Nos enfants et petits enfants, n'ont pas grandi comme nous.
Mon père et ma mère, nous donnaient des punitions, les prof. nous donnaient des punitions, on a reçu des gifles de mon père, et des coups de règles sur les doigts de quelques profs, si on était un mauvais élève on redoublait la classe, aujourd'hui tout ça est, histoire ancienne, les nouvelles génération n'ont peur ni des parents ni des profs.
Qui ne se souvient d’un méchant professeur acariâtre, ou d’un brave et gentil condisciple qui pouvait être la risée ou la tête de turc de toute une classe.
Les cancres, par malheur, portent souvent un nom ingrat, doublé d’un physique qui prête aux sarcasmes. Autant d’éléments qui en font d’emblée les parfaites victimes expiatoires. Dès l’abord, au premier jour de septembre, on ne sait très bien pourquoi, la classe entière est pliée de rire, jusqu’au sanglot compulsif.
Plus aujourd'hui.
Aujourd'hui, il y a une limite aux punitions, les parents ne peuvent plus donner une gifle a leur enfant au risque de se voir dans le banc des accusés et les prof., un élève qui ne fait plus ses devoir, il est ni battu a la règle en fer ni blâmé, ni il doit porter le bonnet d'âne sur la tête, au piquet dans un coin de la classe, ni épingler au dos la pancarte "JE SUIS UN CANCRE",et se promener dans toutes les classes avec cette pancarte, ni il doit écrire 1000 fois je dois bien me tenir en classe, jusqu'à ce que ces doigts ne puissent plus tenir le crayon, ou être renvoyer de l'École 3 jours pour avoir bavarder en plein cours.
Aujourd'hui pour chaque bêtises, d'abord on appelle les parents, lorsque l'enfant est hyperactif on appelle l'aide sociale de l'École avec l'aide d'un psychologue.
Soly Anidjar