MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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MessageSujet: HAIFA   HAIFA Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 19:39

HAÏFA.



Cantique des Cantiques composé par Salomon -Chapitre VII, paragraphe VI.

« Ta tête est posée sur toi pareil au Carmel, les boucles de tes cheveux ressemblent à l’écarlate : Un roi serait enchanté par ses boucles. »

C’est la première mention connue dans l’histoire du site de la future Haïfa. Mais depuis cent mille ans, davantage peut-être, l’homme fréquentait ces lieux. Les fouilles entreprises à partir de 1928 ont révélé les traces d’un habitat moustérien en plus des ossements et du crâne de l’homo Carmeliensis. C’est près du Mont Carmel que Saül rassembla ses troupes à la veille de la bataille décisive du Mont Gilboa en 1006 avant notre ère.

Au début du 9ème avant notre ère le prophète Elie y trouva refuge dans une grotte alors qu’il venait d’engager la lutte avec le Roi d’Israël.

L’origine de Haïfa a longtemps prêté à confusion. On peut la situer au début du 4ème siècle avec la fondation d’une petite ville portuaire Tel Abou Hawam. A l’époque hellénistique la ville fut transférée vers un site nouveau, l’actuel quartier de Bat Galim ou l’on a découvert d’importants vestiges de constructions romaines. Il s’agit certainement de l’antique Hof Yafé (côte de beauté).

Le nom de Haïfa apparaît pour la première fois dans le Talmud au 3ème siècle de notre ère; s’agit-il d’une déformation de l’appellation hébraïque Hof Yafé ou d’une transcription de Caïphas, grand prête de Jérusalem qui aurait trouvé refuge ici, en laissant son nom au site ? Toujours est-il qu’au Moyen Age, les Croisés qui frappent leur monnaie nomment l’agglomération Caïfa ou Cayphas.

Au 9ème siècle Haïfa est une cité juive importante, on y construit des bateaux. En 1099, les Hébreux, auxquels se joignent les musulmans résistent plusieurs mois aux croisés de Tancrède. Un véritable massacre s’ensuit : Les Juifs qui y échappent sont vendus comme esclaves en Italie.

Ensuite défileront dans la ville les Mamelouks, les Ottomans et Bonaparte.

Dans la nuit du 14 au 15 mai 1948, quelques heures après la proclamation de l’indépendance par Ben Gourion; les Anglais sortiront de Haïfa.



Le quartier Hadar Acarmel.



Le jardin du souvenir se trouve devant l’hôtel de ville. A l’intérieur
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MessageSujet: Re: HAIFA   HAIFA Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 19:40

le mémorial aux victimes de la bataille d’avril 1948 reprend un verset du psaume de Salomon « Que son nom vive éternellement. Que sa renommée grandisse à la face du soleil ! Que l’on se souhaite d’être heureux comme lui, que tous les peuples proclament sa félicité ».

Le canon qui date du 20ème siècle et qui se trouve à proximité nous rappelle la forteresse ottomane, le Buri élevée au 19ème siècle et démolie ce même siècle.

La grande synagogue au numéro 60 de la rue Herzl a, sur sa façade, un bas relief représentant Elie sur un char sonnant le schofar tandis que le suivent les enfants d’Israël rapportant à Jérusalem la menora d’or.

L’ancien technion a été fondé par les Allemands. Il est de style oriental et contient aujourd’hui un musée de technologie.

Une étoile de David en haut de la façade vient compléter cet ensemble. Se trouvant sur les pentes du Carmel, il fait face à la vieille ville et à la mer.

Paul Nathan crée la Société Ezra et par cet intermédiaire achète un immense terrain dans le quartier Adar en prévision d’une future Alya. En 1912 la première pierre du Technion construite par l’architecte Berval est posée sur ce terrain. Les premières études se feront en Allemand, mais dès 1913, la guerre des langues commencera et les sionistes la gagneront car désormais on y étudiera qu’en hébreu.

En 1925, aura lieu l’inauguration du Technion en même temps que celle de l’Université Hébraïque de Jérusalem sur le mont Scopus.

Sur le même terrain, Berval construira l’école Aréali puis une troisième école, si bien que le quartier Adar deviendra le centre d’études de Haïfa. Aujourd’hui encore, sur le fanion de la ville se trouvent le bâtiment du Technion, le port, la couronne et la branche d’olivier.

Dans les années 30 puis 40 la ville s’agrandit, les immeubles apparaissent et les jardins disparaissent !…

Itine, russe et Juif qui participe à la grande révolution dans son pays comprend bien vite que ce n’est pas sa voie. Sioniste il arrive au pays en 1918, les poches pleines de diamants grâce à ses parents qui sont très riches. Il se fait construire une superbe maison « Beit Ankori » tout près du Technion. Lors de la visite d’Henrietta Szold (1860-1945) (Elle fonde le 5 mars 1933 le mouvement « Alyat Anoar » Elle adhère au groupe de « Amants de Sion » à Baltimore. Elle sera la présidente de l’organisation féminine Hadassa) au pays), Itine lui sert de guide et lui fait découvrir sa ville. Henrietta Szold, grande philanthrope, réussie à le convaincre que cette belle maison est bien trop grande pour lui et il accepte d’en faire don pour la transformer en hôpital. Elle deviendra le bâtiment de l’hôpital Beit Rothschild ; plus tard ce dernier sera déplacé et les locaux seront affectés à l’école Bousmatte.

Derrière le Technion se trouve le bâtiment qui a servi à la première conférence de la Histadroute (syndicat) d’où le nom de « ville rouge » donnée à Haïfa. Brenner prit la parole à cette occasion et Ben Gourion l’interrompit en lui disant qu’il n’avait pas la parole ; alors Brenner lui répondit « Le droit de parler : non mais le droit de crier : oui ! » La porte en fer de cet immeuble a été sculptée par Knisper Guershon et on y trouve tous les symboles du socialisme.

Knisper fait parti des Jeunes réalistes qui s’organisent en 1955 essentiellement autour de Haïfa, la plus grande ville ouvrière du pays. Ils adoptent un style délibérément provocant. En 1950, les Français construisent la ligne de métro avec six stations du haut du Carmel jusqu’à la mer. Sans pratiquement aucun passager le métro prendra le nom de carmélite qui vient de maalit (ascenceur).



-Musée de Haïfa. Il comprend plusieurs sections. L’art ancien, l’art moderne, l’ethnologie et le folklore.

-La maison de Chagall. Le peintre y passa quelques jours en 1960. C’est aujourd’hui le siège de l’Association des peintres et des sculpteurs de notre pays à Haïfa. Expositions d’art contemporain.

-Jardins et temple bahaï. Baha U’llàh est le fondateur de la foi Bahaï; la Terre Sainte est le centre international de la nouvelle religion et Haïfa le point de concentration des pèlerinages bahaï’s. Les parcs aux motifs de tapisseries persanes et les grilles de ferronnerie aux dorures somptueuses conduisent aux temples de style corinthien qui contiennent les archives bahaïstes ainsi que les mausolées. Le sanctuaire du Bab est couronné par un dôme d’or.

Nous descendrons 700 marches qui partent du Carmel français jusqu’au Temple Bahaï. Le dôme en or représente la bague du Bab et les lumières des jardins en sont les diamants. Symboliquement ces lumières représentent la lumière qui a manqué au Bâb en prison. Les jardins persans se composent de 18 terrasses qui rappellent les 18 élèves brûlés avec le Bâb et qui ont écrit avec lui le livre de leur Foi. Chaque pèlerin doit monter une fois dans sa vie les 1.800 marches pour accéder au Temple Bahaï. La religion comprend 6 millions d’adeptes et ils prient une fois par jour en direction d’Akko car là se trouve son centre spirituel. Ils ont un jeûne de 19 jours une fois l’an. Haïfa est le centre international de la religion tandis qu’Akko est le centre spirituel. Tout comme les Druzes, les jeunes peuvent choisir leur religion à l’âge de 15 ans.





A Haïfa il n’y a ni missionnaires, ni lieu de prières, ni communauté. Un grand parking à la sortie du Temple sert aux 700 personnes qui y travaillent quotidiennement. Cent jardiniers s’occupent des jardins. A l’intérieur de l’enceinte, sorti du Temple, on trouve le Siège de la Maison Universelle de Justice achevé en 1983 qui sert de siège à l’institution suprême législative et administrative de la foi. Elle est occupée par 9 directeurs, sous contrat pendant 9 ans, et 80 employés administratifs. (Bâtiment rond avec un dôme) Les archives internationales achevées en 1957 contiennent le musée Bahaï, différents documents religieux et des reliques étalées sur sept étages dont la plupart sous terre. (Bâtiment rectangulaire avec les colonnes). Le coût de revient de cet ensemble s’élève à 250 millions de dollars, dons de la communauté internationale Bahaï. Leurs membres payent à la marie de Haïfa, l’eau, l’électricité et les impôts locaux.

En sortant du Temple nous prenons le boulevard du Sionisme. Selon les époques et les occupants les mêmes avenues prennent d’autres noms, ainsi le Bld du Sionisme fut appelé Bld de O.N.U. en son temps et Boulevard des Templiers à la fin du siècle dernier.


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MessageSujet: Re: HAIFA   HAIFA Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 19:41

Le quartier du Carmel.

-Le gan Ahem ou le jardin de la mère est un parc public ou se trouve.
-Le musée préhistorique Beit Pinhas et son zoo.

-Le musée Mané Katz présente les toiles, gouaches, aquarelles, sculptures léguées par l’artiste juif français de ce nom. On visite le studio où ont été rassemblées les principales antiquités juives qu’il possédait.

De là on descend vers le nahal Lotem qui traverse une partie de la ville.

-Le musée d’Art japonais.

-La promenade Louis.

La famille Godmitsh dont le père est architecte avait un fils de 19 ans qui s’est tué dans un accident de voiture. Les parents de ce jeune homme étant très riches ont crée cette promenade dans le carmel français en souvenir de leur fils. L’entretien de cet endroit est également à leur charge.

Lorsque l’on regardait le Carmel de cette hauteur il y a 120 ans, il n’y avait que des pierres sur la montagne, et en bas, à la place de la tour qui abrite bientôt les bureaux administratifs de la ville, se trouvait la petite cité entourée de ses remparts.

Face à nous les bâtiments Zim (maritimes), au fond, les bateaux de la marine et de Tsahal et, entre les deux, le port. L’aménagement du port de Haïfa a malheureusement bouché l’accès à la mer pour tous les citoyens de la ville. Ils doivent se rendre sur les plages qui s’étalent à la sortie de Haïfa. Il est question, dans un lointain futur, très lointain même d’aménager un espace aux promeneurs avec des cafés et des boutiques mais avec la marine de guerre qui fait face au port ce projet paraît éphémère.

Sur la droite nous voyons la raffinerie de pétrole construite par les Anglais pour amener le pétrole d’Irak. Les Anglais ont laissé beaucoup de traces de leur présence dans la ville.

Près de la Tayelet (promenade) un canon et un pilier attenant rappellent le passage de l’empereur Guillaume II en Terre Sainte. Lors de son arrivée à Haïfa les Templiers le reçoivent et le conduisent sur ce promontoire pour découvrir ce panorama. En souvenir de son passage l’empereur érige ce mémorial. Lorsque les Anglais occupent le pays ils se battent contre les Allemands et jugent bon de détruire le mémorial allemand. Il a été restauré depuis deux ans

-Les terrasses des Bahaïs. Des terrasses construites par les membres de cette religion vue panoramique sur leurs jardins, leur temple, la ville et la baie. (deuxième accès au Temple Bahaï)

-Le jardin des sculptures. Jardin dominant la ville et la baie de Haïfa orné de sculptures en bronze d’Ursula Malbin.





-Le monastère des Carmes -Stella Marias- Eglise et exposition d’antiquités. Domaine privé de l’ordre des Carmélites. Selon la bible, dans le premier livre des :

Rois, chapitre XIX, paragraphe X, il est écrit : Que fais-tu là Elie? Il répondit « J’ai fait éclater mon zèle pour toi, Seigneur, Dieu-Cebaot, parce que les enfants d’Israël ont répudié ton alliance, renversé tes autels, fait périr tes prophètes par le glaive; moi seul je suis resté, et ils cherchent aussi à m’enlever la vie. »

Sous le cœur de la basilique se trouve une grotte dite de « l’école des prophètes »

-Le technion. Le campus regroupe un nombre important d’édifices modernes où l’on dispense l’enseignement donné autrefois au Technion de Hadar Ha Carmel. Il a ouvert ses portes en 1953-54. Il est possible de le visiter. Un centre d’accueil réservé aux touristes présente une documentation et des documents relatifs à l’ensemble des facultés.





-L’université : Fondée en 1963, inaugurée en 1970, elle est devenue autonome après avoir dépendu, pendant neuf ans de l’université hébraïque de Jérusalem. Elle domine de près de 500 mètres d’altitude la baie de Haïfa. Le musée archéologique de Réouven et Edith Hecht est une introduction excellente à l’histoire du pays.

-Nahal Ahuza. Du centre Horef, promenade de deux heures et demie dans la nature vers le nahal Ahuza. Descente vertigineuse par des centaines de marches du Carmel français jusqu’au port. Traversée d’une grande partie de la ville de Haïfa par la moshava germanit, le jardin des sculptures, le temple et les jardins Bahaï, le musée de la ville, le wadi Nisnas.



Quartier des Templiers.
L’histoire des Templiers commence à la fin du 19ème siècle, en 1869, avec le mouvement religieux chrétien dont le but est de réunir en Terre Sainte les membres de cette secte. Ils prétendent être les véritables successeurs des terres d’Israël puisque que les Juifs ont trahi Jésus. Leur aspiration est de créer dans le pays un centre spirituel qu’ils appellent Temple (sanctuaire) d’où leur dénomination de Templiers. Ce sont des protestants, agriculteurs et grands bâtisseurs.

Les premières personnes de cette secte arrivent au pays et fondent la colonie allemande de Haïfa



Visite de la ville.



Les plages de Bat Galim, Dado, Zamir et Carmel sont accueillantes, aménagées et confortables.



Le quartier du port.



-Le musée du train se trouve dans un bâtiment datant de la période turque. Il retrace l’histoire du train israélien depuis sa création en 1888. Expositions de locomotives de périodes différentes.

-L’usine Shemen. Dans l’enceinte de l’usine se trouve le musée qui retrace l’utilité de l’olivier à l’époque ancienne selon les coutumes juives. Le début de l’industrialisation et de l’automatisation. L’industrie de l’huile dans la nourriture aujourd’hui.

Dans la salle voûtée, l’exposition développe la technologie de l’industrie de l’huile de ses débuts jusqu’à nos jours. La salle aux piliers est celle de l’utilisation de l’huile dans les temps anciens aussi bien pour les sacrifices que pour l’éclairage ou la cuisine.

Dans la salle portant le nom de Nahoum Vilboch, pionnier industriel juif de l’huile, est présentée la modernisation de l’industrie.

Dans le jardin du musée se trouve une reconstitution de pressoirs d’olives; le premier de la période byzantine, un autre traditionnel du début du 20ème siècle, un pressoir de la ville philistine d’Ekron (un des 116 qui se trouvaient dans cette ville).



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MessageSujet: Re: HAIFA   HAIFA Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 19:42

La haute tour du Dagon. Ce silo à grains comme son nom hébreu l’indique – Dagan grain de blé - a une capacité de 100.000 tonnes. La façade emprunte les éléments de sa décoration à l’Orient. Inauguré en 1955, l’édifice abrite au pied de sa tour un musée qui retrace l’histoire du stockage et de la distribution du grain depuis les temps bibliques. Une collection archéologique présente des jarres, des silos de l’ancien Israël, des pièces de monnaie, instruments aratoires utilisés à l’époque de la bible. Des maquettes expliquent le fonctionnement électromécanique du silo actuel.

-Le téléphérique nous conduit du bas de la ville jusqu’au quartier de Stella Marias. Vue panoramique.

-La grotte du prophète Elie. Elle apparaît au pied du promontoire du Carmel. C’est ici que le prophète, fuyant le roi Achab, se serait réfugié. On l’appelle aussi la grotte des prophètes car ELIE y enseignait ses disciples au 9ème siècle avant notre ère. Une légende peu ancienne prétend que la Sainte Famille s’y serait reposée à son retour d’Egypte. Au 13ème siècle des ermites qui créèrent l’ordre des Carmes y vécurent.

-Face à la grotte du prophète Elie deux musées. Le premier est le musée de l’immigration illégale. C’est l’histoire d’un bateau clandestin AF-AL-PI-HEN (Tout de même) qui a forcé le blocus britannique à l’époque du mandat. Il retrace à la fois l’épopée des hommes qui ont forcé le blocus et celle de la marine de guerre israélienne depuis la proclamation de l’indépendance.

-Le deuxième musée, tout près du premier est le musée national maritime : Il offre une centaine de modèles réduits de haute qualité, un raccourci de l’histoire de la navigation en Méditerranée, en mer rouge et dans l’océan indien couvrant 5.000 ans.

-Le tel Shikmona. Emplacement d’un village de pêcheurs phéniciens. En 117 avant notre ère un roi d’Egypte livra bataille à Alexandre Jannée. Au 2ème siècle Rabbi Shim’on Hashikmoni (qui donna son nom au lieu archéologique) disciple de Rabbi Akkiva y vécut. On prélevait la dîme sur les fruits du sycomore en raison de l’excellence de leur saveur. Des vestiges de construction de l’époque du premier temple et des Séleucides ont été mis à jour. De nombreux vestiges (jarres, fioles pour onguents et objets destinés à la beauté féminine ont été trouvés sur place et sont exposés au musée de la ville.





-Wadi Nisnas. Quartier arabe chrétien très caractéristique. Sur ses toits nombreuses sculptures dont une représente les trois religions du monothéisme.






Monastère des Carmes.

Au sud de Haïfa, sur la partie inférieure de la pente Ouest du Carmel qui est en roche crayeuse coule le nahal Siah. Dans cette partie du Kenion, prés du lit de la rivière, dans un coin, des ermites de l’ordre des Carmes ont élevé un monastère au 13ème siècle. Ils s’installent sur ces lieux lorsque l’armée de Saladin arrive sur le mont Carmel, près de la grotte dénommée grotte du prophète Elie et détruit un premier monastère. C’est l’une des premières fondations chrétiennes du temps des croisades le monastère était consacré à sainte Marguerite.





Cependant, bien avant, pendant plusieurs années, le nahal a été utilisé par des moines solitaires qui vivaient dans des grottes isolées.
Un peu plus loin se trouve la source Ein Messotétim que les moines nommaient wadi Siah : la vallée des martyrs car ils furent attaqués à maintes reprises par les Sarrasins et beaucoup d’entre eux moururent comme martyr pour leur foi. En 1921 les moines furent forcés de quitter la Terre Sainte.

Sur la droite des arbres fruitiers rappellent l’époque célèbre où les moines vendaient leurs fruits délicieux.

Du premier monastère (1206-1214) il ne reste que les vestiges du bâtiment central : l’église. Du coté Ouest, sur la pente du nahal on voit encore des ruines du mur ouest du monastère, il servait de parapet entre le wadi et le monastère.

Les vestiges des pressoirs découverts dans les proches environs ont été utilisés par les moines pour la préparation du vin.

Le monastère a existé à peu près un siècle jusqu’à ce que les musulmans le détruisent et avant l’installation des croisés.


Visite du quartier Adar
Le premier quartier juif de Haïfa.
C’est grâce aux Templiers que nous avons de belles avenues dans la ville comme le Boulevard Carmel, rebaptisé Ben Gourion, avec ses 33 mètres de largeur. Avant l’arrivée des Templiers, Haïfa était une toute petite ville entourée de remparts. Le quartier Adar a été construit en 1940. Il est maintenant protégé par la société. « Shimour et Chikoune » (protection du bâtiment)

Au numéro 12 de l’avenue Ben Gourion se trouve la maison de Shumakher Gottlieb occupée plus tard par Sir Oliphand. Un peu plus loin sur la gauche, nous trouvons l’entrée du wadi Nisnas.

Hertzl, dans son livre « terre neuve ancienne » décrit très bien ce que sera la future ville. Le visionnaire imagine la ville telle qu’elle est aujourd’hui avec son port et la zone industrielle dans le bas de la ville, les maisons et les jardins sur les hauteurs. Lors de la deuxième Alya, les Juifs débarquent à Haïfa et s’installent dans le centre, au quartier Adar. On est en 1908, le quartier grandit, le Technion et le quartier Géoula voient le jour.

Après la première guerre mondiale, les Anglais agrandissent le port pour en faire le plus grand port du Moyen-Orient. Ils lui donnent le nom de Comité d’Adar Acarmel.

La ville de Haïfa se trouve sur les pentes du Carmel, elle se compose de trois parties : la chaîne du Carmel, la ville basse et Adar Acarmel. Le premier quartier juif de la ville s’est construit autour de la rue Herzl. En 1834, un Anglais débarque du port et voit deux hommes converser devant la porte de la ville, il leur demande alors où est la ville de Haïfa et à sa grande surprise il voit une enceinte avec quelques maisons !... c’était alors toute la superficie de la ville. Jusqu’en 1860, personne ne pensa sortir des remparts pour y habiter.

L’architecte Koffman bien connu à Jérusalem et à Nahallal, entreprend ici, la construction de nouveaux quartiers en 1924. Tout comme en Europe, les maisons seront entourées de 2/3 de leur superficie par des jardins, c’est une loi anglaise qui sera respectée très longtemps. Ainsi les quartiers d’Herbert Samuel, Newe Shaananim, Bar Galim et Acarmel sont fondés ainsi que le jardin Benyamin, dons de Baron de Rothschild. L’architecte Berval construit au milieu de ce jardin un salon de thé où toute la classe mondaine se retrouve. C’est l’endroit le plus apprécié de la ville où, aux sons d’un orchestre, les gens viennent danser. C’était l’occasion de mettre de jolies toilettes avant de s’y rendre. On est au début des années 24. Face au salon de thé, le théâtre de la ville.

En 1929, puis en 1936 et 39 les émeutes des Arabes débutent et on commence à construite des centres commerciaux dans le quartier d’Adar pour que la population ne prenne pas de risques à faire ses courses dans le quartier du port. Alors, tout ce quartier qui contenait plus d’espaces verts que d’habitations se transforma petit à petit en quartier commercial.

Dès les années 60-70, la classe supérieure de la ville change d’appartements pour monter sur les hauteurs du Carmel, plus on est riche, plus on monte ! L’Alya des Russes est massive à Haïfa, ils empêchent d’autres Arabes de s’y installer.

Avant la période du mandat britannique Haïfa comptait moins de 20.000 habitants, en 1948, 30 ans plus tard on en comptait 140.000, moitié Juifs, moitié Arabes. Pendant la guerre de 48, Tsahal encercle en deux jours les Arabes de la ville et à la fin de la guerre d’indépendance il ne reste plus que 5.000 Arabes à Haïfa. Aujourd’hui la ville compte 230.000 habitants dont 75.000 Olim Hadashim et seulement 10% d’Arabes soit 30.000. Les Russes ont formé la plus grande Alya dans la ville depuis 10 ans.



Rue Ménahem Ussiskhin. Comme son nom l’indique un des membres de Hovévéi Tsion (Organisation des Amoureux de Sion) a aussi acheté une maison à Haïfa dans la rue qui porte son nom (il en a une à Tel-Aviv bien que travaillant à Jérusalem)

Toujours selon la loi britannique, en plus 2/3 de d’espaces verts autour d’une construction, la façade doit être recouverte en pierre de taille, tout comme à Jérusalem, ceci entre 1924 et 1929.

En 1929, l’usine Nesher ouvre ses portes et là les Juifs se trouvent devant un problème. Si on ne construit pas les maisons en béton, l’usine n’aura ni rentabilité, ni ouvriers. La direction se tourne vers les Anglais pour trouver une solution avec eux. Il est déclaré alors officiellement que seule la façade devra être construite en pierre de taille. Dans les années 30, en Europe, l’art nouveau apparaît. En Allemagne l’école d’architecture et d’arts Bauhaus ouvre ses portes et lorsque qu’elle fermera ses portes en 1933 les élèves viendront s’installer au pays. C’est un nouveau style de construction qui apparaît en Israël et bien sûr à Haïfa. Le style est totalement différent et des maisons orientales qui ont des arches, des angles, des fioritures de partout, on se retrouve maintenant avec des lignes droites.

Au numéro 5 de la rue Jérusalem, existe un bel exemple de maison en pierres de taille, c’est celle du peintre Meirowitch qui vécut ici dans les années 50 avec sa femme Yéhoudit, écrivain qui écrivit entre-autres : Rue des marches faisant allusion à la ville de Haïfa. La famille a eu beaucoup d’ennuis avec son toit et chaque année ils devaient faire appel à des ouvriers arabes qui leur sabotaient le travail volontairement afin de revenir l’année suivante, pour gagner de l’argent, ceci pendant plusieurs années de suites.



Le centre Castra.

Il porte le nom d’un site archéologique fouillé il y a 5 ans lors des débuts des travaux d’un tunnel qui devait traverser la ville pour arriver au carrefour Tsheik-Post. Castra fut une très grande ville prospère durant la période byzantine, du 4 au 5ème siècle jusqu’à la conquête musulmane au 7ème siècle de l’ère chrétienne. On y a découvert plusieurs habitations dont plusieurs très cossues, des puits, des canalisations, des pressoirs à vin, des pressoirs d’olives, des réservoirs artificiels, deux basiliques avec des parterres de mosaïques colorées. La ville industrielle comprenait 14 pressoirs à vin qui donnaient 200.000 litres de vin par cycle et 11 pressoirs à huile qui fournissaient 8.000 litres d’huile d’olives. On suppose que la majorité de cette production était expédiée par terre et par mer. Les objets les plus précieux ont été déposés au musée Rockefeller à Jérusalem.
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MessageSujet: Re: HAIFA   HAIFA Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 19:43

Face à ces vestiges recouverts, un grand centre d’arts s’est ouvert l’année dernière. A l’entrée une sculpture ressemblant à un totem représentante l’histoire de Hag Gadia. Face à elle un immense amphithéâtre où sont donnés des spectacles en plein air. Une série de peintures a été faite par Eric Brauer dans son atelier d’Atlit et a été posée au-dessus de l’entrée du centre. Au milieu une immense peinture sur la création, à sa droite plusieurs peintures des divers versets du pentateuque et à sa gauche des peintures représentant la période des Juges.

A l’intérieur, le plafond du centre est exceptionnel par sa lumière et son art. C’est grâce à une technique de béton mouillé dont Brauer garde le secret que nous avons l’impression que la salle est éclairée par la lumière du jour. Cette peinture, de couleurs bleue et blanche uniquement représente l’histoire de Salomon.

Dans le centre plusieurs galeries de peintures et sculptures dont la principale contient quelques objets trouvés dans le site archéologique mitoyen. Le centre n’a malheureusement guère de succès auprès du public aussi quelques magasins commerciaux commencent à y voir jour.



Les femmes célèbres de la ville.

Augusta Victoria.

Lors de son arrivée dans le port de Haïfa en 1898 les Templiers reçoivent l’empereur allemand Guillaume II et sa femme ; ils les conduisent sur le promontoire de la promenade Louis pour leur faire découvrir le splendide panorama et en souvenir de leur passage ils érigent un obélisque. En son honneur l’adjoint du consul turc donnera le nom d’Augusta Victoria, impératrice d’Allemagne, au bosquet de pins et de caroubiers qui se trouve près de ce mémorial sur les hauteurs de la ville.

Guillaume II participera à la rencontre entre Hertz et son adjoint et le gouvernement turc qui siégeait alors dans le pays. Le deux novembre 1917, 18 ans exactement après le rendez-vous d’Herzl et de Guillaume II a eu lieu la déclaration Balfour



Keller, adjoint au consul allemand en Israël et futur consul, reçoit des terres pour ses besoins sur les hauteurs du Carmel. Pendant plus de 20 ans, les Français qui occupent le Carmel à la hauteur du monastère Stella Maria se battront contre les Allemands pour construire des routes parcourant la ville. En fin de compte les Français devront dédommager les Allemands de la somme énorme de 17.000 francs de l’époque pour la construction des routes de la moshava germanique.

La femme Fonvervat : Le couple Fonbervat arriva en voyages de noces en Israël pour visiter le pays. Lors de leur voyage entre Nazareth et Jérusalem le mari meurt soudain d’une crise cardiaque. Sa femme, seule, perdue, ne parlant pas la langue du pays se retrouve en pleine détresse. Elle se tourne alors vers les Templiers de la ville de Haïfa pour chercher du secours. Elle trouve en leur communauté aide et compassion et la communauté accepte de payer l’enterrement de son mari qui à l’époque leur coûta 7.000 dollars. De retour chez elle, elle demande aux Templiers de lui construire une maison pour avoir un pied à terre en Israël et elle leur fait don d’une belle somme d’argent pour les dédommager des frais causés par l’enterrement. Ils acceptèrent de lui construire une maison où elle ne vint qu’une fois par an. Cette maison à été la première maison du quartier du Carmel à part l’hôtel qui existait déjà, ce sera le futur quartier des Templiers. Les Arabes appelaient sa maison « la maison de la Dame »


Le deuxième bâtiment construit par l’architecte Bervald sera le deuxième hôtel pour les pèlerins protestants.

Sur 20.000 croyants protestants 1900 seulement vinrent s’installer au pays.



Léa Gottberg
En 1930 Keller vend à Ruppin la maison et ses terres que Léa et Itsrak Gottberg lui rachèteront en 1920. Là ils recevront tous les artistes et la bohème de la ville et l’endroit sera très recherché.











Rachel.
Lors de leur Alya Rachel, avec l’argent de son mariage en 1918 fonde à Vilna une maison d’études juives non connue du gouvernement.

C’est grâce au Templier Schumarrer que nous devons les fouilles du Tel Megiddo. Architecte et archéologue il s’installe dans la maison de Rachel, plante beaucoup d’arbres fruitiers autour de sa nouvelle demeure. De ses neuf enfants, une seule restera au pays et finira ses jours dans un hospice de vieillard où elle écrira un livre sur sa jeunesse. Bien que le livre ait une tendance très chrétienne, il retrace exactement l’ambiance de ce nouveau quartier des Templiers à Haïfa.










Komera.
Schneider Komera construira un hôtel pour les pèlerins en 1893 mais le bâtiment est laissé à l’abandon car personne n’y arrive. Francis Newton le rachète et en fera un centre missionnaire pour arabes et chrétiens, les missionnaires traversèrent toute la Galilée pour influencer la population ; elle et sa sœur étaient contre le sionisme. En 1914, elle retourne en Allemagne pour un voyage de courte durée mais au moment où elle décide de rentrer au pays, c’est la première guerre mondiale et les Anglais lui refusent l’entrée au pays.

C’est James Rothschild de la société Pikai qui, en 1948, rachètera le local pour en faire un centre de communauté juive. Le destin joue souvent avec les divers bâtiments construit dans le pays, car celui là aussi passa d’un centre chrétien à un centre juif.

Face à cette immense bâtisse, un bosquet a été planté à la mémoire de la reine Victoria mais il a changé de nom pour prendre celui de Mania Shohat. Aujourd’hui le bâtiment sert de cinémathèque.



Gallerie Yos.

L’artiste s’est installée dans une des maisons des Templiers qu’elle a restaurée. Elle expose ses œuvres ainsi que celles d’artistes de la ville. Elle fait beaucoup d’objets en verre.


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MessageSujet: Re: HAIFA   HAIFA Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 19:44

Nous sommes reçues par Emouna, une employée qui travaille au service des relations publiques et qui nous fait visiter l’hôpital.

Sur la pelouse de l’hôpital une sculpture d’un artiste mexicain, Nirman, représente une colombe.

L’hôpital Shaaré Tsédek est la première institution médicale qui a été construite en dehors des murs de la vieille ville il y a plus de cent ans. « תרלג » Avant elle, un dispensaire existait dans la vieille ville et dès 1902 l’institution a été transférée dans la nouvelle ville, rue Yaffo. A ces débuts Shaaré Tsédek a surtout été au service de la fidélité, de loyauté et du dévouement important pour le pays. L’hôpital a la caractéristique de conserver la loi et les règles d’exactitudes religieuses.

Le bâtiment, construit en 1916 dans le quartier de Romema, rue Yaffo, servi tout d’abord d’école d’infirmière ; aujourd’hui il est occupé par l’office de la radiodiffusion. Un couloir a été aménagé spécialement pour amener les bébés directement de la salle d’accouchement au service de réanimation et dans une salle simulatrice. Cette dernière sert à la nouvelle maman qui a des problèmes à la naissance de son bébé ; elle peut y dormir et on la guide, on la soutient et on l’aide quelques jours jusqu’à ce qu’elle prenne de l’assurance. Il y a dix salles individuelles d’accouchements toutes à la pointe du progrès.
Du huitième étage nous accédons à une terrasse où une vue panoramique sur Jérusalem s’offre à nos yeux. Près d’elle la synagogue de l’hôpital est l’une des plus ancienne de Jérusalem.


Entre les années 1906 et 1976 Zalma Méïr a été infirmière à l’hôpital Schlomo Ayana à Hambourg. (Schlomo Ayana était l’oncle du poète Ayana qui a écrit un chant sur cet hôpital).




C’est un juif religieux de Hambourg qui décida de financer la construction de l’hôpital. Il fit venir tous les matériaux d’Allemagne et les ouvriers arrivaient à dos de chameau de la vieille ville pour y travailler.
En 1902 l’hôpital a ouvert ses portes à tous les malades, Juifs et Arabes. Il contenait alors 12 lits contre les 20 qui étaient prévus. En 1978 il y eut 270 lits et ils transférèrent l'hôpital dans les bâtiments actuels. Après l’holocauste la même communauté fit un don pour de nouveaux locaux.

Ils commencèrent par construire trois bâtiments en alignement (rakevet) et plus tard un immeuble de 10 étages.

Le ministère de la santé donna la permission d’installer que 500 lits sur 8 étages. Les deux derniers étages restèrent vides jusqu’à ce qu’ils obtinrent une nouvelle permission qu’ils attendirent six mois, le dixième étage est réservé aux opérations du cœur. L’hôpital a l’exclusivité de ces opérations.

Etant bâti sur une colline, l’entrée du bâtiment se trouve déjà au niveau du quatrième étage. Les trois premiers étages sont donc souterrains et servent uniquement d’abris en cas de guerre, de centre d’approvisionnement et de service d’urgence. Sur le parking extérieur des douches sont installés en permanence en cas d'une éventuelle guerre contre les gaz.

Nous montons au dixième étage qui est desservi de la manière suivante : au milieu l’accueil et les soins extérieurs, à gauche le service des opérations du cœur, à droite le service de cardiologie. Ce service contient des chambres individuelles tandis qu’en face, les opérés du cœur sont dans une seule grande pièce pour permettre une évacuation rapide en cas d’urgence. Ce service contient une salle de musculation avec des monitors et des infirmières de garde.

Dans la salle d’attente un grand tableau mural représente 32 versets bibliques qui ont tous rapport avec le cœur et qui forment un cœur. En gémattria le mot lev représente le nombre 32.

Le neuvième étage est celui de la maternité. Cet hôpital compte le plus grand nombre de naissances de tous les hôpitaux du pays. L’organisation est la même qu’à l’étage supérieur c’est à dire qu’en face des ascenseurs se trouve l’accueil et les cabinets médicaux des soins journaliers. Ici le plafond est très adapté au service car il est parsemé de plusieurs symboles en verre coloré ou l’on peut deviner : un soleil, un embryon, un sperme, un stérilet,
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MessageSujet: Re: HAIFA   HAIFA Icon_minitimeLun 30 Juil 2012 - 19:45

Ce n’est qu’en 1913 que Zalma obtint le premier diplôme d’infirmière en tant que Juive en Allemagne.
En 1916, lors des événements de la première guerre mondiale elle quitte l’hôpital et fit son Alya ; elle y arriva en décembre de la même année.


Le docteur Valed arriva en Europe pour trouver une infirmière principale qui travaillerait dans son hôpital. Il visita plusieurs hôpitaux dont l’hôpital de Schlomo Ayana. Là, il y rencontra Zalma.

Le docteur Valed arriva au pays au 1919, commença à travailler dans la vieille ville et il eut l’honneur de recevoir Théodore Herzl et l’empereur Guillaume II. Ensuite le docteur Valed partit pour la Hollande et l’Allemagne afin d'btenir des fonds pour construire une nouvelle aile à l’hôpital. Il réussit à mettre son projet à exécution et l’hôpital s'agrandit grâce à un ingénieur allemand qui était alors au pays. En 1902 le bâtiment fut terminé et il fut inauguré officiellement. C’est le premier hôpital juif qui concorde aux lois qui existaient alors en Palestine.

Shaaré Tsedek est un hôpital privé, religieux, puisqu’il fournit que des repas Glatt-casher et qu’il n’accepte pas d’avortements provoqués
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