MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 Les déportés du camp de concentration.

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Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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MessageSujet: Les déportés du camp de concentration.   Les déportés du camp de concentration. Icon_minitimeSam 12 Nov 2011 - 20:19

Prisonniers allemands

Prisonniers politiques et religieux

L'éventail des prisonniers politiques, qui portent un insigne rouge sur leur uniforme, est très large : sociaux-démocrates, communistes, syndicalistes, libéraux, démocrates, pacifistes, religieux catholiques et protestants, mais aussi des revendicateurs, des objecteurs de conscience, voire des membres du NSDAP. La durée de leur détention varie de quelques mois à plusieurs années pour ceux qui voient leur détention préventive prolongée en emprisonnement pour haute trahison ou pour les parlementaires (18 députés internés jusqu'en 1942).
Le 1er juillet 1937 les politiques représentent 21 % des effectifs (1 621 sur 7 723 prisonniers). Les membres du Parti communiste d'Allemagne forment à cette date la majorité des prisonniers politiques.
De 1938 à 1939, la majorité des internements est liée aux préparatifs de guerre. Ce sont alors des objecteurs de conscience qui sont internés, mais aussi d'anciens membres du KPD, du SPD, des syndicats et de partis du centre.
Les Témoins de Jéhovah, qui par conviction religieuse, refusent d’accomplir le service militaire et de prêter serment de fidélité au régime sont aussi internés ; ils portent un insigne violet. Ils sont 477 en décembre 1938, entre 250 et 300 à partir de 1940.

Criminels de droit commun (BV)

Ce sont des personnes antérieurement condamnées à plusieurs reprises pour des actes criminels et détenues par prévention. Ils portent un insigne vert. À Buchenwald, se trouvent, parmi eux, des criminels violents et dangereux qui marquent l'atmosphère du camp. Ils perdent leur influence en 1941, les détenus politiques prenant le dessus.

« Réfractaires au travail » (ASR)

Ce sont des hommes aptes au travail qui ont refusé à deux reprises une proposition d’emploi sans raisons valables ou qui ont accepté un emploi mais après une courte période ont démissionné sans motifs valables : mendiants, sans-abri, alcooliques, vagabonds. Les premiers internés de ce type entrent au camp de Buchenwald dans la dernière semaine de 1938 ; l'effectif s'accroît alors de 4000 nouveaux travailleurs forcés pour la construction du camp.

Juifs

Parmi les 2 378 hommes qui entrent à Buchenwald entre le 14 et le 19 juin 1938, on dénombre 1 256 Juifs. L’Action-juin est la première arrestation massive de Juifs en Allemagne et en Autriche, en liaison directe avec la politique d’émigration forcée des Juifs de 1938.

Homosexuels

Pour les nazis qui affirment que la reproduction est le seul but de la sexualité, l’homosexualité ne constitue pas seulement une atteinte à la normalité, mais surtout une menace biologique pour la communauté du peuple. En faible nombre (30 en 1938, 189 en 1944), les homosexuels restent isolés et bannis au sein de la communauté des prisonniers.

Roms

Des centaines de Roms sont amenés à Buchenwald à la suite des arrestations massives de juin 1938 et sont classés par les SS dans la catégorie ASR. Beaucoup meurent des violences quotidiennes et du travail forcé. Dès leur arrivée en juin 1938, ils sont publiquement fouettés ou maltraités. Un tiers d’entre eux meurt pendant l’hiver 1939-40. À partir de 1940, les SS les envoient au camp de Mauthausen pour les faire mourir dans la carrière.

Autrichiens

Les premiers prisonniers étrangers, quoique déportés en tant que Reichsdeutsche (« Allemands du Reich »), sont des Autrichiens amenés à Dachau en septembre 1938. Début octobre 1938, les prisonniers arrivent de la prison de Vienne, avec parmi eux des hauts fonctionnaires.

Prisonniers espagnols

638 républicains espagnols déportés à Buchenwald étaient des combattants faits prisonniers alors qu'ils avaient rejoint la Résistance en France. Parmi eux, l'écrivain Jorge Semprun, qui rend compte dans l'ouvrage L'écriture ou la vie de son « expérience de la mort » et de sa difficulté à témoigner.

Prisonniers des pays occupés

Le nombre des prisonniers de Buchenwald est multiplié par dix d’avril 1942 (environ 8 400 prisonniers) à la fin septembre 1944. À partir de 1943 (?), le camp est habité par deux grandes catégories de prisonniers : les travailleurs contraints d’Union Soviétique et de Pologne, et les prisonniers politiques de l’Europe occupée. Plus de la moitié des prisonniers de Buchenwald ont en décembre 1944 moins de vingt ans.

Prisonniers du Protectorat de Bohême-Moravie (1939)

Fin septembre 1939 arrivent de Dachau 700 prisonniers provenant de Tchécoslovaquie occupée (la partie ouest, rebaptisée « Protectorat de Bohême-Moravie », la Slovaquie devenant indépendante). Les mesures répressives instaurées en 1942 après l’attentat réussi contre Reinhard Heydrich font passer le nombre de Tchèques de 600 à la mi-1943 à 5 000 en octobre 1944. 773 des 7 800 Tchèques internés mourront à Buchenwald.

Polonais (1939)

Plus de la moitié des 4 514 Polonais internés à Buchenwald jusqu’à la fin 1941 sont arrêtés dès le début de l’occupation en septembre 1939. Beaucoup d’entre eux meurent lors des premiers mois, d’autres partent début mars 1940 pour Mauthausen. Considérés comme race inférieure ils sont tolérés tant qu’ils peuvent travailler. En avril 1944, ils sont 22 120 (?).

Prisonniers de guerre (1940)

Une place spéciale parmi les prisonniers étrangers est tenue par les prisonniers de guerre livrés par la Wehrmacht en vue d'exécution. Le 18 avril 1940, la Gestapo de Kassel livre 56 prêtres officiers polonais.

Hollandais (1940), Belges et Luxembourgeois

À la déportation de 232 otages hollandais, dont 14 femmes conduites au camp de Ravensbrück les 21 et 22 juillet 1940, s'en ajoutent 124 autres jusqu’en octobre 1940 . Ils bénéficient de conditions de détention spéciales : ils sont isolés, peuvent recevoir des colis et ne travaillent pas.
Suite à la mort d'un policier allemand, 400 hommes juifs de 25 à 30 ans de Rotterdam et Amsterdam sont déportés. 389 entrent à Buchenwald le 28 février 1941. Les conditions des juifs hollandais sont insupportables.
Les premiers Luxembourgeois de Buchenwald sont 26 membres de la police volontaire qui en août (?) se sont refusés à combattre les partisans.
L’augmentation du nombre d'internements de Belges et de Hollandais en 1944 tient avant tout à l’intensification des mesures de représailles de la police pour combattre la résistance. Le 15 novembre 1944 2354 Belges, 595 Hollandais et 82 Luxembourgeois se trouvent dans le camp.

Yougoslaves et Croates (été 1941)

Dans les statistiques du camp, les SS font une différence entre les Yougoslaves et les Croates. Les premiers Yougoslaves arrivent durant l’été 1941. Ils restent isolés. Un transport de Flossenburg en octobre 1943 fait passer leur effectif à 759. À la mi-juin 1944, 575 Yougoslaves et 327 croates se trouvent à Buchenwald.

Prisonniers civils d’Union soviétique (1942)

De la mi-1942 au début 1943, la Gestapo de Thuringe, Hesse, Saxe et Rhénanie interne 400 travailleurs forcés soviétiques. Ils sont particulièrement mal traités par les SS et subissent des privations de nourriture. Ils sont quasiment tous affectés au commando X, le commando chargé de la construction des usines d’armement du camp ou à la carrière. La mortalité est telle que les SS renoncent à enregistrer officiellement leur décès. Ils seront plus de 17 000 au total.

Français (1943)

Parmi les prisonniers de près de 30 pays, les Français constituent, au début de 1944, le groupe le plus important. Dès le 10 avril 1942, l’état-major militaire en France décide, sur un ordre d’Hitler, que "pour chaque attentat, en plus de l’exécution de certaines personnes, 500 communistes et juifs seront à remettre au Reichsführer et chef de la police du Reich pour être déportés“. Internés à Compiègne, environ 50 000 personnes partent pour Auschwitz et à partir de 1943 pour d’autres camps, dont Buchenwald : tous ne sont pas communistes. De juin 1943 à août 1944 arrivent 10 convois transportant plus de 13 000 prisonniers. Au total le nombre des Français déportés à Buchenwald est estimé à 25 000. De plus, environ 1 000 Français se trouvent dans des commandos extérieurs. Ils jouent un rôle significatif dans la résistance des prisonniers étrangers.

Italiens (septembre 1943)

Les premiers Italiens de Buchenwald arrivent de la prison de Sulmona près de Rome après le cessez-le-feu signé entre les Italiens et les alliés en septembre 1943. En 1944, ont lieu des transports de prisonniers politiques venant en particulier de la prison La Risiera à San Sabba près de Trieste. De juin à novembre 1944, les SS internent 1 290 Italiens à Buchenwald. D’autres Italiens notamment ceux ayant participé à la guerre d’Espagne dans les Brigades internationales arrivent dans les transports de Compiègne. Environ un tiers des 3 500 italiens déportés meurent à Buchenwald .

Étudiants norvégiens (novembre 1943)

Le 30 novembre 1943, environ 1 250 étudiants de l’université d’Oslo sont arrêtés et internés dans un camp en Norvège. Comme ils ont protesté contre la nazification de l’université, ils doivent servir d’exemple pour le programme de rééducation. 348 sont conduits à Buchenwald. En juillet 1944, le premier étudiant quitte Buchenwald, le dernier partira en octobre. 17 d’entre eux sont morts.

Militaires alliés (août 1944)

En août 1944, le commandement de la police de sécurité en France, ordonne de vider les prisons parisiennes et le camp de Compiègne des prisonniers alliés s’y trouvant. La majorité des prisonniers sont déportés le 20 août 1944 à Buchenwald. Parmi eux 167 pilotes abattus en France dont 82 américains, 48 Britanniques, 26 Canadiens, 9 australiens, 2 Néo-zélandais et 1 jamaïcain. Parmi les prisonniers qui arrivent le 17 août 1944 se trouvent aussi 37 membres des services secrets, arrêtés en France. Le Bureau central de la Sécurité du Reich ordonne pour eux „ un traitement spécial“. De début septembre à la mi-octobre, 34 d’entre eux sont pendus dans la cave du crématorium. Seuls trois pourront être sauvés.

Policiers danois (septembre 1944)

Les militaires allemands commencent à craindre la police danoise vers la fin de l’été 1944. Le 19 septembre 1944 à 11 heures les Allemands pénètrent avec violence dans les préfectures de police de tout le pays. Les policiers arrêtés sont envoyés à Neuengamme en octobre 1943 puis à Buchenwald (block 57 du petit camp). 60 meurent à Buchenwald.

Enfants

Dans le camp, il y a des enfants dont la présence est officielle, des enfants polonais, car nés non-juifs dans les camps, des enfants déportés avec leurs parents venus des ghettos et des camps de travail, enfants qui arrivent avec les marches de la mort fin 1944-1945.
Les « triangles rouges » qui appartiennent à la résistance politique, surtout communiste, du camp comme Walter Bartel, Wilhelm Hammann, Franz Leitner, Robert Siewert, Willi Bleicher, Vladimir Kholoptchev, Iakov Goftman, Piotr Avdeïenko et Gustav Schiller, ont supplanté les « triangles verts » et s’efforcent de protéger les enfants et les adolescents. Ils les rassemblent dans la baraque 8 et dans la 66 du petit camp, ou les dispersent dans les baraques des « politiques ». À la libération un millier d'enfants est encore en vie.

Prisonniers de haut rang

À Buchenwald, hors de l'enceinte du camp des déportés, se trouvaient des villas où une cinquantaine de personnalités, dont les Français Léon Blum et Georges Mandel, ont été internés dans des conditions très différentes de celles des déportés du camp de concentration.
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