MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR
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MAROC PAYS QUI M'A VU NAITRE PAR SOLY ANIDJAR

HISTOIRE DES JUIFS DU MAROC-CASABLANCA-RABAT-MAZAGAN-MOGADOR-AGADIR-FES-MEKNES-MARRAKECH-LARACHE-ALCAZARQUIVIR-KENITRA-TETOUAN-TANGER-ARCILA-IFRANE-OUARZAZAT-BENI MELLAL-OUEZANE
 
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 JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON

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Soly Anidjar
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Soly Anidjar


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MessageSujet: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeLun 12 Mai 2008 - 22:06

En linguistique, le terme "judéo-arabe" regroupe l'ensemble des dialectes parlés par les Juifs sépharades et mizrahim vivant ou ayant vécu dans des pays de langue arabe, empruntant généralement la forme de l'arabe parlé dans la ou les régions dans lesquelles ces Juifs avaient résidé, et qu'ils emportaient au cours de leurs migrations; souvent incompréhensibles pour les Arabes musulmans, ces langues étaient le plus souvent transcrites en caractères hébraïques légèrement modifiés pour les accommoder au système de lecture arabe, incluant souvent les points distinguant les consonnes dans l'alphabet arabe pour noter des phonèmes inexistants en hébreu. L'alphabet arabe lui-même était assez peu utilisé.

Les langues judéo-arabes furent donc naturellement les idiomes de prédilection des auteurs juifs, tant pour une diffusion aisée auprès de leurs coreligionnaires que pour un certain secret vis-à-vis de leurs voisins. Une importante partie d'ouvrages rabbiniques fut originellement écrite en judéo-arabe.

Sommaire
1 Histoire
1.1 Œuvres importantes rédigées en judéo-arabe
1.2 Les langues judéo-arabes de nos jours
2 Caractéristiques
2.1 Expressions usuelles dans un dialecte judéo-arabe : le judéo-marocain
3 Voir aussi
3.1 Liens internes
3.2 Liens externes



Histoire [modifier]
Les dialectes judéo-arabes (Al Yahudiyya) furent parlés dans la péninsule arabique, avant même les conquêtes islamiques. Il n'est pas certain que celles-ci aient contribué directement à leur propagation, bien qu'elles se soient accompagnées de migrations de Juifs emportant leur langage. Toutefois, les dialectes naquirent pour la plupart par adoption puis adaptation de la langue des conquérants.

Vers la fin du quinzième siècle de l'ère commune (coïncidant avec l'arrivée en terre d'Islam des Juifs d'Espagne et du Portugal), les Juifs commencent à se dissocier des Arabes, aussi bien dans la langue que dans la culture. Le judéo-arabe devient alors plus dialectal, et de plus en plus de travaux apparaissent en Hébreu.


Œuvres importantes rédigées en judéo-arabe [modifier]
Nombre de textes fondamentaux de la pensée juive médiévale furent à l'origine rédigés en judéo-arabe "classique", de même que certains ouvrages halakhiques et que certains commentaires bibliques. Ce n'est que plus tard qu'ils furent traduits en hébreu médiéval, principalement par les communautés juives provençales, en particulier celle de Lunel, et purent être lus en Europe par les juifs ashkénazes.

Parmi les œuvres les plus notables :

l'Emounot Vedeot de Saadia Gaon, son Tafsir (commentaire biblique sous forme de traduction), et son siddour (pour les portions explicatives, les prières étant rédigées en Hébreu ou en Araméen)
le Tikkoun Middot HaNefesh de Salomon ibn Gabirol, dit Avicebron
le Hovot Halevavot de Bahya ibn Paquda
le Kuzari de Juda Halevi
le Commentaire sur la Mishna, le Sefer Hamitzvot, le Guide des égarés et de nombreuses lettres et essais plus courts de Maïmonide. A contrario, son grand-œuvre halakhique, le Mishneh Torah fut rédigé en hébreu mishnique, ce qui lui fut acerbement reproché.

Les langues judéo-arabes de nos jours [modifier]
Dans les années qui suivirent la Guerre israélo-arabe de 1948, la plupart des Juifs arabophones résidant en pays arabe émigrèrent, principalement pour la France et Israël. Leurs dialectes judéo-arabes dépérirent dans ces nouveaux pays, et sont de nos jours menacés d'extinction, la quasi-totalité des descendants de ces Juifs ayant aujourd'hui le français ou l'hébreu moderne comme langue maternelle.


Caractéristiques [modifier]
À l'instar du monde arabe en général, le dialecte des Juifs arabophones variait en fonction de leur lieu de résidence, dans des proportions plus importantes que les variations entre les différents dialectes judéo-espagnols ou judéo-allemands. Par exemple, la langue des Juifs de la côte septentrionale du Maroc n'est pas un dialecte judéo-arabe mais judéo-espagnol, appelé ladino occidental ou haketia, le ladino oriental étant le ladino "classique". Les Juifs habitant la partie méridionale du Maroc parlaient une variante juive de l'arabe marocain.

Les dialectes arabes des communautés juives différaient de l'Arabe de leurs voisins musulmans :

en partie du fait d'emprunts à l'Hébreu ou à l'Araméen, principalement dans les domaines culturels et rituels, mais aussi dans la phonologie, la morphologie, et la syntaxe. Par exemple,
le ila arabe était souvent utilisé par analogie au marqueur direct hébreu d'objet ett.
des locutions typiquement arabes entrecoupées d'hébreu, comme ליגי וקת אל משיח Li iji oukt Mashiah, afin que le temps du Mashiah arrive
à l'inverse des locutions typiquement hébraïques ou judéo-araméennes entrecoupées d'arabe comme בנאדר ברק Bnadir Braq, "traduction" judéo-arabe de Bnei Brak
une prononciation de mots ou noms hébreux arabisée: Massa pour matsa (NdL: à moins qu'il s'agisse d'une conservation de la prononciation hébraïque ou araméenne antique du ,צ , la réalisation [ts] de l'hébreu moderne étant probablement une innovation européenne), Amin pour amen
une prononciation de mots ou noms arabes hébraïsée : Zenzlane pour Jenjlane, le son J n'existant pas en hébreu[1]
et d'autre part du fait de leur géographie reflétant l'histoire des migrations juives. Par exemple, le Judéo-arabe des Juifs d'Égypte, y compris des Juifs cairotes, ressemblait au dialecte alexandrin, qui est plus proche de l'Arabe maghrébin que de l'arabe égyptien. De même, l'idiome des Juifs de Baghdad ressemblait davantage à l'Arabe de Mossoul et en général des parler arabes de la vallée supérieure du Tigre et d'Anatolie, qu'à l'Arabe irakien.
Par exemple, "J'ai dit" se dit qeltu dans le dialecte des Juifs et des Chrétiens d'Irak, comme dans les parlers de la haute vallée du Tigre, tandis que les Musulmans disent gilit comme dans les dialectes bédouins de la péninsule arabique (ce phénomène s'expliquerait par une bédouinisation récente des parlers des musulmans d'Irak, tandis que les parlers des communautés chrétiennes et juives conserveraient un état linguistique plus ancien de l'Irak, marqué d'influences araméennes).

Expressions usuelles dans un dialecte judéo-arabe : le judéo-marocain [modifier]
Traduction française Translittération Judéo-marocain[2]
Bonjour šlāma שלמה
Salut à toi šlāma ʿlik שלמה עליכ
Au revoir bšlāma (ʿlik) ( בשלמה (עליכ
Merci mersi מרסי
Oui ēywa ייוה
Non lā לא
Comment allez-vous ? āš iḫbark? אשכברכ?
Bien / Pas de problème lābaš לבש
Bien, merci lābaš, mersi לבש, מרסי
Bien, Dieu Soit loué lābaš, hamdul'Illah לבש, המדול'ילה
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MessageSujet: Re: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeJeu 15 Mai 2008 - 6:57

CHERE SOLY, BONJOUR

JE VOIS QUE C'A N'INTERRESSE PAS LES AMIS

JE TE PERMET D'EFFACER CETTE "RUBRIQUE"

BIEN A TOI
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gilbert1

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MessageSujet: Re: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeJeu 15 Mai 2008 - 8:55

Tu te trompes,cher Moris,c'est au contraire très interessant d'analyser les racines de ce mot composé
absurde.Mais les opinions personnelles ne semblent pas autorisées.
Je te réserves les miennes.Tant pis pour ceux qui n'en bénéficieront pas
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benzakour
J'ecris peu mais je lis tout
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MessageSujet: JDEO ARABE   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 11:24

SHALOUM SALAM CHER MAURICE
TON SUJET EST TRES INTERESSANT ET POUR L'ENRICHIRE JE T'ES TROUVE CE SUJET :

LE JUDÉO-BERBÈRE
Haïm Zafrani

Les Juifs berbérophones des pays chleuh et tamazight avaient, avec leurs dialectes vivants et un folklore qui n'a rien à envier à celui de leurs voisins musulmans, une littérature orale traditionnelle et religieuse dont il ne subsiste malheureusement que les quelques vestiges que l'auteur du présent article a recueillis à une date récente. Dans la vallée de l'Atlas, dans le Sous et aux confins sahariens (comme aussi, semble-t-il, dans certaines contrées algériennes et tunisiennes), ils constituaient naguère de petites communautés groupées dans des mellahs et établies là depuis des siècles sinon un ou deux millénaires. Aujourd'hui, on n'en trouve guère de trace ; depuis l'indépendance du Maroc, ils ont immigré en bloc en Israël.


Laissons de côté le problème de l'origine de ces communautés et l'hypothèse très controversée de la « judaïsation des Berbères » (H. Z. Hirschberg, Histoire des Juifs d’Afrique du Nord, Jérusalem 1965, 2 tomes en hébreu, et compte rendu dans Journal of African History, VIII/3, 1966), il nous importe de savoir que le berbère a été, jusqu’à ces dernières années, l’une des langues vernaculaires des communautés juives vivant dans la montagne marocaine et le Sud du pays. La plupart d’entre elles étaient bilingues (berbéro-arabophones) ; d’autres semblent avoir été exclusivement berbérophones, comme à Tifnut ; de cette dernière catégorie, nous connaissons quelques individus isolés, immigrés en Israël et repérés à Ashkelon. (Sur la distribution géographique des communautés juives du Maroc, notamment dans l’Atlas et le Sud marocain, et sur les migrations internes de leurs populations, voir H. Zafrani, Vie intellectuelle juive du Maroc, Pensée juridique et Droit appliqué dans leurs rapports avec les structures socio-économiques et la vie religieuse…, thèse de doctorat, dactylographiée, 210-21 ; sur les Juifs du Dadès et les autres communautés berbérophones, voir ibid., 171 sqq. et, du même auteur, Pédagogie juive en Terre d’Islam, Paris, 1969, 33-8). Dans la vallée du Todgha (Tinghir), dans la région de Tiznit (Wijjan, Asaka), de Ouarzazate (Imini), à Ufran de l’Anti-Atlas, à Illigh et ailleurs, non seulement le berbère était un parler juif de communication dans le milieu familial, social et économique et dans les contacts avec les autres groupes ethniques et confessionnels, mais il constituait aussi, à côté de l’hébreu, la langue de culture et de l’enseignement traditionnel qui l’utilisait pour l’explication et la traduction des textes sacrés comme le judéo-arabe ou le vieux castillan dans les communautés de langue arabe ou d’origine hispanique ; certaines prières, les bénédictions de la Torah entre autres, étaient dites uniquement en berbère, dont le rôle est attesté dans la liturgie pascale, ainsi que nous allons le voir. Une documentation écrite et sonore sur le folklore et la vie intellectuelle de ces communautés berbérophones a été réunie : quelques textes bibliques dans leur version hébraïque et berbère, cantiques liturgiques et chants de fêtes qui marquent les grands moments de l’existence juive (circoncision, bar-mitsva, mariage, etc.) et notamment la Haggada de Pesah, la pièce la plus importante et la plus précieuse de notre collection et qui présente à nos yeux un intérêt capital pour la connaissance des traditions linguistiques et culturelles d’un monde trop peu exploré quand il en était encore temps, appartenant à une diaspora longtemps ignorée et désormais irrévocablement disparue. (Une liste de ces documents a été publiée dans H. Zafrani, Compte rendu d’enquête, dans Journal asiatique, CCLII/1 (1964) ; nous en avons recueilli d’autres ultérieurement, en Israël même).





Ce dernier document est la version intégrale en berbère de la composition liturgique que les Juifs récitent au cours de la veillée pascale et dont le thème fondamental est l’histoire de la sortie d’Égypte, accompagnée du hallel (groupe des Psaumes CXIII à CXVIII qui entrent dans la liturgie des grandes fêtes et de certains jours solennisés). C’est une traduction traditionnelle, comme il en existe en judéo-arabe ou en ancien castillan, du texte hébraïque par rapport auquel elle présente néanmoins des variantes et des nuances d’interprétation. Le texte en a été transcrit, à Tinghir, dans la vallée du Todgha à une date récente (vers 1959), en caractères hébraïques carrés munis de voyelles (on ne connaît, à ce jour, aucun autre manuscrit transcrivant un texte berbère en caractères hébraïques). Certaines ambiguïtés et bizarreries morpho-syntaxiques qui en rendent parfois la compréhension difficile, sont consécutives au procédé habituel de la traduction littérale, aux « décalques » berbères du texte hébraïque, la récitation berbère recouvrant celle de l’original hébraïque, soulignée par le même rythme et la même mélodie. La langue de notre Haggada s’apparente à la tamazight, ensemble des parles des Berabers ; elle est néanmoins caractérisée par des traits composites qui en rendent difficile une localisation précise ; elle suppose l’existence d’une langue littéraire qui n’est pas le parler d’un groupe donné, ni d’une époque déterminée (voir P. Galand-Pernet et H. Zafrani, Une version berbère de la Haggadah de Pesah, Texte de Tinhir du Todhra (Maroc), Paris 1970, Supplément au tome XII des Comptes rendus du G.L.E.C.S.).


AMITIE BENZAKOUR
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MessageSujet: Re: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 13:47

SALAAM ET BONJOUR CHER BENZAKOUR
OULD BLADI,

ET TOI CHER GIBERT

CETTE ETUDE EST SPLENDIDE ET UN AJOUT ASSEZ CLAIRE DE LA QUESTION JUDEO-ARABE(MAROCAIN) SURTOUT QUAND C'EST ECRIT PAR NOTRE HAIM ZAFRANI QUI EST TRES CONNU DANS SES OEUVRES LITTERAIRES.

JE CONCOIS QUE TU ES BIEN D'ACCORD AVEC LA PLUPART DU SUJET DIT.

ET TOI CHER GILBERT ....TON OPINION?

BIEN A VOUS ET
BONNE FIN DE SEMAINE
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MessageSujet: Re: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 19:46

Cette étude et les documents qui y sont répertoriés sont presque aussi précieux que les manuscrits de Koumran.C'est le rappel vivant de l'histoire de communautés ayant emigré certainement avant l'Exode .Pour ceux qui comme moi,croient en la mission pour laquelle l'Eternel nous a élus au Sinaï,c'est la preuve que nous avons tenté de l'accomplir,sans succès.Parce que notre foi a été probablement corrompue au contact de ceux que nous aurions dû guider.
Mais cette étude confirme ma conviction que partout,les juifs ont utilisé les langues et adopté des coutumes non juives,sans perdre leur specificité juive,et que le métissage sous-entendu dans le terme composé judéo-....
n'existe pas.
Mais encore une fois,c'est comme toute chose qui devient commune,et ce n'est pas mon opinion même partagée avec beaucoup de chercheurs qui changera les habitudes du plus grand nombre.

Bon shabbat,cher Moris,je suis désolé de ne pas partager ton goût pour la musique,mais comme on dit il en faut pour tous les goûts !!!!
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Moris Dadon
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MessageSujet: Re: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeSam 17 Mai 2008 - 20:58

BONSOIR CHER GILBERT

JE N'AI PAS COMPRIS DE QUELLE MUSIQUE TU FAIT CAS

EN TOUS CAS MES GOUTS MUSICAUX PASSENT PAR TOUTES LES FRONTIERES ET JE N'AI AUCUN CHOIX PARTICULIER
LA MUSIQUE C'EST LA MUSIQUE
J'AI GRANDIS SUR PRESQUE TOUTES LES MUSIQUES
DE L'ARABE ANDALOU/SHAABI .....AFRICAIN....MEDITERANEE....ESPAGNOLE JUSQU'A LES CHEFS D'OEUVRES CLASSIQUES
DANS MA BIBLIOTHEQUE Y'A PLUS DE MUSIQUE QUE LIVRES
QUE J'AIME BEAUCOUP LIRE SURTOUT BIBLIOGRAPHIE ET SCIENCE FICTION DE TOUT GENRE ET A DES MOMENTS LIBRES BEAUCOUP D'ENCYCLOPEDIE

BON WEEK-END
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MessageSujet: Re: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeDim 18 Mai 2008 - 16:03

Je t'ai répondu par MP
bonne journée
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Alberto Anidjar

Alberto Anidjar


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MessageSujet: Re: JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON   JUDEO-ARABE PAR MAURICE DADON Icon_minitimeMer 28 Mai 2008 - 16:11

afrite : monstre dans les récits
- agurram : saint, marabout.
- aîne el harra : le mauvais oeil
- ait : tribu
- arad : celui qui porte les invitations pour les fêtes
- baraka : bénédiction
- belgha : la babouche
- beldiyine : les juifs locaux
- chéchia : calotte
- derb : la rue, le quartier
- difa : un repas festif
- driba : la ruelle
- el-khdar : la couleur verte bénéfique
- fassi : les habitants de Fez
- foq el qbora di Ribbi...: sur la tombe de Ribbi X...
- forastera : appellation des Juifs du Maroc par les Juifs venant d'Espagne
- ghassi, le groupe, le saint
- haketiya : la langue parlée judéo-espagnole de la région de Tanger
- 'horm : l'espace saint
- lalla : femme sainte et vénérée, tsadéqéte
- la ziz Ribbi...: le bien aimé Ribbi X..
- marouf : le repas collectif pris près de la sépulture sainte ou du lieu de pélerinage
- méara : groutte ou cimetière
- mimouna : fête de clôture de Pessa'h
- mohajjir : juif converti à l'Islam
- moul et moulin : maître
- moulay : saint
- moul el blad : le saint patron de la localité
- moukhtar, le responsable d'un groupe ou d'une collectivité
- moulana yi telkoum daw fel în: que D.ieu éclaire vos yeux
- mouqaddam : le gardien d'un lieu saint
- naguid : le représentant de la communauté auprès des autorités
- ou ssaddiq liha ismâ: le tsaddiq toujours écoute
- oulad : la famille
- qassida : un chant
- salamou lik ya Ribbi...: que la paix soit sur toi, Ribbi X...
- siyid : marabout, sépulture d'un saint
- sla : salle d'étude ou synagogue
- Ssaddiq : un saint homme
- tkoune mana zékhoute torato: que soit avec nous le mérite de ses connaissances en Torah
- Tora endna ziza: que la Torah si bonne nous réjouisse
- wali : saint
- yamina aminna: notre bras droit fiable
- ytem'ha zékher Âmaleq: que soit effacé le souvenir d'Amaleq
- zékhout ssaddiqim el-azaz, par le mérite des tsaddiqim aimés
- zékhouto tkoun m'ana: que son mérite soit avec nous
- zgharita : youyous
- ziyara : pélerinage
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