MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 OUJDA

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edwige karoubi




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MessageSujet: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeMar 27 Mar 2007 - 11:18

Ma ville natale - que de choses à dire et à raconter -

OUJDA La_pos10

la poste et le jet d'eau

OUJDA Le_gar10

la gare en 1960

OUJDA Les_se10

les services municipaux

à bientôt pour d'autres photos
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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeMer 28 Mar 2007 - 18:19

Oujda (arabe: "wajda" وجدة‎) est une ville du Maroc d’environ 800 000 habitants en 2004, située au Nord-Est, à 14 km de la frontière maroco-algérienne.
Oujda fut fondée par Ziri Ibn Attia, chef zénète de la tribu de Maghraoua vers 994 au centre de la plaine des Angads bordée par une des plus belles régions montagneuses du Maroc : les beni-Isnassen. Cette situation géographique privilégiée fait d’elle un carrefour entre le Maroc et les autres pays du Maghreb et d’Afrique du nord d’une part et entre le Maroc et l'Europe via Nador d’autre part.

Elle demeura pendant 80 ans le siège de la dynastie de son fondateur, puis passa ensuite au pouvoir des Almoravides puis à celui des Almohades qui élevèrent une nouvelle fortification.

Après la destruction de la ville en 1271 par le Sultan Abou Yaacoub Elmarini (Mérinide), son fils Abou Youssef entreprit la relève en 1325, reconstruisant ainsi une casbah, un Palais, une Mosquée, des bains et enfin réussit à lui donner une certaine prospérité. La légende dit qu'elle est la ville de 360 portes qui s'étendait de l'ouest de Tairet aux rives d'Isly, avec une infinité de quartiers dont on retrouve toujours les restes.

Moulay Ismaïl, Grand Sultan alaouite, procéda à partir de 1673 à la restauration et l'organisation de la ville et sa région.

À travers son histoire, les péripéties qu'a connu Oujda, furent celles d'une ville frontalière passant d'un pouvoir à l'autre selon la fortune des armes (Oujda est située aux frontières de l'Algérie) et aussi ville relais sur la voie Sijilmassa-Orient.

Après qu'elle eut été occupée par la France le 29 mars 1907, Oujda, fidèle au Trône Alaouite, contribua efficacement à la lutte pour l'indépendance du Maroc.

Oujda, ville millénaire dont les possibilités économiques auxquelles s'ajoute sa position géographique privilégiée constituent un atout pour sa prospérité et son progrès, a une vocation touristique excellente, du fait qu'elle possède aussi des communications rapides tant avec l'Europe qu'avec le Maghreb et les autres régions du Maroc.

La capitale de l'Oriental, chef lieu d'une région, disposant d'un certain nombre d'atouts naturels, et favorable pour le développement du tourisme, se caractérise par la plage de Saidïa longue de 14 km de sable fin et doré. La montagne de Béni-Snassen présente un beau paysage naturel qui forme la vallée de Zegzel, gorges, chutes d'eau, grottes, etc.

À 6 km d'Oujda, l'Oasis de Sidi Yahya offre un site particulièrement agréable. Ce site qui englobe un souk les vendredis matin.

Oasis de verdure, la capitale du Maroc Oriental située à 450 m d'altitude offre la variété de sa végétation, palmiers, eucalyptus, mimosas, lilas, un enchantement pour les sens. La ville moderne, coquette et riante possède de belles et larges avenues qu'agrémentent les parterres de fleurs et des bassins. Quant à la médina, impressionnante par son aspect, elle demeure strictement traditionnelle. Le visiteur attentif est appelé donc à suivre, à l'aller, l'itinéraire suivant : Bab El Gherbi, Kasbah, 3 fontaines, Grande mosquée Bab Sidi Abdelouahab, Rempart Dar Essebti, Parc Lala Aïcha, Oasis Sidi Yahya Ben Younes, et au retour : Dar Lamhalla, Avenue des Riads, Place El Attarines, Souk El Maa, Derb El Mazouzi. Son attention sera retenue aussi par son Kissariat où le tapis et les étoffes chatoyantes, objets de cuir brodé et de cuivre ciselé artistement, l'émerveilleront.

Oujda c'est aussi l'Université Mohammed Ier, fondée en 1980, située au quartier El Qods au sud de la ville. La ville possède d'autre part un aéroport international « Aéroport Angad » situé au Nord, à 10 km, qui relie Oujda à plusieurs villes du Maroc et d'Europe occidentale. Oujda est reliée par chemin de fer à l'est à l'Algérie (la ligne est actuellement fermée depuis 1994), à l'ouest à Fès, Rabat, Casablanca, etc., et au sud à Bouarfa.

La ville est dotée d’un tissu industriel embryonnaire :

Zone industrielle (boulevard Mohamed V) avec une superficie de 48 Ha + 7 Ha d'extension et avec 144 lots industriels.
Zone indutrielle Al Boustane II avec une superficie de 100 Ha, 81 lots industriels et 147 lots dans la zone d'activité économique.
Les locaux professionnels : 65 lots avec différentes superficies (20 < 40 m²/20 < 80 m²/I5 < 160 m²/10 < 240 m²), où se sont implantées de nombreuses usines (matériaux de construction, conserveries, minoterie, laiterie, unités de conditionnement, produits chimiques…).
Oujda cumule une large gamme de fonctions certaines dominantes et d’autres secondaires, qui en font une capitale régionale incontestables.

Pôle tertiaire, elle renferme un équipement commercial grossiste, un appareil administratif étoffé (chef lieu de wilaya de région, délégations régionales de ministères) et des services rares, en particulier des professions libérales : architectes, médecins spécialistes, notaires, experts-comptables… Dans la nouvelle médina, les commerces d’articles d’Algerie (souk El Fellah, dont l’appellation évoque les magasins d’Etats dans les villes d’Algérie) et de Melilla (souk Melilla) attirent la clientèle locale ainsi que les visiteurs.

Le nombre élevé d’agences bancaires, plus d’une trentaine, y est lié à la fonction de refuge des capitaux des MRE (Marocains Résidents à l'Etranger) originaires de la ville et de sa région
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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeMer 28 Mar 2007 - 18:20

La ville d'Oujda dispose de L’Université Mohammed Premier (l’UMP) qui a été créée en 1978. Elle comporte de cinq établissements d’enseignement supérieur (trois facultés et trois écoles) :

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d'Oujda, F.L.S.H.
Faculté des Sciences, F.S.
Faculté de Medecine
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales F.S.J.E.S.
École Supérieure de Technologie à Oujda, E.S.T.
École Nationale des Sciences Appliquées, E.N.S.A.
École Nationale de Commerce et de Gestion E.N.C.G.

Bab Sidi Abdelouahab porte ogivale encadrée de deux bastions au dessus de laquelle le Maghzen faisait accrocher les têtes coupées des rebelles d’où son nom de « porte de tête ».

Au nord : Bab El Khemis. La médina comprenait neuf quartiers aux différents fractions de la population oujda : ( achegfane – ahl oujda – oulad amrane – ahl el jamel – oulad el gadi – oulad aîssa – le mellah). Al'est se trouve la porte "Bab'Al gharbi,à l'est Bab Oulad Amran qui donne sur la rue de Marrakech. La médina comprenait aussi le quartier des marchés ( commerçant et ratissant) et le quartier de la casbah ( bureaux du maghzen).

Près de la porte Bab Sidi Abdelouahab, un souk hebdomadaire "marché" se tenait chaque jeudi sur une place à l'exterieur des murailles de la medina , cinq fondouk ou hôtels trois mosquées Djamaâ El Kebir , Djamaâ Heddada , Djamaa Sidi Okba) une medersa ou collège, trois synagogues.

Dans les jardins, irrigués par des séguia, alimentés par les sources de Sidi Yahia Benyounes , les gens d’Oujda faisaient des cultures maraîchères.

Pour des motifs de sécurité, le camp militaire français s’installe sur une butte (572m) qui à 900 mètre au sud dominait la médina.

Vers 1920, des constructions d’intérêt communs apparaissent :

un marché couvert arabe sur la place de Bab Sidi Abdelouahab ;
des abattoirs près de le Kasba ;
l’immeuble du trèsor ;
le Tribunal de première instance ;
le lycée des garçons et l’ancien collège des jeunes filles.
En 1910, la voie normale des chemins de fer était prolongée de Marnia d’Algérie jusqu’à Oujda.

Pour des raisons d’ordre technique, la gare fut construite à trois kilomètres au nord de la médina.(village koulouche) vers 1920, apparaissaient des constructions d’intérêt commun : un marché couvert arabe sur la place abdelouahab, un abattoirs prés de la kasbah, l’immeuble du trèsor, le tribunal de première instance, le lycée de garçon et l’ancien collège de jeunes filles.
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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeMer 28 Mar 2007 - 18:22

Dans la période pré-coloniale, la population d’Oujda était formée de groupes d’origines variés. En 1907 déjà, la diversité de ses origines était très grandes. On distinguait d’après Voinot : Les Oulad Amran , les Achegfane, les Ahel Oujda, les Oulad el Gadi, les Ahel Djamel, Les Oulad Aîssa et la grande famille habbal qui existe jusque là.

Ces septs groupes avaient donné leur nom aux septs quartiers d’Oujda. Chacun d’eux aurait été lui-même constitué par les éléments de provenances diverses.

Les Oulad Amran se subdivisent en :

Chekarna : sont chorfa (celui qui descend du prophète par Fatima) et seraient par les uns du ksar Oudaghir de Figuig, d’après les autres de Nédroma (Algérie).
Oulad Moulay et Abbes : également chorfa auraient abandonné la région de Tlemcen au XVIe sciècle pour fuir la domination turque.
Chouazi ou Oulad Ghazi : seraient originaires soit Tafilalet, soit des Beni-Snassen.
Tlemçaniines seraient arrivés à Oujda vers la même époque que Moulay Abbès.
Les Achegfane auraient de origines extrêmement variées allant des Beni-Snassen au Tafilalet en passant par Tlemcen et Figuig.

Les Chorfa de Beni Reiss (kser de bni ryass) dont les familles : Bellafdil, Belaarbi. le kser est situé a 6 KM de la ville de DEBDOU.

Les Ahel Oujda sont formés par deux groupes peu nombreux :

El Bequia, qui signifie le reste, est composé des Oulad Menni, Oulad Mohamed ben Larbi et Oulad el Moul ; il serait le dernier vestige de l’antiquité population pré-islamique qui aurait occupé la ville au temps du Sultan légendaire El Ablak el Fortas.

El Kouarda comprend principalment des gens originaires de Kouarda, et peut être aussi quelque Beni-Snous et Beni-Bousaiid (Algérie).

Les Ouladd el Gadi sont très mélangés ; cette fraction est constituée par les Arabes et les Berbères venus d’un peu partout. On y trouve, entre autres, des Beni-Snassen, des Cherada, des Beni Bou Said ainsi que des gens de Zouî et Aira près de Nemours.

Les Ahel el Djamel ont des origines diverses tout comme les précédents ; les Ouled Bou Kais viendraient du Ksar du même nom (Sud Oranais) ; les Ouled El Khaled des Beni-Snassen, les Ouled Chamma de Tlemcen, les Ouled Filali du Tafilalet.

Les Oulad Aissa se divisent en Oulad El Mir et Oulad Aissa. Les premiers sont originaires des Beni Mimoun, chez les Beni-Mengouche, Beni-Snassen , les seconds des Oulad Aissa de l’ouest. Quelques familles provenant des Oulad El Arabi du sud de l’Atlas et des Beni-Yala se sont intégrées aux Oulad Aissa.

Hebbal se divise en deux : faraji et hebbal , ils sont descendants d'une famille arabe qui a vécu avec le prophète Mohamed.

les haddou fils de haddou et surtout leur grand pere nome "hadj madani" qui etait l'un parmi les grand comerçant de la rue el aouniya"trigue el aouniya" sont fils ainé c'etais" mohamed "et ses fils "lahcen" et "mustapha" ses neuveuax qui avais tous des locaux comerciaux il avaient meme leur propre boulangerie"farane"et leur mosquer qui reste a l'heur actuel et qui donnez de cours d'aprentissage de coran au musulmans de la rue. ils sont descendant du prophete "mohamed" alayhi eselem "chorfa" se sont ouled nehar les fils du celebre "wali" "sidi yahiya ben esefiya" sebdou regoin sud de tlemcen. site:"www.zaidnehar.ht.st "ils ont vecu a oujda plus d'un demi siecle.


La population s’est diversifié sous le protectorat français en 1907 du fait de l’afflux constant d’individus venus de tout le Maroc oriental, d’Algérie mais aussi de Maroc occidental, de Fez, Casablanca, Marrakech et même de Sous
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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeMer 28 Mar 2007 - 18:23

Saïdia, la perle bleu, est un grand espace touristique aux portes de l'Europe, située à 60 km au nord de la ville d’Oujda, Saïdia est l’une des plus belles stations balnéaires du nord marocain.

Disposant d’une belle plage de sable fin de 14 km, elle bénéficie d’une image appréciable au niveau national et international.

Cette image est rehaussée par les équipements qu’offre la ville en matière touristique et par l’essor qu’ont connu les festivités aussi bien artistiques, culturelles que sportives.

Un festival de la musique Gharnatie et des arts populaires y est organisé en juillet et août de chaque année.

Dans le cadre du plan Azur que le gouvernement marocain a mis en place pour développer l'activité touristique du pays sous l'appellation vision 2010, un appel d'offre international a été lancé par le gouvernement du Maroc auquel ont pris part 13 sociétés et qui a été remporté par le groupe FADESA, un des principaux groupes immobiliers d'Espagne, qui s'est fixé comme objectif de faire de Saïdia une référence pour le tourisme international sur la Méditerranée.
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mehdi
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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeJeu 4 Juin 2009 - 22:57

BONSOIR!
J'ai pu par pur hasard découvrir un endroit où l'on parle,non,l'on présente admirablement notre belle ville :oujda ,cette ville du maroc oriental combien aimée par ses natifs et tous ceux qui l'ont un jour connue!
Elle a connu dernièrement une vraie métamorphose au niveau de son embellissement!
Merci de nous l'avoir présentée et d'avoir consacré un peu de votre temps à la décrire de la sorte!
Je suis sûr qu'elle habite dans votre coeur et que vous ne pouvez jamais l'oublier!alors aimez la toujours comme nous l'aimons tous ,nous qui la connaissons bien et qui la visitons sanscesse!
salutations amicales
Un visiteur qui a bien aimé le site![b]
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Abdelatif le Bidaoui

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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeDim 28 Mar 2010 - 7:29

Ou sont les anciens d'Oujda?
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Edwige
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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeMer 17 Nov 2010 - 12:21

moi - ici - je suis née en 1946 à Oujda et en suis partie en 1966
Si vous le désirez je pourrais vous en parler + personnellement.
C'était une très jolie ville - paisible où il y faisait bon vivre
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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeJeu 28 Juil 2011 - 23:30

Oujda
Oujda, lieu de passage entre le Maroc et l'Algérie, signifierait ville "prête" à accueillir les visiteurs ou à se défendre, selon les sources. Située près de la frontière algérienne, à une cinquantaine de kilomètres de la mer Méditerranée, Oujda se trouve dans la plaine désertique des Angad à quelque 500 m d'altitude.
Les précipitations y sont inférieures à 200 mm par an et les écarts thermiques importants. La ville est entourée par les monts des Beni-Snassen au Nord et traversée par l'oued Nachef. Même si elle ne bénéficie pas de ressources naturelles abondantes, à l'exclusion de l'alfa qui sert à la production de pâte à papier, Oujda a connu, après l'Indépendance, un développement industriel associé à la transformation de minerai. Elle a aussi une vocation de relais ferroviaire et routier entre les ports du littoral Atlantique et le Maroc oriental, et entre la frange méditerranéenne et les hauts plateaux du sud. Sa population est de l'ordre de 300 000 personnes. La fondation d'Oujda remonte à 994, lorsque le chef zénète Ziri Ben Atiya, chargé par les Califes ommeyades de l'administration d'une vaste région, en fait son centre administratif. Convoitée par l'Empire Ottoman, elle sera partagée entre son appartenance au Maroc et son rattachement à la province de Tlemcen par les Ottomans qui occupent la ville à partir du XVIe siècle, jusqu'à ce que Moulay Slimane la recouvre en 1795. En 1845, le traité de Lalla Maghnia établit la frontière entre le Maroc et l'Algérie. Les Français, après leur victoire à Isly un an plus tôt, reconnaissent Oujda comme partie intégrante du Maroc.
Au début du XXe siècle, la France est confrontée aux Berbères opposés à la pénétration européenne. Un insurgé du nom de Rogui, prétendant au trône, occupe Oujda en 1903 et est reconnu sultan par les habitants de la voisine Taza; en1909, le Rogui, vaincu par les troupes marocaine et française, sera exécuté.
L'implantation des Juifs à Oujda serait fort ancienne comme le prouvent les vestiges d'un vieux cimetière, le Qbour el Yahoud, et une tradition orale que les Juifs du mellah découvrent seulement au XIXe siècle. Leurs conditions d'existence sont difficiles, le servage n'étant aboli qu'en 1876 par l'Amal d'Oujda. À partir de cette date, la vie des Juifs s'améliore considérablement.
Cessant d'être les vassaux du saïd, ils passent sous la tutelle directe du sultan, et ne sont pas astreints aux contraintes vestimentaires de la dhimma;ils restent attachés au judaïsme traditionnel transmis par un système éducatif peu affecté par la modernité : les premières écoles de talmud torah, ainsi qu'une école de l'AIU, ne sont crées que dans les années 1910.
La ville connaît sous le Protectorat une série d'améliorations techniques (voie ferrée), mais elle devra résister à l'activité de Melilla; elle se tournera vers l'Oranie pour développer ses activités commerciales. La communauté juive voit affluer des Juifs algériens aux habitudes sociales et religieuses complètement différentes des leurs. Entre les années 1930 et 1940, les immigrants algériens, plus lettrés et de nationalité française remettent à l'ordre du jour les relations conflictuelles entre les megorashim et les toshavim du XVIe siècle; ils jugent archaïques les coutumes des Juifs autochtones, dont l'organisation sociale est plus tribale car elle est issue de leur mode de vie montagnard. Dans le quartier des Ouled Amrem, qui deviendra le mellah, ils exercent des métiers d'artisans (savetiers et ferblantiers), sont impliqués dans le commerce et le colportage. Sous l'effet de l'occidentalisation, en l'espace de deux générations, une nouvelle classe moyenne émerge au sein de la communauté, caractérisée par une forte représentation des Juifs d'origine algérienne dans les catégories sociales les plus aisées. On peut même parler de deux communautés que le régime de Vichy rapprochera, avant l'émigration. En 1907, un habitant d'Oujda sur cinq est Juif (1200 personnes au total); en 1936, ils sont à peu près 5 000 et en 1948 on dénombre quelque 9 000 Juifs; à partir de cette date, l'immigration s'accélère. Le tombeau de Sidi Yahia, saint patron des Juifs et des Musulmans, resté longtemps inaccessible, est de nos jours le lieu de commémorations, et de pèlerinage; c'est aussi le cas des saints Rabbi Shlomo Ha-Cohen, et Rabbi Saadi Hadati. Synagogue - Oujda

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MessageSujet: Re: OUJDA   OUJDA Icon_minitimeJeu 29 Déc 2011 - 22:32

Au Maroc Les tribus établies au Maroc accordent plus d’importance à la dimension cultuelle de leur attachement à Sidi Yahia. Par exemple, le Saint gardien de la ville de Oujda est Sidi Yahia à quelques kms (05) de la frontière algérienne

- 2- Les khelayfas ou ouled sidi khelifa

- 3-les Oulad Belagh, De Dhaya (ex bossuet) à sidi ali benyoub (chanzi )les Beni-Mathar et les autres tribus des Ahl Angad-Ech-Cheraga jusqu’à titen yahia , oued sebaa et ain beni methar .

dhaya, ex (Bossuet) fut L’ancienne Sidi-bel-Khéradji » terre de l’ancêtre des aieux de ma mére les kharadji ou ouled sidi bel kharadj , premiers autochtones de la région , bien avant ouled balegh.


-4- Les Beni-Mathar se divisent en deux grandes fractions : les Ouled-Amran et les Ouled Attia.

Une fraction des Ouled Attia porte encore de nos jours le nom de Ouled-Zyane en souvenir d’une alliance avec le roi yaghmoracen de tlemcen qui leur offrit le pays de l’oued Messoulane au Sud-est de Dhaya, marhoum et sidi chaib où ils vivent aujourd’hui, et qui était occupé à cette époque par les Ouled-sidi Chaïb.

- 5- les Ouled nhar dans l’oued sbaa , ras el maa,hassaiba et le gor : on rencontre les ouled sidi yahia ben sfia enehari ou ould nhar .


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