dire que des paroles saintes et des paroles de Torah.

Lorsqu'il eut 5 ans, ils l'envoyerent a la yechiva de Rabban Gamliel aYeroushalaim et bien qu'enfant il posait des questions sur les lois de la Torah aux grands Tsaddikims:Rabbi Yehochoua ben Hanania et Rabban Gamliel. Rabbi Shimon bar Yohai faisait parti des grands de la generation. Rabbi Shimon bar Yohai a etudie la Torah chez Rabbi Yehochoua et chez Rabbi Yehouda ben Baba. Il etait un des grands disciples de Rabbi Akiva, de lui il a etudie et recu toute la Torah.

Apres s'etre marie, il voyagea ×a Bne- Brak a la yechiva de Rabbi Akiva, il resta la bas 13 ans et ne retourna pas chez lui tout ce temps la. Apres cela, Rabbi Shimon bar Yohai ouvrit une yechiva a Tsidon, retourna de temps en temps chez son maitre a Bne Brak apprendre la Torah. Rabbi Shimon bar Yohai etait le gendre de Rabbi Pinhas ben Yair. Notre maaitre est mort a Lag Baomer.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeJeu 22 Mai 2008 - 7:42

Ca y est nous arrivons a Lag baomer (le 33eme jour du Omer)Le Omer c'est le mois de deuil, On peut nous les sefarades, d'apres la loi de Moise des aujourd'hui se marier.



youyou youyou youyou youyou youyou



c`est en meme temps la hilloula de Rabbi Chimon Bar Yohai, be lah ou bee3

Chez nous en Israel les enfants preparent des feux de camps avec leurs parents, je ne vous dit pas comme ils travaillent durs pour ramasser du bois une folie!!! tout les morceaux de bois, trouves seront precieusement gardes attention vos portes et fenetres et vos lit qui se trouvent dans la cave de l'immeuble, ils deviendront du charbon ce soir, si vous avez des meubles Louis 14, Louis 15 ou tout les Louis de France gardez vos meubles sous 4 cadenas, il ne reste plus de Kady (la 3agala du supermarket), dans les grandes surface car il faut transporter tout ce bois.

Nous vous enverrons des photos.

bisous et que Rabbi Shimon Bar-Yohai prie pour nous amen.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeJeu 22 Mai 2008 - 17:52

joyeux lag ba omer

nous attendons les photos solita

hag sameah haverim




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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:34

Le grand jour de Lag Baomer aura lieu ce mardi 12 Mai 2009. Durant ces vingt quatre heures, nous pourrons demander à D. de recevoir de grandes bénédictions. Ce jour est aussi marqué par la Hilloula de Rabbi Shimon Bar Yo'haï a Meron. Afin de mieux comprendre la grandeur de ce Tana, redécouvrons ce que nous enseigne leTalmud, Chabbat 33b :

Rabbi Yehouda, Rabbi Yossi et Rabbi Shimon étaient assis non loin de Yehouda, un fils de prosélytes. Rabbi Yehouda entama la discussion en observant : «Quel raffinement dans les ouvres de ce peuple (les Romains) ! Ils ont construit des routes, des ponts. Ils ont érigé des thermes».

Rabbi Yossi resta silencieux. Rabbi Chimone bar Yo'haï répondit : «Tout ce qu'ils ont fait, ils l'ont fait pour leur propre bénéfice. Ils ont construit des marchés et y ont placés des prostituées, des bains, pour s'y rajeunir, des ponts pour lever des péages pour eux». Yehouda, le fils de prosélytes alla rapporter leur conversation et ces propos arrivèrent aux oreilles du gouvernement. Ils décrétèrent : «Yehouda, qui nous a loués sera loué. Yossi qui est resté silencieux sera exilé à Sephoris. Chimone qui nous a critiqués sera exécuté».

Rabbi Chimone, accompagné de son fils, partit se cacher dans la salle d'étude. Sa femme leur apporta du pain et un broc d'eau et ils dînèrent. Quand les menaces devinrent plus sévères; ils s'en allèrent se cacher dans une grotte. Un miracle se produisit et un caroubier et une source d'eau vive furent créés pour eux. Ils enlevèrent leurs vêtements et s'assirent, enfouis dans le sable jusqu'au cou. Ils étudiaient tout le jour. Quand venait le moment de prier, ils se couvraient, priaient et enlevaient à nouveau leurs vêtements pour ne pas qu'ils s'usent. Ils restèrent ainsi douze ans dans la grotte.

Et puis vint Eliahou le Prophète. Il se tint à l'entrée de la grotte et s'exclama : «Qui informera le fils de Yo'haï que l'empereur est mort et que le décret est annulé ?». C'est ainsi qu'ils purent émerger de la grotte. Ils virent alors un homme qui labourait et semait. Ils s'écrièrent : «Ils ont abandonné la vie éternelle et se sont engagés dans la vie temporelle !». Et tout ce sur quoi ils jetaient les yeux prenait immédiatement feu.

Un écho descendit des cieux qui annonça : «Etes-vous sortis pour détruire Mon monde ? Retournez dans votre grotte !» Ils y retournèrent et y vécurent encore douze mois, en disant : «La punition pour les impies au Guéhinom (l'enfer) est limitée à douze mois».

Un écho céleste se fit entendre qui disait : « Sortez de votre cave ! » Et désormais, tout ce que Rabbi Eléazar détruisait (avec son regard), Rabbi Chimone le réparait. Rabbi Chimone dit à son fils : «Mon fils ! Toi et moi sommes suffisants pour le monde».

La veille du Chabbat, avant le coucher du soleil, ils virent un vieil homme tenant entre ses mains deux bouquets de myrte et qui courait. «A quoi sert cela ?» lui demandèrent-ils ? «Cela sert à honorer le Chabbat» répondit le vieillard. «Mais un seul bouquet te suffirait ?» demandèrent-ils ? «L'un est pour «rappelle-toi le jour du Chabbat» et l'autre pour «garde le Chabbat» répondit le vieillard. Rabbi Shimon dit à son fils «Regarde combien sont précieuses les Mitsvot du peuple d'Israël». Et c'est ainsi que leurs esprits retrouvèrent le calme.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:35

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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:36

Lag BaOmer – cette année le mardi 12 mai 2009 – est un jour de fête dans le calendrier juif qui célèbre l'anniversaire du décès du grand sage et mystique Rabbi Chimon bar Yo'haï, auteur du Zohar. Il commémore également un autre événement : dans les semaines entre Pessa'h et Chavouot, une épidémie frappa les disciples du grand sage Rabbi Akiva. Le jour de Lag BaOmer, l'épidémie cessa.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:36

Rabbi Chimon bar Yo’haï
Le récit de sa vie


Chaque année, à l'approche de Lag BaOmer, nous évoquons le grand et saint Tanna, Rabbi Chimon bar Yo’haï, qui mourut à cette date, il y a plus de 1800 ans. Jusqu'à nos jours les juifs pieux vont en pèlerinage au village de Mérone en Israël, pour réciter des prières sur le tombeau de ce grand et saint érudit.

Jeune garçon, Rabbi Chimon fit ses études à la Yéchiva (l'académie) de Yavneh fondée par Rabbi Yo’hanan ben Zackaï dont la mort coïncide à peu près avec la naissance de Rabbi Chimon. Le maître principal de Rabbi Chimon fut le célèbre Rabbi Akiva dont l'académie était à Bnei ­Brak. Rabbi Chimon s'était tellement attaché à lui, que ce dernier l'appelait « mon fils ».

Pendant les persécutions atroces commises sur l'ordre de l'empereur romain Hadrien, lorsque les académies talmudiques furent fer­mées, et l'étude du Talmud interdite sous peine de mort, Rabbi Akiva continua à enseigner publiquement le Talmud, et son disciple dévoué, Rabbi Chimon, resta à son côté, jusqu'à ce que Rabbi Akiva fut arrêté. Rabbi Chimon rendit visite à son maître dans la prison, et celui-ci lui donna des instructions. Mais la mort les sépara, car Rabbi Akiva fut condamné à mourir en martyr, pour la sanctification du Nom de D.ieu.

Ce furent des temps difficiles pour les Juifs en Israël qui devaient subir les persécutions atroces de l'Empereur romain Hadrien. Les savants avaient des difficultés énor­mes pour étudier le Talmud et diriger les écoles. L'enseignement était interdit sous peine de mort, car s'ils étaient pris, professeur et étudiant étaient mis à mort. Si le peuple juif n’allait plus disposer de maîtres, c’est la survie du Judaïsme lui-même qui était en danger. C’est ainsi que le grand sage, Rabbi Yéhouda ben Bava « ordonna » (nomma) publiquement cinq grands savants, défiant ainsi la loi cruelle d’Hadrien. Parmi ces cinq savants, se trouvait Rabbi Chimon ben Yo'hai (et aussi Rabbi Meïr). Les autorités romains étaient sur les dents et cherchaient ces héros juifs. Les savants désignés réussirent à se sauver, mais Rabbi Yehouda ben Bava fut arrêté et exécuté. Enfin, le cruel Hadrien mourut à la suite d'une maladie très douloureuse, et ses décrets ne furent plus suivis avec la même sauvagerie que pendant sa vie. Ce fut alors que les chefs spirituels de cette époque se réunirent pour délibérer sur les moyens à prendre afin de restaurer la vie religieuse des Juifs. Parmi les chefs assemblés à Oucha, nous trouvons aussi Rabbi Chimon. Par raison de sécurité, les savants se rendirent à Yavneh où ils conférèrent dans un vignoble. Parmi eux se trouvaient Rabbi Yéhouda, Rabbi Yossé le Galilite et Rabbi Chimon bar Yo’haï.

Condamné à Mort
Discutant sur l'attitude à prendre vis-à-vis du gouvernement romain, Rabbi Yéhouda proposa des méthodes amicales, tandis que Rabbi Yossé n'émit aucune opinion. Mais Rabbi Chimon parla avec beaucoup d'amertume de la tyrannie romaine et conseilla de résister aux ordres des Romains par tous les moyens. Les hommes ne se rendaient pas compte que leur conversation était surprise par un jeune homme du nom de Yéhouda ben Guérime. Celui-ci avait été l'élève de Rabbi Chimon, mais plus tard il s'était engagé comme espion au service des Romains. Ce traître rapporta aux autorités romaines les délibérations des Sages, de sorte que l'administration romaine combla d'honneur Rabbi Yéhouda qui avait parlé en sa faveur, ordonna d'exiler Rabbi Yossé pour ne pas avoir suivi l'exemple de Rabbi Yéhouda, mais choisit la mort pour Rabbi Chimon qui avait osé défier l'autorité de l'Etat.

Rabbi Chimon prit la fuite avec son fils Elazar. Pendant quelques temps ils se cachèrent dans un Beth Hamidrache, où l'épouse de Rabbi Chimon leur apportait tous les jours du pain et de l'eau. Mais lorsque les recherches furent inten­sifiées, ils décidèrent de chercher une meilleure cachette. Ignorés de tout le monde, ils vécurent retirés dans une caverne. A l'entrée de celle-ci D.ieu fit pousser un arbre fruitier – un caroubier – et fit jaillir également une source d'eau fraîche. Pendant douze ans Rabbi Chimon bar Yo'haï et son fils restèrent dans la grotte, se nourrissant de caroubes et d'eau. Ils profitèrent de ce séjour pour étudier et prier, si bien qu'ils devinrent les hommes les plus saints et les plus sages de leur temps.

Douze ans s'étaient écoulés lorsque le prophète Elie leur apporta la bonne nouvelle d'un changement dans le gouvernement, ainsi que de leur amnistie. Le père et le fils quittèrent leur cachette et en traversant un champ où un fermier juif labourait le sol, ils firent la remarque suivante : « Voilà les hommes qui abandonnent l'étude sacrée de la Torah pour des choses matérielles ». A peine eurent-ils prononcé ces mots, que tout le champ fut enveloppé d'un nuage de fumée et une voix céleste se fit entendre : « Etes-vous venus pour détruire mon monde ? Retournez à votre caverne ! ». Ils retournèrent donc à la grotte et y restèrent encore douze mois. Ils ne la quittèrent que lorsqu'ils entendirent à nouveau la même voix céleste leur ordonnant de s'en aller.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:37

Cette fois leur attitude envers le monde fut tout autre. Apercevant un juif qui portait deux bottes de myrte et qui se dépêchait de rentrer chez lui, car c'était un vendredi après-midi, ils lui demandèrent ce qu'il voulait faire avec le myrte. L'homme répondit : « C'est pour décorer ma maison en l'honneur du Chabbat. » Ils lui posèrent alors une autre question : « Une botte de myrte ne serait-elle pas suffisante pour parfumer votre maison ? » Et l'étranger de répondre : « Je prends deux bottes l'une pour me souvenir du Chabbat et l'autre pour le sanctifier. » Alors Rabbi Chimon s'adressant à son fils lui dit : « Regarde combien les préceptes de D.ieu sont précieux pour nos frères ! » Ayant acquis la conviction que les. Juifs respectaient toujours les commandements de la Torah et observaient toujours le Chabbat, malgré les lois et les persécutions des cruels chefs romains, Rabbi Chimon et son fils en furent fortement encouragés.

Une Mission Réussie
En continuant leur chemin ils rencontrèrent Rabbi Pin’has ben Yaïr, un autre célèbre savant dont le Talmud nous rapporte tant des choses merveilleuses et qui était le beau-père de Rabbi Chimon bar Yo'haï. Rabbi Pin’has ben Yaïr allait à leur rencontre. En s'apercevant combien la santé de son gendre était altérée suite à son séjour prolongé dans la grotte, Rabbi Pin’has ben Yaïr fondit en larmes, mais Rabbi Chimon le consola en lui assurant qu'il n'aurait jamais atteint un tel degré d'érudition et de sagesse Divine s'il n'avait pas passé de nombreuses années dans la caverne.

Rabbi Chimon s'établit dans la ville de Tékoa où il fonda une grande Yéchiva. Les plus illustres savants de l'époque s'y rendaient pour recevoir ses instructions. Parmi eux se trouvait Rabbi Yehouda HaNassi (« le Prince »), le compilateur de la Michna.

Un jour Rabbi Chimon rencontra Yéhouda ben Guérime, le perfide espion qui lui avait causé tant d'ennuis. Rabbi Chimon s'exclama « Et cet homme vit encore ? ». Quelque temps après, Yéhouda ben Guérime mourut.

Mais, les persécutions religieuses recommencèrent. Les Romains interdisaient l'observance du Chabbat et d'autres importantes lois juives. Les Sages décidèrent alors d'envoyer une délégation à Rome et choisirent Rabbi Chimon bar Yo'hai pour la conduire. En arrivant à Rome, ils apprirent que la fille de l'Empereur romain était atteinte d'une aliénation mentale et que personne ne pouvait la guérir. Rabbi Chimon se rendit au palais et demanda la permission de traiter la malade. Après quelques jours de traitement, la princesse était guérie ! L'Empereur désirant se montrer reconnaissant, proposa alors à Rabbi Chimon de choisir la chose la plus précieuse du trésor romain. Rabbi Chimon y trouva les décrets relatifs aux persécutions ordonnées contre les Juifs. Il les demanda en récompense de ses services. C'est ainsi qu'il réussi à écarter le danger qui planait sur les Juifs à cette époque.

Rabbi Chimon était un des plus grands docteurs de la Loi et de l'Éthique juives. Ses nombreux adages et préceptes contenus dans le Talmud attestent de la sainteté de son caractère et de son dévouement à la Torah. Un jour, il dit : « Si j'avais été présent au pied du Mont Sinaï lors de la promulgation de la Torah, j'aurais demandé deux bouches, une pour l'étude continuelle des paroles de la Torah, et l'autre pour manger. » Puis, il se ravisa et déclara que cette requête n'aurait pas judicieuse puisque l'homme, même avec une seule bouche, émet déjà tant de paroles qui ne sont pas justes.

Bien qu'il eût vécu retiré du monde pendant un bon nombre d'années, Rabbi Chimon n'ignorait pas l'importance des bonnes relations humaines. Il dit : « L'homme devrait se jeter dans un four brûlant plutôt que d'humilier quelqu'un en public ! » - « Tromper quelqu'un par la parole, est pire encore que d'extorquer frauduleusement de l'argent. » - « Le prétentieux est comme le païen qui vénère les faux dieux. ». Dans les Maximes de nos Pères, nous trouvons cet adage de Rabbi Chimon : « Il existe trois couronnes : celle de la Torah, celle du sacerdoce et celle de la royauté. Cependant, la couronne d'une bonne renommée est supérieure à toutes les autres. »

Rabbi Chimon bar Yo'haï est l'auteur du livre sacré intitulé le Zohar (qui signifie « éclat ») qui contient beaucoup d'interprétations mystiques de la Torah. Ce livre est la source principale de la Kabbalah. Pendant des siècles, ce livre saint fut étudié par un petit nombre de savants choisis, jusqu'à ce que le grand érudit Rabbi Moïse ben Chem Tov de Léon publiât le Zohar, il y a environ sept cent ans de cela. Rabbi Chimon est aussi l'auteur des midrachim halakhiques intitulés Sifri et Mekhilta.

Rabbi Chimon bar Yo'haï mourut à Mérone, un petit village près de Safed, dans le pays d'Israël. Comme nous l'avons déjà mentionné au début, beaucoup des Juifs se rendent chaque année à Lag Baomer (le 18 Iyar), anniversaire de sa mort, en pèlerinage sur son tombeau, où ils allument des bougies et récitent des prières.

Par égard pour Rabbi Chimon bar Yo’haï, l’arc en ciel demeura invisible dans le ciel toute sa vie durant. En effet, l’arc-en-ciel est le signe que D.ieu se souvient de la promesse qu’Il fit à Noé de ne plus détruire le monde lorsque celui-ci éveillerait Sa colère. Or, du vivant de Rabbi Chimon bar Yo’haï, le mérite de ce saint homme protégeait le monde entier.

C’est la raison pour laquelle les enfants jouent avec arc et flèches le jour de Lag Baomer, qui est l’anniversaire du décès de ce grand Maître de la Michna.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:37

Le rêve de Yo'haï
L'histoire de la naissance de Rabbi Chimon bar Yo'haï



On sait que tous ceux qui prient sincèrement auprès de la tombe de Rabbi Chimone Bar Yo’haï à Méron, lors de la fête de Lag Baomer (le jour anniversaire de sa mort), voient leurs prières exaucées. Chaque année, des milliers de Juifs s’y rendent en pèlerinage. Au fil des siècles, de nombreux couples stériles ont épanché leurs cœurs ce jour-là, en ce lieu et de nombreux enfants sont nés après de telles prières. Il est dit dans le Talmud : « La porte des larmes est toujours ouverte » et « On peut se fier à Rabbi Chimone dans les cas d’urgence ».

Si la plupart des enfants juifs connaissent l’histoire de Rabbi Chimone et de son fils Eléazar (comment ils se sont cachés durant treize ans dans une caverne où leur furent révélés les secrets de la mystique juive – ce que ces Sages ont par la suite transcrit dans le « Zohar »), peu d’entre nous connaissent l’histoire de ses parents et les circonstances dramatiques de sa naissance.


--------------------------------------------------------------------------------

Yo’haï était un membre important de la tribu de Yehouda : érudit en Torah, riche, respecté et proche des autorités gouvernementales. Son épouse Sarah descendait de la prestigieuse lignée des princes du peuple juif et, en particulier, de Hillel l’Ancien.

Durant de nombreuses années, Sarah fut stérile. Finalement, Yo’haï songea à divorcer afin de se remarier avec une autre femme qui lui donnerait des enfants. Il entreprit même des démarches en ce sens auprès d’un chadkhane (marieur professionnel). Quand Sarah l’apprit, elle cacha sa peine mais jeûna de nombreuses fois, distribua de grosses sommes d’argent à la Tsedaka et pria intensément. Le cœur brisé, elle pleurait en suppliant D.ieu de lui accorder des enfants et de lui épargner le divorce.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:38

La nuit de Roch Hachana, Yo’haï fit un rêve.

Il se trouvait debout dans une vaste forêt avec des arbres aussi loin qu’il pouvait voir. Certains étaient frais et portaient des fruits mais d’autres étaient secs. Yo’haï s’appuya contre un arbre sec et aperçut soudain la silhouette d’un Juif impressionnant qui portait une cruche pleine d’eau sur son épaule. Il arrosait certains de ces arbres secs mais pas tous.

En approchant de Yo’haï, l’homme s’arrêta, prit de sous son manteau une petite fiole d’eau pure, arrosa justement son arbre et lui prodigua de nombreuses bénédictions. Effectivement Yo’haï s’aperçut alors que cette toute petite quantité d’eau était bénie: elle s’éleva et arrosa véritablement tout ce qui se trouvait près de son arbre. Celui-ci se mit à produire immédiatement des pommes appétissantes, grandes, juteuses et sucrées, entourées de feuilles fraîches. L’arbre continua de fleurir, de produire de nouvelles branches, de nouvelles racines et des fruits dont l’arôme parfumait toute la forêt.

Yo’haï se réveilla, heureux.

Il s’empressa de raconter son rêve à son épouse. Pour lui, l’interprétation était évidente. Les arbres représentaient les femmes : certaines avaient des enfants, d’autres étaient stériles. A Roch Hachana, D.ieu décrète quelles seront celles qui mettront au monde des enfants : son épouse vertueuse en faisait partie puisque son arbre avait bénéficié d’une bénédiction extraordinaire. Cependant, il ne comprenait pas un détail : pourquoi cet homme à l’aspect majestueux avait-il utilisé non pas la grande cruche mais justement une petite fiole qui n’avait servi que pour son arbre et pour aucun autre ?

Ravie mais étonnée, sa femme proposa : « Allons en parler à Rabbi Akiva ! »

Celui-ci compléta effectivement l’interprétation donnée par Yo’haï : « Sachez que Sarah était destinée à être stérile : elle n’aurait jamais dû avoir d’enfant. Ce n’est que grâce à ses prières et ses larmes qu’elle a mérité de changer son destin et d’enfanter. La fiole qui arrosait son arbre avait recueilli ses larmes. Ce sont ses larmes qui ont arrosé l’arbre qui la représente et seulement celui-ci ! »

Et Rabbi Akiva ajouta : « Sarah ! Cette année vous donnerez naissance à un fils qui illuminera le peuple d’Israël tout au long des générations par sa sagesse et ses actions ! »

Yo’haï et Sarah buvaient les paroles de Rabbi Akiva avec bonheur.

Cette année-là, à Chavouot, le jour où la Torah fut donnée au peuple juif sur le mont Sinaï, Sarah mit au monde un fils qui rayonnait d’un éclat particulier. Tous ceux qui le voyaient reconnaissaient qu’il était certainement béni et qu’il diffuserait une grande lumière autour de lui. Ses parents remercièrent D.ieu et préparèrent un grand banquet le jour de sa Brit Mila (circoncision). Ils appelèrent leur enfant « Chimone » car D.ieu avait entendu (« Chama ») les prières de ses parents et les pleurs de sa mère.

L’enfant fut élevé dans la plus grande pureté et sainteté. Dès qu’il commença à parler, ses parents lui apprirent à n’évoquer que des sujets saints, à répéter des versets de la Torah. Dès l’âge de cinq ans, il fut confié à Rabban Gamliel qui dirigeait une Yechiva à Jérusalem. Il était semblable à une source en perpétuelle ébullition : encore enfant, il posait des questions pertinentes à ses maîtres, Rabbi Yeochoua ben ‘Hanina et Rabban Gamliel.

Rabbi Chimone ben Yo’haï devint l’un des plus grands Sages de la Michna. Il quitta ce monde à Lag Baomer, 63 ans après la destruction du second Temple. Ce jour-là, il révéla à ses disciples des secrets de la mystique juive. Ainsi, il s’assura que ce jour serait une fête célébrée par le peuple juif tout au long des générations.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:38

Coutumes et traditions de Lag BaOmer
Feux de joie, arc et flèches et caroubes...

par Naftali Silberberg


Il est de coutume d’allumer des feux de joie la veille de Lag BaOmer. Ils commémorent l’intense lumière que Rabbi Chimon bar Yo’haï introduisit dans le monde à travers ses enseignements mystiques. Ce fut particulièrement le cas le jour de son décès, Lag BaOmer, lorsqu’il révéla à ses disciples des secrets de la Torah d’une profondeur et d’une intensité jamais encore révélées dans le monde. Le Zohar relate que la maison se remplit de feu et d’une lumière si forte que les disciples qui étaient à son chevet ne pouvaient approcher ni même regarder Rabbi Chimon.
La plus grande célébration de Lag BaOmer dans le monde a lieu dans et autour du tombeau de Rabbi Chimon, situé dans le village de Méron, au nord de la Terre d’Israël. Des centaines de milliers de personnes prennent part aux festivités 24 heures durant, chantant et dansant avec une joie sans égal.Les enfants sortent traditionnellement dans la campagne où ils s’exercent avec des arcs et des flèches factices. Ceci commémore l’enseignement du Midrache selon lequel l’arc-en-ciel n’apparut jamais du vivant de Rabbi Chimone. Les arcs-en-ciel apparurent suite au déluge de Noé, lorsque D.ieu promit de ne plus dévaster le monde. Lorsque le monde mérite d’être puni, D.ieu envoie un arc-en-ciel à la place. Pendant sa vie, le mérite de Rabbi Chimon protégeait le monde, rendant l’arc-en-ciel superflu.

Le Rabbi de Loubavitch encouragea la pratique d’organiser des parades d’enfants à Lag BaOmer pour célébrer l’unité du peuple juif, un thème central de Lag BaOmer.

Dans certaines communautés, il est de coutume de manger des caroubes à Lag BaOmer. Ceci commémore un miracle qui survint à Rabbi Chimon pour lui sauver la vie. Pendant treize ans, Rabbi Chimon et son fils furent des fugitifs recherchés par les autorités romaines et se cachèrent dans une grotte en Galilée. Miraculeusement, un caroubier poussa à l’entrée de la grotte, procurant une nourriture pour les deux Justes qui y résidaient.

Toutes les marques de deuil liées à la période du Omer sont suspendues le jour de Lag BaOmer. Il est donc permis en ce jour de se marier, de se couper les cheveux, de jouer et écouter de la musique.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:39

Un caroubier et une source
Talmud, Chabbat 33b



Rabbi Yehouda, Rabbi Yossi et Rabbi Chimone étaient assis non loin de Yehouda, un fils de prosélytes. Rabbi Yehouda entama la discussion en observant : «Quel raffinement dans les œuvres de ce peuple (les Romains) ! Ils ont construit des routes, des ponts. Ils ont érigé des thermes».

Rabbi Yossi resta silencieux. Rabbi Chimone bar Yo’haï répondit : «Tout ce qu’ils ont fait, ils l’ont fait pour leur propre bénéfice. Ils ont construit des marchés et y ont placés des prostituées, des bains, pour s’y rajeunir, des ponts pour lever des péages pour eux».

Yehouda, le fils de prosélytes alla rapporter leur conversation et ces propos arrivèrent aux oreilles du gouvernement. Ils décrétèrent : «Yehouda, qui nous a loués sera loué. Yossi qui est resté silencieux sera exilé à Sephoris. Chimone qui nous a critiqués sera exécuté».

Rabbi Chimone, accompagné de son fils, partit se cacher dans la salle d’étude. Sa femme leur apporta du pain et un broc d’eau et ils dînèrent. Quand les menaces devinrent plus sévères; ils s’en allèrent se cacher dans une grotte.

Un miracle se produisit et un caroubier et une source d’eau vive furent créés pour eux. Ils enlevèrent leurs vêtements et s’assirent, enfouis dans le sable jusqu’au cou. Ils étudiaient tout le jour. Quand venait le moment de prier, ils se couvraient, priaient et enlevaient à nouveau leurs vêtements pour ne pas qu’ils s’usent. Ils restèrent ainsi douze ans dans la grotte.

Et puis vint Eliahou le Prophète. Il se tint à l’entrée de la grotte et s’exclama : «Qui informera le fils de Yo’haï que l’empereur est mort et que le décret est annulé ?». C’est ainsi qu’ils purent émerger de la grotte.

Ils virent alors un homme qui labourait et semait. Ils s’écrièrent : «Ils ont abandonné la vie éternelle et se sont engagés dans la vie temporelle !». Et tout ce sur quoi ils jetaient les yeux prenait immédiatement feu.

Un écho descendit des cieux qui annonça : «Etes-vous sortis pour détruire Mon monde ? Retournez dans votre grotte !»

Ils y retournèrent et y vécurent encore douze mois, en disant : «La punition pour les impies au Guéhinom (l’enfer) est limitée à douze mois».

Un écho céleste se fit entendre qui disait : « Sortez de votre cave ! »

Et désormais, tout ce que Rabbi Eléazar détruisait (avec son regard), Rabbi Chimone le réparait. Rabbi Chimone dit à son fils : «Mon fils ! Toi et moi sommes suffisants pour le monde».

La veille du Chabbat, avant le coucher du soleil, ils virent un vieil homme tenant entre ses mains deux bouquets de myrte et qui courait. «A quoi sert cela ?» lui demandèrent-ils ? «Ils sont pour honorer le Chabbat» répondit le vieillard. «Mais un seul te suffirait ?» demandèrent-ils ? «L’un est pour «rappelle-toi le jour du Chabbat» et l’autre pour «garde le Chabbat».

Rabbi Chimone dit à son fils «Regarde combien sont précieuses les Mitsvot du peuple d’Israël».

Et c’est ainsi que leurs esprits retrouvèrent le calme.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:39

Le 33ème jour du Omer est fêté par tous les Juifs comme l’une des grandes réjouissances de l’année, dans une période d’austérité notoire.

Les deux causes les plus connues à cette réjouissance sont le fait que les disciples de Rabbi Akiva, qui avaient été frappés de mortalité pendant cette période, ne furent plus touchés par le fléau à partir de ce jour, et le fait que Rabbi Chimon bar Yo’haï y termina sa vie terrestre, après avoir recommandé que l’on fasse de cet anniversaire un jour de joie.

Tous les thèmes relatés et traités dans la Torah étant d’une extrême précision, il importe de comprendre, dans le cas présent, le rapport existant entre ces deux événements, survenus le même jour, en plus du fait que Rabbi Chimon était lui-même l’un des principaux disciples de Rabbi Akiva.

Il faut de plus remarquer que les deux événements sont porteurs d’un caractère contraire : Rabbi Chimon était l’un des cinq disciples restés en vie après la cessation de l’épidémie. Lag Baomer est donc pour lui (et ses condisciples) synonyme de vie, et en même temps le jour de son départ de ce monde !

La solution à cette difficulté
Il est connu1 que « toutes les actions, l’enseignement et le service du Tsadik, qu’il a réalisés tout au long de sa vie, s’assemblent (et montent avec lui) le jour où il quitte ce monde ». Ces œuvres ayant constitué sa vraie vie, il s’ensuit que c’est à ce moment seulement qu’il parvient à son seuil de perfection, une perfection manifeste. Appliqué à Rabbi Chimon, ce principe signifie que, puisque le service de ce dernier ne s’inscrivait pas dans la ligne de celui des 24000 disciples qui moururent, mais conduisait au contraire à la cessation de la mort, il va de soi que son départ de ce monde (l’instant où son service révèle qu’il a atteint sa perfection) ne pouvait tomber que le jour où la mort cessa, Lag Baomer.

Une question se pose, à ce stade de l’explication : Rabbi Chimon est le seul des cinq disciples survivants à avoir quitté ce monde, le jour de Lag Baomer, ce qui laisse entendre un rapport particulier avec le jour où la mort cessa. Pourquoi ce rapport particulier, dont ne semblent pas bénéficier ses quatre condisciples ?

L’instant de l’abnégation
La réponse à cette question apparaîtra après avoir résolu la difficulté suivante : nos Sages2 imputent la mort des disciples de Rabbi Akiva au fait qu’ils « ne se témoignaient pas l’un l’autre suffisamment de respect ». Or, Rabbi Akiva basait tout son enseignement sur l’amour du prochain (« Tu aimeras ton prochain comme toi-même est un grand principe dans la Torah », enseignait-il en permanence). Comment se peut-il que ceux que la Torah appelle « ses disciples » n’aient pas éprouvé du respect l’un pour l’autre ?

L’une des explications données à ce sujet est que chaque disciple avait une compréhension personnelle de l’enseignement de Rabbi Akiva, et qu’il servait D.ieu selon la voie issue de sa compréhension. Chacun d’entre eux était donc tellement imprégné de la justesse de sa propre voie qu’il considérait comme défectueuse toute autre façon de comprendre et de servir. De plus, étant disciple de celui qui mettait l’amour du prochain au-dessus de tout, chacun s’efforçait d’influencer ses camarades selon la voie qu’il estimait la plus vraie. Lorsqu’il se heurtait à leur refus d’adhérer à sa vision (puisqu’ils suivaient la leur) il ne pouvait dissimuler le sentiment négatif que lui procurait la contemplation d’un autre type de service, défectueux à ses yeux, et ne pouvait du même coup éprouver un vrai sentiment de respect envers celui qui – selon lui – s’en contentait.

L’analyse va encore plus loin : le fait qu’ils soient désignés comme « disciples de Rabbi Akiva » nous conduit à rechercher la racine de cette voie (être à ce point immergé dans sa propre conception que l’on ne remarque plus l’existence d’une perfection inhérente à une autre conception) dans le service de Rabbi Akiva lui-même. En effet, celui-ci avait désiré tout au long de sa vie atteindre l’instant de l’abnégation, où il se sacrifierait pour l’Unité Divine (comme il le confia à ses disciples au moment ultime, où il fut supplicié par les Romains3).

Or, cette abnégation, appelée Messirout Néfèch, emplit l’être au point qu’il ne reste aucun point de sa personne qui soit extérieur à cet état. Les disciples de Rabbi Akiva avaient reçu de celui-ci ce désir intense de Messirout Néfèch, aussi leur service en était-il littéralement imbibé, les envahissant tout entiers. Ils étaient donc tellement acquis à leur propre service que rien n’existait en dehors de celui-ci.

Le monde et le désert
Pourtant, ce don de soi dans le service ne correspondait pas, malgré son intense dévotion, à l’Intention Divine.

En effet, l’abnégation seule se traduit par un « élan » vers D.ieu, qui conduit à vouloir sortir du corps et du monde. Malgré la noblesse de la motivation, elle ne peut exprimer l’Intention Divine, qui spécifie que l’« élan » doit conduire à un « retour » vers le monde, pour propager la Présence de D.ieu ici-bas, dans les structures de la logique et de l’esprit.

Les disciples de Rabbi Akiva, emplis de l’abnégation seule, « détruisaient » en fait les structures du monde, transformant celui-ci en un « désert », alors que les cinq disciples survivants, « qui édifièrent la Torah »4, réalisèrent la construction de structures, témoignant ainsi de l’existence d’un « retour » pour loger le Divin dans un monde construit. Eux aussi avaient reçu de leur maître sa Messirout Néfèch, mais dans sa conception parfaite, telle qu’elle se trouvait chez Rabbi Akiva : un « élan » accompagné d’un « retour ». L’élan ne conduit pas à la mort, serait-elle l’effet de l’extase, mais à un supplément de vie dans le service.

Réparer le monde
C’est cette conception que l’on trouve, sous sa forme la plus révélée, chez Rabbi Chimon bar Yo’haï :

Les treize ans qu’il dut vivre, cloîtré dans la caverne et ne pouvant accomplir un grand nombre de Mitsvot sur le plan matériel, furent pour lui une période où dominait l’abnégation, l’« élan ». Mais cette période contribua à forger la période suivante, lorsque, sorti de la caverne, il ne rechercha pas l’isolement et le refus du monde, mais au contraire à soigner et à réparer celui-ci.

Le service de D.ieu de son maître Rabbi Akiva se retrouvait, perfectionné et grandi, chez lui : Rabbi Akiva était « entré intact » (dans le « Pardess », la dimension la plus profonde de la Torah) et il en était « sorti également intact »5, car, à son « élan » était associé a priori sa volonté de « retour ». Rabbi Chimon, entré dans la caverne à cause de son abnégation, ne pouvait qu’en sortir pour réparer le monde.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:40

Pour regarder Lag BaOmer

par Haim Nisenbaum

« Mais qu’est-ce donc que Lag Baomer ? » Ainsi la clameur pourrait retentir alors que ce rendez-vous éclaire toute la semaine. C’est que voilà un jour qui, détaché des images sympathiquement folkloriques qui l’accompagnent souvent, reste à découvrir. Lag Baomer : le 33ème jour de cette période qui s’étend entre les fêtes de Pessa’h et de Chavouot, un jour de joie, l’occasion de sorties dans les bois, de jeux d’enfants, de célébrations traditionnelles et de retrouvailles communautaires… Tout cela est bien sûr parfaitement juste et légitime. Et après ? Serait-ce un jour qui se limiterait à l’aspect chatoyant qu’il nous présente ? Chacun en a en tête une autre connaissance et celle-ci porte un nom : Rabbi Chimon Bar Yo’haï, dont c’est l’anniversaire du départ de ce monde.

Rabbi Chimon vécut un temps terrible : l’occupation romaine d’Israël. Il dut ainsi fuir la colère de l’ennemi qui l’avait condamné à mort. Caché dans une grotte pendant treize ans, il se consacra à l’étude de la Torah et au lien absolu avec D.ieu. Il fut celui qui donna au monde le Zohar, la sagesse profonde de la Torah, apportant une nouvelle lumière qui allait éclairer l’univers pour toujours. Le jour de Lag Baomer, que Rabbi Chimon désigna, pour tous les siècles à venir, comme celui de sa joie car il s’y unit avec D.ieu, est celui où toutes ses actions s’élèvent. Elles sont ainsi, d’une certaine manière, les guides de cette journée différente, porteuses d’une puissance dont chacun est en position de se saisir. C’est justement en cela que Lag Baomer nous est précieux.

Qui n’a jamais été séduit par ces deux syllabes, si simples et si intérieures : le Zohar ? Qui n’a jamais pensé la mystique juive dont cette œuvre est la base, comme un domaine séduisant de mystères ? En un temps où la spiritualité n’est parfois plus qu’une marchandise offerte au consommateur hâtif sur le marché ouvert des pensées toutes faites, il peut sembler difficile de regarder le Zohar comme il doit l’être : longuement, sincèrement, attentivement et humblement. Car cette sagesse est bien celle qui nous est nécessaire. Mais elle est aussi terre de découverte : de D.ieu, de soi, du sens des choses et, sans doute, de sa propre place et de son propre rôle dans la création. C’est tout cet héritage qui, de sage en sage et de génération en génération, parvint jusqu’au Baal Chem Tov. Et c’est tout cela qu’il nous transmit dans son enseignement afin que nous puissions le recevoir et en tirer toutes les ressources de la vie.

Lag Baomer ? Une lumière dont la beauté est éternellement à découvrir. Une sagesse dont la ‘Hassidout donne les clés en notre temps, en notre monde. Pour que ce temps et ce monde deviennent enfin ceux de toute sagesse : ceux de Machia’h.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeLun 11 Mai 2009 - 16:41

24 000 + 1
Le paradoxe de Lag baOmer

Basé sur les enseignements du Rabbi de Loubavitch


Il y avait une fois un homme qui avait vingt-quatre mille disciples. Il leur a appris à aimer, mais leur amour était trop absolu, trop vrai, pour aimer. Ils moururent et leur mort fut à l’origine d’une période de deuil qui obscurcit notre calendrier jusqu’à ce jour.

Cet homme avait un disciple qui dévoua sa vie entière – littéralement chaque minute de son existence – à la recherche de la vérité. Et sa vérité fut suffisamment vraie pour aimer. Lui aussi quitta ce monde, et l’anniversaire de son décès est célébré comme un jour de joie et de fête jusqu’à ce jour.

Ceci est, en un mot, l’histoire de Lag BaOmer – l’histoire de Rabbi Akiva et de son plus grand disciple, Rabbi Chimon bar Yo’haï.

Une mort célébrée
Le 18 Iyar, c’est Lag BaOmer, le 33ème jour du Compte du Omer qui s’étend sur les sept semaines qui séparent Pessa’h de Chavouot. Deux joyeuses occasions sont associées à ce jour. Durant la période du Omer, nous prenons le deuil pour la mort des 24.000 élèves de Rabbi Akiva qui périrent dans une épidémie, car, comme nous en informe le Talmud, « Ils ne se conduisirent pas avec respect les uns vis-à-vis des autres. » Lag BaOmer est le jour où l’épidémie et les morts cessèrent.

Lag BaOmer est également la date anniversaire de la disparition du plus grand disciple de Rabbi Akiva, Rabbi Chimon bar Yo’haï. Avant sa mort (bien des années après l’épidémie et sans rapport avec celle-ci), Rabbi Chimon bar Yo’haï évoquait sa disparition comme « le jour de ma joie » et ordonna à ses élèves de le célébrer chaque année avec de grandes réjouissances.

Pourquoi la mort des autres disciples de Rabbi Akiva est-elle pleurée en tant que tragédie nationale, alors que celle de Rabbi Chimon bar Yo’haï est rappelée dans une célébration joyeuse ? De plus, le même jour qui célèbre la fin de l’épidémie des élèves de Rabbi Akiva commémore aussi la mort du plus grand de ses disciples !

Pour résoudre le paradoxe de Lag BaOmer, il nous faut analyser l’origine du manque de respect qui donna lieu à l’épidémie parmi les disciples de Rabbi Akiva.

Rabbi Akiva enseigna que « “Aime ton prochain comme toi-même” est un principe fondamental dans la Torah. » C’est même le plus célèbre de ses enseignements. On aurait donc pu s’attendre à ce que ses disciples fussent exemplaires dans son application. Comment fut-il possible que ce soit eux qui, parmi tous, soient déficients dans ce domaine ?

Le fait est que c’est justement leur extrême diligence dans l’accomplissement de ce précepte qui causa leur perte. Nos Sages ont affirmé que « Tout comme le visage de chaque personne diffère de celui des autres, ainsi l’esprit de chacun diffère-t-il de celui des autres. » Quand les 24 000 élèves de Rabbi Akiva étudiaient les enseignements de leur maître, il en résultait 24 000 nuances de compréhension, le même concept étant assimilé par 24 000 esprits, chacun unique et différent des 23 999 autres. Si les disciples de Rabbi Akiva s’étaient moins aimés les uns les autres, cela aurait moins posé problème. Mais du fait que chaque disciple aimait son prochain comme lui-même, il se sentait tenu de corriger les comportements et les approches qui lui semblaient erronés et de les éclairer sur le véritable sens des paroles de leur maître. Pour la même raison, il se sentait incapable de témoigner un respect hypocrite envers les opinions de ses camarades dont ils croyait sincèrement que la compréhension était déficiente, fut-ce de la manière la plus infime.

Plus la personne est grande et plus les critères selon lesquels elle est jugée sont sévères. Selon les paroles de nos Sages, « Avec les Justes, D.ieu mesure selon l’épaisseur d’un cheveu. » C’est la raison pour laquelle une défaillance qui, pour des gens ordinaires, aurait été considéré comme mineure eut un effet aussi dévastateur sur les élèves de Rabbi Akiva.

La treizième année
Mais il y eut un élève de Rabbi Akiva qui avait appris à surmonter les pièges de l’amour intransigeant et de la vérité sans compromis, comme l’illustre l’incident suivant de la vie de Rabbi Chimon bar Yo’haï :

Le Talmud relate que lorsque les gouverneurs romains de la Terre Sainte mirent à prix les têtes de Rabbi Chimon bar Yo’haï et de son fils Rabbi Éléazar, ils se cachèrent dans une grotte pendant douze ans. Pendant ces années, ils passèrent chaque minute de leurs journées à étudier la Torah. Quand ils émergèrent de la grotte, ils furent choqués de voir des gens semer et labourer : comment des hommes pouvaient-ils renoncer à la vie éternelle qu’incarne la Torah et s’occuper à la vie transitoire de la matérialité ? Leur colère fut si intense devant une telle folie que tout ce que rencontrait leur regard enflammé prenait feu. Une voix sortit des cieux et proclama « Êtes-vous sortis pour détruire Mon monde ? Retournez dans votre grotte ! »

La treizième année d’étude de Rabbi Chimon, tout en accroissant sa connaissance et son appréciation de la vérité de la Torah, lui enseigna également la valeur des projets différents du sien. Désormais, où qu’il se rendît, son regard guérissait là où il détruisait auparavant.

Les 4000 ans d’histoire de l’étude juive ont connu de nombreux grands et zélés disciples. Mais personne n’a jamais égalé la dévotion absolue dans la recherche de la vérité divine qui fut celle de Rabbi Chimon bar Yo’haï. Son exemple est cité comme l’incarnation même de Torato Oumanouto, « celui dont l’étude de la Torah est la seule vocation. »

Il est donc certain que l’engagement de Rabbi Chimon pour la vérité n’était pas moins absolu que celui des autres disciples de Rabbi Akiva. Et pourtant, sa vérité était suffisamment absolue pour aimer. Dans sa treizième année dans la grotte, il atteignit une dimension de la vérité divine qui, non seulement tolère, mais embrasse les différentes approches de relation au divin que D.ieu a prodigué aux hommes, dont les esprits, caractères et tempéraments varient d’une personne à l’autre. Dans sa treizième année dans la grotte, il parvint à un niveau de vérité par lequel il pouvait complètement se dévouer à la vie éternelle qu’est la Torah et préconiser une telle dévotion à tous, et en même temps apprécier et respecter la voie de ceux qui servaient D.ieu par une vie temporelle faite d’entreprises matérielles.

Ainsi, le même jour qui célèbre la fin de la plaie chez les élèves de Rabbi Akiva, célèbre également la disparition de Rabbi Chimon bar Yo’haï. Les Maîtres ‘hassidiques expliquent en effet que la disparition d’un Juste marque le point où « tous ses actes, ses enseignements et ses œuvres » atteignent le point culminant de leur accomplissement et le summum de leur influence sur nos vies. Et les actes, les enseignements et les œuvres de Rabbi Chimon bar Yo’haï sont l’ultime rectification de la tragique incapacité des élèves de Rabbi Akiva à parvenir à la synthèse adéquate entre l’amour et la vérité qui aurait rendu leur amour vrai et leur vérité aimante.

Comme soi-même
Comme il a été noté plus haut, ce n’est que parmi des hommes de la dimension des élèves de Rabbi Akiva qu’un tel échec put avoir des effets aussi dévastateurs. Nos Sages ont néanmoins choisi de marquer cette histoire pour la postérité et de la fixer dans nos vies par une série de lois qui régissent notre comportement dans les semaines qui séparent Pessa’h de Chavouot. Il est donc évident que, nous aussi, avons quelque chose à apprendre de ce qui arriva aux disciples de Rabbi Akiva.

La leçon est double : nous devons apprendre de leurs vertus tout comme de leurs erreurs. Nous devons apprendre à nous soucier suffisamment de notre prochain pour ne pas ignorer ses erreurs ni accepter ses manquements. Car, même si faire abstraction de ses défauts constituerait une manière plus confortable et plus sociable de se comporter, cela témoignerait, plutôt que de tolérance, de notre indifférence quant à son bien-être véritable. D’un autre côté, nous ne devons jamais nous permettre, sous prétexte que nous œuvrons à rendre notre prochain meilleur, de manquer envers lui de respect ou d’estime, quel que soit son éventuel manque de jugement ou de coopération.

Cela peut paraître paradoxal : ça l’est en effet. Mais cette faculté d’embrasser ce paradoxe est l’essence même du commandement de la Torah « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Car, en ce qui nous concerne, c’est un paradoxe dont nous nous accommodons fort bien : toute personne saine d’esprit s’aime soi-même de manière inconditionnelle et, en même temps, s’efforce de s’améliorer. Nous devons également cultiver ce paradoxe dans notre relation avec autrui : d’un côté, nous ne devons jamais laisser notre respect pour les opinions de notre prochain compromettre nos efforts pour le rendre meilleur ; d’un autre côté, ces efforts ne doivent jamais compromettre l’amour et le respect que nous avons pour lui.

Car succomber à l’un ou l’autre de ces compromis reviendrait à échouer à l’aimer comme nous nous aimons nous-mêmes, un principe que Rabbi Akiva considérait comme central dans le modèle divin pour la vie et au sujet duquel Hillel a dit : « Là est toute la Torah ; le reste est commentaire. »
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 17:38

Dans le traité Chabbat (33b), Nos ’Hakhamim nous raconte les circonstances qui amenèrent Rabbi Chim’on à vivre en exil dans une caverne:
Rabbi Juda, Rabbi Yossé et Rabbi Chim’on étaient réunis, et Juda, le fils d'un prosélyte, se tenait près d'eux.
Rabbi Juda fit observer: « Les travaux de ces Romains sont admirables ils ont tracé des routes, construit des ponts, bâti des thermes ».

Rabbi Yossé garda le silence, mais Rabbi Chim’on répliqua: « Tout ce qu'ils ont fait, ils l'ont fait pour eux-mêmes : les rues pour les prostituées, les thermes pour leurs corps, les ponts pour lever des péages ».
Le fils du prosélyte rapporta leurs paroles qui parvinrent aux oreilles du gouverneur et Rabbi Chi m’on fut condamné à mort par contumace.


Il alla alors chercher son fils El’azar et ils se cachèrent tous deux dans une caverne pendant douze ans, passées devant Dieu à étudier la Tora. Le jour, ils quittaient leurs vêtements pour s'enfouir debout dans le sable jusqu'à la gorge. Quand venait le temps de prier, ils s'habillaient et ainsi leurs vêtements ne s'usèrent pas. Un miracle se produisit en leur faveur qui leur permit de pourvoir à leur nourriture. Un caroubier et une source d'eau jaillirent dans la grotte à leur inten tion. La tradition nous apprend que le Prophète Elie lui-même venait dans la grotte enseigner la Tora à Rabbi Chim’on.


Quand l'époque devint plus clémente à l'égard des Juifs, Rabbi Chim’on comprit que le moment était venu de sortir de sa grotte. Mais il ne put supporter la vue des gens s'adonnant aux occupations quoti diennes de la vie matérielle et il dut retourner dans sa grotte pendant encore douze mois. Rabbi Chim’on Bar Yo’haï comprit que le moment était venu pour lui de se faire connaître, ou plutôt de dévoiler son en seignement à ses disciples qui le consignèrent dans une oeuvre magistrale: le "Zohar", ou "livre de la Splendeur"

L'enseignement du Zohar diffusé à travers tous les textes de la tradition et un grand nombre de pratiques religieuses a pris ainsi corps dans la vie quotidienne du peuple juif.


La période du 'Omèr

Rabbi Abba, son disciple, nous raconte que, pen dant qu'il écrivait sous la dictée du Maître, il n'entendit plus rien.

« Je ne pouvais pas lever la tête car la lumière était éblouissante et je ne supportais pas son regard.
Tout le jour durant, la Splendeur (présence divine) ne se retira point de la maison et personne ne pouvait s'en approcher, à cause de la lumière qui rayonnait. Je gisais dans la poussière et je poussais des cris. Mais quand la Splendeur fut retirée, je vis que la "Lampe Sainte", le Saint parmi les Saints, avait été enlevée de ce monde.
Enveloppé de son manteau, il était penché sur le côté droit et son visage avait encore l'expression d'un sourire ».

Ainsi est décrite la mort de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï survenue d'après la tradition un 18 Iyar, c'est à-dire à Lag Ba’omer, devenu sa Hilloula.


En Israël, Lag Baomer est l'occasion pour les enfants des écoles, ayant congé ce jour-là, de faire d’immenses brasiers. Ces feux de joie Symbolisent la Tora de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï et évoquent son œuvre maîtresse, le Zohar, dont le nom signifie brillance , lumière. En outre, lorsque Rabbi Chim‘on est sorti de la caverne, son regard était tellement embrasé qu’il mettait le feu aux alentours.
Il alla alors chercher son fils El’azar et ils se cachèrent tous deux dans une caverne pendant douze ans, passées devant Dieu à étudier la Tora. Le jour, ils quittaient leurs vêtements pour s'enfouir debout dans le sable jusqu'à la gorge. Quand venait le temps de prier, ils s'habillaient et ainsi leurs vêtements ne s'usèrent pas. Un miracle se produisit en leur faveur qui leur permit de pourvoir à leur nourriture. Un caroubier et une source d'eau jaillirent dans la grotte à leur inten tion. La tradition nous apprend que le Prophète Elie lui-même venait dans la grotte enseigner la Tora à Rabbi Chim’on.


Quand l'époque devint plus clémente à l'égard des Juifs, Rabbi Chim’on comprit que le moment était venu de sortir de sa grotte. Mais il ne put supporter la vue des gens s'adonnant aux occupations quoti diennes de la vie matérielle et il dut retourner dans sa grotte pendant encore douze mois. Rabbi Chim’on Bar Yo’haï comprit que le moment était venu pour lui de se faire connaître, ou plutôt de dévoiler son en seignement à ses disciples qui le consignèrent dans une oeuvre magistrale: le "Zohar", ou "livre de la Splendeur"

L'enseignement du Zohar diffusé à travers tous les textes de la tradition et un grand nombre de pratiques religieuses a pris ainsi corps dans la vie quotidienne du peuple juif.


La période du 'Omèr

Rabbi Abba, son disciple, nous raconte que, pen dant qu'il écrivait sous la dictée du Maître, il n'entendit plus rien.

« Je ne pouvais pas lever la tête car la lumière était éblouissante et je ne supportais pas son regard.
Tout le jour durant, la Splendeur (présence divine) ne se retira point de la maison et personne ne pouvait s'en approcher, à cause de la lumière qui rayonnait. Je gisais dans la poussière et je poussais des cris. Mais quand la Splendeur fut retirée, je vis que la "Lampe Sainte", le Saint parmi les Saints, avait été enlevée de ce monde.
Enveloppé de son manteau, il était penché sur le côté droit et son visage avait encore l'expression d'un sourire ».

Ainsi est décrite la mort de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï survenue d'après la tradition un 18 Iyar, c'est à-dire à Lag Ba’omer, devenu sa Hilloula.



En Israël, Lag Baomer est l'occasion pour les enfants des écoles, ayant congé ce jour-là, de faire d’immenses brasiers. Ces feux de joie Symbolisent la Tora de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï et évoquent son œuvre maîtresse, le Zohar, dont le nom signifie brillance , lumière. En outre, lorsque Rabbi Chim‘on est sorti de la caverne, son regard était tellement embrasé qu’il mettait le feu aux alentours.
Les enfants ont aussi l’habitude de jouer à l'arc et aux flèches. L’origine de cet usage est lié à un récit selon lequel aucun arc-en-ciel n’est apparu du vivant de rabbi Chim‘on bar Yo‘haï (Yerouchalmi Berakhoth 9, 2). Il faut préciser que le mot hébreu « Kéchèt » Qualifie, comme en français, tous les « arcs », qu’il s’agisse de l’arc-en-ciel ou de l’arc de l’archer. Cela rappelle aussi l'épopée de la guerre contre les Ro mains,.




Un autre usage, très répandu en Israël, veut que la première coupe de cheveux d’un garçon (‘Halaka), se fasse à Mérone, sur la tombe de Rabbi Chim’on, a l’age de trois ans.





Mais surtout Lag Ba’omer est l'occasion de pèlerinages, à Mérone près de Safèd où se trouve la tombe de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï.

La nuit venue, des bois sont brûlés de toutes parts sur les collines.

La signification de ces feux de joie est d'abord de rappeler qu'à la mort de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï le monde fut empli de lumières, mais aussi que sa mort a marqué sa libération des contraintes matérielles et l'union mystique de l'âme (Hilloula) purifiée à sa source.
A l'origine, la période du 'Omer devait être la plus joyeuse de toute l'année juive. En effet Péssa'h marque la sortie d'Égypte et la libération physique du peuple juif. Mais la libération véritable n'eut lieu qu'au Sinaï, 49 jours plus tard, lorsque les Bné Israël reçurent la Tora, car la Tora est notre vie et le secret de notre bonheur.
Aussi, à partir du deuxième soir de Péssa'h, on compte les jours qui nous rap prochent de la « Révélation » sur le mont Sinaï. Évidem ment, cette période de l'année ne pouvait être que joyeuse.

Ces sept semaines sont devenues des semaines de deuil, où toute joie doit être évitée. En effet, à cette époque de l'année, une épidé mie s'est déclarée parmi les disciples de Rabbi Akiba en conséquence de la jalousie présomptueuse et du manque de respect de ces disciples les uns vis-à-vis des autres.
La tradition nous dit que « douze mille couples » de Rabbins furent ainsi décimés, ce qui est une perte pour tout le peuple juif dont les conséquences se font ressentir jusqu'à nos jours. On parle de couples probablement en tenant compte du fait qu'il faut être à deux pour étudier la Torah.

A Lag Ba’omer, l'épidémie cessa et Lag Ba’omer porte désormais un caractère de petite fête, surtout pour les élèves des écoles.

D'après la tradition, la Manne se mit à tomber à partir de Lag Baomer après que les provisions empor tées d'Égypte eurent été épuisées.
Lag Ba’omer est également lié au nom prestigieux de Rabbi Chim’on Bar Yo’haï pour qui ce jour était celui de sa Hilloula, de son « mariage mystique avec la Tora ».



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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 21:41


L’histoire de Rabbi Chimôn Bar Yo’haï

Yo’haï le père de Rabbi Chimôn était un membre important de la tribu de Yéhouda. Son épouse, (la mère de Rabbi Chimôn), Sarah, descendait de la prestigieuse lignée des princes du Peuple juif et en particulier, de Hillel Hazaken (l’Ancien).

Durant de nombreuses années, Sarah resta stérile et Yo’haï finit par envisager de se séparer de Sarah et d’épouser une femme qui lui donnerait des enfants. Sarah jeûna, donna la Tsédaka et pria avec ferveur, en suppliant Hachem de lui permettre d’avoir un enfant.

La nuit de Roch Hachana, Yo’haï fit un rêve : il se trouvait debout dans une vaste forêt dont certains arbres étaient pleins de fruits et d’autres secs. Yo’haï s’appuya contre un arbre sec et aperçut un Juif impressionnant qui portait une cruche pleine d’eau sur son épaule et qui arrosait certains arbres secs. En approchant de Yo’haï, l’homme s’arrêta, prit une petite fiole d’eau pure et arrosa son arbre en lui prodiguant de nombreuses bénédictions. Yo’haï s’aperçut alors que cette toute petite quantité d’eau était bénie : elle s’éleva et arrosa tout ce qui se trouvait près de son arbre qui se mit à produire immédiatement des grosses pommes juteuses, sucrées et entourées de feuilles fraîches. L’arbre continua de fleurir, de produire de nouvelles branches, de nouvelles racines et des fruits dont l’arôme parfumait toute la forêt.

Ces larmes, ont changé son destin

Yo’haï se réveilla heureux et s’empressa de raconter son rêve à son épouse. Pour lui, l’interprétation était évidente. Les arbres représentaient les femmes : certaines avaient des enfants, d’autres étaient stériles. A Roch Hachana, Hachem décrète quelles seraient celles qui mettront au monde des enfants : son épouse vertueuse en faisait partie puisque son arbre avait bénéficié d’une bénédiction extraordinaire. Cependant, il ne comprenait pas pourquoi cet homme à l’aspect majestueux avait utilisé une petite fiole qui n’avait servi que pour son arbre et pour aucun autre ?

Ravie, mais étonnée, sa femme proposa : « Allons en parler à Rabbi Akiva ! » Celui-ci compléta l’interprétation donnée par Yo’haï : « Sachez que Sarah était destinée à être stérile : elle n’aurait jamais dû avoir d’enfant. Ce n’est que grâce à ses prières et ses larmes, qu’elle a mérité de changer son destin et d’enfanter. La fiole qui arrosait son arbre, avait recueilli ses larmes. Ce sont ses larmes qui ont arrosé l’arbre qui la représente et seulement celui-ci ! »

Et Rabbi Akiva ajouta : « Sarah ! Cette année vous donnerez naissance à un fils qui illuminera le Peuple d’Israël tout au long des générations par sa sagesse et ses actions ! »

Cette année-là, à Chavouôt, le jour où la Torah fut donnée au Peuple juif sur le Mont Sinaï, Sarah mit au monde un fils qui rayonnait d’un éclat particulier. Tous ceux qui le voyaient, reconnaissaient qu’il était certainement béni et qu’il diffuserait une grande lumière autour de lui. Ses parents remercièrent Hachem et appelèrent l’enfant ‘Shimon’, car Hachem avait entendu (‘Shama’) les prières de ses parents et les pleurs de sa mère.

L’enfant fut élevé dans la plus grande pureté et dans la plus grande sainteté. Dès l’âge de cinq ans, il fut confié à Rabban Gamliel qui dirigeait une Yéchiva à Jérusalem. Il était semblable à une source en perpétuelle ébullition : encore enfant, il posait des questions pertinentes à ses Maîtres, Rabbi Yéochoua ben ‘Hanina et Rabban Gamliel.

Il étudia dans la Yéchiva de Rabbi Yohanan Ben Zakaï et eut pour Maître, Rabbi Akiva qui le considérait comme son fils.

Lorsque les Romains ordonnèrent la fermeture de toutes les institutions religieuses et interdirent l’enseignement de la Torah, Rabbi Akiva ne céda pas et continua d’enseigner. Rabbi Shimon ne le quitta pas, jusqu’à son arrestation. Par la suite, Rabbi Akiva fut condamné et mourut en martyr, en sanctifiant le nom d’Hachem.

Afin de sauver le judaïsme, malgré les décrets de l’Empereur romain, un conseil de cinq Sages fut désigné. Parmi eux, figuraient Rabbi Shimon Bar Yo’haï et Rabbi Méïr Baal Haness. Ils furent poursuivis par les Romains jusqu’à la mort de l’empereur qui mit fin aux décrets cruels envers les Juifs.

Les Sages se réunirent à Yavné pour se concerter et trouver les moyens de rétablir la vie juive. Rabbi Yéhouda proposa de se montrer amical à l’égard des Romains. Rabbi Yossé ne donna pas son avis et Rabbi Shimon se déclara déterminé à résister aux Romains par tous les moyens. Un ancien élève de Rabbi Shimon, Yéhouda ben Guérim, espion au service des Romains, leur rapporta la discussion et Rabbi Shimon fut condamné à mort.

Rabbi Shimon prit la fuite avec son fils Rabbi Eléazar. Ils se cachèrent dans une grotte à l’entrée de laquelle Hachem fit pousser un caroubier et fit jaillir une source d’eau fraîche. Pendant douze ans Rabbi Shimon bar Yohaï et son fils restèrent dans cette grotte, se nourrissant de caroubes et d’eau et passèrent leur temps à étudier et à prier.

Douze ans plus tard, le prophète Elie leur annonça la fin des persécutions romaines. Ils quittèrent alors leur cachette et virent un homme qui labourait et semait. Ils s’écrièrent : « Ils ont abandonné la vie spirituelle et se sont plongés dans la vie matérielle ! » Toutes les choses sur lesquelles ils posaient leur regard, prenaient immédiatement feu. Un écho céleste les interpella : « Êtes-vous sortis de votre grotte pour détruire Mon monde ? Retournez-y ! »

Ils y retournèrent et y restèrent douze mois de plus, au terme desquels une voix céleste se fit de nouveau entendre en les invitant à sortir.

Désormais, Rabbi Shimon réparait tout ce que Rabbi Eléazar détruisait de son regard.


Mercredi soir 9 mai 2012 à la sortie des étoiles, nous compterons le 33ème jour du Omer, ce qui correspondra à 4 semaines et 5 jours.

Surtout n’oubliez pas d’allumer une bougie en l’honneur du Tsadik et faites un vœu par son mérite, Hachem l’acceptera Amen.
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MessageSujet: Re: JOYEUX LAG BA'OMER   JOYEUX LAG BA'OMER Icon_minitimeMer 9 Mai 2012 - 21:44

HALAKHA 1




Mercredi soir c’est Lag Baomer, profitons pour étudier rapidement les lois de Lag Baomer

a) D’après la tradition, la Manne se mit à tomber à partir de Lag Baômer après que les provisions emportées d’Égypte eurent été épuisées.

b) Lag Baomer est également lié au nom prestigieux de Rabbi Chimôn Bar Yo’haï pour qui ce jour était celui de sa Hilloula, de son « mariage mystique avec la Torah ».

c) Rabbi Chimon Bar Yo’haï (Zékhouto Taguène Baâdénou), était un des meilleurs élèves de Rabbi Akiva, Sage de la Michna, auteur du Zohar, ouvrage principal de la mystique juive (la Kabbala), qui demanda que ce jour, soit célébré comme un jour de fête, comme un mariage.

[b]HALAKHA 2




d) Des milliers de Juifs se rendent sur sa tombe, à Méron, dans l’espoir de voir leurs prières exaucées par Hachem grâce à l’intervention du Tsadik auprès d’Hachem



e) Il faudra être très vigilant de ne pas aller à Méron si la Tsniout (la pudeur vestimentaire) n’est pas respectée.

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