MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

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 L'histoire vraie d'un immigrant illégal guinéen devenu officier de Tsahal

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AuteurMessage
Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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L'histoire vraie d'un immigrant illégal guinéen devenu officier de Tsahal Empty
MessageSujet: L'histoire vraie d'un immigrant illégal guinéen devenu officier de Tsahal   L'histoire vraie d'un immigrant illégal guinéen devenu officier de Tsahal Icon_minitimeDim 20 Jan 2013 - 13:52

En arrivant illégalement de la République de Guinée en Israël en 2005, Avi Bari a surmonté tous les obstacles qui se dressaient autrefois sur son chemin et est devenu officier dans l’armée israélienne. Il raconte son voyage à travers le Maroc,son passage dans le désert du Sinaï égyptien, son bref séjour en prison, à Tel-Aviv et enfin son arrivée dans Tsahal.

Le sous-lieutenant Avi Bari a toute sa famille qui habite en Guinée. Il jouit déjà d’une certaine notoriété qu’il doit à son statut autoproclamé de » premier immigrant illégal devenu officier de l’armée israélienne. »

Né en Février 1990 dans la ville de Labé, en République de Guinée, de parents musulmans, le 2nd Lt. Bari est devenu orphelin à un très jeune âge et fut adopté par son oncle quand il avait 11 ans. À 15 ans, armé seulement de sa volonté de « vivre une vie meilleure », il a décidé de parcourir les 5.500 kilomètres de sa Guinée natale à Israël, devenu son pays d’adoption.

En 2005, Avi décide de quitter sa maison avec un groupe d’autres Guinéens. »En Afrique, il n’y a pas de travail. J’ai décidé de changer ma vie et d’aller dans un autre pays», explique t-il. Après une brève escale au Maroc, il arrive au Caire, où il passe quelques jours avant d’être conduit dans le désert du Sinaï. Il attend ensuite le reste de son groupe avant de traverser la frontière israélienne.

«Je me souviens très bien du désert. Nous étions dans une tente, deux garçons âgés de 15 ans montaient la garde. Il était interdit de se lever le jour. Nous avons fabriqué un filtre à eau, parce que la l’eau était pleine de vers de terre. Jamais je n’oublierai ce moment. L’attente était très longue. A un moment j’ai commencé à paniquer. Mais le jour tant attendu du passage de la frontière est enfin arrivé. Les passeurs nous ont entassé comme des sardines dans une voiture. Une fois que nous sommes arrivés à la frontière israélienne, la voiture s’est arrêtée. Nous sommes sortis et on a commencé à courir. Des taxis israéliens attendaient de l’autre côté, et nous ont conduit directement à Tel-Aviv ».

Dès son arrivée à Tel-Aviv, il a établi des contacts avec d’autres immigrants illégaux qui l’ont renseigné sur Israël, un pays presque inconnu de lui. Ils l’ont également aidé à effectuer les démarches pour acquérir le statut officiel de réfugié politique.

« Au début, j’étais juste en état de choc. J’avais 700 dollars dans ma poche. Je ne parlais pas la langue et c’était la première fois que je voyais tant de gens à la peau blanche dans un pays ».

Toutefois, il a réussi à s’inscrire à l’école de Beit Shanti qui est spécialisée dans l’éducation des enfants d’immigrants illégaux et enfants israéliens dans le besoin. Là, il a obtenu l’équivalent d’un baccalauréat en Israël, en étudiant l’agriculture en français et en même temps il a essayé d’obtenir un visa de travail. Il lui a d’abord été refusé en vertu d’une loi du travail protégeant les enfants car il était mineur à l’époque.

En attendant, il se lia d’amitié avec Abraham, l’un des enseignants volontaires de l’école, qui est devenu un personnage clé dans sa carrière. En effet, c’est Abraham, un Français d’origine algérienne, qui l’a aidé en lui trouvant une famille d’accueil en Mars 2007.

C’est encore Abraham qui l’a accompagné dans tous ces efforts pour acquérir la citoyenneté israélienne. En 2008, il a été officiellement adopté par une famille israélienne vivant dans le nord d’Israël et a enfin rempli toutes les conditions nécessaires pour obtenir la citoyenneté israélienne. Son statut a été légalisé à la fin de cette année.

Ma famille d’adoption célèbre les fêtes juives et fait le Kiddouch le vendredi soir. Maintenant, je pense l’hébreu, je mange israélien, je suis habitué au rythme de vie. Je me sens à 90% israélien. Il a fallu du temps.

Son assimilation s’est vraiment réalisée quand il a rejoint l’armée israélienne en Octobre 2009. Dès le début, l’armée israélienne a offert au 2ème Lieutenant Bari l’opportunité de devenir un officier en prenant la responsabilité de la gestion des ressources humaines, cependant, il a préféré se former comme chauffeur de camion de Tsahal. Après une interdiction de conduire pour des raisons de santé, le 2ème Lieutenant Bari a décidé de saisir la première occasion qui lui avait offert l’armée israélienne.

C’est dans l’armée que j’ai vraiment commencé à me sentir israélien. J’ai appris la culture et l’histoire d’Israël. Nous avons visité Massada et d’autres lieux, et cela m’a fait aimer le pays. Dans l’armée, je me suis fait des amis pour la vie. Pendant mes cours, je me suis promis que j’allais défendre ce pays. Je ferais tout pour défendre Israël, ma vie est ici.

« Personnellement, je n’ai pas l’impression qu’il faille être juif pour réussir en Israël. Une fois, on a été raciste envers moi, c’était lors de ma formation d’officier. Cela me fait mal parce que je suis ici comme tout le monde, un membre d’une grande famille. Je me suis plaint à mes commandants qui ont immédiatement résolu le problème. Cela m’a fait chaud au cœur et ça n’est plus jamais arrivé ».

J’ai aussi déjà pensé qu’être juif signifie être un génie comme Einstein. J’ai réalisé plus tard au cours de l’école de formation des officiers que le judaïsme est une religion.

Aujourd’hui, le 2ème Lieutenant Bari agit pour rapprocher les deux peuples. Il parle à sa famille en Guinée de sa nouvelle vie. Il souhaite leur rendre visite à la fin de son service militaire. Et l’avenir?

Je veux travailler sur les relations diplomatiques entre la Guinée et Israël. Il n’y a pas de relations diplomatiques entre les deux pays. Je veux être le premier à le faire.

Encore une fois, le premier…

Nina Sitbon – Tel-Avivre.com -

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