MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC

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bidaouia




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MessageSujet: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeMar 29 Jan 2008 - 13:55

LA BIOGRAPHIE DES ROIS DU MAROC

S.M Mohammed V


Mohammed V ben Youssef (en arabe : محمد الخامس) (né le 10 août 1909 à Fès – mort le 26 février 1961 à Rabat ) a été sultan (1927-1957), puis roi (1957-1961) du Maroc après l'indépendance en 1956.

Ce dynaste alaouite soutint dès 1944 l'Istiqlal, principal mouvement indépendantiste marocain et s'opposa à la poursuite de la domination française. En conséquence, il fut déposé le 20 août 1953 et fut contraint à l'exil (successivement en Corse puis à Madagascar) jusqu'au 16 novembre 1955.

Il demeure considéré par beaucoup comme le « Père de la nation marocaine » (ab al watan al maghribi). Il a été décoré de l'ordre des compagnons de la Libération par Charles de Gaulle, alors président de la République française.

Le 26 juillet 1929, Lucien Saint, résident général du Maroc à cette époque, invita le sultan du Maroc, Sidi Mohammed ben Youssef (futur Mohammed V) alors âgé de 19 ans, qui, en villégiature à Luchon, en compagnie de son grand vizir et de son interprète, furent reçus très cérémonieusement à la mairie de Marignac. Ils ont apposé, tous trois, leurs signatures, en caractères arabes, dans le registre des délibérations.

Début de règne (1927-1939)
Il est le plus jeune des quatre fils de Moulay Youssef, sultan du Maroc de 1912 à 1927 sous le protectorat français. À la mort de son père en 1927, un an après la fin de la guerre du Rif, il est choisi par les autorités françaises comme sultan à la place de ses deux frères aînés. Il réussit dès lors à se rendre populaire auprès de la population marocaine comme auprès des autorités françaises en coopérant avec elles.


Durant la Seconde Guerre mondiale Pendant, la Seconde Guerre mondiale, il refusa d’appliquer les mesures antisémites décrétées par le gouvernement de Vichy, sauvant ainsi la communauté juive marocaine. Après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord en novembre 1942, il reçut la Conférence d'Anfa (Casablanca) en 1943, bénéficiant entre autres du soutien du président américain Franklin Delano Roosevelt, et reconnut le CFLN du général de Gaulle.

Dès 1944, il soutint avec son fils, le Prince Moulay Hassan (le futur roi Hassan II) l’Istiqlal, mouvement nationaliste arabe marocain fondé par Mohammed Allal El Fassi en 1937, qui réclamait l’indépendance du Maroc par son manifeste. Il dénonça aussi la répression française des émeutes à Rabat, Casablanca, Fès et l’arrestation des leaders nationalistes de l’Istiqlal.


La lutte pour l'indépendance (1944-53)

En 1947, il alla plus loin dans ses revendications avec le discours de Tanger en 1947 où il réclama l’indépendance, l’union des arabes et l’adhésion du Maroc à la Ligue arabe (fondée en 1945) dont il fit l’apologie insistant sur les liens étroits entre le Maroc et l’ensemble du monde arabe.

Dès lors, les relations se tendirent avec les autorités françaises, notamment avec le nouveau résident général, le Général Alphonse Juin qui appliqua des mesures sévères et fit pression sur le sultan pour qu’il désavoue l’Istiqlal et se démarque des revendications nationalistes. La rupture avec la France fut consommée en 1951 et Mohammed V conclut avec les nationalistes le pacte de Tanger pour lutter pour l’indépendance. La nomination d’un nouveau résident général, le général Augustin Guillaume, accentua les dissensions entre Mohammed V et la France. De nouvelles manifestations virèrent à l’émeute au Maroc en 1952, notamment à Casablanca tandis que Mohammed V donnait à la cause marocaine une audience internationale à l’ONU avec le soutien des États-Unis.


La déposition et l'exil (1953-55)

Le mausolée de Mohammed V, le 12 août 2005.En 1953, le général Guillaume manœuvra alors avec d’autres élites marocaines, notamment le Glaoui, pacha de Marrakech, l’Ouléma de Fès et les tribus berbères et fit déposer Mohammed V pour placer son oncle, Mohammed Ibn Arafa, sur le trône tandis que Mohammed V refusait d’abdiquer. L’arrestation puis la déportation du sultan, d’abord en Corse, puis à Madagascar (à Antsirabé) à partir de 1954, eut le contraire de l’effet escompté. Elle souda les marocains derrière leur sultan et fédéra le mouvement nationaliste derrière Mohammed V. Une vague de violences et d’attentats dans les grandes villes et dans le Rif secoua le Maroc, tandis qu’éclatait dans le même temps la guerre d’Algérie en 1954 et que la même politique déclenchait les mêmes effets en Tunisie contre le Néo-Destour d'Habib Bourguiba. L’aggravation de la situation en 1955 ; les nationalistes marocains bénéficiant de soutien en Libye, en Algérie (avec le FLN) et dans l'Égypte de Nasser (où vivait en exil Abd-el-Kkrim, ancien leader de la révolte du Rif dans les années 20) força le gouvernement français à négocier et à rappeler le sultan.


Le retour et l'indépendance (1955-56)
En septembre 1955, le général Georges Catroux le rencontra à Madagascar. Du 2 au 6 novembre 1955, après son retour en France et l’abdication de Mohammed Ibn Arafa le 1er, Mohammed V signa avec le président du conseil des ministres français, Antoine Pinay, les accords de La Celle Saint-Cloud qui mettait en place le processus de transition vers l’indépendance. Il pardonna aussi au Glaoui, venu se prosterner à Saint-Germain-en-Laye une semaine après avoir réclamé sa restauration.

Le 16 novembre 1955, il fit son retour au Maroc avec son jeune fils, le prince Moulay Hassan .

et fut accueilli triomphalement par la population marocaine. Le 20 mars 1956 prenait fin le protectorat français tandis que l’Espagne mettait fin au sien le 7 avril. Le Maroc était indépendant et Mohammed V en avait été le principal artisan.


Après l'indépendance (1956-61)
Il signa dès mai 1956 un traité d’amitié avec la France qui maintint des forces armées au Maroc jusqu’en 1963. Elles aidèrent Mohammed V à réprimer de nombreuses insurrections, notamment dans le sud et le Rif. Il prit dès 1957 le titre de roi du Maroc, pour symboliser l’unité du pays malgré les clivages entre arabes et berbères.

Sur le plan de la politique intérieure, il permit dès son retour le 1er congrès de l'Istiqlal qui forma différents gouvernements sous son règne. Il autorisa la création de syndicats mais les troubles et les grèves le conduisirent à prendre les pleins pouvoirs dans la dernière année de son règne.

Sur le plan diplomatique, il soutint la décolonisation et l’émergence du Tiers-Monde en aidant le FLN algérien pendant la guerre d’Algérie puis en soutenant Patrice Lumumba et le Mouvement national congolais lors de l’indépendance du Congo belge en 1960. Il mourut au cours d’une banale opération chirurgicale en 1961 et son fils lui succéda sous le nom d'Hassan II.

Lala Abla, sa deuxième épouse (morte en 1992), esclave noire cadeau du Pacha de Marrakech, est la mère d'Hassan II, son successeur.Mohammed V est titulaire des décorations suivantes :

Grand Croix de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
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bidaouia




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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeMar 29 Jan 2008 - 14:08

S.M.Hassan II

Hassan II (arabe : الحسن الثاني), (né à Rabat le 9 juillet 1929 et décédé à Rabat le 23 juillet 1999) fut le roi du Maroc. Son règne a duré 38 ans (1961-1999). Il est enterré au Mausolée Mohammed V de Rabat, où reposent son père Mohammed V et son frère Moulay Abdallah.

Le prince héritier

Hassan II reçoit, au Palais Royal, les premiers enseignements de la science coranique. Après des études universitaires à Rabat et à Bordeaux (France), le roi obtient, en 1951, le Diplôme d'Études Supérieures en droit public.

Le jeune Hassan est très tôt initié aux arcanes du pouvoir et de la diplomatie. En 1943, il assiste, aux côtés de son père, à la Conférence d'Anfa où il rencontre Winston Churchill et Franklin Roosevelt. Cette conférence des Alliés se tenait à la veille de la libération de l'Europe. En 1944, il participe à la rédaction du Manifeste de l'indépendance aux côtés des représentants du Mouvement National. Très jeune déjà, le prince Moulay Hassan milite activement au sein du collège impérial, foyer du militantisme et du nationalisme marocain. En 1947, le prince participe au voyage historique de Mohammed V à Tanger, et assiste au discours de son père qui réclame l'indépendance du pays, son unité, son intégrité territoriale et son adhésion à la Ligue arabe. Il lance lui-même un appel aux jeunes les invitant à se mobiliser pour la libération. En 1952, il participe au discours du Trône, considéré comme la charte du nationalisme marocain contre le protectorat.

L'année suivante, il est exilé avec le sultan en Corse, puis à Madagascar, avant de partager, en novembre 1955, son triomphal retour dans le royaume. L'indépendance acquise en 1956, son père le nomme chef d'état-major des Forces armées royales - il réprime, à ce titre, le soulèvement du Rif - avant de le proclamer officiellement prince héritier le 9 juillet 1957.

Le 3 mars 1961, à la mort de Mohammed V, Moulay Hassan est proclamé roi du Maroc.



La transformation est immédiate, la prise du pouvoir absolu aussi. En décembre 1962, Hassan II fait adopter une Constitution sur mesure, mal acceptée par les partis politiques - le roi, commandeur des croyants, est une personnalité « inviolable et sacrée ».

En 1959, l'Istiqlal avait éclaté et son aile gauche, conduite par Medhi Ben Barka, avait fondé l'Union nationale des forces populaires (UNFP) revendiquant auprès du roi une plus grande démocratisation. Mais Mohammed V mourut en 1961, et son fils, Hassan II, lui succéda. Il signa une charte royale, instituant une monarchie constitutionnelle approuvée, en décembre 1962, par un référendum boycotté par l' UNFP. De violentes manifestations obligèrent le pouvoir à se séparer du gouvernement trop conservateur présidé par Allal el-Fassi. Cependant, en juin 1965, après des émeutes populaires violemment réprimées, le roi suspendit le Parlement et assuma les pleins pouvoirs, occupant également la fonction de Premier ministre. À la fin de l'année éclata l'«!affaire Ben Barka!» après les émeutes de Casablanca en 1965, par dix ans d'état d'exception. Le 29 octobre de cette année-là, Mehdi Ben Barka, chef charismatique de la gauche, est enlevé boulevard Saint-Germain à Paris, puis secrètement assassiné.



Une vague de répression s'abat alors sur l'opposition de gauche, suivie, Dans le même temps il poursuit l'unification du royaume et la consolidation de son indépendance et de son intégrité territoriale : libération de la province de Tarfaya (1958) et de la province de Sidi Ifni (1969).

Pour Hassan II, le danger viendra ensuite de l'armée. Le 10 juillet 1971, une première tentative de coup d'État fait plus de cent morts au palais royal de Skhirat. Le 16 août 1972, c'est le général Mohamed Oufkir qui monte une attaque aérienne contre l'avion du souverain alors que celui-ci rentre d'un voyage en France. Oufkir, selon la thèse officielle, se suicide. À chaque fois, Hassan II en réchappe par miracle. Il faudra attendre encore trois ans pour que le roi trouve enfin un terrain d'entente avec son opposition, son armée et, sans doute, son peuple.

En novembre 1975, la « Marche verte » organisée en direction de l'ancienne colonie espagnole du Sahara occidental lui fournit l'occasion de refaire l'unité autour de sa personne, organisant, entre autres, une sorte de culte de sa personnalité. Son portrait apparaît alors dans tout le pays, sur les avenues, chez les commerçants qui peuvent être inquiétés par la police s'il n'est pas bien en évidence. Mais ce ne sera qu'à la fin des années quatre-vingt, après une nouvelle série d'émeutes et la montée en force de l'islamisme, que son régime commence lentement à se libéraliser. Les réformes constitutionnelles de 1992 et 1996 atténuent ainsi le caractère absolutiste de la monarchie. En février 1998, enfin, Hassan II nomme un opposant de toujours, le socialiste Abderrahman El Yousoufi, au poste de Premier ministre chargé d'assurer « l'alternance ».

Redoutable manœuvrier, jamais aussi à l'aise que dans le jeu complexe de la diplomatie régionale et internationale, ce roi brillant auquel rien n'était interdit - surtout pas les plaisirs d'une vie terriblement dispendieuse - décide de tout derrière les murailles de ses palais, véritables cités interdites.

Moderniste et traditionnel, féodal et politicien madré, fin stratège conciliant Occident et Orient, mais aussi capable d'arbitraire et d'extrême dureté, Hassan II laisse à son fils, Mohammed VI, un Maroc structuré et uni. Mais aussi un royaume où les disparités sociales et les inégalités demeurent criantes. Contrasté et contesté, son héritage est lourd.


Les obsèques

Le 23 juillet 1999, Hassan IL, usé et malade, mourait après un règne de trente-huit ans marqué par au moins deux tentatives de coup d'État et une longue série d'événements, souvent tragiques

Les funérailles d'Hassan II à Rabat le 25 juillet 1999 furent l'occasion de grandes manifestations de ferveur populaire et de soutien à la monarchie. Lors de la procession funèbre, le cortège est enveloppé par une masse de deux et demi à trois millions de personnes venues rendre un dernier hommage à leur roi. Le spectacle de millions de Marocains pleurant leur roi est retransmis en direct par plus de 80 chaînes de télévision (dont CNN, BBC, Aljazeera, TV5, TVE, RAÎ, DWtv, Fox-news...) représentant 65 pays. Des délégations et des représentants de plus de 60 pays viennent à Rabat pour lui rendre un dernier hommage. Plusieurs chefs d'État participent aux obsèques et font partie du cortège funéraire.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeMar 29 Jan 2008 - 14:23

S.M.Mohammed VI

Mohammed VI (en arabe : جلالة الملك محمد السادس « Sa Majesté le roi Mohammed VI »), né Mohammed Ben Al-Hassan le 21 août 1963 à Rabat, est l'actuel roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999, suite au décès de son père, le roi Hassan II.


D'après la tradition, Mohammed VI, serait issu de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, petite oasis de la côte d’Arabie, sur la Mer Rouge. Descendante directe du prophète Mahomet par la voie de sa fille Lalla Fatima Zahra, la famille serait venue s’installer à Sijilmassa, dans le sud marocain, au milieu du XIIIe siècle. Mohammed VI est le vingt-troisième roi de la dynastie alaouite, dont le pouvoir a débuté au milieu du XVIIe siècle.

Fils d'Hassan II et de Lalla Latifa, la « Mère des enfants royaux » (les informations à son sujet demeurent confidentielles), il est né le 21 août 1963 à Rabat. À l'âge de quatre ans, son père le fait entrer au Collège Royal de Rabat. Le 28 juin 1973, il obtient le Certificat d’études primaires et poursuit ses études secondaires au Collège royal où il obtient son baccalauréat en 1981. Il est diplômé de l'INC.

En 1985, En 1985, il obtient son diplôme de droit à l'Université Mohammed V de Rabat. Son projet de recherche portait sur "l'Union Arabo-Africaine et la stratégie du Royaume du Maroc en terme de relations internationales."


En 1987, il obtient le premier Certificat d’études supérieures (CES) en sciences politiques avec mention. En juillet 1988, il réussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention du DEA en droit Public.

Afin de compléter sa formation et de vivre de près la pratique des principes et des règles de droit appris à la Faculté, son père décide de l’envoyer, en novembre 1988, à Bruxelles, en vue d’effectuer un stage de quelques mois auprès de Jacques Delors, président de la Commission européenne.

Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d'État. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.

Sa première mission officielle à l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II.

Le 18 mars 1982, il est nommé Président du Comité d’Organisation des IXe jeux Méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’Organisation de l'unité africaine sur le Sahara à Addis-Abeba.

Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’État-Major Général des Forces armées royales.

Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’Empereur du Japon Hirohito.

Le 29 octobre 1993, il obtient, à l’Université de Sophia Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté Économique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ».

Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de Général de Division.

Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à Genève, à l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU.

Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission Nationale pour la Commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la Terre +5 ».

Après le décès d'Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc . Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999.

Le 22 juin 2000, il a été nommé Docteur honoris causa à l’Université George Washington.

Fils d'un roi habitué à gouverner seul et qui a laissé à son successeur le soin de moderniser la monarchie, Mohammed VI hérite d'un pays placé au 125e rang dans le monde pour le développement économique et social. Si l'idée d'une « transition à l’espagnole », à l’exemple de l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos Ier d'Espagne, peut décrire l’espoir de tout un peuple, les grands problèmes à résoudre (la question des islamistes et du Sahara occidental notamment) sont d'une tout autre nature. La dénonciation de « l’immobilisme » du Makhzen (l’administration toute puissante) et le limogeage du ministre de l'Intérieur Driss Basri, trois mois après sa montée sur le trône, marquent une volonté de démocratisation, renforcée par l’autorisation du retour au Maroc de l’opposant historique au régime, Abraham Serfaty.

Les différentes forces politiques démocratiques de droite comme de gauche restent unies par un nationalisme intransigeant, qui s'exerce en faveur de la « marocanité du Sahara occidental » et face à l’Algérie voisine avec qui les relations ont toujours été aigres-douces. Il reste que Mohammed VI, nommé chef d’état-major par son père peu de temps avant sa mort, bénéficie de la confiance d'une certaine partie de l’armée et de ses officiers.

Sur le plan des libertés, le roi a encouragé la presse libre à aborder les thèmes autrefois sensibles. Bien que la machine judiciaire semble avoir la main lourde de temps en temps, les progrès en terme de liberté d'expression sont indéniables surtout lorsque le pays est comparé à ses voisins.

Le 21 mars 2002 a eu lieu le mariage du roi et de Salma Bennani (maintenant Princesse Lalla Salma) à Rabat, ayant donné à la femme le titre de princesse. Lalla Salma jeune informaticienne marocaine âgée de 24 ans. C'est la fille d'un enseignant de Fès.
Les fiançailles avaient eu lieu en Octobre 2000.

Le roi Mohammed VI, en annonçant officiellement son mariage, rompt avec une longue tradition marocaine de secret en matière de mariages royaux. Le jeune souverain ne suit pas ainsi l'exemple de son père Hassan II qui s'était marié en secret avec Lalla Latifa, la mère de Mohammed VI. Cette dernière n'est jamais apparue en public ou sur une photo officielle.

L'organisation de festivités officielles pour le mariage de Mohamed VI avec Salma Bennani, n'ont ainsi été confirmées que quatre jours avant la date prévue.

Le profil de la future Altesse Royale, qui n'est pas issue d'une grande famille bourgeoise, l'annonce publique du mariage et la publication de a photo de Selma Bennani avaient été interprétés comme des symboles de modernité pour la monarchie marocaine.

Fille d'un enseignant universitaire de Fès, Salma Bennani, qui a perdu sa mère à l'âge de trois ans, a été élevée par sa grand-mère à Rabat. Après un baccalauréat scientifique, elle a obtenu, en 2000, un diplôme d'ingénieur d'Etat en informatique


Le choix de la capitale pour compléter la procédure du mariage royal, de préférence au cadre beaucoup plus festif de Marrakech, traduit, selon des sources informées, la volonté du palais de s'en tenir à des cérémonies plus modestes.

Lalla Salma Bennani est devenue l'épouse du roi Mohammed VI, qui est âgé de 38 ans, lors la conclusion de l'acte de mariage devant les adouls (notaires traditionnels), le 21 mars au palais royal de Rabat, en la seule présence des familles des époux.


Le roi et la princesse ont donné naissance le 8 mai 2003 au prince héritier Moulay Hassan, et le 28 février 2007 à la princesse Lalla Khadija.

Sur le plan intérieur, le roi a réussi à diminuer les difficultés dans lesquelles vivait une grande partie de son peuple. La pauvreté et le taux d'analphabétisme sont finalement orientés à la baisse en partie aussi grâce aux efforts d'un gouvernement qui a axé ses actions sur une table de route claire avec des objectifs chiffrés.

Le problème du Sahara semble aussi en voie de résolution grâce en partie à des propositions audacieuses de la part du gouvernement marocain. Après des années d'une diplomatie inefficace, le Maroc semble avoir repris la main comme en témoigne le support des grandes puissances pour une résolution de ce conflit sur des bases favorables au Maroc.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeMar 29 Jan 2008 - 14:37

S.A.R.Lalla Salma

Salma Bennani a fait la connaissance de Mohammed VI début 1999 alors que celui-ci était encore prince héritier.
Le roi épouse «la perle radieuse dans Sa chasteté, Sa vertu et Sa noblesse» Lalla Salma, selon les termes du communiqué officiel. Si l’épouse de Hassan II, père de Mohamed VI, était «la mère des princes, Lalla Fatima.
la jeune épousée d'aujourd'hui, devenue Altesse Royale, ne sera pas reine pour autant.

Que le roi épouse une roturière, fût-elle ingénieur en informatique, ne présente en revanche aucune entorse à la tradition de la dynastie marocaine. Hassan II avait épousé une femme du peuple d’origine berbère, Mohamed V, le grand-père du roi actuel, également.
Son Altesse royale La Princesse Lalla Salma du Maroc née Salma Bennani, (en arabe : الأميرة للا سلمى), est l'épouse du roi du Maroc Mohammed VI et la mère du prince héritier Moulay Hassan et de la princesse Lalla Khadija. Elle est la première épouse d'un souverain marocain alaouite à s'être vue conférer un titre royal (Lalla), et à être présentée publiquement au peuple marocain et aux médias, et à diriger des missions humanitaires et sociales aussi bien au royaume qu'au niveau international.


Née le 10 mai 1978 à Fès d'un père professeur à l'École Normale Supérieure de Fès et d'une mère (née Bensouda) qui décédera trois ans après sa naissance, Elle a une autre sœur qui est aujourd'hui mariée et exerce la médecine.
Son père qui s'est remarié a eu trois autres filles.
Auprès de sa grand-mère, Lalla Salma poursuit ses études – primaires, puis secondaires, puis universitaires – toutes effectuées au Maroc et plus précisément, à Rabat.
Puis entre dans une classe pilote du lycée Hassan-II. En 1995, elle y obtient son baccalauréat, filière sciences mathématiques.

Après deux années de classes préparatoires (Math-Sup et Math-Spé) au lycée Moulay-Youssef, elle intègre l'École Nationale Supérieure d'Informatique et d'Analyse des Systèmes (ENSIAS) à Rabat d'où elle décroche, en 2000, un diplôme d'Ingénieur d'État en Génie Informatique.

Lalla Salma a effectué dans le cadre de ses études à l'ENSIAS un stage de six mois à l'Omnium Nord-Africain (ONA). Après ses études.

Lalla Salma occupera son premier emploi en tant qu'ingénieur des systèmes d'information au sein du même groupe.


Elle a épousé le roi Mohamed VI en mai 2002. Le couple a deux enfants: Moulay Hassan né en mai 2003, et Lalla Khadija née en février 2007.

Elle préside l'association Lalla Salma de lutte contre le cancer et elle est aussi Ambassadrice de Bonne Volonté pour l'Organisation Mondiale de la Santé.

La princesse Lalla Salma, qui n'aura pas le titre de ''reine'', sera élevée au rang d'altesse royale.
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Bouspir
Invité




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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeSam 8 Mar 2008 - 21:12

De retour d'exil à Madagascar, Sa Majesté Mohammed V proclame officiellement, lors de la Fête du Trône, l'indépendance du Maroc, avant de participer à un défilé triomphal dans les rues de Rabat.

Ces clichés historiques ont été réalisés le 18 novembre 1955, depuis la terrasse de l'hôtel Monplaisir situé à l'angle de la rue de Tunis, par Monsieur Fernand Baldoli, qui assurait la sécurité
M. Flandrin était l’ami personnel de S.M. Mohammed V et le photographe officiel de la famille royale. C'est lui qui aurait pris les photos à Madagascar lors de l'exil de Sa Majesté.

M. Flandrin fut parmi les rares personnes, qui avaient été reçues par S.M à son retour d’exil. Rompant avec le protocole, Mohammed V lui accorda exceptionnellement l'accolade.

L’orsqu’il a été immobilisé dans son lit, il reçu la visite de feu S.M Hassan II à son domicile de la la Rue Guy Lussac, venu s'enquérir de son état de santé.

Flandrin devint un ami fidéle et le resta.
Il y aurait un sujet tres interessant à faire sur cet homme, ancien aviateur, qui nous a laissé des documents remarquables sur la vie de tous les jours et les paysages sublimes du Maroc.Marcelin FLANDRIN découvrit le MAROC en 1912, en pleine guerre, en y effectuant son service militaire comme volontaire.

Photographe de profession, il exerça son métier au sein du service photographique de l'armée On lui doit toute une série de reportages, souvent réalisés au péril de sa vie au cours de la guerre du RIFF qu'il couvrit, généralement, en première ligne.

La déclaration de guerre de 1914 le maintient sous les drapeaux. Toujours affecté au service photographique des armées, il sera versé à sa demande dans l'aviation alors balbutiante et terminera la grande guerre comme observateur aérien. On lui doit de nombreux clichés aériens des différents combats de la fin de la grande guerre.

Démobilisé, FLANDRIN retourne au MAROC et s'y installe comme photographe à CASABLANCA. Il y immortalisera cette ville en pleine évolution et publiera, en 1921, dans l'lllustration, un reportage photographique d'un voyage aérien entre CASABLANCA et la métropole

En 1922 il sera chargé d'illustrer, à l'exposition coloniale de MARSEILLE, la pavillon du MAROC sur le thème " MAROC d'hier et d'aujourd'hui ". Cette même année il présentera un reportage sur le voyage du Président de la République à travers le protectorat

En 1926 il suit le sultan du MAROC lors de son voyage officiel en France et réalise un ouvrage de luxe retraçant cet événement

Marcelin FLANDRIN sera aussi l'un des plus importants éditeurs de cartes postales du MAROC, Guerre du RIFF, villes et villages du territoire seront à jamais immortalisés

Cité par le sous secrétariat d'Etat à l'Aéronautique et par le Maréchal LYAUTEY, médaille d'or des Municipalités du MAROC, médaille de vermeil de l'Aéro-club de FRANCE et du MAROC dont il était l'un des fondateurs, Marcelin Fl.ANDRIN était titulaire d'autres distinctions civiles et militaires.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeVen 5 Sep 2008 - 15:38

Voici les principales dates qui ont marqué la vie du symbole de la Nation :
30 août 1909 : Naissance de Feu SM le Roi Mohammed V.
18 novembre 1927 : Accession du Sultan Mohammed Ben Youssef au trône.
26 novembre 1927 : Le Sultan Mohammed Ben Youssef reçoit le résident général au Maroc, M.STEEG.
9 juillet 1929 : Naissance de Feu SM le Roi Hassan II à Rabat.
13 mai 1930 : Le Sultan Mohammed Ben Youssef décore le résident général du Wissam de mérite de l’Etat chérifien à l’occasion de l’Aïd Al Adha.
16 mai 1930 : La France promulgue le « Dahir berbère » qui déclenche une vague de contestations et de manifestations nationalistes.
Mai 1934 : Manifestation à Fès en soutien au Sultan Mohammed Ben Youssef, en chemin pour faire la prière du vendredi.
8 octobre 1936 : Nomination d’un nouveau résident général au Maroc, le général Noguès, Sidi Mohammed ben Youssef lui fait part de la désapprobation du peuple marocain.
22 mars 1937 : Inauguration de l’école Mohammed Ben Youssef à Marrakech.
1937 : Scission du bloc de l’action nationale, formation du parti national sous la présidence de Allal El Fassi et du mouvement nationaliste.
1939 : Déclenchement de la seconde guerre mondiale.
septembre 1939 : Le Sultan Mohammed Ben Youssef lance un appel dans les mosquées et demande au peuple Marocain de soutenir la France, engagée dans la deuxième guerre mondiale.
1940 : Défaite de la France face aux forces allemandes.
1940 : Refus du Sultan Mohammed Ben Youssef d’appliquer les lois d’exception adoptées à Vichy à l’encontre des communautés juives.
20 janvier 1942 : Inauguration du collège impérial.
8 novembre 1942 : Débarquement des forces américano-britanniques à Safi, à Kénitra, à Oran et Alger.
14 janvier 1943 : Conférence d’Anfa réunissant Winston Churchill, Roosevelt, De Gaulle et Giraud.
22 janvier 1943 : dîner et Rencontre à Casablanca de Mohammed V avec le Président américain Roosevelt .
21 juin 1943 : Nomination d’un nouveau résident général au Maroc, le Maréchal Puaux.
10 décembre 1943 : Formation du parti de l’Istiqlal.
11 janvier 1944 : Présentation du manifeste de l’Istiqlal.
28 janvier 1944 : Le Général De Gaulle envoie son émissaire aux Affaires étrangères, M. René Massigli à Rabat pour inviter le Sultan Mohammed Ben Youssef à respecter les dispositions du traité de Fès.
16 février 1945 : Inauguration de l’école Moulay Abdellah à Settat.
22 mars 1945 : Création de la Ligue arabe à Alexandrie.
8 mai 1945 : Victoire des alliés à la 2ème guerre mondiale.
16 juin 1945 : Le général De Gaulle reçoit à l'Elysée le Sultan Mohammed Ben Youssef, et le décore "compagnon de la libération".
23 mars 1946 : Nomination d'un nouveau résident général au Maroc, le Maréchal Eirik Labonne.
10 avril 1947 : Le Sultan Mohammed Ben Youssef prononce le discours de Tanger, réclamant l’indépendance du pays et son intégrité territoriale.
13 mai 1947 : Désignation du Général Juin chef d’Etat major général de la défense nationale, résident général au Maroc.
9 octobre 1950 : Le Sultan Mohammed Ben Youssef est déclaré docteur honoris causa de l’Université de Bordeaux.
26 janvier 1951 : Le Général Juin , leader du lobby colonialiste, adresse un avertissement au Sultan Mohammed Ben Youssef l’incitant à désavouer le parti de l’Istiqlal ou bien de renoncer au trône avec la menace d’être destitué.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeVen 5 Sep 2008 - 15:39

Septembre 1951 : Départ du général Juin et passation de pouvoirs au général Augustin Guillaume.
27 octobre 1951 : La résidence générale organise des élections des chambres consultatives marocaines, boycottées par le peuple marocain. Manifestations à Casablanca
14 mars 1952 : Le Sultan Mohammed Ben Youssef envoie un nouveau message à Paris appelant notamment la France à accorder l’indépendance du Royaume, à permettre aux Marocains de jouir de toutes les libertés publiques, et d’accorder aux travailleurs le droit de former des syndicats et de participer à des négociations conduisant à l'indépendance du pays.
octobre 1952 : La France propose de suivre la politique de l’interdépendance, de créer une administration et des conseils communs et d’ouvrir des négociations sur la base des dispositions du traité de Fès. Le Sultan Mohammed Ben Youssef rejette cette proposition.
18 mars 1953 : Distribution d’un manifeste signé par une vingtaine de notables, collaborateurs de l’occupant, accusant « le Sultan de conduire le pays vers le chaos » et de s’allier à "des partis politiques illégitimes".
1er juin 1953 : Le Sultan Mohammed Ben Youssef demande à la France de mettre un terme à cette dissidence manigancée et organisée par des Pachas et caïds collaborateurs du lobby des Colons.
11 août 1953 : Le ministre français des Affaires étrangères, Georges Bidault, adresse un message au Général Guillaume pour lui demander de « calmer El Glaoui ».
13 août 1953 : La France demande au Sultan, sous la menace de le déposer, de renoncer à la majorité de ses droits politiques.
16 août 1953 : Manifestations contre l’occupant , réprimées dans le sang, à Marrakech, Fès, Casablanca, Rabat, Salé, Meknès et Oujda. et pour le retour de Sa Majesté le Roi Mohammed V.
20 août 1953 : Le lobby des colons exige du gouvernement français et obtient l’exil du Sultan Mohammed Ben Youssef et de la famille royale en Corse puis à Madagascar
20 août 1953 : déclenchement de la révolution du Roi et du peuple.
Manifestations aux cris de « yahya el malik Mohammed al khamis !! »
11 septembre 1953 : Le résistant Allal Ben Abdellah tente d’assassiner Ibn Arafa.
Décembre 1953 : Les Etats arabes présentent aux Nations unies un projet de résolution demandant d’accorder au Maroc le droit à l’autodétermination.
Multiplication des affrontements sanglants entre nationalistes et colons.
23 août 1955 : Rencontre franco-marocaine à Aix-les Bains au cours de laquelle il est décidé de déposer Ibn Arafa, de former un conseil de tutelle et d’accélérer la formation d’un gouvernement marocain représentatif de toutes les appartenances politiques.
1 novembre 1955 : Entretiens du Sa Majesté Mohammed Ben Youssef avec le ministre français des Affaires étrangères, M. Antoine Pinay, sur les conditions de retour au Maroc.
10 novembre 1955 : SM Mohammed V s’entretient à Saint-Germain avec le résident général au Maroc, M. Dubois, sur la possibilité d’ouvrir des négociations entre la France et le Maroc.
16 novembre 1955 : Retour triomphal de Sa Majesté Mohammed V à Rabat.
7 décembre 1955 : Formation du premier gouvernement indépendant de coalition, présidé par M. Mohamed El Bekkay.
15 février 1956 : Visite de SM Mohammed V en France. Ouverture des négociations franco-marocaines sur l’indépendance du Maroc et l’abrogation du traité de Fès établissant le protectorat français sur le Maroc.
7 mars 1956 : SM Mohammed V annonce l’indépendance du Maroc.
4 avril 1956 : Visite officielle de SM le Roi Mohammed V en Espagne.
5 avril 1956 : Ouverture de négociations hispano-marocaines pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume.
7 avril 1956 : Publication d’une déclaration commune hispano-marocaine dans laquelle l’Espagne reconnaît l’indépendance du Maroc et souligne son respect de l’intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté.
13 mai 1956 : SM le Roi Mohammed V reçoit les patrons de la presse marocaine et étrangère et annonce la célèbre formule «la nouvelle est sacrée et le commentaire est libre ».
14 mai 1956 : Création des Forces Armées Royales (FAR).
16 mai 1956 : Création de la sûreté nationale.
- 15 juillet 1956 : SM le Roi Mohammed V salue, dans un discours prononcé à Nador, le courage et la bravoure des héros du Rif dans leur lutte contre l’occupant.
20 juillet 1956 : Adhésion du Maroc à l’Organisation des Nations unies.
25 septembre 1956 : Visite officielle de la ville d’Oujda et inauguration de l’institut scientifique.
2 octobre 1956 : Ouverture de la première session de la Cour d’appel de Rabat.
27 octobre 1956 : SM le Roi Mohammed V charge M. El Bekkay de former un nouveau gouvernement.
12 novembre 1956 : Inauguration du Conseil national consultatif.
9 juillet 1957 : SAR le Prince Moulay El Hassan investi officiellement Prince héritier.
23 octobre 1957 : Inauguration du Conseil supérieur de la magistrature.
29 octobre 1956 : SM le Roi Mohammed V nomme les membres du Conseil de la couronne.
15 novembre 1958 : Promulgation du dahir des libertés publiques.
23 novembre 1957 : Visite de SM le Roi Mohammed V aux Etats unis.
27 novembre 1957 : SM le Roi Mohammed V est déclaré docteur honoris causa de l’Université Georgetown à Washington.
9 décembre 1957 : SM le Roi Mohammed V prononce un discours à l’ONU.
21 décembre 1957 : Inauguration de la première université marocaine moderne.
17 février 1958 : Parachèvement de l’indépendance économique et financière du Maroc.
10 avril 1958 : Rétrocession de Tarfaya, qui était sous domination espagnole.
15 avril 1958 : Conférence d’Accra (Ghana), à l’initiative de SM Mohammed V, condamnant l’impérialisme et réclamant la libération du continent africain.
Octobre 1958 : Adhésion du Maroc à la Ligue des Etats arabes.
29 mai 1959 : Inauguration de l’Institut islamique à Taroudant.
2 juillet 1959 : Inauguration de «Bank Al Maghrib».
19 octobre 1959 : Institution du Conseil supérieur de la magistrature.
22 décembre 1959 : Entretiens entre SM le Roi Mohammed V et le Président américain Eisenhower sur le départ des forces américaines du Maroc avant fin 1963.
4 janvier 1960 : SM le Roi recoit le titre de Docteur honoris causa de l’Université du Liban.
6 janvier 1960 : SM le Roi Mohammed V entame une tournée dans la région du Proche Orient.
13 janvier 1960 : SM le Roi Mohammed V est honoré du titre de Docteur honoris causa de l’Université Al Azhar.
29 janvier 1960 : Visite de SM le Roi Mohammed V aux camps de Jéricho en Palestine.
2 mars 1960 : Visite à Agadir à la suite d’un séisme meurtrier , et appel de SM le Roi Mohammed V à la solidarité du peuple marocain
22 avril 1960 : SM le Roi Mohammed V envoie un message au Président américain Eisenhower en vue de mettre un terme à la guerre d’Algérie et d’œuvrer pour l’indépendance de ce pays.
30 avril 1960 : Inauguration de la station radiophonique «Voix du Maroc.
31 mai 1960 : Election pour la première fois des conseils municipaux et ruraux.
14 juin 1960 : SM le Roi Mohammed V adresse un message au Général Franco, chef d’Etat espagnol, lui demandant un retrait total des forces espagnoles du Maroc.
18 juin 1960 : Premier recensement au Maroc.
7 novembre 1960 : Ouverture des travaux du conseil de la constitution.
Janvier 1961 : Conférence des chefs d’Etat africains à Casablanca.
26 février 1961 : Décès de SM le Roi Mohammed V.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 13:22

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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 13:24

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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:22

Notre ami le Roi - Gilles Perrault

Chapitre I : Le miraculé
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Il revient de loin. Son fils Hassan répétera complaisamment : A moi qui suis né sur les marches d'un trône... " Lui a grandi dans les cuisines du palais, méprisé par son père et par ses deux frères aînés, persécuté par le tout-puissant chambellan, tenu pour rien par les courtisans. Un enfant maladif, renfermé, ombrageux. La gloire ni le pouvoir n'essuieront sur son visage adulte la buée de tristesse des premières années. Lorsque son père meurt, en 1927, il a dixsept ans et passe pour aimer les femmes et l'argent. Une nullité. C'est pourquoi les Français le choisissent de préférence à ses aînés. Il sera un sultan à leur main, un roitelet obéissant dont on ne dérangera pas les plaisirs, pourvu qu'il reste à l'écart des affaires. Ils se trompent, bien sûr. Ils sacrent le plus dangereux. Ce sont les enfances heureuses qui font les hommes dociles. Le 18 novembre 1927, le garçon farouche qui fait son entrée solennelle à Rabat, par un temps sinistre, a des revanches à prendre. Il est juché sur un cheval blanc; l'eau ruisselle sur le parasol qu'un soldat de la garde noire tient au-dessus de sa tête. Triste intronisation pour le pâle souverain d'un royaume captif. Mais à quoi servirait-il d'être vif, impétueux? L'heure n'est plus à des rébellions qui seraient vite brisées, mais aux dissimulations et à la longue patience. Parfaite adéquation entre l'homme et son pays: le Maroc vit dans l'humiliation depuis quinze ans; son jeune sultan depuis dix-sept. Après l'invasion arabe de 681, le Maroc n'est plus conquis pendant treize siècles. L'Empire ottoman finit à sa frontière avec l'Algérie. Et pourtant, au fil du temps, la guerre toujours recommencée. Les historiens scrutent avec perplexité cette histoire tumultueuse et simple dont les ressorts inusables resservent de siècle en siècle. Le sultanat n'est pas héréditaire. Ce sont les oulémas, sages religieux, qui désignent le successeur. La plupart des sultans prennent cependant la précaution de confier à leur fils préféré le commandement de troupes solides et fidèles, de manière à incliner, le moment venu, le choix des oulémas dans le bon sens. Même quand la succession se règle harmonieusement, rien n'est fait. Des assemblées de notables discutent dans chaque région les termes de la beia, c'est-à-dire du contrat d'allégeance au nouveau sultan. Disputes acharnées sur le montant des impôts exigés et consentis. Là où l'accord ne se fait pas, surtout dans la montagne, les tribus entrent en dissidence. Nul sentiment chez ell`es d'une quelconque trahison. Respect est gardé au pouvoir spirituel du sultan, commandeur des croyants, mais sus à ses percepteurs, représentants d'un pouvoir qui s'appelle significativement le makhzen, " le magasin ", où s'accumulent impôts en espèces et tributs en nature. Ainsi arrive-t-il que les troupes du sultan soient défaites, ses fidèles massacrés et mutilés, et que les vainqueurs s'inclinent respectueusement devant le commandeur des croyants et récitent la prière avec lui. Le royaume du sultan est donc à géométrie variable. Le rapport de forces, toujours remis en cause, trace les limites du bled makhzen, sur lequel le trône exerce sa souveraineté, et du bled siba - la dissidence. Les alliances changent sans cesse, des tribus fidèles passant à la dissidence si le makhzen leur semble en passe d'acquérir une puissance périlleuse pour l'avenir, d'autres ralliant au contraire le sultan quand une faction dissidente voisine paraît prendre une stature inquiétante. Face à des sujets acharnés à empêcher la constitution d'un pouvoir hégémonique, le makhzen s'efforce d'élargir son pré carré par la guerre ou la diplomatie. Un dicton populaire affirme qu'un bon sultan doit avoir une selle pour trône et le ciel pour baldaquin. La plupart menèrent cette vie nomade avec des fortunes diverses, négociant inlassablement avec les tribus et les très influentes confréries religieuses, faisant parler la poudre quand le rapport de forces leur était favorable, se repliant dans le triangle Rabat-Fès-Marrakech aux heures triomphantes de la siba. Sous le mouvement brownien entretenu par les affrontements makhzen-siba, le pays profond ne change guère. La campagne est peuplée d'agriculteurs, parcourue par des pasteurs nomades. Les villes, commerçantes et artisanales, craignent par-dessus tout les razzias de la siba. Dépendantes du makhzen pour leur sécurité, leur développement entravé par les conflits incessants qui gênent le commerce, elles ne peuvent, au contraire des villes
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:22

européennes, jouer un rôle économique et politique émancipateur des antiques structures. Le choc viendra de l'extérieur.
Les premières atteintes étaient anciennes. Espagnols et Portugais débarquent au xv' siècle, s'emparent d'une dizaine de ports - Ceuta, Tanger, Larache, etc. - qu'ils fortifient, canons tournés vers l'intérieur des terres. Même Marrakech est attaquée. Ces enclaves sont autant de têtes de pont pour le commerce européen, qui entasse dans ses navires les marchandises livrées par les caravanes: gommes, laines et cuirs locaux, or du Soudan, esclaves noirs capturés sur les rives du fleuve Sénégal, plumes d'autruche, ivoire. Ainsi le fait colonial est-il, comme toujours, blessure intime pour la communauté violée (la religion jouant ici son rôle plus qu'ailleurs), et source de profit pour la caste autochtone qui compose avec lui. Les sultans ne sont pas les derniers à prendre leur part de bénéfice. Le négoce étant peu compatible avec leur dignité, ils traitent par l'intermédiaire d'hommes de paille, souvent des Juifs. La révolution industrielle du XlX' siècle change toutes les données. L'Europe explose. Il lui faut des matières premières et des marchés. La France débarque en Algérie. Le sultan régnant, Moulay Abderrahman, appartient à la dynastie alaouite, au pouvoir depuis deux siècles. Son attitude illustre l'ambivalence du makhzen. Il envoie l'armée marocaine au secours d'Abd el-Kader, mais elle se fait écraser par Bugeaud à la bataille de l'Isly. Moulay Abderrahman tire la leçon de sa défaite et met en place le " système impérial ", qui, par le jeu de monopoles et d'un système douanier adéquat, fait tomber dans ses caisses d'énormes profits. La pression européenne augmente. Son but est précisément de briser le barrage douanier. La France, la Grande-Bretagne, l'Espagne, imposent tour à tour des traités, pour elles avantageux. Comme au Proche-Orient, où l'Empire ottoman, décrépit, ne peut faire barrage aux envahissements de l'Europe, le système de la protection est appliqué au Maroc. Les étrangers (neuf mille dès 1894) sont exemptés d'impôts et de taxes. Ils échappent à la justice marocaine et ne rendent compte de leurs méfaits qu'à leur consul. Ces consuls euxmêmes peuvent choisir parmi les Marocains des "protégés " échappant aux lois de leur pays. En 1890, l'ambassadeur de Grande-Bretagne possède ainsi plusieurs villages de " protégés "... Parallèlement, les firmes européennes s'installent dans le pays et les colons commencent à acheter les meilleures terres. L'argent, avant les armes, conquiert le Maroc. Comme en Égypte, comme en Tunisie, c'est lui qui permettra son asservissement, par un processus ingénieux respectant les apparences de ce que le capitalisme appelle sa morale. Le sultan Abdelaziz, monté sur le trône en 1900, lui donne la main. Frivole, il ruine le makhzen par des dépenses extravagantes. Les caisses sont vides. Des banques françaises, anglaises, espagnoles, se proposent aimablement pour les remplir, à des taux usuraires. Le makhzen doit de nouveau emprunter pour le service des seuls intérêts. Son endettement est bientôt tel que les créanciers exigent des assurances. La France obtient le contrôle des douanes, dont une partie du produit servira aux remboursements. Ce produit étant fonction du trafic, il faut améliorer les installations portuaires de Casablanca. Le sultan accorde l'autorisation. Les ingénieurs font passer une voie ferrée au milieu d'un cimetière. L'émeute fait neuf morts européens. La flotte française bombarde Casablanca et débarque un corps expéditionnaire " pour rétablir l'ordre ". Le pays se soulève. Abdelaziz, qui condamne la sédition, passe à la trappe, déposé par les oulémas. Son frère et successeur louvoie, puis se soumet. Il accepte de signer un appel à l'aide militaire française pour en finir avec la " rébellion ". Au nord, une armée espagnole de quarante mille hommes défait, non sans mal, l'insurrection rifaine. Lyautey entre à Fès, à Meknès, à Rabat. Il tient les plaines, mais il lui reste à conquérir la montagne, fief traditionnel de la siba. La guerre commence.

On vit alors ce qu'est le courage marocain. Ce fut une vraie guerre, une guerre de vingt-cinq ans, non une classique expédition coloniale, même si la France l'a occultée par orgueil (comment accepter que la nation victorieuse de la Grande Guerre fût tenue en échec par des " indigènes " mal armés?) et pour limiter les réactions de l'opinion publique internationale - si bien occultée qu'elle n'a aucune existence dans la mémoire collective française. Mais Hô Chi Minh et Mao Zedong y voyaient la matrice des guerres révolutionnaires modernes et un exemple pour tous les peuples colonisés. Le général Guillaume écrira: "Aucune tribu n'est venue à nous dans un mouvement spontané. Aucune ne s'est soumise sans combattre et certaines sans avoir épuisé jusqu'au dernier de leurs moyens de résistance. " Aviation, artillerie, tanks et automitrailleuses: tous les moyens furent utilisés pour réduire l'une après l'autre les poches de résistance. Appliquant à merveille les tactiques de la guérilla, les bandes rebelles étaient insaisissables. Lorsqu'on parvenait enfin à les cerner, les hommes, souvent, se faisaient tuer jusqu'au dernier dans leur trou individuel. Souvent, les femmes ramassaient les fusils tombés des mains des combattants et ouvraient le feu à leur tour. Un médecin-capitaine français écrira de la résistance dans le Moyen-Atlas qu' " elle atteint les limites de l'invraisemblance ". Bien sûr, la terreur: représailles massives, femmes et enfants pris en otages, villages rasés, et des ruses de guerre abominables, tels ces pains de sucre bourrés d'explosif distribués dans les zones rebelles. Le général Mangin, célèbre boucher de 14-18, se distingua par sa cruauté. Il avait pour spécialité de contraindre les populations raflées à des marches d'extermination dont nul ne revenait vivant. La belle figure de Lyautey, officier de tradition tombé amoureux du Maroc, faisait écran à ces horreurs. L'épopée - le mot n'est pas trop fort - eut le Rif pour théâtre. Un petit homme rondouillard au regard doux mais bigle, fonctionnaire puis rédacteur en chef de la section en arabe d'un journal espagnol - le contraire en somme d'un guerrier rifain d'image d'Épinal -, soulève la montagne en 1921, écrase à Anoual une armée espagnole de vingt mille hommes, ramasse un butin de guerre considérable, bat derechef les troupes d'élite espagnoles envoyées en renfort, Franco à leur tête, et, dans la zone ainsi libérée - pratiquement le nord du Maroc -, fonde en 1923 la République du Ri£ Il s'appelle Abd el-Krim. Lyautey écrit l'année suivante: " Rien ne pourrait être pire pour notre régime que l'établissement si près de Fès d'un État musulman indépendant et modernisé. Tandis que les Espagnols s'efforcent de sauver Tetouan et Melilla, l'armée française attaque par le sud. Elle plie sous la contre-offensive rifaine. Lyautey, débordé, passe la main. La France appelle à la rescousse son plus prestigieux soldat, le maréchal Pétain, tout auréolé de sa victoire à Verdun, et le met à la tête d'une armée de sept cent vingt-cinq mille hommes, appuyée par quarante-quatre escadrilles. Soixante généraux francais sont sous ses ordres. Les Espagnols, de leur côté, débarquent cent mille hommes. En face, une armée rifaine forte d'un noyau permanent de trente mille combattants renforcés par des irréguliers. Ils tiennent plus d'un an sous les tirs d'artillerie lourde et les assauts des blindés, contre lesquels leurs fusils ne peuvent rien. Pétain, qualifiant ses adversaires de " hordes barbares ", avait interdit l'acheminement jusqu'au Rif d'une aide internationale humanitaire et médicale. Le 27 mai 1926, Abd el-Krim fait sa reddition. Ses soldats ne s'éprouvent pas vaincus, et les volontaires continuent d'affluer, mais leurs villages croulent l'un après l'autre sous les bombardements massifs de l'aviation française. Un Guernica par semaine, que nul Picasso n'immortalisera. Il faut arrêter le massacre. Abd el-Krim, précurseur et modèle des leaders qui, un demi-siècle plus tard, conduiront leur peuple à l'indépendance par des méthodes apprises de lui, est déporté à la Réunion. Il s'en évadera après vingt ans de détention et finira ses jours en Égypte. Pendant cinq ans, avec lui et grâce à la valeur de son peuple, le Rif a vécu indépendant. Il s'est constitué en république, effaçant des siècles de sultanat et de makhzen. Un État a réellement fonctionné, avec ses finances, sa justice, son système d'éducation - cet État modernisé dont Lyautey redoutait tant l'exemple pour le reste du Maroc. Rien de chauvin ni d'étriqué dans cette tentative anéantie par le fer et le feu. Abd el-Krim, habité par une vision mondialiste, profondément solidaire de toutes les luttes de libération nationale, souhaitait que le Rif montrât la voie à l'ensemble du peuple marocain. La conquête du Maroc s'acheva en 1934 par la soumission des tribus du Sud, leurs palmeraies écrasées sous les bombes. La France avait eu trente-sept mille morts. Vingtans plus tard, la guerre d'Algérie (1954-1962) lui en coûtera trente-trois mille.

Les sultans successifs s'étaient l'un après l'autre soumis. Abdelaziz avait vidé les caisses du makhzen - passant autour du cou du Maroc le lacet financier qui allait l'étrangler - et condamné la sédition de son peuple. Son frère, Moulay Hafid, pourtant d'une autre trempe, s'était lui aussi résigné à signer un texte demandant l'aide des troupes françaises pour rétablir l'ordre. Le 30mars 1912, il accepte le traité de protectorat. Le Maroc est littéralement dépecé. A l'Espagne, le Nord et le Sud; le reste à la France. Un pays qui n'avait point connu la soumission à l'étranger depuis treize siècles entre dans la nuit coloniale. Si l'on oublie un seul instant l'humiliation profonde ressentie par le peuple, toutes tribus réunies, toutes classes confondues, si l'on minimise si peu que ce soit sa blessure jamais cicatrisée, impossible de rien comprendre à l'histoire du Maroc de 1912 à nos jours. Moulay Hafid ne se révélant pas aussi docile qu'on l'espérait, la France le licencia avec un chèque d'un million et une rente annuelle. Son frère Moulay Youssef, père du futur Mohammed V, monta sur le trône. Il accueillit Pétain, venu pour combattre Abd el-Krim, par ces mots restés célèbres: " Débarrassez-nous de ce rebelle. " Pendant quinze ans, il allait donner toute satisfaction. On l'appelait " le sultan des Français ".
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:23

Le jeune sultan Sidi Mohammed s'ennuie dans son palais. Il a promu chambellan le seul être qui lui ait jamais témoigné de l'affection, Si Mammeri, son vieux précepteur algérien. Les femmes sont sa distraction. Conformément à la tradition alaouite, il fait aux tribus l'honneur d'accueillir leurs plus belles filles dans son lit. Il est aussi très pieux, soumis à la volonté de Dieu. Il se tait et observe. Le pouvoir - tout le pouvoir - est à la résidence. Le résident général donne les lois (dahirs), nomme les ministres et règne sur un Maroc quadrillé par l'armée, administré par des fonctionnaires français. Au vrai, nul résident ne ferait long feu s'il ne travaillait main dans la main avec les trois puissances réelles du Maroc: le président de la fédération des chambres d'agriculture (les colons), le président de la chambre du commerce et de l'industrie de Casablanca (les affaires), le banquier Yves Mas, propriétaire de la quasi-totalité de la presse marocaine. Et, derrière ces belles figures coloniales, la puissance occulte qui possède réellement le Maroc: la Banque de Paris et des Pays-Bas. Par sa filiale, l'Omnium nord-africain (ONA), elle contrôle l'activité économique. A ses côtés, deux seigneurs de moindre importance, mais tout de même colossaux pour le pays, le groupe Hersant et le groupe Mas.

Le Maroc est une excellente affaire. Les colons prospèrent. A la veille de la Deuxième Guerre mondiale, ils possedent six cent mille hectares des meilleures terres, souvent acquises par simple décision administrative. Des dizaines de milliers de petits paysans marocains se retrouvent ouvriers agricoles sur la terre qui leur appartenait. Souvent, point de salaire: la subsistance contre la fQrce de travail. Beaucoup doivent quitter la campagne et s'entasser dans les banlieues urbaines, en quête d'un improbable travail. C'est à Casablanca qu'est inventé un mot appelé à faire triste fortune: bidonville. La grande industrie démarre grâce aux considérables ressources minières. Le port de Casablanca explose. Le pays se couvre de voies ferrées et de routes. Elles sont nécessaires au maintien de l'ordre comme au développement économique. Le Maroc décolle. Mais pour le compte de qui? A la veille de l'indépendance, sur quatre-vingt-onze mille voitures, treize mille appartiennent à des Marocains. Là où les salaires sont le moins injustes, un ouvrier européen est payé six fois plus que son " camarade " marocain. En 1944, les écoles primaires scolarisent un enfant sur soixante. De 1912 à 1954, la France fera en tout et pour tout cinq cent quatre-vingts bacheliers...

Sidi Mohammed commence mal. Le 16 mai 1930, il signe le " dahir berbère " préparé par la résidence. C'est sans aucun doute le plus mauvais coup porté au Maroc depuis l'instauration du protectorat. Le pays a été dépecé entre France et Espagne, soumis à une administration directe étrangère, vendu au capitalisme européen, mais au moins son peuple n'était-il point nié dans sa spécificité nationale. Voici qu'on veut le démembrer. D'un côté, les Arabes des plaines et des villes (fourbes, fainéants, indociles); de l'autre, les Berbères de la montagne (loyaux, fiers combattants, durs à la peine). Comme d'ordinaire, cette ségrégation raciale ne repose sur aucune donnée scientfflque sérieuse, et même s'il est vrai que les Berbères possèdent leur langue et leur culture, même si l'histoire atteste que la plaine était plutôt makhzen et la montagne plutôt siba, le fait est que Berbères et Arabes s'éprouvent également marocains. Le dahir berbère réalise un vieux fantasme de fonctionnaires coloniaux, promis à une longue vie. De nos jours encore, à chaque convulsion du royaume chérifien, des a spécialistes " de rencontre s'obstinent à plaquer sur les faits, la grille d'interprétation raciale, sourds aux protestations véhémentes des intéressés, tant Berbères qu'Arabes. Dès les années vingt, le vrai et grand spécialiste Jacques Berque avait tout dit de l'absurdité typiquement coloniale du mythe du " bon Berbère ", proche du " bon sauvage" rousseauiste, à qui les maftres transitoires du Maroc font l'honneur de le déclarer " assimilable ". Le dahir donne aux Berbères un statut juridique à part. Les conflits civils demeurent de la compétence des assemblées coutumières, mais crimes et délits pourront être désormais jugés par les tribunaux français. Autant dire que les Berbères sont soustraits à la souveraineté du sultan. L'enseignement de l'arabe est supprimé dans l'unique collège, celui d'Azrou. La religion se pratiquant dans cette langue, la voilà donc menacée. Provocation inouie, à la mesure de l'imbécillité coloniale: un solennel Te Deum est chanté à la cathédrale de Rabat pour célébrer la promulgaffon du dahir, en présence de délégations de la jeunesse marocaine conviées pour l'occasion... Dans les mosquées fut récité le latif, la prière de détresse dite dans les occasions rares où l'islam est perçu en danger. Sidi Mohammed voyait le Maroc changer sous ses yeux sans bien comprendre le jeu complexe des parties engagées dans le processus. Sa jeunesse cloftrée au fond d'un vieux palais ne l'y avait guère préparé. L'éminent Charles-André Julien, qui le connut intimement, écrira: " Banques, trusts, consortiums, toutes ces forces dont il devinait qu'elles exerçaient souverainement leur maîtrise, il les considérait comme un monde magique où il ne pouvait pénétrer. " Il avait vingt et un ans. L'affaire du dahir berbère, l'émotion qu'elle souleva dans tout le pays, les manifestations qu'elle déclencha, lui ouvrirent les yeux. A Allal el-Fassi, jeune diplômé de l'université religieuse Karaouyine, futur chef charismatique de la lutte pour l'indépendance, il déclare: "Je ne céderai plus aucun des droits de notre patrie. " Il tint parole, ne s'inclinant que devant la force, tels ses malheureux prédécesseurs dont la collaboration avec l'occupant ne résultait évidemment pas d'une félonie invétérée, ou d'une singulière préférence pour la subordination, mais d'un rapport de force trop inégal pour leur laisser la moindre marge de manoeuvre. Il fallait se soumettre ou se démettre. Le sultan se soumit, peut-être parce qu'il n'était point permis au commandeur des croyants de se démettre. Alors commence l'imprévisible et long compagnonnage entre un sultan qui, au mieux, restait méconnu de son peuple, et un mouvement indépendantiste infiniment fragile dans ses débuts, l'un s'appuyant sur l'autre et se renforçant de son apport, le premier retrouvant une popularité que sa dynastie dilapidait depuis deux décennies par sa compromission ostensible avec l'occupant, le second recevant de son partenaire l'appoint d'une antique tradition et d'un immense pouvoir spirituel. Comme souvent chez les nations humiliées, le réveil fut d'abord religieux. Dans les années vingt se développe le mouvement salafiste, venu d'Orient. Il explique la décadence arabe et la domination coloniale par un dépérissement de l'islam. Une religion régénérée, purifiée, restituera aux peuples musulmans leur indépendance et leur intégrité. Les politiques prennent le relais. Ils n'appartiennent ni au peuple ni à la grande bourgeoisie d'affaires qui a partie liée avec le capitalisme étranger. La plupart sortent de la petite bourgeoisie urbaine, commerçante et artisanale, frappée de plein fouet par l'invasion des produits manufacturés européens. En 1933, des groupes de jeunes nationalistes, jusqu'alors séparés, fondent le Comité d'action marocaine et s'attachent à la rédaction d'un plan de réforrnes. Le 18 mai 1933, le Comité organise à Fès la première fête du Trône, qui consacre l'alliance du sultan et du mouvement naissant. L'année suivante, toujours à Fès, la deuxième fête rencontre un succès populaire éclatant. Pour la première fois retentit aux oreilles étonnées du sultan le cri de "Vive le roi!".. En décembre 1934, le Comité d'action soumet son plan de réformes aux autorités. Il est des plus mesurés. Les signataires, assurant qu'ils ne sont " ni des dénigreurs systématiques, ni des agitateurs professionnels, se bornent à réclamer une application stricte des clauses du protectorat. C'est encore trop. On les éconduit. Est-il besoin de retracer dans le détail le sempiternel engrenage qui, là comme ailleurs, conduira dans les larmes et le sang à l'inéluctable indépendance? Entêtement obtus du pouvoir colonial à ne rien changer, radicalisation des nationalistes (le Comité d'action devient Parti national), manifestations, répression, création de journaux bientôt interdits, siècles de prison assenés aux militants jugés par fournées. L'armée tire sans timidité et met à sac les villes turbulentes. L'arrivée au pouvoir du Front populaire souleva de grands espoirs. Ils furent déçus. Les dirigeants nationalistes, raflés, furent envoyés en exil. Allal el-Fassi allait ainsi végéter neuf ans au Gabon. La guerre changea tout. L'inoubliable raclée reçue par l'armée française en 1940 dépouillait le colonisateur de l'aura d'invincibilité qui accompagnait ses armes depuis un demi-siècle. Les gesticulations militaires du résident général Noguès, lors du débarquement américain de 1942, pouvaient difficilement renforcer son prestige, non plus que les subséquentes chikayas de Gaulle-Giraud. Enfin Roosevelt vint. Il eut deux entretiens confidentiels avec le sultan. Selon son fils Eliott, il lui promit d'aider à l'émancipation du Maroc. Le 11 janvier 1944 est créé le parti au nom magique: l'Istiqlal - l'Indépendance -, rassemblant les jeunes vétérans du Parti national et des personnalités extérieures.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:24

Pour la première fois, il réclame ouvertement " l'indépendance du Maroc dans son intégrité territoriale sous l'égide de Sa Majesté Sidi Mohammed ben Youssef ". La réponse française est sans équivoque. Vertement tancé par René Massigli, commissaire aux Affaires étrangères de la France libre, qui lui assène que le protectorat règle à jamais le sort du Maroc, Sidi Mohammed convoque ses vizirs et leur déclare que " le mot d'indépendance doit disparaître et des coeurs et des bouches ". Les dirigeants nationalistes, arrêtés, sont inculpés d' " intelligences avec l'ennemi ". L'ennemi est en l'occurrence le Reich, qui a évacué l'Afrique du Nord huit mois plus tôt... Les manifestations qui éclatent dans le pays sont sauvagement réprimées: soixante morts, des centaines de blessés, des milliers d'arrestations. A Rabat, c'est la 2' DB de Leclerc, hélas, qui éclabousse son drapeau en tirant dans la foule. La police française torture et fusille sans jugement. Un accord secret entre les nationalistes et le sultan prévoyait que ce dernier observerait une relative réserve pour ne pas donner à la France prétexte à sa déposition. Le 10 avril 1947, à Tanger, dans un discours de portée historique, Sidi Mohammed évoque cependant l'avenir du Maroc et s'abstient de lire la phrase rituelle ajoutée par la résidence, rendant hommage "aux Français, épris de cette liberté qui conduit le pays vers la prospérité et le progrès ". Le général Juin est un mois plus tard nommé résident général en remplacement d'Erik Labonne, intelligent et libéral. Juin débarque avec des idées simples qu'un journal français résume par la formule: "La France reprend le bâton." Il a sur place un outil efflcace pour sa politique : le célèbre Boniface, chef de la région de Casablanca et homme fort du Maroc.

En 1951, l'Istiqlal a cent mille militants. Cette même année, le sultan est sommé par Juin de désavouer publiquement le parti indépendantiste et de renvoyer ceux de ses membres qu'il avait accueillis dans son conseil: " En cas de refus, je vous déposerai moi-même. " Pour appuyer sa menace, Juin fait intervenir le Glaoui, pacha de Marrakech, créature des Français, surnommé " le bordelier " à cause de la taxe qu'il perçoit sur chaque putain de Marrakech. Le Glaoui mobilise ses tribus et les fait monter sur Rabat. Le sultan s'incline. Juin part sur ce succès, remplacé par le général Guillaume, à qui il a confié le soin de poursuivre sa politique de force. En 1952, Mohammed ben Youssef entame la grève de la signature des dahirs (l'un d'eux octroyait aux Français, infiniment minoritaires, le droit d'élire dans les conseils municipaux de dix-sept grandes villes autant de représentants que les Marocains.) L'épreuve de force s'engage. La résidence la souhaite, forte de l'appui des grands féodaux, le Glaoui à leur tete, qu'elle gave de prébendes, convaincue que le nationalisme reste le fait d'une poignée d' " intellectuels dévoyés " tandis que la masse du peuple n'aspire qu'à la paix française. L'année finira dans un voile de sang. Le 7 décembre, l'armée ouvre le feu à Casablanca sur des grévistes manifestant contre l'assassinat à Tunis, par des extrémistes français, du dirigeant syndical Fehrat Hached. Le lendemain, Boniface lance sa police sur deux mille syndicalistes rassemblés pacifiquement à la Maison des syndicats. Beaucoup sont livrés à une foule de Français surexcités par de folles rumeurs de massacres perpétrés sur leur communauté. Violences policières et lynchages font entre trois cents et quatre cents morts. La répression est sans merci. Tortures, peines de prison, déportations massives dans le Sud. Une centaine de dirigeants sont incarcérés ou exilés. Le 12 décembre, la résidence interdit l'Istiqlal et le Parti communiste marocain. Pour parachever une mise au pas que Boniface et consorts, ancrés dans leurs certitudes, croient définitive, il ne reste plus qu'à se débarrasser du sultan. Le résident général Guillaume lui présente un texte en neuf articles le dépouillant de ses derniers pouvoirs. Sidi Mohammed refuse de le signer. La police cerne son palais et le Glaoui menace d'envoyer ses cavaliers sur Rabat. Le 15 aout 1953, Mohammed ben Youssef s'incline. La résidence n'avait que mépris pour son caractère. Elle le jugeait lâche. Il est vrai que sa fragilité physique et nerveuse représentait un lourd handicap face à des adversaires prêts au pire. Charles-André Julien écrira avec élégance qu' " il n'était pas fait pour les luttes qui impliquaient des affrontements physiques. Sa soumission à la volonté de Dieu lui tenait lieu de courage ". Après avoir plié sous la menace, il se redresse pourtant et recommence la grève des signatures. Le Glaoui, appuyé par le chef des confréries religieuses, Kettani, lance une pétition exigeant la déposition du sultan. Le bordelier de Marrakech justifie l'initiative par son souci de préserver l'islam, mis en péril par l'impiété moderniste de Mohammed ben Youssef. Une fois de plus, il mobilise ses cavaliers. Le 20 août 1953, la résidence, qui tire les ficelles de ce pantin, fait investir le palais par des blindés dont les équipages désarment la garde noire. Des gendarmes armés de mitraillettes surgissent dans les appartements du sultan. Sans ménagements, on le fourre avec ses deux fils dans un DC3 de l'armée qui décolle vers l'est. Le préfet de Corse dira sa stupeur de voir atterrir en pleine nuit sur l'aérodrome d'Ajaccio l'avion dans lequel sont assis, grelottants de froid, le sultan déchu et ses deux fils, assis sur les banquettes métalliques latérales réservées d'ordinaire aux parachutistes. Après la Corse, Madagascar et l'hôtel thermal d'Antsirabé. Il y restera deux ans. Un vieil homme pieux et effacé, Moulay Arafa, a été posé par les Français sur le trône.

Son alliance avec le mouvement nationaliste avait nimbé Mohammed ben Youssef d'une popularité sans doute jamais atteinte par un sultan alaouite. La résidence, en l'appelant " le sultan des Carrières centrales ", bidonville de Casablanca d'où partaient les plus violentes manifestations, croyait le déconsidérer. Elle l'honorait par cette reconnaissance implicite de la rencontre tardive mais passionnée entre un peuple et son souverain. La déposition marqua l'assomption du sultan déchu au ciel marocain. Par un extraordinaire phénomène d'hallucination collective, des millions de Marocains crurent reconnaître son profil inscrit sur la lune. Son portrait était épinglé partout, dans les appartements bourgeois comme sur le contre-plaqué des bidonvilles. Les mosquées où les prières étaient dites au nom de Moulay Arafa, sultan fantoche, restaient désertées. Son sultan déporté, ses chefs politiques emprisonnés ou en exil, le peuple marocain reprit le flambeau de leurs mains ligotées. Toutes issues raisonnables bloquées, il n'avait d'autres choix que de passer à l'action violente et au terrorisme. Pendant deux ans, les attentats organisés par les cellules clandestines urbaines se multiplient (six mille selon le décompte officiel), suscitant un contre-terrorisme français meurtrier. L'insécurité devient générale. Puis des maquis se mettent en place. Ils passent à l'action dans la nuit du ler au 2 octobre 1955, attaquant trois postes français à la frontière algéro-marocaine. C'en est trop pour Paris. Le gouvernement français a déjà sur les bras l'insurrection algérienne, vieille d'un an et qui ne cesse de se renforcer. L'embrasement du Maroc ouvrirait un nouveau front dont les souvenirs de la guerre du Rif disent assez qu'il serait d'un coût militaire exorbitant. Il faut faire un choix. Comment hésiter entre un Maroc qui n'a jamais accepté son asservissement et les trois départements algériens peuplés d'un million de Français? Le gouvernement Edgar Faure, avec l'accord des grands groupes capitalistes assez intelligents pour prévoir que l'indépendance ne signifierait pas forcément leur éviction, choisit de céder sur le Maroc pour mieux tenir l'Algérie. Le préalable était le retour du sultan exilé. Le 16 novembre 1955, Sidi Mohammed atterrit à l'aéroport de Rabat-Salé. Il monte dans la Delahaye noire qui va le ramener à son palais. Un peuple innombrable, exultant de bonheur, s'est massé des deux côtés de la route, hérissée d'arcs de triomphe, et attend sous le soleil d'automne celui dont il cherchait depuis si longtemps l'effigie sur la lune.
http://www.maroc.ma/NR/exeres/50A3E356-870E-4EBF-B340-F1CFF26A5E1D.htm


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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 8 Jan 2009 - 16:25

Un miraculé. Il doit à la France ce qu'aucun de ses prédécesseurs, depuis la nuit des temps, n'avait pu obtenir: un Maroc soumis à une autorité unique. C'en est fini de la pluriséculaire siba. Les colonnes infernales de Lyautey, Pétain, Mangin, lui ont brisé les reins. Le réseau routier qui sillonne désormais la montagne interdira sa renaissance. Le mot est sans doute terrible de Moulay Hafid à Pétain venu combattre Abd el-Krim: " Débarrassez-nous de ce rebelle ", mais c'est un mot de sultan. Le Rif, qui depuis toujours donne de la tablature au trône, va rentrer dans le giron du makhzen. De même, lorsque le général Guillaume, en 1934, va informer Mohammed ben Youssef que la soumission du Sud achève la conquête du Maroc, le jeune sultan, rapporte-t-il, lui exprime sa reconnaissance a pour son excellente action de pacification ". Les troupes coloniales ont accompli ce que les cavaliers du makhzen n'ont jamais pu réussir. L'armée française est de passage; le makhzen restera. Surtout, la France a régénéré la dynastie alaouite. Le coup de force de la déposition a fait de Mohammed ben Youssef un héros populaire. De sa retraite de Colombey-lesDeux-Églises, Charles de Gaulle, expert en la matière, avait fait tenir au souverain déchu en route pour l'exil ce bref message: " Il faut souffrir pour être grand. " Sous les palmiers d'Antsirabé, Mohammed ben Youssef a beaucoup souffert et beaucoup grandi. Dans l'imaginaire collectif de son peuple, il est devenu gigantesque. Cette chance manque au bey de Tunis. La France n'a pas posé sur son front l'onction sacrée du martyre. Il sera vite croqué par un Bourguiba qui a grandi à la mesure des années de prison et d'exil infligées par le colonisateur. L'homme que la foule marocaine acclame en pleurant de joie sur la voie triomphale Salé-Rabat entre dans l'histoire de son pays avec le plus beau titre dont un homme d'État puisse rêver: le Libérateur.

Mais rien n'est joué. Les officiels redoutent un attentat. Le chauffeur de la Delahaye du sultan a reçu consigne de ne pas lambiner. La lourde voiture fonce pourtant entre deux marées humaines bien endiguées. L'armée reste discrète mais les services d'ordre des partis nationalistes contrôlent la foule. Les militants de l'Istiqlal sont en blouson bleu marine, pantalon noir, foulard aux couleurs chérifiennes, calot vert. Ceux du Parti démocrate de l'indépendance, organisation minoritaire, arborent un uniforme blanc ou kaki, barré d'une écharpe, et portent un calot rouge. Ils sont des milliers, parfaitement organisés et disciplinés. Éclatante démonstration de force. A Rabat, dans la foule survoltée, les cris de a Vive l'Istiqlal ! " sont aussi nombreux que les " Vive le roi! ". Puis la Résistance, cellules urbaines et maquis montagnards. Les directions politiques des partis étant exilées ou emprisonnées, elle s'est développée en dehors de leur oontrôle. Ses combattants se sont trempés au feu de l'action clandestine. Ils ont risqué la torture, la mort. Leur solidarité avec les frères algériens est totale. Pour beaucoup d'entre eux, la restauration du sultan risque de ne pas marquer le terme de leur engagement. Le retour dans le giron des partis peut ne pas les tenter. Ils portent les armes et savent s'en servir. Le peuple s'est passionné pour eux. L'envoyé spécial du Monde, Pierre-Albin Martel, assistera, le soir venu, à d'étranges scènes sur le méchouar, l'esplanade immense qui, devant le palais du sultan, est le lieu traditionnel des célébrations populaires: " Les cris lancés par des cohortes de femmes pouvaient surprendre et susciter l'inquiétude: " Par les bombes et les revolvers! " criaient certaines, à qui d'autres répondaient sur le ton de la psalmodie: " Par les bombes et par les revolvers, nous avons retrouvé notre roi. " Le journaliste notera encore que les innombrables cortèges qui sillonnent la ville toute la nuit hurlent des slogans " qui sont loin d'avoir perdu leur contenu politique ". L'unanimité a la vie courte. Une fois dissipées les fumées de l'illusion lyrique demain -, la lutte pour le pouvoir s'engagera entre les trois forces capables d'y prétendre: le trône, I'Istiqlal, la Résistance.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeLun 6 Avr 2009 - 20:58

SM le Roi Mohammed VI
SM le Roi Mohammed VI est né le mercredi 21 août 1963 (1er Rabiaa II 1383 de l'hégire) à Rabat. A l'âge de quatre ans, Feu SM Hassan II le fait entrer à l'école coranique au Palais Royal.

Le 28 juin 1973, SM le Roi Mohammed VI obtient, avec succès, le certificat d'études primaires et poursuit ses études secondaires au Collège Royal où il obtient son baccalauréat en 1981.

En 1985, SM le Roi Mohammed VI obtient sa licence de droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur "l'Union Arabo* Africaine et la stratégie du Royaume du Maroc en matière de relations internationales".

En 1987, il obtient le premier certificat d'études supérieures (C.E.S) en sciences politiques avec mention.

En juillet 1988, SM. le Roi Mohammed VI obtient avec mention le diplôme des études supérieures du doctorat en droit public.

Afin de compléter sa formation et de vivre de près la pratique des principes et règles de droit appris à la faculté, il effectue, en novembre 1988 à Bruxelles, un stage de quelques mois, directement auprès de M.Jacques Delors, alors Président de la Commission des Communautés européennes.

Le 29 octobre 1993, il obtient, à l'université de Nice* Sophia Antipolis, le titre de Docteur en Droit avec la mention "très honorable" et les félicitations du jury, pour sa thèse de doctorat en droit, sur le thème de "la coopération CEE* Maghreb".

Le 22 décembre 1979, SM le Roi Mohammed VI est porté à la Présidence d'Honneur de l'Association Socio* Culturelle du Bassin Méditerranéen.

Le 18 mars 1982, il est nommé par Feu SM Hassan II, Président du Comité d'Organisation des IX* èmes jeux méditerranéens de Casablanca.

Le 11 avril 1985, SM. le Roi Mohammed VI est nommé par Feu SM Hassan II, Coordinateur des Bureaux et Services de l'Etat Major Général des Forces Armées Royales, une tache digne d'un prince qui a su mener à bien les différentes responsabilités et missions qui lui ont été confiées.

Le 12 juillet 1994, SM le Roi Mohammed VI est promu au grade de Général de Division.

Depuis 1996, président de l'Association Royale Marocaine du Cheval de Selle (ARMCS) et président d'honneur de l'association "TAFILELT". Le souverain est président du club de surf "Oudayas Surf Club de Rabat" (OSCR), Depuis 1999.

Rompu aux lourdes tâches depuis son jeune âge, SM le Roi Mohammed VI, alors prince héritier, a été souvent chargé par son défunt père de mener de nombreuses missions à différents niveaux national, arabe, islamique, africain et international, auprès de Chefs d'Etat frères et amis. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.

Sa première mission officielle à l'Etranger remonte au 6 avril 1974, quand il a représenté Feu SM Hassan II à l'Office Religieux célébré à la cathédrale "notre dame de Paris" à la mémoire du Président français, Georges Pompidou.

Devenu Roi du Maroc, Le 23 juillet 1999, après le décès de SM Hassan II. La cérémonie de présentation de l'allégeance s'est déroulée à la salle du trône du Palais Royal de Rabat.

Le 30 juillet 1999, SM le Roi Mohammed VI donne ses hautes instructions pour que la fête du trône soit célébrée le 30 juillet de chaque année, et adresse à la nation son premier discours du trône dans lequel le souverain s'engage à poursuivre l'œuvre de son père, Feu SM Hassan II, et à accorder une priorité particulière à la solution de certains problèmes sociaux.

SM le Roi Mohammed VI est chef suprême et chef D'état* major général des forces armées royales (FAR).

Son premier déplacement à l'extérieur, depuis son intronisation a été effectue du 25 au 28 décembre 1999, au cours duquel, SM le Roi Mohammed VI a visité le Royaume d'Arabie Saoudite, l'Etat des Emirats Arabes Unis et la République de Tunisie.

Le 12 Juillet 2002, mariage de SM le Roi Mohammed VI avec SAR la Princesse Lalla Salma.

Le 8 mai 2003, le Ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie, annonce l'heureuse nouvelle de la naissance de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, auquel le Souverain a décidé de donner le prénom de son Auguste Grand* père Feu Sa Majesté Hassan II que Dieu ait son âme.

Sa majesté le Roi Mohammed VI s'est vu décerner plusieurs décorations et prix:

* Le Trophée de l'Association Internationale Contre la Violence dans le Sport (AICVS), le 11 septembre 1983;
* Le grand cordon de la république tunisienne, en août 1987;



* Les médailles d'or attribuées par le magazine omnisports (français* anglais) "champion d'Afrique", au titre des années 1988* 1989;


* le prix "pour grenade 1999" dans sa modalité d'honneur décerné par le groupe des station* radio de la chaîne "SER" de grenade, en décembre 1999;


* Le collier Hussein Ibn Ali (Jordanie), en mars 2000;



* La grande croix avec cordon de l'ordre de mérite de la République italienne, en avril 2000;



* Le grand cordon du mérite national (Mauritanie), en avril 2000;



* Le grand collier de l'ordre du 7 novembre (Tunisie), en mai 2000;



* Le grand cordon de l'insigne national Malien, le 14 juin 2000;



* Le prix de la fondation américaine "Hellen Keller" qui œuvre dans le domaine social, et plus particulièrement dans la lutte contre la cécité, le 17 juillet 2000;



* Le titre de docteur honoris causa de l'université George Washington, le 22 juin 2000;



* Le collier de l'ordre d'Isabelle La Catholique (Espagne), Le 18 septembre 2000;



* Le prix Abderrahmane 1* er, décerné par la mairie d’Almunecar (60 KM à l’Est de Grenade). Prix attribué traditionnellement à des personnalités contribuant de manière significative au renforcement des relations entre le monde arabe et l’Europe, le 27 novembre 2000;



* "L’emblème de l’ISESCO", la plus haute distinction décernée par l’organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture aux chefs d’état membre, le 7 décembre 2000;



* Le Wissam "Oumaya" Al Watani de l'ordre du grand Wichail (Syrie), le 9 avril 2001;



* Le Wissam de mérite libanais de catégorie exceptionnelle, le 13 juin 2001;



* Le grand cordon d'Abou Bakr Seddiq, la plus haute distinction de l'organisation des associations du Croissant Rouge et de la Croix* Rouge arabes, en reconnaissance du rôle que joue le Souverain dans le domaine de l'action humanitaire et caritative et de sa solidarité avec les couches démunies, le 29 juin 2001.



* Grand collier Al* Khalifia (Bahreïn), le 28 juillet 2001.

* l'Ecu présidentiel décerné par l'organisation arabe du travail l'OAT en considération pour les efforts déployés par le Souverain dans les domaines du développement économique et de la promotion de l'action arabe commune, le 19 avril 2002

* le Grand Collier d'Or du Mérite du Handball africain décerné par la Confédération Africaine de Handball (CAHB), le 22 avril 2002

* L'emblème de l'organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO), le 29 avril 2002.

* Ouissam "Moubarak Al Kabir", remis par le chef de l'Etat Koweïtien, SA Cheikh Jaber Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, le 22 octobre 2002.

* "Cordon de l'Indépendance", remis par l'Emir du Qatar SA Hamad Ben Khalifa Al* Thani, le 25 octobre 2002.

* "Grand Cordon du Nil", remis par le président égyptien, M.Mohamed Hosni Moubarak, le 28 octobre 2002.

* " Médaille d'honneur de l'Association internationale des Lions club décernée à SM le Roi en reconnaissance des actions du Souverain dans le domaine social, le 7 mai 2003.

* Médaille décernée par de l'Organisation Internationale des Migrations (OIM), le 22 octobre 2003.

* "Grand Croix de l'Ordre National de la Valeur" du Cameroun, le 17 juin 2004.

* "Grand croix" de l'étoile équatoriale, la plus haute distinction au Gabon, le 21 juin 2004

* "Grand croix de l'ordre national du Niger", le 24 juin 2004.

* Le 28 juillet 2004, Le magazine "Arabian Business" édité par ITP* Business, la première société éditrice de revues économiques au Proche* Orient, décerne à Sa Majesté le Roi Mohammed VI le Prix de la réalisation électronique "en considération des efforts et initiatives de Sa Majesté en matière de réformes politiques et économiques".

* Le 5 octobre 2004, Le Roi Albert II de Belgique décore SM le Roi Mohammed VI du Grand Croix du Wissam Léopold.

* Le 24 novembre 2004, la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme (FIJET) et La Fédération arabe des journalistes et écrivains du tourisme (FAJET) décernent à SM le Roi Mohammed VI l'"Ecusson" des deux Fédérations.

Le 23 novembre 2004, l'Organisation Méditerranéenne des Journalistes et Ecrivains du Tourisme (OMJET) décerne à SM le Roi Mohammed VI le Grand prix d'Olivier Tourisme et paix pour l'année 2004.

Le 26 novembre 200, SM le Roi Mohammed VI , en visite officielle au
Brésil, est décoré à Brasilia par le Président Lula da Silva de la médaille du "Cruzeiro do Sul", la plus haute distinction décernée au Brésil aux chefs d'Etat et illustres personnalités étrangères.

Le 1- er décembre 2004, SM le Roi Mohammed VI, en visite officielle au Pérou, est décoré par le Président du Congrès péruvien (parlement), de la Médaille d'honneur du Congrès de l'ordre de la Grande croix.

Le 3 décembre 2004, SM le Roi Mohammed VI est décoré, au palais de la Moneda à Santiago, par le président chilien M.Ricardo Lagos Escobar, du collier "Bernardo O'higgin", la plus prestigieuse distinction décernée aux chefs d'Etat et illustres personnalités étrangères.

11 février 2005, SM le Roi est décoré par le président des Etats* Unis du Mexique, M.Vicente Fox Quesada, du grand Collier de l'Ordre mexicain de l'Aigle Azteca, une des prestigieuses décorations décernées aux chefs d'Etat et aux hautes personnalités au Mexique.

1er mars 2005, SM le Roi Mohammed VI est décoré par le président burkinabé, M.Blaise Compaoré, du Grand* Croix de l'ordre burkinabé, la plus haute distinction remise par le Burkina à un chef d'Etat.

Le 19 mars 2005, SM le Roi Mohammed VI est élu "Homme de l'année économique francophone" par le Forum Francophone des Affaires (FFA) en raison du vaste projet de société incarné par les nombreuses réformes initiées au
Maroc par le Souverain.

Le 28 novembre 2005, SM le Roi est décoré par Sa Majesté impériale Akihito, Empereur du Japon, du Collier de l'ordre suprême du "Chrysanthemum" et du Grand cordon de l'ordre suprême du "Chrysanthemum".

Le 20 février 2006, SM le Roi Mohammed VI est décoré par le président gambien, M.Yahia Jammeh de l'insigne du grand commandeur de la république de Gambie.

22 février 2006,SM le Roi Mohammed VI est décoré de la Grand* Croix de l'Ordre National du Mérite du Congo par le Président congolais, M.Denis Sassou Nguesso.

Le 28 février 2006, SM le Roi est décoré par le président de la République Démocratique du Congo (RDC), M.Joseph Kabila, du Grand Cordon de l'Ordre National "Héros Nationaux", la plus haute distinction honorifique de la RDC.


http://www.map.ma/mapfr/maroc/leroi.htm


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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeLun 6 Avr 2009 - 21:02

Biographie de Sa Majesté Mohammed VI Roi du Maroc

http://www.maroc.ma/NR/exeres/50A3E356-870E-4EBF-B340-F1CFF26A5E1D.htm

Sa Majesté le Roi Mohammed VI est né le 21 août 1963 à Rabat.
Fils de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, Il est le vingt-troisième Souverain de la Dynastie Alaouite, dont le règne a débuté au milieu du XVIIème siècle.
Descendante directe du Prophète Sidna Mohammed, la Famille Royale s’est installée, au milieu du XIIIème siècle, à Sijilmassa (Tafilelt) dans le Sud marocain. Intronisation de Son Altesse Royale le Prince Héritier Sidi Mohammed Ibn Al Hassan Ben Mohammed, Roi du Maroc, le 30 juillet 1999. Célébration, le



12 juillet 2002, à Rabat, du mariage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI avec Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma. Naissance, le 8 mai 2003, à Rabat, de Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan.



Etudes et formation académique :
- A l’âge de quatre ans, Son Auguste Père le fait entrer à l’école coranique du Palais Royal.
- Etudes primaires et secondaires au Collège Royal. Baccalauréat en juin 1981.
- Etudes supérieures en Droit à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Mohammed V de Rabat :


• Soutenance, en 1985, d’un mémoire de licence sur « L’Union Arabo-Africaine et la stratégie du Royaume du Maroc en matière de relations internationales ».
• Premier Certificat d’Etudes Supérieures (C.E.S) en Sciences Politiques, avec mention, en 1987 et deuxième certificat, en droit public, également avec mention, en juillet 1988.

- Docteur en Droit avec la mention « très honorable », suite à la soutenance, le 29 octobre 1993, à l’Université de Nice Sophia-Antipolis en France, d’une thèse sur le thème : « La coopération entre la Communauté Economique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ».
- Docteur Honoris Causa de l’Université de George Washington, le 22 juin 2000.
- Auteur d’un ouvrage et de plusieurs articles sur la coopération Euro-maghrébine.
- Stage de formation de six mois, entamé le 17 novembre 1988, à Bruxelles, auprès de M. Jacques Delors, Président de la Commission des Communautés Européennes.
- Langues écrites et parlées : Arabe, Français, Espagnol et Anglais.
- Sa Majesté le Roi Mohammed VI pratique plusieurs activités sportives.

Missions confiées à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, alors Prince Héritier :

Rompu aux lourdes tâches depuis Son jeune âge, Sa Majesté le Roi Mohammed VI était souvent chargé par Son Auguste Père, d’importantes missions auprès de Chefs d’Etat frères et amis, et avait participé à des rencontres aux niveaux national, arabe, islamique, africain et international :

- A l’âge de 4 ans, Sa Majesté le Roi avait accompagné Son Auguste Père lors de la visite officielle aux Etats-Unis d’Amérique, effectuée les 9 et 10 février 1967.
- Première mission officielle à l’étranger, le 6 avril 1974, pour représenter Feu Sa Majesté le Roi Hassan II à l’Office Religieux célébré à la Cathédrale « Notre Dame de Paris » à la mémoire du Président français, Georges Pompidou. Il a également représenté Son Auguste Père aux obsèques de l’Empereur du Japon Hiro Hito, le 23 février 1989.
- Tournée dans plusieurs pays africains, du 23 au 30 Juillet 1980, pour remettre des messages personnels de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II aux Présidents Leopold Sedar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët Boigny de Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigéria.
- Visites officielles en Arabie Saoudite, du 11 au 18 mars 1986 et au Japon du 7 au 21 mars 1987.
Sa Majesté le Roi a, par ailleurs, conduit les délégations marocaines aux travaux de plusieurs conférences internationales et régionales dont :
- Le VIIème Sommet des pays Non-Alignés, le 10 mars 1983, à New-Delhi.
- Le Comité de mise en oeuvre de l’O.U.A sur le Sahara, le 21 septembre 1983, à Addis-Abeba.
- La Xème conférence franco-africaine qui s’est tenue le 3 octobre 1983 à Vittel.
- La réunion, le 4 mai 1994, à Genève, du groupe consultatif, à l’occasion de la Commémoration du 50ème anniversaire de la constitution de l’O.N.U.
- « Le Sommet de la Terre », session extraordinaire de l’Assemblée Générale de l’O.N.U sur l’Environnement, tenue du 21 au 27 juin 1997 au Brésil.
Il a également présidé :
- L’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du G.A.T.T (Marrakech, le 12 avril 1994).
- L’ouverture, le 12 janvier 1995, des travaux de la Commission Nationale pour la commémoration du 50ème anniversaire de l’O.N.U.
- La séance de clôture du séminaire sur « les relations entre le Maroc et l’Europe » (Paris, le 9 avril 1996).
- L’inauguration du Bureau du Conseil Maroco-Américain du Commerce et des Investissements (New York, le 10 décembre 1996).

Responsabilités :

Alors Prince Héritier, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a été nommé par Feu SM le Roi Hassan II :

- Président du Comité d’Organisation des IXèmes jeux Méditerranéens de Casablanca (18 mars 1982).
- Président de la Commission Chargée de l’Organisation des VIèmes jeux panarabes (11 avril 1985).
- Coordonnateur des bureaux et services de l’Etat-Major Général des Forces Armées Royales (26 novembre 1985).
Il a, par ailleurs, été promu, par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, au grade de Général de Division, le 12 juillet 1994.

Intronisation
Suite au décès, le 23 Juillet 1999, de Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône conformément à l’article 20 de la Constitution du Royaume :

- Cérémonie de présentation de la BEIA (l'Allégeance) à Sa Majesté le Roi Mohammed Ibn Al Hassan Ben Mohamed, Amir Al Mouminine, le vendredi 23 Juillet 1999, à la Salle du Trône du Palais Royal de Rabat.

- Intronisation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, le 30 juillet 1999. Il effectue solennellement la prière du vendredi et prononce Son premier Discours du Trône, au Palais Royal de Rabat. Cette date est devenue, officiellement, jour de la fête du Trône.

Sa Majesté le Roi est Président effectif de plusieurs associations dont :
• La Fondation Mohammed V pour la Solidarité.
• La Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et des pensionnaires des centres de sauvegarde pour l’enfance.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI ne cesse d’apporter Son soutien à l’action des Organisations de la Société civile. Il est, en effet, le Président d'honneur d’un grand nombre d’Associations actives dans différents domaines de développement socio-économique.

Hautes Distinctions :

De nombreux pays frères et amis du Maroc ont décerné à Sa Majesté le Roi leurs plus hautes distinctions nationales. Il s’agit notamment de :
La France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, la Tunisie, la Mauritanie, la Libye, l’Egypte, la Jordanie, le Koweït, le Qatar, le Royaume de Bahreïn, la Syrie, le Liban, le Sénégal, le Cameroun, le Mali, le Gabon, le Niger, le Burkina faso, le Brésil, le Pérou, le Chili, l’Argentine, le Mexique, la République Dominicaine…


Sa Majesté le Roi Mohammed VI s’est vu également décerner un grand nombre de Prix et de Médailles par des institutions parlementaires étrangères, des Organisations internationales et des ONG, en particulier :

- Trophée de l’Association Internationale contre la violence dans le sport (AICVS) ;
- Médailles d’or attribuées par le magazine omnisports (français-anglais) « champion d’Afrique », au titre des années 1988-1989 ;
- Prix pour "Grenade 1999", Médaille d’honneur décernée par le groupe des stations radio de la chaîne « SER » ;
- Médaille du Grand Mérite de la Confédération Sud-américaine de Foot-ball ;
- Prix de la Fondation américaine « Hellen Keller » qui œuvre dans le domaine social, et plus particulièrement dans la lutte contre la cécité ;
- Médailles du Sénat et du Congrès Espagnols ;
- Prix Abderrahman 1er, décerné par la mairie espagnole d’Almunecar aux personnalités contribuant de manière significative au renforcement des relations entre le Monde Arabe et l’Europe ;
- « Emblème de l’ISESCO » ;
- Grand Cordon d’Abou Bakr Seddiq, la plus haute distinction de l’organisation des associations du Croissant Rouge et de la Croix-Rouge arabes…

Prérogatives constitutionnelles de Sa Majesté le Roi
Depuis la première Constitution, adoptée par référendum en 1962 et révisée, selon la même procédure, en 1970, 1972, 1992 et 1996, des dispositions ont constamment été maintenues, notamment celles faisant du Maroc une Monarchie constitutionnelle, démocratique et sociale, stipulant que la souveraineté appartient

à la Nation qui l'exerce directement par voie de référendum et indirectement par l'intermédiaire des institutions constitutionnelles et consacrant le pluralisme politique par l’interdiction expresse du parti unique. Elles ont été renforcées par l’introduction au niveau du préambule, à l’occasion de la révision de 1992, d’une disposition réaffirmant l’attachement du Maroc aux droits de l'Homme tels qu'ils sont universellement reconnus.

Concernant les prérogatives de Sa Majesté le Roi, la Constitution du Royaume dispose en particulier :
• Le Roi, Amir Al Mouminine, Représentant Suprême de la Nation, Symbole de son unité, Garant de la pérennité et de la continuité de l'État, veille au respect de l'Islam et de la Constitution. Il est le protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités. Il garantit l'indépendance de la Nation et l'intégrité territoriale du Royaume dans ses frontières authentiques. (Article 19)
• Le Roi nomme le Premier ministre. Sur proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement qui est responsable devant le Roi et devant le Parlement. Le Premier ministre se présente devant chacune des deux Chambres du Parlement (Chambre des représentants élue au suffrage universel direct et Chambre des Conseillers élue au suffrage indirect) et expose le programme qu'il compte appliquer. Ce programme fait l'objet d'un débat devant chacune des deux Chambres. A la Chambre des Représentants, il est suivi d'un vote de confiance à la majorité absolue de ses membres. Le Roi peut mettre fin aux fonctions des membres du Gouvernement. Il met fin aux fonctions du Gouvernement, soit à Son initiative, soit du fait de la démission du Gouvernement. (Articles 24 et 60).
• Le Roi préside le Conseil des ministres (Article 25).
• Le Roi promulgue la loi, adoptée par le Parlement, dans les trente jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée.
• Le Roi peut dissoudre les deux Chambres du Parlement ou l'une d'elles seulement. Il peut également, après avoir consulté le président de la Chambre des Représentants, le président de la Chambre des Conseillers ainsi que le président du Conseil Constitutionnel, et adressé un message à la Nation, proclamer, par dahir (Décret Royal), l'état d'exception. (Articles 27 et 35).
• Le Roi exerce le droit de grâce. Il préside le Conseil supérieur de la magistrature, garant de l’indépendance de la Justice. Il nomme le président du Conseil Constitutionnel.
• Le Roi est le Chef Suprême des Forces Armées Royales. Il nomme aux emplois civils et militaires et peut déléguer ce droit (Article 30).
• Au plan diplomatique, le Roi nomme les ambassadeurs auprès des puissances étrangères et des organismes internationaux. Les ambassadeurs ou les représentants des organismes internationaux sont accrédités auprès de Lui. Il signe et ratifie les traités. Toutefois, les traités engageant les finances de l'État ne peuvent être ratifiés sans avoir été préalablement approuvés par la loi. (Article 31).
• L'initiative de la révision de la Constitution appartient au Roi, à la Chambre des Représentants et à la Chambre des Conseillers. Le Roi peut soumettre directement au référendum le projet de révision dont Il prend l'initiative.
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regardez les enfants de S.M. Mohamed V, ici juste avant de partir pour Madagascar
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Les 2 rois, Mohamed VI et Hassan II

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Lalla Aicha fille de S.M. Mohamed V

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Lalla Salma Bennani epouse de S.M. Mohamed VI
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Le roi et ses soeurs et tantes
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Lalla Hasnae
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Lalla Asmaa
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Par Loubna Bernichi

La Cour royale marocaine est millénaire et a gardé ses secrets par tradition séculaire. Aujourd’hui, le Palais s’est ouvert
et le protocole s’est allégé.
Les princesses du Maroc attisent toujours la curiosité et exhalent le mystère. Comme pour toute personnalité publique importante, leur vie intrigue et leurs moindres faits et gestes sont épiés.
La Cour royale marocaine est millénaire et a gardé ses secrets par tradition séculaire. Aujourd’hui, le Palais s’est ouvert, le protocole s’est allégé, et la Reine Lalla Selma apparaît de plus en plus en public, aux côtés du Roi, son époux.
A Rabat, où les princesses sont plus visibles, mais toujours inaccessibles, elles sont le sujet de toutes les conversations. Les habitants de la capitale sont à l’affût de la moindre information les concernant. Et les bruits de couloirs sont les bienvenus. Il y aura toujours la copine d’une copine de la cousine de la belle-sœur du frère d’untel qui a assisté à une soirée privée où l’une des princesses a fait son apparition. Dès lors, les récits les plus hallucinants sont tissés. Et les rumeurs les plus folles deviennent des vérités incontestables.
Les sorties officielles des princesses, fortement médiatisées, sont aussi très attendues. Surtout par la population féminine. Leur apparence vestimentaire les intéresse plus particulièrement. De la coiffure aux bijoux, en passant par les habits, le sac et les chaussures. Le tout est examiné dans le moindre détail.
Si les princesses suscitent tant d’intérêt, c’est qu’elles sont dans l’air du temps.
Elles s’habillent chez Chanel, Dior, Jean Paul Gauthier, Dolce Gabana, Gucci, Prada, les plus grandes maisons de haute couture françaises et italiennes, et sont chaussées par les meilleurs bottiers du monde. Leurs chaussures sont fabriquées sur commande chez Massaro ou Fratelli Rossetti ou encore Hogan. Leurs bijoux, des pièces rares et exclusives, proviennent de Cartier, Chaumet, Piaget, Van Cleef et bien d’autre célèbres bijoutiers. Leurs parfums, uniques, sont fabriqués par des maîtres parfumeurs aussi connus que Guerlain, Yves Saint Laurent ou Patou. Si elles ne fréquentent pas les salons de coiffure les plus réputés de la capitale, c’est parce qu’elles ont leur propre coiffeur, formé dans les écoles les plus prestigieuses du monde.
Le look des princesses a aussi évolué. Les couleurs sombres, noir, bleu marine, gris et marron ont disparu au profit de couleurs claires et chatoyantes, les jupes ont été remplacées par des pantalons et l’austère «chignon princier» a laissé place aux cheveux détachés. Il y a deux ans et demi, Lalla Hasna avait même surpris en arborant une petite coupe à la garçonne, très tendance à l’époque. Les observateurs diront que ce changement marque la fin d’une ère. On raconte que feu Roi Hassan II veillait personnellement à l’apparence vestimentaire de ses filles, Lalla Meryem, Lalla Asmaâ et Lalla Hasna. Par exemple, les jupes devaient se prolonger en dessous du genou. Pas un centimètre de plus et pas un de moins.

[table width=450 align=center border=0][tr][td]Le caftan des princesses, tenue de soirée officielle et obligatoire, répond également à des normes de rigueur. Il est cousu avec la ‘‘sfifa’’ en fil d’or. La coupe est ample et droite, avec une traîne de trente centimètres. La façon ‘‘makhzenienne’’ est connue et constante. Les princesses n’ont jamais porté d’autre modèle. Bien que les tenues traditionnelles marocaines se portent, actuellement, de plus en plus courtes et de plus en plus évasées. Le train de vie d’une princesse en fait rêver plus d’une. Pourtant, il ressemble à celui de n’importe quelle femme de la haute société, mais avec moins de liberté d’action. Protocole oblige. Il serait inimaginable de voir une princesse faire ses courses elle-même ou par exemple s’attabler en bonne compagnie dans un lieu huppé. Par contre, il n’est pas rare de les croiser au volant de leur voiture sur l’un des boulevards de la capitale du Royaume. On dit même que Lalla Asmaâ, comme n’importe quelle maman, accompagne souvent ses enfants à l’école. Toutefois, évoluant dans des cercles fermés, les princesses sont quasiment inabordables.

feu Roi Mohammed V avec feu prince Moulay Abdellah et son épouse Lamia Solh.
Quelle ne fut la surprise d’une Marocaine quand elle a vu Lalla Hasna, dans un salon parisien de coiffure de grande renommée. Elle relate que c’est avec beaucoup de sympathie et de délicatesse que la princesse l’a saluée, échangeant avec elle quelques formules de politesse. Au Maroc, cela aurait été pratiquement impossible.
Habitant des résidences, hautement sécurisées, notamment, à Bir Kacem, un quartier cossu de Rabat, la vie privée des princesses est placée sous le signe de la discrétion.
La princesse Lalla Amina.

La seule fois où le peuple s’est introduit dans leur vie, c’était à l’occasion de leurs mariages respectifs. Lalla Meryem, en 1984, à Fès avec Fouad Filali, gestionnaire; Lalla Asmaâ, en 1986 à Rabat avec Khalid Bouchentouf, homme d’affaires; et Lalla Hasnaâ en 1991, à Marrakech, avec Dr Khalil Benharbit, médecin. Des fêtes populaires avaient été organisées à travers tout le Royaume pour célébrer leurs unions. Leurs cérémonies de mariage, retransmises en direct par la télévision marocaine, ont été suivies par des centaines de milliers de téléspectateurs. Dans la foulée, les Marocains ont fait la connaissance des époux des princesses. Aucun d’entre eux n’est d’ascendance royale. Mais tous fils d’illustres familles roturières. Il faut noter que Hassan II a toujours voulu que ses filles côtoient les gens du peuple. C’est pour cela que les dames de compagnie des princesses sont des filles issues de milieux modestes. De même que leurs camarades de classe ont été choisies dans des familles représentant différentes couches sociales.
Dans ce domaine, après la fin de leurs études secondaires, Lalla Meryem a obtenu son baccalauréat en 1981 et a effectué un long stage à l’Unesco à Paris et Lalla Hasnaâ a eu son baccalauréat en 1985, elles se sont fortement impliquées dans la vie sociale et culturelle du Maroc. Elles sont présidentes de différentes associations qui jouent un rôle moteur dans le processus de développement du pays. Lalla Meryem est présidente de la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger, Lalla Asmaâ présidente d’honneur de l’établissement Lalla Asmaâ des sourds-muets et Lalla Hasnaâ présidente de la Fondation Mohammed VI pour l’environnement. Elles participent aussi à la vie politique et économique en représentant le Maroc dans différentes missions diplomatiques ou en assistant à l’inauguration ou au lancement de projets. Il est vrai que Lalla Asmaâ, de par son tempérament discret, est moins présente sur la scène médiatique que ses sœurs, mais elle reste néanmoins très entreprenante et très humaine.
En fait, Lalla Meryem, Lalla Asmaâ et Lalla Hasnaâ n’ont fait qu’emboîter le pas à leurs tantes, filles de feu Mohammed V, qui ont aboli l’image d’autrefois de princesses vêtues de somptueuses toilettes, parées de beaux bijoux, cloîtrées dans une cage dorée, souvent décrites dans les récits ou peintes dans les tableaux orientalistes pour flatter le fantasme occidental.
Du temps où les Marocaines étaient voilées et ne sortaient qu’accompagnées de leur mari ou de leur père, Lalla Aïcha, à visage découvert et en tenue occidentale, avait brillamment prononcé, le 10 avril 1947 sur la place du Grand Socco à Tanger, le premier discours qui faisant allusion à l'indépendance du Maroc.
À l’époque, cette action avait eu une forte charge symbolique.
Elle inaugurait, sans doute, l’entrée de la femme marocaine dans des domaines autres que l’éducation des enfants et les travaux ménagers.
Nommée ambassadrice en Italie et en Angleterre, Lalla Aïcha, avant d’être mariée à Hassan Yacoubi, était promise au Roi Fayçal II d’Irak, assassiné dans un bain de sang avec la quasi totalité de la famille royale hachimite le 14 juillet 1958 par des officiers pan-arabistes de l'armée à Bagdad.
Fille aînée de Mohammed V, cette grande dame, dont l’intelligence et la finesse n’ont d’égale que sa bienveillance, a longtemps été l’emblème de la femme marocaine moderne.
Le combat féministe n’est pas le seul domaine où les princesses ont excellé. Lalla Malika, épouse d’un grand commis d’Etat, Mohamed Cherkaoui, présidente du Croissant rouge marocain, a beaucoup fait pour que tous les Marocains accèdent aux soins. Lalla Amina, femme du défunt Moulay Driss El Ouazzani, présidente de la Ligue de la protection de l’enfance, milite pour les droits de l’enfant. A cette grande sportive, on doit aussi le développement du sport équestre au Maroc. Fondatrice de l’événement Semaine du cheval, elle a réussi le pari de populariser ce sport jadis, apanage d’une élite restreinte.
Même si Lalla Fatima Zohra, épouse de feu le prince Moulay Ali, mère de Moulay Abdellah, Moulay Youssef et Lalla Joumana, est une princesse retirée de la vie publique, son poids et son rôle dans la famille royale sont indéniables. Son homonyme, cousine de feu Hassan II, fille du sultan Abdelaziz (1894-1908), la défunte Lalla Fatima Zohra El Azizia, présidente de l’Union des Femmes marocaines, une combattante de la première heure, a toujours lutté pour que la femme, considérée comme le sexe faible, soit une citoyenne à part entière.
La princesse du levant, Lamia Solh, fille de Riad Bey Solh, Premier ministre libanais assassiné en Jordanie en 1951, épouse de feu le prince Moulay Abdellah et mère de Moulay Hicham, de Lalla Zineb et de Moulay Ismail, n’est pas en reste. Avec charme et grâce, elle a apporté un rayon de chaleur et une lueur d’espoir dans la vie des aveugles au Maroc. Présidente de l’Organisation pour la protection des aveugles au Maroc (OPAM), elle bataille jusqu’à aujourd’hui encore pour améliorer leurs conditions au sein de la société.
Avant-gardistes, les princesses ont toujours été un exemple à suivre pour les Marocaines. Elles n’ont pas uniquement aidé à leur émancipation, mais aussi au changement des mentalités. Avec l’annonce officielle du divorce de Lalla Meryem de son ex-époux, Fouad Filali, un tabou est levé. Comme quoi, aucune femme, pas même une princesse, ne doit se forcer à vivre auprès d’un homme avec lequel elle semble ne plus être heureuse.
Un autre tabou de taille est tombé avec l’apparition publique de l’épouse du Roi Mohammed VI, la princesse Lalla Salma. Une première dans la longue histoire du pays.
Désormais, la femme du Roi existe et on la voit. C’est une belle jeune fille instruite, ingénieur de son état. Issue d’un milieu modeste, c’est elle qui occupe à présent le rang de première dame du pays, rôle naguère tenu par les princesses, sœurs du Roi. En cette qualité, Lalla Salma s’engage dans la vie sociale et culturelle. Elle n’a pas seulement un sourire radieux, une chevelure couleur feu et une peau fine et rosâtre, mais elle a aussi du caractère. Elle est avant tout une jeune femme en phase avec son époque.
Une autre princesse, et non des moindres, c’est Lalla Soukaïna, fille aînée de Lalla Meryem, la seule des petits-enfants de Hassan II à avoir ce titre, tellement le défunt Roi la chérissait.
En 2000, Lalla Soukaïna apparaît aux côtés du Roi Mohammed VI en visite officielle en Espagne avec Lalla Meryem et son frère Moulay Idriss comme une adolescente bien portante, mais bien mal à l’aise dans cette nouvelle mission. Quatre ans plus tard, resplendissante en tenue blanche traditionnelle, elle pose aux côtés de sa mère et de la reine Rania de Jordanie lors du deuxième Sommet de la femme arabe, en novembre 2004. Son charme solaire et sa beauté féline ne laissent pas indifférent.
L’une des princesses les plus retirées, c’est Lalla Zineb, sœur de Moulay Hicham. Cette diplômée de l’Institut supérieur du commerce et d’administration des entreprises (ISCAE) mène sa vie loin des feux de la rampe. Depuis l’annonce de son mariage avec Mohamed Benslimane, homme d’affaires et petit-fils de Fatmi Benslimane, célèbre Pacha de Fès, on n’a plus entendu parler d’elle jusqu’à décembre 2004, jour de l’inauguration du magasin Dior à Marrakech, où elle a fait une entrée remarquée au bras de son mari.
Ainsi, entre tradition pieusement observée et modernité résolue, la Cour royale s’est ouverte aux Marocains. Et les princes et princesses fraient un chemin nouveau à une nouvelle manière d’appartenir à la famille royale.
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeSam 18 Avr 2009 - 21:47

Moulay Youssef ben Hassan (en arabe : السلطان يوسف بن الحسن), né en 1882 à Fès et mort le 17 novembre 1927 à Rabat, fut sultan du Maroc entre 1912 et 1927.

Né à Meknès, fils du sultan Hassan Ier, il succéda à son frère Abd al-Hafid, qui abdiqua après le traité de Fès, qui fit du Maroc un protectorat français.

Son règne fut agité et marqué par de fréquentes révoltes contre l'occupation française. La plus importante fut conduite par Abd el-Krim dans le Rif. En 1926, il assista à l'inauguration de la Mosquée de Paris.

Afin d'assurer sa propre sécurité, il transféra la cour de Fès vers Rabat.

Son fils Mohammed V lui succéda.





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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 6:00

ICI EN 1955 LE RETOUR DU ROI MOHAMED V ET SA FAMILLE DE MADAGASCAR OU ILS ETAIENT EN EXIL.

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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 6:06

Mohammed Ibn Arafa (né en1889 à Fès - 1976) est un sultan que la France plaça brièvement sur le trône du Maroc après avoir chassé le roi Mohammed V de 1953 à 1955

Mohammed Ibn Arafa, cousin german de moulay youssef ben hassan 1er fut placé le 20 août 1953 sur le trône du Maroc par les autorités françaises qui assurait un protectorat sur le Maroc depuis le traité de Fès (1912). Le général Augustin Guillaume, Résident général au Maroc depuis 1951, en conflit ouvert avec Mohammed V qui soutenait les revendications indépendantistes de l'Istiqlal, mena campagne avec les colons français et certaines autorités marocaines, notamment Thami El Glaoui, pacha de Marrakech afin de renverser le sultan. L'Ouléma de Fès, malgré le refus d'abdication de Mohammed V, profita de son arrestation pour proclamer Mohammed Ibn Arafa, sultan du Maroc.

Son court règne fut marqué par l'accroissement des violences et la radicalisations des nationalistes, qui refusèrent de le reconnaître, pendant l'exil de Mohammed V en Corse puis à Madagascar. Il échappa le 11 septembre 1953 à une tentative d'assassinat de la part d'Allal ben Abdallah. Son pouvoir, limité par l'autorité du Résident général (le général Guillaume puis à partir de 1954, Francis Lacoste) et l'influence du Pacha de Marrakech, fut aussi marqué par la radicalisation des colons dont les ultras fondèrent "Présence française".

Son manque de légitimité et de popularité auprès de la population marocaine, l'aggravation des violences en liaison avec celles en Tunisie et avec la Guerre d'Algérie, conduisirent les autorités françaises à envisager sa destitution et le retour de Mohammed V. Le retour triomphal de Mohammed V au Maroc le 16 novembre 1955 après les accords de La Celle - Saint-Cloud, marqua à la fois la fin du court règne de Mohammed Ibn Arafa et le début de l'indépendance du Maroc, officialisée en 1956 par la fin des protectorats français et espagnol.


ici Mohammed Ibn Arafa dans sa voiture a Casablanca en aout 1954
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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 6:17

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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeDim 19 Avr 2009 - 6:20

Ici le roi Hassan II et son frere Moulay Abdellah le 27 mars 1963 avec Kennedy, je me souviens de ce jour, car de ma terrasse au 47 rue Pierre Parent angle rue Dupleix j'ai vu passe au boulevard des Forces Armees Royales les voitures avec le roi et Kennedy, qui se souvient?

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MessageSujet: Re: LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC   LA BIOGRAPHIE ET PHOTOS DES ROIS DU MAROC Icon_minitimeJeu 23 Juil 2009 - 18:15